Limiter le temps de parole, pour aider les intervenants à ne plus parler pour ne rien dire.

Grand Nancy Métropole
vendredi 13 novembre 2020 07:43

Il est évident que la gouvernance à la Métropole du Grand Nancy, présidée par Mathieu Klein a considérablement fait progresser la démocratie dans cette docte assemblée. Mais il me semble qu’une urgence s’impose à nous.
Hier le Bureau de Métropole était prévu à 13h30, puis le Conseil de Métropole à 15h. Les deux se sont enchainés directement, tant le Bureau avait duré trop longtemps. Le Conseil de Métropole s’est achevé, lui,  à... 20h25 !

Il y a urgence à règlementer le fonctionnement de ces deux instances et à limiter le temps de parole des intervenants. Le temps de parole du rapporteur de la délibération pourrait être un peu plus long, mais limité quand même, car tous les élus ont préalablement pu prendre connaissance de la délibération par écrit. Mais les intervenants qui souhaitent réagir à cette délibération doivent absolument être limités dans le temps ! Cela éviterait les postures pour se faire valoir ou encore les interventions inutiles parce que trop bavardes.
Cela redonnerait un sens à ce Conseil de Métropole, car au bout de quelques heures, la majorité des élus ont décroché pour ne se réveiller parfois que sur « la » délibération qui les intéresse...
Ce que je propose n’a rien d’anti démocratique, car toutes ces délibérations ont déjà été décortiquées en Comité exécutif, puis au moins une fois en commission... Redire systématiquement ce qui a été déjà dit et entendu ne peut servir qu’à exister, mais nuit à la qualité du débat.
J’en veux pour preuve cette interminable intervention hier du Sénateur Husson. Qui se souvient de ce qu’il a dit pendant presque une  demi-heure ? Qui en a retenu quelque chose ?
On se serait cru au café du commerce. Il nous a fait un conférence, après être arrivé en retard, puis avant de repartir trop tôt... Ce fut sa seule intervention, en début de séance quand même, pour s’assurer que les journalistes l’entendraient... juste pour montrer qu’il était présent (à ce moment-là). Il n’a pas compris qu’on n’est pas là au Sénat, on n’est pas là pour disserter pendant des heures sur un sujet par des digressions bavardes, on n’est pas là pour légiférer, on est juste là pour se prononcer sur des délibérations qui ont été travaillées au préalable.
On a l’impression qu’il n’a pas compris qu’il a perdu ces élections et qu’il en reste amer, alors il se sent obligé de professer et de donner des leçons...

Un bon règlement permettrait la prochaine fois de lui couper la chique...