Agir pour vous et avec vous

Mois : mars 2015 (Page 4 de 9)

C’est avec une grande émotion que nous avons appris la disparition d’Alain Pora, figure du syndicalisme bien connue dans notre département.

En 1972, il était entré à la Poste et avait rejoint les rangs de la CGT au sein de laquelle il s’est montré particulièrement actif durant plus de 40 ans. Son engagement pour la défense des intérêts des salariés et son énergie faisaient l’unanimité, ce qui lui a valu d’être nommé au poste de Secrétaire Général de l’Union Locale de la CGT en 2000, à une époque où le syndicalisme peinait à se faire entendre alors que le libéralisme à outrance avait déjà provoqué d’immenses dégâts dans notre société. Grâce à son action, l’Union Locale de la CGT a enregistré une progression fulgurante de son nombre d’adhérents, passant de 2.500 en 2000 à 4.556 en 2013, année de son départ en retraite.

C’était un homme de conviction, déterminé, toujours prêt à se battre pour promouvoir une conception plus sociale du monde du travail et garantir les droits des travailleurs. Sa préoccupation première a toujours été de défendre les plus précaires, notamment les travailleurs isolés ou les salariés à temps partiel. Il avait également aidé les femmes de ménage du département à créer leur syndicat. Il était de tous les combats.

J’ai toujours beaucoup apprécié sa grande générosité dans son engagement. Même lorsque nous n’étions pas complètement d’accord, nos valeurs restaient communes.

C’est une perte immense pour le syndicalisme, je présente mes sincères condoléances à son épouse et ses enfants.

 

En 2005, Serge Atlaoui, résidant à Metz, est arrêté dans un entrepôt indonésien où il travaillait, soupçonné de participer à un vaste trafic de drogues. Malgré son récit et le témoignage de ses anciens collègues, Serge Atlaoui est condamné en 2007 à la peine capitale par la Cour Suprême indonésienne. Il est depuis dans le couloir de la mort en Indonésie et multiplie les démarches pour démontrer son innocence.

Depuis le début de l’année, les rumeurs se multiplient quant à une possible exécution dans les prochaines semaines. Au regard de l’évolution extrêmement préoccupante de la situation, Hervé Féron interpelle aujourd’hui le Président de la République et le Premier Ministre afin que la France pèse une nouvelle fois de tout son poids sur les autorités indonésiennes. Sans préjuger sur le fond de l’affaire, il s’agit de faire en sorte aujourd’hui que Serge Atlaoui bénéficie d’un procès équitable et d’éviter un drame à travers l’application d’une peine inhumaine et barbare.

 

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

 

En 2005, Serge Atlaoui, résidant à Metz, est arrêté dans un entrepôt indonésien où il travaillait, soupçonné de participer à un vaste trafic de drogues. Malgré son récit et le témoignage de ses anciens collègues, Serge Atlaoui est condamné en 2007 à la peine capitale par la Cour Suprême indonésienne. Il est depuis dans le couloir de la mort en Indonésie et multiplie les démarches pour démontrer son innocence.

Depuis le début de l’année, les rumeurs se multiplient quant à une possible exécution dans les prochaines semaines. Au regard de l’évolution extrêmement préoccupante de la situation, Hervé Féron interpelle aujourd’hui le Président de la République et le Premier Ministre afin que la France pèse une nouvelle fois de tout son poids sur les autorités indonésiennes. Sans préjuger sur le fond de l’affaire, il s’agit de faire en sorte aujourd’hui que Serge Atlaoui bénéficie d’un procès équitable et d’éviter un drame à travers l’application d’une peine inhumaine et barbare.

 

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

Lettre au Président de la République en faveur de Serge Atlaoui

 

Vous trouverez ci-dessous certains amendements que je propose dans le cadre du Projet de Loi Santé.

Dans un premier temps, le groupe Socialiste, Républicain et Citoyen ne les avait pas retenus. Ils reviennent en Commission et sont appuyés par de nombreux députés socialistes qui leur apportent leur soutien.

J’espère qu’ils ne seront pas à nouveau rejetés car, vous en conviendrez, ils ont du sens.

Je trouve dommage que, malgré mes communiqués, la presse ne reprenne pas ces propositions, dans l’intérêt général des citoyens.

Hervé FERON

 

 

AMENDEMENT N°AS1348

présenté par

M. Féron, M. Premat, Mme Carrillon-Couvreur, Mme Buis, M. Philippe Doucet, Mme Alaux, Mme Michèle Delaunay, Mme Troallic, Mme Récalde, Mme Filippetti, M. Kalinowski, M. Goasdoué, Mme Bareigts, M. Dufau, M. Marsac, Mme Zanetti, Mme Carrey-Conte, M. Bardy, M. Capet, Mme Santais, M. Blazy et Mme Dombre Coste

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ARTICLE ADDITIONNEL

APRÈS L’ARTICLE 9, insérer l’article suivant:

Dans le cadre du programme national de dépistage organisé du cancer du sein, toute femme employée dans une administration publique a le droit de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur son temps de travail, avec l’accord de son chef de service et sans retenue de salaire. 

EXPOSÉ SOMMAIRE

Une problématique très actuelle et qui concerne aujourd’hui notre société toute entière est celle du cancer du sein. En France, près de 15% des femmes ont récemment ou sont actuellement concernées par cette maladie. La tranche d’âge la plus exposée est comprise entre 50 et 74 ans. Pour ces femmes, le dépistage est pris en charge à 100% par l’assurance maladie.

Malgré la gravité de cette maladie, il est démontré que le dépistage permet de se soigner plus facilement et d’avoir les plus grandes chances de guérison. L’intérêt du diagnostic précoce est ainsi de mieux soigner, c’est-à-dire bien sûr d’augmenter les chances de guérir, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements.

Dans une optique de prévention du cancer du sein, des initiatives émergent, comme celle de la Ville de Tomblaine en Meurthe-et-Moselle qui permet aux femmes qui le souhaitent de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur leur temps de travail, avec l’accord de leur chef de service et sans retenue de salaire.

Le présent amendement propose de généraliser cette démarche à l’ensemble des administrations françaises et vise donc dans un premier temps les femmes fonctionnaires. A terme, il sera possible de l’étendre au secteur privé, afin que l’ensemble des Françaises bénéficient de cette possibilité.

Du point de vue financier, cet amendement ne crée pas de charge supplémentaire pour les finances publiques, bien au contraire ; en permettant de mieux prévenir la maladie, il doit permettre à notre système de santé de générer à terme des économies.

 

 

 

AMENDEMENT N°AS1382

présenté par

M. Féron, Mme Carrillon-Couvreur, Mme Buis, M. Sebaoun, Mme Khirouni, Mme Sandrine Doucet, Mme Alaux, Mme Troallic, Mme Récalde, Mme Filippetti, M. Dufau, M. Marsac, Mme Zanetti, Mme Carrey-Conte, M. Bardy, Mme Pane, M. Capet et M. Blazy

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ARTICLE ADDITIONNEL

APRÈS L’ARTICLE 36, insérer l’article suivant:

I. – L’État peut autoriser, pour une durée de trois ans et à titre expérimental, le financement par le fonds d’intervention régional mentionné à l’article L. 1435‑8 du code de la santé publique d’éléments cuivrés dans les établissements de santé.

II. – Le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation, au plus tard six mois avant la fin de l’expérimentation.

III. – Un décret en conseil d’État précise les modalités d’application du présent I.

EXPOSÉ SOMMAIRE

L’équipement d’établissements de santé avec des surfaces de contact antimicrobiennes se développe aujourd’hui partout dans le monde dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales. Des études scientifiques ont en effet démontré que des matériaux antimicrobiens installés en tant que surfaces de contact dans des établissements de santé permettent de réduire de manière drastique le nombre d’infections nosocomiales constatées. En France, si certaines expérimentations sont actuellement développées, notre cadre législatif n’est pas adapté car il ne prévoit ni la possibilité d’attribuer des propriétés antimicrobiennes à des matériaux, ni aux autorités de santé de les étudier puis d’éventuellement en prescrire ou en recommander l’usage aux établissements de santé.

Le présent amendement a pour objectif de permettre le développement d’une expérimentation à grande échelle des surfaces de contact antimicrobiennes dans des établissements de santé, afin de mesurer leur contribution à la lutte contre les maladies nosocomiales et d’évaluer leur coût/bénéfice pour notre système de santé.

 

Vous trouverez ci-dessous certains amendements que je propose dans le cadre du Projet de Loi Santé.

Dans un premier temps, le groupe Socialiste, Républicain et Citoyen ne les avait pas retenus. Ils reviennent en Commission et sont appuyés par de nombreux députés socialistes qui leur apportent leur soutien.

J’espère qu’ils ne seront pas à nouveau rejetés car, vous en conviendrez, ils ont du sens.

Je trouve dommage que, malgré mes communiqués, la presse ne reprenne pas ces propositions, dans l’intérêt général des citoyens.

Hervé FERON

 

 

AMENDEMENT N°AS1348

présenté par

M. Féron, M. Premat, Mme Carrillon-Couvreur, Mme Buis, M. Philippe Doucet, Mme Alaux, Mme Michèle Delaunay, Mme Troallic, Mme Récalde, Mme Filippetti, M. Kalinowski, M. Goasdoué, Mme Bareigts, M. Dufau, M. Marsac, Mme Zanetti, Mme Carrey-Conte, M. Bardy, M. Capet, Mme Santais, M. Blazy et Mme Dombre Coste

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ARTICLE ADDITIONNEL

APRÈS L’ARTICLE 9, insérer l’article suivant:

Dans le cadre du programme national de dépistage organisé du cancer du sein, toute femme employée dans une administration publique a le droit de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur son temps de travail, avec l’accord de son chef de service et sans retenue de salaire. 

EXPOSÉ SOMMAIRE

Une problématique très actuelle et qui concerne aujourd’hui notre société toute entière est celle du cancer du sein. En France, près de 15% des femmes ont récemment ou sont actuellement concernées par cette maladie. La tranche d’âge la plus exposée est comprise entre 50 et 74 ans. Pour ces femmes, le dépistage est pris en charge à 100% par l’assurance maladie.

Malgré la gravité de cette maladie, il est démontré que le dépistage permet de se soigner plus facilement et d’avoir les plus grandes chances de guérison. L’intérêt du diagnostic précoce est ainsi de mieux soigner, c’est-à-dire bien sûr d’augmenter les chances de guérir, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements.

Dans une optique de prévention du cancer du sein, des initiatives émergent, comme celle de la Ville de Tomblaine en Meurthe-et-Moselle qui permet aux femmes qui le souhaitent de prendre rendez-vous pour un dépistage du cancer du sein sur leur temps de travail, avec l’accord de leur chef de service et sans retenue de salaire.

Le présent amendement propose de généraliser cette démarche à l’ensemble des administrations françaises et vise donc dans un premier temps les femmes fonctionnaires. A terme, il sera possible de l’étendre au secteur privé, afin que l’ensemble des Françaises bénéficient de cette possibilité.

Du point de vue financier, cet amendement ne crée pas de charge supplémentaire pour les finances publiques, bien au contraire ; en permettant de mieux prévenir la maladie, il doit permettre à notre système de santé de générer à terme des économies.

 

 

 

AMENDEMENT N°AS1382

présenté par

M. Féron, Mme Carrillon-Couvreur, Mme Buis, M. Sebaoun, Mme Khirouni, Mme Sandrine Doucet, Mme Alaux, Mme Troallic, Mme Récalde, Mme Filippetti, M. Dufau, M. Marsac, Mme Zanetti, Mme Carrey-Conte, M. Bardy, Mme Pane, M. Capet et M. Blazy

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ARTICLE ADDITIONNEL

APRÈS L’ARTICLE 36, insérer l’article suivant:

I. – L’État peut autoriser, pour une durée de trois ans et à titre expérimental, le financement par le fonds d’intervention régional mentionné à l’article L. 1435‑8 du code de la santé publique d’éléments cuivrés dans les établissements de santé.

II. – Le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation, au plus tard six mois avant la fin de l’expérimentation.

III. – Un décret en conseil d’État précise les modalités d’application du présent I.

EXPOSÉ SOMMAIRE

L’équipement d’établissements de santé avec des surfaces de contact antimicrobiennes se développe aujourd’hui partout dans le monde dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales. Des études scientifiques ont en effet démontré que des matériaux antimicrobiens installés en tant que surfaces de contact dans des établissements de santé permettent de réduire de manière drastique le nombre d’infections nosocomiales constatées. En France, si certaines expérimentations sont actuellement développées, notre cadre législatif n’est pas adapté car il ne prévoit ni la possibilité d’attribuer des propriétés antimicrobiennes à des matériaux, ni aux autorités de santé de les étudier puis d’éventuellement en prescrire ou en recommander l’usage aux établissements de santé.

Le présent amendement a pour objectif de permettre le développement d’une expérimentation à grande échelle des surfaces de contact antimicrobiennes dans des établissements de santé, afin de mesurer leur contribution à la lutte contre les maladies nosocomiales et d’évaluer leur coût/bénéfice pour notre système de santé.

 

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