Agir pour vous et avec vous

Mois : décembre 2017 (Page 13 de 16)

Jean d’Ormesson avait du talent, de la culture, de la classe. L’esprit vif, le verbe aiguisé, l’oeil malicieux, il avait la force du sourire, il séduisait. Je l’ai rencontré plusieurs fois et j’ai moi-même été séduit. Sans tomber dans l’effet de mode, la disparition de ce grand homme de lettres m’attriste sincèrement.
Avec tout le respect que je dois dans ce moment de deuil, je ne peux oublier cette chanson de Jean Ferrat :
« Un air de liberté »

                                

Les guerres du mensonge, les guerres coloniales,
c’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs.
Quand vous les approuviez à longueur de journal,
Votre plume signait trente années de malheur.

La terre n’aime pas le sang ni les ordures,
Agrippa d’Aubigné le disait en son temps.
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Allongés sur les rails nous arrêtions les trains.
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine,
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein.
Mais les rues résonnaient de paix en Indochine.

Nous disions que la guerre était perdue d’avance,
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance.
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon,
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Après trente ans de feu, de souffrance et de larmes,
Des millions d’hectares de terre défoliés,
Un génocide vain, perpétré au Viêt-Nam,
Quand le canon se tait vous vous continuez.

Mais regardez-vous donc un matin dans la glace,
Patron du Figaro songez à Beaumarchais,
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet.

 
Jean d’Ormesson avait du talent, de la culture, de la classe. L’esprit vif, le verbe aiguisé, l’oeil malicieux, il avait la force du sourire, il séduisait. Je l’ai rencontré plusieurs fois et j’ai moi-même été séduit. Sans tomber dans l’effet de mode, la disparition de ce grand homme de lettres m’attriste sincèrement.
Avec tout le respect que je dois dans ce moment de deuil, je ne peux oublier cette chanson de Jean Ferrat :
« Un air de liberté »

                                

Les guerres du mensonge, les guerres coloniales,
c’est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs.
Quand vous les approuviez à longueur de journal,
Votre plume signait trente années de malheur.

La terre n’aime pas le sang ni les ordures,
Agrippa d’Aubigné le disait en son temps.
Votre cause déjà sentait la pourriture
Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Allongés sur les rails nous arrêtions les trains.
Pour vous et vos pareils nous étions la vermine,
Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein.
Mais les rues résonnaient de paix en Indochine.

Nous disions que la guerre était perdue d’avance,
Et cent mille Français allaient mourir en vain
Contre un peuple luttant pour son indépendance.
Oui vous avez un peu de ce sang sur les mains.

Ah monsieur d’Ormesson !
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon,
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh !

Après trente ans de feu, de souffrance et de larmes,
Des millions d’hectares de terre défoliés,
Un génocide vain, perpétré au Viêt-Nam,
Quand le canon se tait vous vous continuez.

Mais regardez-vous donc un matin dans la glace,
Patron du Figaro songez à Beaumarchais,
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet.

 

Cela a été un grand moment d’émotion partagée. Avant la présentation des équipes pour le match de basket féminin de Nationale 3 ASPTT Nancy-Tomblaine contre Dunkerque, le Président du club local Olivier Rambaut a rendu un hommage sobre, mais intense à Boris Gigoux parti trop vite, trop jeune.
Tout le monde appréciait Boris et pour prolonger cet hommage bouleversant le public et les deux équipes applaudissaient sans interruption pendant une minute. Merci Boris.

Le match qui suivit a certainement été vécu aussi en hommage à Boris, tant les Tomblainoises ont été dominatrices. Il y avait une trop grande différence de niveau, les Tomblainoises, intraitables en défense, ont déroulé leur basket avec de superbes phases de jeu en attaque.
À la dernière seconde de la première mi-temps Caroline Rouyer s’empara même du ballon et ajusta un tir à 3 points magnifique depuis le milieu du terrain : 39-10 à la mi-temps.
La seconde mi-temps n’a fait que confirmer cette nette supériorité. Mais ce qui est réjouissant chez cette équipe, c’est que les Tomblainoises ne lâchent jamais rien. Ce match, elles l’ont joué avec le plus grand sérieux jusqu’à la dernière minute.
Elles termineront avec 42 points d’avance ! 71-29.
L’ASPTT Nancy-Tomblaine reste donc invaincue en Nationale 3 et leader jusque là incontesté.
Bravo !

Cela a été un grand moment d’émotion partagée. Avant la présentation des équipes pour le match de basket féminin de Nationale 3 ASPTT Nancy-Tomblaine contre Dunkerque, le Président du club local Olivier Rambaut a rendu un hommage sobre, mais intense à Boris Gigoux parti trop vite, trop jeune.
Tout le monde appréciait Boris et pour prolonger cet hommage bouleversant le public et les deux équipes applaudissaient sans interruption pendant une minute. Merci Boris.

Le match qui suivit a certainement été vécu aussi en hommage à Boris, tant les Tomblainoises ont été dominatrices. Il y avait une trop grande différence de niveau, les Tomblainoises, intraitables en défense, ont déroulé leur basket avec de superbes phases de jeu en attaque.
À la dernière seconde de la première mi-temps Caroline Rouyer s’empara même du ballon et ajusta un tir à 3 points magnifique depuis le milieu du terrain : 39-10 à la mi-temps.
La seconde mi-temps n’a fait que confirmer cette nette supériorité. Mais ce qui est réjouissant chez cette équipe, c’est que les Tomblainoises ne lâchent jamais rien. Ce match, elles l’ont joué avec le plus grand sérieux jusqu’à la dernière minute.
Elles termineront avec 42 points d’avance ! 71-29.
L’ASPTT Nancy-Tomblaine reste donc invaincue en Nationale 3 et leader jusque là incontesté.
Bravo !

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