Ce dimanche 16 mars, Hervé Féron accompagnera la Ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti au Grand Jury RTL – Le Figaro – LCI.
Rendez-vous à ne pas manquer entre 18h30 à 19h30.
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50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 35 – 13 mars 2014
VOTEZ MATHIEU KLEIN !
J’étais présent hier soir lors du débat organisé par l’Est Républicain et France Bleu, réunissant les têtes de listes pour les municipales à Nancy. La première des choses qui est à remarquer, c’est certainement l’absence d’André Rossinot. On se dit que, soit il continue à être très suffisant et il ne s’abaisse pas à venir avec le petit peuple écouter parler les candidats, soit il ne soutient pas avec enthousiasme Laurent Hénart. Il y a une troisième solution, c’est qu’il ait cette suffisance et qu’il ne soutienne pas avec enthousiasme Laurent Hénart.
L’organisation de ce débat est très intéressante dans sa forme. Il est forcément frustrant d’avoir un temps de parole limité sur autant de sujets mais ce style de débats a le mérite d’exister. Je suis forcément partisan, mais c’est tout de même avec une réelle satisfaction et bien évidemment sans surprise que j’ai trouvé que Mathieu Klein surclassait et de loin tout le monde dans ce débat. Il a le bon ton, il a choisi la bonne méthode, il est toujours en train d’installer la construction de son projet en le présentant de façon très pédagogique et sereine. Il ne cède pas aux tentatives de déstabilisation, il convainc, il avance. On sent qu’il est homme de terrain, on sent que le projet a été mûrement réfléchi. Il est le bon candidat, il est l’homme de la situation. Assez loin derrière lui arrive Laurent Hénart, avec un certain nombre de qualités qu’on lui connaît mais coincé dans le costume qu’il se doit d’endosser, le costume du mauvais bilan du temps d’André Rossinot. Il est très difficile pour lui d’assumer.
Mais surtout, on découvre un Laurent Hénart très énervé, très énervable. On m’avait dit qu’il s’était déjà comporté comme ça à d’autres occasions, mais on le sent véritablement sur la défensive et moins convaincant que Mathieu. Il est trop agressif.
Quant aux autres candidats, j’ai trouvé cela très décevant. Je pense sincèrement que beaucoup d’entre eux sont sur des positions dogmatiques, que leur projet est plus d’être candidat que de devenir éventuellement Maire de Nancy. C’est vraiment dommage pour le débat car ils ne se sont pas sérieusement appropriés les problématiques. Il y a manifestement un manque de travail. Je ne dis pas cela pour le plaisir de polémiquer mais je pense que beaucoup de questions méritaient des réponses plus pertinentes, plus pragmatiques et là, seul Mathieu Klein m’a convaincu.
Je suis également dérangé par le fait qu’on pose beaucoup de questions aux candidats à la Mairie sur des thématiques qui sont de la compétence de la Communauté Urbaine, même si bien évidemment, le Maire de Nancy (et surtout si c’est Mathieu Klein) aura toute sa place dans la discussion, dans la contribution sur chacune de ces thématiques.
Par contre, lorsque je lis la presse d’aujourd’hui, je suis étonné de voir qu’une association « interpelle les candidats à la Mairie de Nancy et par voie de conséquence à la CUGN au sujet de la fracture numérique ». En effet, il est clair que nous ne sommes pas là sur un domaine de compétence municipale mais que c’est une compétence que s’est attribuée la Communauté Urbaine. J’ai trouvé dommage à plusieurs reprises que la presse n’ait pas relayé mes propos au Conseil de Communauté Urbaine. En effet, je suis le seul Conseiller communautaire à être intervenu très longtemps sur ce qu’on appelle les zones d’ombre et les mauvais choix du Grand Nancy en matière d’accès au Très Haut Débit. Rappelez-vous, j’étais également intervenu à l’époque et j’avais été le seul pour dénoncer les conditions scandaleuses de la gestion de la SEM Câble de l’Est, le déficit cumulé et les conditions dans lesquelles la CUGN a stoppé cette aventure en perdant au passage 3,87 millions d’euros. J’ai été le seul à intervenir en Conseil de Communauté sur l’oubli de Tomblaine par le Président Rossinot quant au développement de la fibre optique. A tel point qu’au Conseil de Communauté suivant, c’était en 2012, il a dû remettre à l’ordre du jour une nouvelle délibération pour corriger la précédente (je l’avais menacé par écrit de l’attaquer au Tribunal Administratif pour inégalité de traitement). Aujourd’hui, j’apprécierais que la presse relaie de temps en temps mes prises de position car dans l’article que j’ai publié hier sur ce même blog intitulé « Le courant ne passe pas », il me semble que je donne des réponses assez précises aux questions que se pose cette association, questions qui ne peuvent être posées si on veut être cohérent qu’au futur Président de la Communauté Urbaine. Pour l’instant, je suis le seul à y avoir répondu.
Encore une bonne raison pour changer de majorité à la Communauté Urbaine en 2014.
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 35 – 13 mars 2014
VOTEZ MATHIEU KLEIN !
J’étais présent hier soir lors du débat organisé par l’Est Républicain et France Bleu, réunissant les têtes de listes pour les municipales à Nancy. La première des choses qui est à remarquer, c’est certainement l’absence d’André Rossinot. On se dit que, soit il continue à être très suffisant et il ne s’abaisse pas à venir avec le petit peuple écouter parler les candidats, soit il ne soutient pas avec enthousiasme Laurent Hénart. Il y a une troisième solution, c’est qu’il ait cette suffisance et qu’il ne soutienne pas avec enthousiasme Laurent Hénart.
L’organisation de ce débat est très intéressante dans sa forme. Il est forcément frustrant d’avoir un temps de parole limité sur autant de sujets mais ce style de débats a le mérite d’exister. Je suis forcément partisan, mais c’est tout de même avec une réelle satisfaction et bien évidemment sans surprise que j’ai trouvé que Mathieu Klein surclassait et de loin tout le monde dans ce débat. Il a le bon ton, il a choisi la bonne méthode, il est toujours en train d’installer la construction de son projet en le présentant de façon très pédagogique et sereine. Il ne cède pas aux tentatives de déstabilisation, il convainc, il avance. On sent qu’il est homme de terrain, on sent que le projet a été mûrement réfléchi. Il est le bon candidat, il est l’homme de la situation. Assez loin derrière lui arrive Laurent Hénart, avec un certain nombre de qualités qu’on lui connaît mais coincé dans le costume qu’il se doit d’endosser, le costume du mauvais bilan du temps d’André Rossinot. Il est très difficile pour lui d’assumer.
Mais surtout, on découvre un Laurent Hénart très énervé, très énervable. On m’avait dit qu’il s’était déjà comporté comme ça à d’autres occasions, mais on le sent véritablement sur la défensive et moins convaincant que Mathieu. Il est trop agressif.
Quant aux autres candidats, j’ai trouvé cela très décevant. Je pense sincèrement que beaucoup d’entre eux sont sur des positions dogmatiques, que leur projet est plus d’être candidat que de devenir éventuellement Maire de Nancy. C’est vraiment dommage pour le débat car ils ne se sont pas sérieusement appropriés les problématiques. Il y a manifestement un manque de travail. Je ne dis pas cela pour le plaisir de polémiquer mais je pense que beaucoup de questions méritaient des réponses plus pertinentes, plus pragmatiques et là, seul Mathieu Klein m’a convaincu.
Je suis également dérangé par le fait qu’on pose beaucoup de questions aux candidats à la Mairie sur des thématiques qui sont de la compétence de la Communauté Urbaine, même si bien évidemment, le Maire de Nancy (et surtout si c’est Mathieu Klein) aura toute sa place dans la discussion, dans la contribution sur chacune de ces thématiques.
Par contre, lorsque je lis la presse d’aujourd’hui, je suis étonné de voir qu’une association « interpelle les candidats à la Mairie de Nancy et par voie de conséquence à la CUGN au sujet de la fracture numérique ». En effet, il est clair que nous ne sommes pas là sur un domaine de compétence municipale mais que c’est une compétence que s’est attribuée la Communauté Urbaine. J’ai trouvé dommage à plusieurs reprises que la presse n’ait pas relayé mes propos au Conseil de Communauté Urbaine. En effet, je suis le seul Conseiller communautaire à être intervenu très longtemps sur ce qu’on appelle les zones d’ombre et les mauvais choix du Grand Nancy en matière d’accès au Très Haut Débit. Rappelez-vous, j’étais également intervenu à l’époque et j’avais été le seul pour dénoncer les conditions scandaleuses de la gestion de la SEM Câble de l’Est, le déficit cumulé et les conditions dans lesquelles la CUGN a stoppé cette aventure en perdant au passage 3,87 millions d’euros. J’ai été le seul à intervenir en Conseil de Communauté sur l’oubli de Tomblaine par le Président Rossinot quant au développement de la fibre optique. A tel point qu’au Conseil de Communauté suivant, c’était en 2012, il a dû remettre à l’ordre du jour une nouvelle délibération pour corriger la précédente (je l’avais menacé par écrit de l’attaquer au Tribunal Administratif pour inégalité de traitement). Aujourd’hui, j’apprécierais que la presse relaie de temps en temps mes prises de position car dans l’article que j’ai publié hier sur ce même blog intitulé « Le courant ne passe pas », il me semble que je donne des réponses assez précises aux questions que se pose cette association, questions qui ne peuvent être posées si on veut être cohérent qu’au futur Président de la Communauté Urbaine. Pour l’instant, je suis le seul à y avoir répondu.
Encore une bonne raison pour changer de majorité à la Communauté Urbaine en 2014.
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 34 – 12 mars 2014
LE COURANT NE PASSE PAS
La CUGN investit depuis 1996 dans la construction d’un Réseau Métropolitain de Télécommunications en fibre optique, visant à développer l’accès Haut Débit sur l’ensemble de l’agglomération. D’abord limité aux administrations locales et aux entreprises, la CUGN a choisi courant 2010 d’étendre son Réseau et de déployer la fibre optique jusqu’à l’intérieur des logements pour les particuliers des 8 communes les moins bien desservies de l’agglomération, à savoir Art-Sur-Meurthe, Fléville-devant-Nancy, Jarville-la-Malgrange, Laneuveville-Devant-Nancy, Maxéville, Saulxures-lès-Nancy, Seichamps et Tomblaine.
On se souvient des difficultés qu’Hervé Féron avait connues pour faire en sorte que Tomblaine soit intégré à ce projet car André Rossinot avait tout simplement oublié la ville de Tomblaine. Il a fallu des interventions acharnées d’Hervé Féron pour que la mauvaise délibération qui avait été prise soit reproposée au Conseil de Communauté suivant en intégrant Tomblaine.
La gestion du RMT est assurée par Tutor, société privée liée à la CUGN par une délégation de service public pour une durée de 8 ans. C’est ainsi elle qui a été chargée de définir les conditions d’accès des Fournisseurs d’Accès Internet au Réseau afin que ceux-ci puissent proposer leurs services au public.
Depuis le 1er octobre dernier, les habitants de quatre des communes précitées sont raccordés au réseau déployé par la CUGN. 9.000 prises FTTH ont été ouvertes à la commercialisation dans les communes de Fléville, Laneuveville, Maxéville et Saulxures. Quatre opérateurs peu connus du grand public se sont positionnés et proposent leurs services. Les Fournisseurs d’Accès Internet nationaux n’ont quant à eux formulé aucune offre à l’heure actuelle.
La raison ? Tutor demande aux opérateurs de débourser 12 euros pour l’utilisation des câbles reliant le particulier au réseau local. Sur un abonnement triple play généralement situé aux alentours des 30 euros, ce montant représente tout de même plus du tiers de l’abonnement facturé aux usagers ! Dès lors, il n’est guère étonnant de voir les FAI nationaux bouder le réseau de la CUGN et compter sur une baisse progressive de ce tarif, une fois le réseau amorti. D’autant plus dans le contexte actuel où la guerre des prix entre les opérateurs semble repartir de plus belle comme le montre l’offre triple play proposée récemment par l’un des Fournisseurs d’Accès Internet à 19,90 euros sur laquelle certains concurrents se sont rapidement alignés en dépit des doutes des analystes quant à la viabilité économique d’une telle initiative. D’autant plus que les opérateurs s’emploient conformément aux orientations nationales contenues dans le plan France Très Haut Débit et en collaboration avec les pouvoirs publics à moderniser leur réseau pour répondre aux nouveaux usages des internautes et étendre l’accès Haut Débit dans les zones difficilement accessibles pour que chaque habitant puisse être raccordé à Internet.
Les conditions imposées par Tutor et indirectement par la CUGN dans le contrat d’affermage nuisent à l’attractivité du réseau communautaire. C’est donc une offre partielle qui est présentée aux habitants concernés. Il ne s’agit pas de critiquer les propositions des quatre opérateurs qui se sont positionnés sur ces communes, ni leur capacité à assurer une qualité de service satisfaisante. Le problème, c’est que la liberté de choix des habitants est dès lors restreinte. En effet, pour bénéficier du Très Haut Débit, ceux-ci devront impérativement changer d’opérateur, entraînant le règlement de frais de résiliation, la perte de certains services dont ils bénéficient avec leur FAI actuel…
Le mécontentement grandissant de ces citoyens laisse également à penser que la Communauté Urbaine pourrait laisser des plumes dans cette affaire si son Réseau était délaissé par les habitants de l’agglomération. Ce serait une nouvelle fois des investissements considérables qui auraient été réalisés avec de l’argent public dépensé en vain. Plus de 13 millions d’euros sont consacrés par la CUGN à la résorption des zones blanches et grises dans l’agglomération, sans compter les travaux déjà entrepris précédemment. S’achemine-t-on vers un nouveau désastre financier ? Rappelons que le réseau était précédemment géré par la SEM Câbles de l’Est qui a enregistré un déficit cumulé de 2,25 millions d’euros entre 2000 et 2004, conduisant la CUGN à stopper cette aventure hasardeuse et perdant au passage 3,87 millions d’euros, correspondant aux fonds investis dans le capital de la SEM.
En 2012, Tutor a reversé près de 853.000 euros à la Communauté Urbaine pour l’exploitation du réseau mais il n’est pas certain que le montant de ces redevances demeure aussi élevé. Le contrat d’affermage prenant fin en février 2015, une procédure de consultation pour la recherche d’un nouvel opérateur a été lancée. Ce serait peut-être l’occasion de rechercher enfin une issue à ces difficultés pour éviter un nouvel écueil de l’agglomération dans le domaine du numérique.
Une bonne raison supplémentaire pour changer de majorité à la Communauté Urbaine en 2014.
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 34 – 12 mars 2014
LE COURANT NE PASSE PAS
La CUGN investit depuis 1996 dans la construction d’un Réseau Métropolitain de Télécommunications en fibre optique, visant à développer l’accès Haut Débit sur l’ensemble de l’agglomération. D’abord limité aux administrations locales et aux entreprises, la CUGN a choisi courant 2010 d’étendre son Réseau et de déployer la fibre optique jusqu’à l’intérieur des logements pour les particuliers des 8 communes les moins bien desservies de l’agglomération, à savoir Art-Sur-Meurthe, Fléville-devant-Nancy, Jarville-la-Malgrange, Laneuveville-Devant-Nancy, Maxéville, Saulxures-lès-Nancy, Seichamps et Tomblaine.
On se souvient des difficultés qu’Hervé Féron avait connues pour faire en sorte que Tomblaine soit intégré à ce projet car André Rossinot avait tout simplement oublié la ville de Tomblaine. Il a fallu des interventions acharnées d’Hervé Féron pour que la mauvaise délibération qui avait été prise soit reproposée au Conseil de Communauté suivant en intégrant Tomblaine.
La gestion du RMT est assurée par Tutor, société privée liée à la CUGN par une délégation de service public pour une durée de 8 ans. C’est ainsi elle qui a été chargée de définir les conditions d’accès des Fournisseurs d’Accès Internet au Réseau afin que ceux-ci puissent proposer leurs services au public.
Depuis le 1er octobre dernier, les habitants de quatre des communes précitées sont raccordés au réseau déployé par la CUGN. 9.000 prises FTTH ont été ouvertes à la commercialisation dans les communes de Fléville, Laneuveville, Maxéville et Saulxures. Quatre opérateurs peu connus du grand public se sont positionnés et proposent leurs services. Les Fournisseurs d’Accès Internet nationaux n’ont quant à eux formulé aucune offre à l’heure actuelle.
La raison ? Tutor demande aux opérateurs de débourser 12 euros pour l’utilisation des câbles reliant le particulier au réseau local. Sur un abonnement triple play généralement situé aux alentours des 30 euros, ce montant représente tout de même plus du tiers de l’abonnement facturé aux usagers ! Dès lors, il n’est guère étonnant de voir les FAI nationaux bouder le réseau de la CUGN et compter sur une baisse progressive de ce tarif, une fois le réseau amorti. D’autant plus dans le contexte actuel où la guerre des prix entre les opérateurs semble repartir de plus belle comme le montre l’offre triple play proposée récemment par l’un des Fournisseurs d’Accès Internet à 19,90 euros sur laquelle certains concurrents se sont rapidement alignés en dépit des doutes des analystes quant à la viabilité économique d’une telle initiative. D’autant plus que les opérateurs s’emploient conformément aux orientations nationales contenues dans le plan France Très Haut Débit et en collaboration avec les pouvoirs publics à moderniser leur réseau pour répondre aux nouveaux usages des internautes et étendre l’accès Haut Débit dans les zones difficilement accessibles pour que chaque habitant puisse être raccordé à Internet.
Les conditions imposées par Tutor et indirectement par la CUGN dans le contrat d’affermage nuisent à l’attractivité du réseau communautaire. C’est donc une offre partielle qui est présentée aux habitants concernés. Il ne s’agit pas de critiquer les propositions des quatre opérateurs qui se sont positionnés sur ces communes, ni leur capacité à assurer une qualité de service satisfaisante. Le problème, c’est que la liberté de choix des habitants est dès lors restreinte. En effet, pour bénéficier du Très Haut Débit, ceux-ci devront impérativement changer d’opérateur, entraînant le règlement de frais de résiliation, la perte de certains services dont ils bénéficient avec leur FAI actuel…
Le mécontentement grandissant de ces citoyens laisse également à penser que la Communauté Urbaine pourrait laisser des plumes dans cette affaire si son Réseau était délaissé par les habitants de l’agglomération. Ce serait une nouvelle fois des investissements considérables qui auraient été réalisés avec de l’argent public dépensé en vain. Plus de 13 millions d’euros sont consacrés par la CUGN à la résorption des zones blanches et grises dans l’agglomération, sans compter les travaux déjà entrepris précédemment. S’achemine-t-on vers un nouveau désastre financier ? Rappelons que le réseau était précédemment géré par la SEM Câbles de l’Est qui a enregistré un déficit cumulé de 2,25 millions d’euros entre 2000 et 2004, conduisant la CUGN à stopper cette aventure hasardeuse et perdant au passage 3,87 millions d’euros, correspondant aux fonds investis dans le capital de la SEM.
En 2012, Tutor a reversé près de 853.000 euros à la Communauté Urbaine pour l’exploitation du réseau mais il n’est pas certain que le montant de ces redevances demeure aussi élevé. Le contrat d’affermage prenant fin en février 2015, une procédure de consultation pour la recherche d’un nouvel opérateur a été lancée. Ce serait peut-être l’occasion de rechercher enfin une issue à ces difficultés pour éviter un nouvel écueil de l’agglomération dans le domaine du numérique.
Une bonne raison supplémentaire pour changer de majorité à la Communauté Urbaine en 2014.