En tant que maire et habitant de Tomblaine, j’ai récemment reçu, dans ma boîte aux lettres, un magazine de M. Jacques LAMBLIN, député de la 4ème circonscription de Meurthe-et-Moselle. Le but de ce journal était de présenter les missions et le rôle du député au quotidien, objectif respectable faisant preuve d’une pédagogie nécessaire.
Cependant, reflet d’un découpage territorial électoraliste aberrant réalisé lors de la précédente législature (2010), la ville de Tomblaine n’est pas citée une seule fois dans ce magazine. Aucune référence n’est faite à notre ville qui pourtant fait maintenant partie de cette 4ème circonscription ! Le mot « Tomblaine » n’apparaît qu’une seule fois et simplement pour nommer les deux conseillers départementaux de notre ville (ce qui est très partisan). C’est tout et c’est insuffisant. Peut-être les quelques 28 pages de publicités, qui représentent plus de la moitié de ce magazine, auraient-elles pu être mieux utilisées de façon à parler de Tomblaine et des actions de M.LAMBLIN ? Mais peut-être n’y avait-il pas grand-chose à dire sur son action, ce qui explique que son magazine ne soit consacré essentiellement à la publicité
Il faut cependant noter, et c’est un point positif, que l’ensemble des annonceurs mis en avant dans ces pages sont des locaux, issus de la 4ème circonscription de Meurthe-et-Moselle. Mais, encore une fois, aucun n’est de Tomblaine. À croire que, pour M. LAMBLIN, la ville est toujours en-dehors de la circonscription. Ainsi, alors que M. LAMBLIN vante les bénéfices de l’utilisation de sa Réserve Parlementaire et du soutien qu’elle apporte aux projets et travaux de la circonscription, aucune part de cette réserve ne fut utilisée au bénéfice de Tomblaine… Cela nous démontre encore une fois à quelle enseigne est logée notre ville aux yeux de M. LAMBLIN et porte à réfléchir à un an de nouvelles élections législatives.
L’article titré « un caillou dans la métropole » dans l’Est Républicain de ce matin est un non-évènement. Une conférence de presse avait été organisée par quatre personnes très isolées. Deux de ces personnes ne sont même pas élues au Conseil de Communauté, devenu Conseil de Métropole et sont minoritaires dans chacune de leur commune. Les deux autres ne peuvent s’exprimer qu’à titre personnel, car elles n'ont pas mandat du groupe. Celui qui parle le plus fort est minoritaire dans sa commune, minoritaire au Conseil de Métropole et ultra-minoritaire dans le groupe de gauche. Il n’exprime que sa position, il n’est pas solidaire des décisions du groupe mais c’est lui qui parle le plus fort et le plus longtemps. Quand le journaliste dit « Hervé Féron n’était pas joignable hier » toutes les personnes qui m’ont rencontré, qui m’ont téléphoné hier savent que c’est faux, c’est juste que je ne réponds pas aux journalistes sur des polémiques stériles.
Le seul vrai grand évènement du jour c’est que la Communauté Urbaine est devenue Métropole. J’ai le plaisir de vous présenter ci-dessous les quatre nouveaux vice-présidents que sont de gauche à droite sur la photo :
- Stéphane Hablot, maire de Vandoeuvre ;
- Bertrand Kling, maire de Malzéville ;
- Henri Chanut, maire de Seichamps ;
- Christophe Choserot, maire de Maxéville.
Intervention d’Hervé Féron :
« La première vérité est que l’art politique véritable ne doit pas se soucier du bien particulier, mais du bien général, car le bien commun assemble, le bien particulier déchire les cités, et que bien commun et bien particulier gagnent tous les deux à ce que le premier plutôt que le second soit solidement assuré.» Extrait des Lois de Platon
Monsieur le Président, chers collèges,
Notre groupe s’associe aux félicitations qui viennent de vous être adressées pour cette Légion d’Honneur au grade de Commandeur. Ce matin, nous sommes réunis pour installer le premier Conseil de Métropole du Grand Nancy après que le Premier Ministre ait signé le 20 avril 2016, le décret portant création de « notre » Métropole. Il s’agit, comme cela était indiqué dans la lettre du Premier Ministre du 7 septembre 2015, « d’organiser et de structurer ce territoire pour lui permettre d’engager une nouvelle dynamique, de mieux assurer la solidarité entre les espaces urbains, péri-urbains et ruraux, d’acquérir une place à la hauteur de ses potentialités et de ses ambitions dans la future région, et d’une manière plus globale, de s’inscrire pleinement dans l’espace européen ».
Certains diront que nous avons rendez-vous avec l’histoire. Je dirais surtout que nous avons ici, collectivement, rendez-vous avec nos responsabilités individuelles. N’oublions pas que, toujours grâce à ce Gouvernement, nous avons toutes et tous été désignés, et pour la première fois lors des dernières élections municipales, individuellement par les électeurs pour que, issus de nos conseils municipaux, nous puissions siéger dans cette assemblée.
Cette remarque est nécessaire, c’est le constat que cette Assemblée reste une émanation des Conseils municipaux, et tous les Conseillers métropolitains ont été désignés nommément, ils ont la légitimité du suffrage universel direct. C’est dire qu’est venu le temps de faire en sorte que, dans cette Assemblée, chacune, chacun doit avoir sa place et toute sa place. C’est dire aussi que chacun doit assumer ses responsabilités. Il n’y a pas de place aujourd’hui pour la posture politique ou personnelle, il nous faut « faire Métropole ensemble », dans l’intérêt général, pour le bien commun, comme disait Platon.
Nous resterons différents et heureusement ! Nous aurons toujours nos convictions, nous porterons toujours nos valeurs. Nous aurons encore des combats qui nous opposeront, mais nous en aurons certainement plus qui nous rassembleront pour le bien commun. Nous aurons des contributions, des propositions à faire valoir sans cesse pour un développement économique plus dynamique, une politique des mobilités, un développement harmonieux et durable, une métropole des solidarités et des proximités, la relations aux autres, aux territoires, une gestion budgétaire et financière raisonnée et concertée, une gouvernance rénovée et partagée.
Monsieur le président, depuis un an, nous avons travaillé pour tenter de poser les bases qui permettront à la Métropole du Grand Nancy de fonctionner plus démocratiquement que ce que nous avons connu jusque-là, dans le respect et l’écoute de tout un territoire, de tous ses habitants, de chacune de ses communes et de tous leurs représentants au Conseil de Métropole. Nous avons travaillé régulièrement. Nous n’avons jamais rien négocié. Négocier signifierait marchander pour ce que Platon désignait comme le bien particulier. Tout commentaire dans ce sens ne serait que bavardage stérile. Mais il y a eu des discussions longues et âpres. Nous souhaitons plus d’espace pour toujours mieux assumer la mission que les électeurs nous ont confiée, vous souhaitez forcément verrouiller parce que vous êtes majoritaire. Quoi que l’on en pense, quoi que l’on en dise, nous avons progressé ensemble et uniquement pour le bien commun. Les critiques seront certainement justifiées :
- Cela s’est fait de façon précipitée. Oui, mais sans précipitation nous ne serions jamais devenus Métropole. Il fallait dans un environnement territorial nouveau, devenir une Métropole d’équilibre.
- Les habitants n’ont pas été assez informés. Chacun a eu la possibilité de travailler, s’informer soi-même et d’organiser l’information dans sa commune.
- Les textes proposés, comme le pacte de gouvernance, ne sont pas aboutis. Il faudra continuer à y travailler, à l’améliorer.
- Fallait-il que l’opposition, et je pèse mes mots, participe à l’exécutif ? Oui, bien sûr, pour sortir de notre ringardise collective. Pour ne pas être un jour, la seule intercommunalité en France, dont l’exécutif exclut complétement l’opposition. Mais aussi parce que, dans le fonctionnement actuel, il faut que les maires soient mieux entendus, aient plus de moyens d’agir.
On ne pouvait plus continuer à demander aux maires de permettre la mise en œuvre des compétences du Grand Nancy tout en niant leur existence. Nous avons convenu, Monsieur le Président, que si le Conseil de Métropole en décide ainsi, la minorité se verrait confier deux présidences de commissions, deux délégations de conseillers communautaires et quatre vice-présidences. Je prends cela comme un peu plus de respect, non pas pour les personnes concernées, mais pour les citoyennes et les citoyens qu’elles représentent, pour les bouts de territoires qu’elles représentent, que l’on appelle communes et pour qui nous avons ambition de faire « Métropole ensemble ».
La chanson dit « Bien sûr, nous eûmes des orages », Monsieur le Président, je suis sûr que nous en aurons d’autres. Mais ce premier Conseil de Métropole devra résonner comme une déclaration d’intention, comme un appel à la raison. Nous devons continuer à progresser ensemble pour la démocratie, mais aussi pour l’efficacité au service de nos concitoyens, pour plus de proximité et moins de lourdeurs technocratiques. Ce n’est pas un hasard si ce premier Conseil de Métropole est réuni le matin, avant même qu’il soit midi. De longs et pénibles travaux nous restent encore à accomplir.
La soirée fut belle à Tomblaine pour la victoire de l'équipe de France ! Retour en vidéo sur cette ambiance festive :
Le premier but d'Antoine Griezmann, la Place des arts exulte après plusieurs sueurs froides en première mi-temps.
Doublé pour Griezmann qui libère les supporteurs tomblainois !
Comme quoi le foot, ça peut être une belle fête populaire !
Il n'y a qu'à Tomblaine dans toute la région où cela a été organisé.
Alcool interdit, à la fin tout le monde range les bancs, les barrières. Pas de violence, tout le monde se parle, une ambiance bon enfant, une très, très belle fète !
Tomblaine, Ville Jeune, Sportive et Dynamique, on le savait, mais nous sommes fiers de pouvoir vous annoncer que quatre Tomblainois sont sélectionnés pour les Jeux Olympiques de RIO !
C’est énorme ! La Ville de Tomblaine n’avait plus connu des sélectionnés olympique depuis les jeux de 1936 avec Adrien Courtois en course à pied. Plus exactement ce sont trois Tomblainois, en aviron, Pierre Houin de l’Union Sportive de Toul, Valentin et Théophile Onfroy du CN de Verdun auquel s’ajoute Amandine Lhote, qui elle, est licenciée au Canoë Kayak Club de Nancy-Tomblaine.
À cette occasion, nous avons ouvert une page facebook afin de vous permettre de suivre leur périple, leur préparation et la compétition en vous donnant les dates et les heures. Vous pourrez leur envoyer des messages d’encouragement et suivre leur évolution via cette page.
Suivons-les, encourageons-les.
Nous les retrouverons au mois de septembre pour les féliciter !
Valérie Debord vous ment tout le temps, malheureusement elle a quasiment carte blanche dans la presse locale qui lui permet de dire ce qu'elle veut quand elle veut, de développer ses messages comme si c'était une information avérée. Elle ne dit rien sur le fait que les services de la Communauté Urbaine du Grand Nancy ont guidé eux mêmes les premiers nomades sur la Plaine Flageul à Tomblaine. Elle ne dit rien sur le fait qu'elle a promis dans mon bureau, en présence d'une dizaine de témoins, en septembre 2015, de créer les conditions d'accueil sur la CUGN pour les gens du voyage en 2016. Elle veut nous faire croire qu'elle a joué son rôle en créant 80 places de stationnement alors que ce sont plus de 350 caravanes qui se sont installées à Tomblaine. Elle ne dit rien sur le fait qu'elle m'a empêché de créer 36 logements sociaux Avenue de La Paix à Tomblaine.
Elle essaye de se justifier mais le mensonge reste entier. Je vous avais dit que le Grand Nancy allait engager un référé, que ça allait prendre plusieurs jours et qu'ensuite, si le juge décide l'expulsion, il faudrait attendre plusieurs jours avant la mise en oeuvre et que, de toute manière, la police n'en ferait rien.
C'est exactement ce qui est en train de se passer alors que c'est la Communauté Urbaine qui, en juin 2015, a conduit les premiers nomades sur la plaine Flageul. Les habitudes ont été prises tout l'été dernier avec plus de 2000 caravanes qui se sont succédées.
Dimanche dernier, la police a ouvert la route aux nomades et ne s'est pas opposée à ce qu'ils rentrent sur la plaine Flageul. Le maire de Tomblaine n'a eu aucune explication du directeur départemental de la police mais, toute la journée de mardi et ce mercredi même, des dizaines de nouvelles caravanes ont abondé vers la plaine Flageul, toujours dirigées par la police et, ni le Grand Nancy, ni la police ne s'opposent à quoi que ce soit.
Comment le Grand Nancy peut-il être crédible vis-à-vis des Tomblainois ?
Hervé Féron est intervenu en Commission des Affaires culturelles lors de l'examen en nouvelle lecture de la proposition de loi visant à renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias :
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"La Commission Mixte Paritaire du 14 juin 2016 de cette Proposition de loi a révélé des divergences profondes entre les députés et les sénateurs. Dans l’article 1er, nos collègues de la chambre haute ont notamment supprimé le droit d’opposition des journalistes à des actes qui se révèleraient contraires à leur « intime conviction professionnelle ». Les sénateurs ont invoqué l’insécurité juridique pour retirer ce principe, lui reprochant d’être trop flou en cas de contentieux. Toutefois, ils n’ont pas cherché à le préciser en le remplaçant par des termes plus précis. En retirant donc ce concept de l’article, ils n’ont fait que le vider de sa substance. Que va donc devenir ce concept d’ « intime conviction professionnelle » octroyant aux journalistes un droit d’opposition ?
Les sénateurs ont modifié cette proposition de loi en supprimant et modifiant des contenus de l’article 1er ter afin de limiter la protection des sources des journalistes. Or, il s’avère que s’opposer à la protection des sources sous prétexte du secret de l’instruction est inutile, puisque l’arrêt Bedat contre Suisse rendu le 29 mars 2016 par la Cour Européenne des Droits de l’Homme énonce que la protection des sources doit céder le pas devant la protection du secret de l’instruction. Nous attendons donc le rétablissement par notre Commission du fait justificatif d’éventuels délits d’atteinte à l’intimité de la vie privée, de recel du secret professionnel et de recel du secret de l’enquête et de l’instruction, lorsque ces délits ont permis d’obtenir des informations dont la diffusion au public constitue un but légitime dans une société démocratique. L’actualité très récente nous a en effet montré qu’il y avait urgence à protéger les lanceurs d’alerte.
Enfin, les sénateurs ont encore montré leur réticence à renforcer la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias en vidant complètement de leur rôle les comités d’indépendance. Les garanties d’indépendance de leurs membres, qui seraient nommés sous le contrôle du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel dans un délai de 2 mois après leur nomination par la direction, ont été supprimées. L’intérêt de ces conseils reposait sur leur accessibilité : la possibilité de saisine par tout un chacun a pourtant bien été retirée de la proposition de loi. Enfin, l’élargissement des missions des comités d’indépendance au-delà de leurs missions les plus importantes ne vise qu’à diluer leur action afin de les alourdir et de les rendre inutiles. Face aux modifications des sénateurs, j’approuve la démarche de notre Rapporteur qui souhaite rétablir la possibilité de saisine pour tous. Il nous faut redonner tout le sens qui était initialement dévolu à ces comités d’indépendance."
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Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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