Agir pour vous et avec vous

Jour : 8 avril 2015 (Page 1 de 2)

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication sur la situation du groupe Radio France. Mercredi 8 avril en Commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée nationale, le Président-directeur général de Radio France a présenté un projet stratégique pour l’entreprise publique qui fait actuellement face à un budget déficitaire de 21,3 millions d’euros. La direction du groupe ayant annoncé travailler sur un plan de départs volontaires de deux cents à trois cents salariés seniors, la quasi-intégralité des syndicats de Radio France a appelé à une grève qui est reconduite de jour en jour depuis trois semaines. Cette grève, exceptionnelle par sa durée, est révélatrice du déficit de dialogue social au sein de l’entreprise publique et traduit un réel désarroi des personnels. La réunion extraordinaire du Comité central d’entreprise ce même mercredi 8 avril n’ayant pas permis de renouer le dialogue, Mme la Ministre a annoncé son intention de recevoir les différentes parties prenantes afin de prendre les décisions permettant la signature d’un nouveau Contrat d’objectifs et de moyens (COM) basé sur une vision claire du devenir de l’entreprise. Dans ce contexte, M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre sur la situation des radios du réseau France Bleu, qui diffusent au quotidien une information locale de qualité tout en valorisant le patrimoine et la vie culturelle des régions. Si personne aujourd’hui ne remet en question les bonnes performances en termes d’audience des radios France Bleu, c’est grâce à la relation de proximité qu’elles ont su nouer avec les auditeurs. De par leur couverture extensive du territoire, elles constituent un élément véritablement structurant du service public de la radio. S’il apparaît nécessaire de réfléchir à des économies pouvant se traduire par des réductions de postes à Radio France, M. Hervé Féron estime que cela ne doit pas se faire au niveau du réseau France Bleu, dont les moyens réduits depuis 2011 ont déjà mené à la suppression de certains programmes locaux. Afin de préserver le droit des auditeurs à une information locale de qualité, M. Hervé Féron souligne la nécessité d’octroyer davantage de financements au réseau France Bleu dans le cadre du nouveau COM afin de préserver ses emplois, son budget et ses programmes.

 

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication sur la situation du groupe Radio France. Mercredi 8 avril en Commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée nationale, le Président-directeur général de Radio France a présenté un projet stratégique pour l’entreprise publique qui fait actuellement face à un budget déficitaire de 21,3 millions d’euros. La direction du groupe ayant annoncé travailler sur un plan de départs volontaires de deux cents à trois cents salariés seniors, la quasi-intégralité des syndicats de Radio France a appelé à une grève qui est reconduite de jour en jour depuis trois semaines. Cette grève, exceptionnelle par sa durée, est révélatrice du déficit de dialogue social au sein de l’entreprise publique et traduit un réel désarroi des personnels. La réunion extraordinaire du Comité central d’entreprise ce même mercredi 8 avril n’ayant pas permis de renouer le dialogue, Mme la Ministre a annoncé son intention de recevoir les différentes parties prenantes afin de prendre les décisions permettant la signature d’un nouveau Contrat d’objectifs et de moyens (COM) basé sur une vision claire du devenir de l’entreprise. Dans ce contexte, M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre sur la situation des radios du réseau France Bleu, qui diffusent au quotidien une information locale de qualité tout en valorisant le patrimoine et la vie culturelle des régions. Si personne aujourd’hui ne remet en question les bonnes performances en termes d’audience des radios France Bleu, c’est grâce à la relation de proximité qu’elles ont su nouer avec les auditeurs. De par leur couverture extensive du territoire, elles constituent un élément véritablement structurant du service public de la radio. S’il apparaît nécessaire de réfléchir à des économies pouvant se traduire par des réductions de postes à Radio France, M. Hervé Féron estime que cela ne doit pas se faire au niveau du réseau France Bleu, dont les moyens réduits depuis 2011 ont déjà mené à la suppression de certains programmes locaux. Afin de préserver le droit des auditeurs à une information locale de qualité, M. Hervé Féron souligne la nécessité d’octroyer davantage de financements au réseau France Bleu dans le cadre du nouveau COM afin de préserver ses emplois, son budget et ses programmes.

 

Dans le cadre du mouvement social qui agite Radio France depuis plusieurs semaines, la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale a auditionné ce mercredi matin le Président Directeur Général du groupe public radiophonique.

Hervé Féron a interrogé Mathieu Gallet sur le devenir des orchestres de Radio France, suggérant de redéfinir leurs missions en prenant appui sur l’exemple de l’orchestre national de Lille, et sur la situation des radios France Bleu, confrontées à des restrictions budgétaires depuis 2011, rappelant qu’il était nécessaire de soutenir ces stations de proximité.

 


Intervention d’Hervé Féron en Commission… par herveferon

 

Retranscrit de l’intervention d’Hervé Féron :

Il existe actuellement une véritable interrogation sur le devenir des orchestres de Radio France. Ces derniers ont fortement besoin d’un projet d’avenir, tant il leur manque aujourd’hui « une direction, un cadre, un pilote », selon le musicien et syndicaliste Jean-Paul Quennesson. Situation symptomatique s’il en est ; l’orchestre philharmonique et l’orchestre national n’ont aujourd’hui plus de délégué artistique ! Plusieurs voix se sont ainsi élevées pour réclamer la fusion des deux orchestres, principalement pour réduire les coûts, mais aussi pour redonner une cohérence à l’ensemble. Quant à elle, Fleur Pellerin s’est dit attachée au maintien des deux formations, tout en évoquant un « redimensionnement des formations musicales », ce qui laisse pressentir un plan de départs. Plutôt que de les réduire, pourquoi ces deux formations musicales ne seraient-elles pas autrement utilisées ? Si nous prenons l’exemple de l’orchestre national de Lille, celui-ci a su redéfinir ses missions en allant au-devant de nouveaux publics, notamment les enfants et les détenus. Pourquoi ne pas faire quelque chose de similaire avec les orchestres de Radio France ? 

Enfin, je souhaitais attirer votre attention sur la situation des radios France Bleu. Les organisations syndicales s’inquiètent de la suppression de plusieurs centaines de postes et dénoncent une raréfaction des crédits budgétaires depuis 2011. Bien que le groupe Radio France ait affirmé vouloir développer ce réseau, les moyens alloués aux programmes ont été réduits et certains programmes locaux ont même été supprimés. Estimant nécessaire de continuer à soutenir ces radios de proximité et de qualité, je souhaitais connaître vos intentions quant au réseau France Bleu, ses emplois, son budget et ses programmes.

 

Dans le cadre du mouvement social qui agite Radio France depuis plusieurs semaines, la Commission des Affaires Culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale a auditionné ce mercredi matin le Président Directeur Général du groupe public radiophonique.

Hervé Féron a interrogé Mathieu Gallet sur le devenir des orchestres de Radio France, suggérant de redéfinir leurs missions en prenant appui sur l’exemple de l’orchestre national de Lille, et sur la situation des radios France Bleu, confrontées à des restrictions budgétaires depuis 2011, rappelant qu’il était nécessaire de soutenir ces stations de proximité.

 


Intervention d’Hervé Féron en Commission… par herveferon

 

Retranscrit de l’intervention d’Hervé Féron :

Il existe actuellement une véritable interrogation sur le devenir des orchestres de Radio France. Ces derniers ont fortement besoin d’un projet d’avenir, tant il leur manque aujourd’hui « une direction, un cadre, un pilote », selon le musicien et syndicaliste Jean-Paul Quennesson. Situation symptomatique s’il en est ; l’orchestre philharmonique et l’orchestre national n’ont aujourd’hui plus de délégué artistique ! Plusieurs voix se sont ainsi élevées pour réclamer la fusion des deux orchestres, principalement pour réduire les coûts, mais aussi pour redonner une cohérence à l’ensemble. Quant à elle, Fleur Pellerin s’est dit attachée au maintien des deux formations, tout en évoquant un « redimensionnement des formations musicales », ce qui laisse pressentir un plan de départs. Plutôt que de les réduire, pourquoi ces deux formations musicales ne seraient-elles pas autrement utilisées ? Si nous prenons l’exemple de l’orchestre national de Lille, celui-ci a su redéfinir ses missions en allant au-devant de nouveaux publics, notamment les enfants et les détenus. Pourquoi ne pas faire quelque chose de similaire avec les orchestres de Radio France ? 

Enfin, je souhaitais attirer votre attention sur la situation des radios France Bleu. Les organisations syndicales s’inquiètent de la suppression de plusieurs centaines de postes et dénoncent une raréfaction des crédits budgétaires depuis 2011. Bien que le groupe Radio France ait affirmé vouloir développer ce réseau, les moyens alloués aux programmes ont été réduits et certains programmes locaux ont même été supprimés. Estimant nécessaire de continuer à soutenir ces radios de proximité et de qualité, je souhaitais connaître vos intentions quant au réseau France Bleu, ses emplois, son budget et ses programmes.

 

La Commission des Affaires Culturelles et de l’Education a auditionné mardi en fin d’après-midi le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel dans le cadre du rapport d’activité de cette autorité administrative indépendante pour 2014.

Hervé Féron a interrogé Olivier Schrameck sur les moyens de remédier à la faible couverture des élections par les médias et sur les modalités de déploiement de la Radio Numérique Terrestre en France. Il a également sollicité son avis quant à la proposition qu’il a récemment adressée à la Ministre de l’Education Nationale visant à la création d’un journal télévisé pour enfants.

 


Intervention d’Hervé Féron en Commission… par herveferon

 

Retranscrit de l’intervention d’Hervé Féron :

– Le 21 janvier 2015, le CSA a rendu un rapport sur l’évolution des modes de diffusion en radio traitant principalement de l’avenir de la Radio Numérique Terrestre (RNT). Dans ce rapport, très attendu par une large partie de l’industrie radiophonique, le CSA se révèle favorable au déploiement sur une large partie du territoire de la RNT. Néanmoins, ce rapport ne comporte pas de calendrier d’appel aux candidatures nécessaires pour que des radios soient autorisées et que s’engage vraiment le déploiement de la RNT en France. Avez-vous décidé de ce calendrier, et si oui, sur quelles villes ou territoires portera-t-il ? Enfin, quelle sera la couverture de population visée ?

– Le CSA a rappelé dans une étude en janvier 2014 la nécessité de mener une réflexion sur les obligations de diffusion de chansons françaises pesant sur les radios. La question des quotas pose en effet de vrais problèmes : pour s’arranger avec la loi, on constate que la programmation de la majorité radios est concentrée sur un très faible nombre de titres. Forcément, le public est lassé d’entendre cinquante fois par jour le même artiste, et dans le même temps les autres titres francophones des artistes émergents ne trouvent pas leur place. Plus d’un an après, pouvez-vous nous dire où en est cette réflexion ?

– Vous le dites, l’éducation et jeunesse constituent un enjeu essentiel au cœur de l’action du régulateur. J’ai récemment interpellé par question écrite la Ministre de l’Education Nationale sur l’idée de la création d’un journal télévisé pour enfants. En effet, il s’agit d’aider les enfants à faire le tri parmi le flot d’informations reçues, de façon à développer leur esprit critique et à leur apprendre à analyser le monde dans son entièreté. Que pensez-vous de cette idée, qui me paraît aujourd’hui pleinement d’actualité?

– Comme le CSA le note, il y a lieu de regretter la faiblesse de la couverture médiatique des élections européennes en 2014. Pourtant, c’est bien le rôle des médias de susciter l’intérêt des citoyens pour les questions d’actualité, au premier rang desquelles les questions politiques, y compris à l’échelle européenne. Comment remédier à cela et inciter – sinon forcer – les médias à traiter des élections européennes ? Par ailleurs, pouvez-vous d’ores et déjà nous donner un avis concernant la couverture médiatique des élections départementales ?

– Toujours concernant la couverture médiatique des élections, le CSA pointe la nécessaire évolution du cadre législatif et règlementaire en la matière ; la fameuse « période de réserve », notamment dans les Outre-mer ou sur les réseaux sociaux, pourrait sembler caduque aujourd’hui. Pensez-vous que le PJL numérique puisse constituer un bon véhicule pour cela ? Plus largement, quelle sera la place du CSA dans le PJL numérique ? 

 

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