Mois : août 2019 (Page 5 de 16)
Après 7 premiers épisodes des « cahiers de l’été » plutôt documentés et argumentés, on pourrait penser que la presse s’en emparre un minimum pour nourrir le débat… et bien non !
Ces 7 premiers épisodes ont pourrant été suivis par plusieurs dizaines de milliers de personnes sur mon site herveferon.fr et sur facebook…
Dans l’Est Républicain de dimanche deux pages entières sont consacrées aux élections municipales sur le Grand Nancy.
D’abord, le journaliste continue à considérer qu’à Nancy seul un duel Hénart-Klein est envisageable. Comme si un(e) autre candidat(e) ne pouvait se présenter et profiter du fait que ces deux-là se ressemblent trop dans leurs parcours politiques respectifs…
Ensuite c’est le passage en revue des maires qui se représenteront sur les 19 autres Communes, de ceux qui ne se représenteront pas et des indécis… « les vrais indécis et ceux qui jouent au chat et à la souris » (sic !) chacun appréciera l’élégance…
Les uns et les autres sont énumérés avec plus ou moins de bienveillance…
Une photo et un article spécial sont consacrés à Garcia, mais rien sur ses nombreuses absence à l’Assemblée et rien sur son vote sur le CETA qui lui vallent quand même un déchainement hostile sur facebook… Comment peut-on passer tout ça sous silence ?
Un passage en revue donc, mais rien sur le fond ! Il est question d’enjeux, mais de quels enjeux ? Quand est-ce qu’on parle des positions de chacun sur les grands dossiers qui impactent le quotidien des Grands Nancéens ??? La dette ? Les privilèges ? Le mode de gouvernance ? Nancy Grand Coeur ? Grand Nancy Thermal ? La ligne 1 du tram ? L’écologie ? et surtout le projet caché d’Hénart et Rossinot (et d’autres ?) d’une fusion des communes en une « Commune nouvelle »…
Il appartiendra donc aux citoyens d’interroger publiquement chacun des candidats dans les 20 Communes sur son bilan et sur ses intentions quant à chacun de ces sujets.
Après 7 premiers épisodes des « cahiers de l’été » plutôt documentés et argumentés, on pourrait penser que la presse s’en emparre un minimum pour nourrir le débat… et bien non !
Ces 7 premiers épisodes ont pourrant été suivis par plusieurs dizaines de milliers de personnes sur mon site herveferon.fr et sur facebook…
Dans l’Est Républicain de dimanche deux pages entières sont consacrées aux élections municipales sur le Grand Nancy.
D’abord, le journaliste continue à considérer qu’à Nancy seul un duel Hénart-Klein est envisageable. Comme si un(e) autre candidat(e) ne pouvait se présenter et profiter du fait que ces deux-là se ressemblent trop dans leurs parcours politiques respectifs…
Ensuite c’est le passage en revue des maires qui se représenteront sur les 19 autres Communes, de ceux qui ne se représenteront pas et des indécis… « les vrais indécis et ceux qui jouent au chat et à la souris » (sic !) chacun appréciera l’élégance…
Les uns et les autres sont énumérés avec plus ou moins de bienveillance…
Une photo et un article spécial sont consacrés à Garcia, mais rien sur ses nombreuses absence à l’Assemblée et rien sur son vote sur le CETA qui lui vallent quand même un déchainement hostile sur facebook… Comment peut-on passer tout ça sous silence ?
Un passage en revue donc, mais rien sur le fond ! Il est question d’enjeux, mais de quels enjeux ? Quand est-ce qu’on parle des positions de chacun sur les grands dossiers qui impactent le quotidien des Grands Nancéens ??? La dette ? Les privilèges ? Le mode de gouvernance ? Nancy Grand Coeur ? Grand Nancy Thermal ? La ligne 1 du tram ? L’écologie ? et surtout le projet caché d’Hénart et Rossinot (et d’autres ?) d’une fusion des communes en une « Commune nouvelle »…
Il appartiendra donc aux citoyens d’interroger publiquement chacun des candidats dans les 20 Communes sur son bilan et sur ses intentions quant à chacun de ces sujets.
« De nombreux écrits scientifiques se plaignent avec émotion de la destruction croissante des forêts. Or ce n’est pas seulement la joie que chaque amoureux de la nature éprouve pour la forêt qui doit être prise en compte. Il existe aussi d’importants intérêts matériels, voire des intérêts vitaux pour l’humanité. Avec la disparition des riches forêts, des pays connus dans l’Antiquité pour leur fertilité, densément peuplés, véritables greniers pour les grandes villes, sont devenus des déserts pierreux. La pluie n’y tombe que rarement, ou des pluies diluviennes dévastatrices emportent les minces couches d’humus qu’elle doit fertiliser. Là où la forêt des montagnes a été anéantie, les torrents alimentés par les pluies de l’été roulent d’énormes masses de pierres et de sable, qui dévastent les vallées alpines, déforestent et détruisent les villages dont les habitants sont innocents « du fait que le profit personnel et l’ignorance ont détruit la forêt dans les hautes vallées et la région des sources .
« Intérêt personnel et ignorance » : les auteurs, qui décrivent avec éloquence ce désastre, ne s’attardent pas sur ses causes. Ils croient probablement qu’il suffit d’en souligner les conséquences pour remplacer l’ignorance par une meilleure compréhension et en annuler les effets. Ils ne voient pas qu’il s’agit d’un phénomène partiel, l’un des nombreux effets de nature similaire du capitalisme, ce mode de production qui est le stade suprême de la chasse au profit.(…)
Le capitalisme est une économie décérébrée qui ne peut réguler ses actes par la conscience de leurs effets. Mais son caractère dévastateur ne découle pas de ce seul fait. Au cours des siècles passés, les êtres humains ont exploité la nature de manière insensée sans penser à l’avenir de l’humanité tout entière. Mais leur pouvoir était réduit. La nature était si vaste et si puissante qu’avec leurs faibles moyens techniques, ils ne pouvaient lui faire subir que d’exceptionnels dommages. Le capitalisme, en revanche, a remplacé le besoin local par le besoin mondial, créé des moyens techniques pour exploiter la nature. Il s’agit alors d’énormes masses de matière qui subissent des moyens de destruction colossaux et sont déplacées par de puissants moyens de transport. La société sous le capitalisme peut être comparée à la force gigantesque d’un corps dépourvu de raison.
Anton Pannekoek, La destruction de la nature, 1909