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Catégorie : Actualité (Page 128 de 316)

Il y a quelques mois j’ai souhaité m’intéresser à l’activité de l’usine Schweitzer à Ludres, située sur ma circonscription. J’ai découvert une usine performante qui fabrique du plastique, et en particulier des sacs poubelle depuis très longtemps avec du résidu de pétrole mais qui est également engagée dans une démarche écologique puisqu’elle recycle des plastiques.

Je me suis intéressé aux difficultés que pouvait connaître cette usine et j’ai découvert par exemple une aberration : elle produit énormément et fournit en sacs plastique jusqu’à la Communauté de Communes de Bruxelles. C’est l’entreprise Vigneron également située à Ludres sur la Communauté Urbaine du Grand Nancy qui livre la production de l’entreprise Schweitzer. Pendant ce temps là, la Communauté Urbaine du Grand Nancy achète ses sacs plastique en Italie. Cherchez l’erreur, il y a certainement quelque chose à corriger.

Cependant, un autre enjeu majeur était à prendre en considération. Depuis très longtemps la loi a prévu l’interdiction de l’usage des sacs plastique aux caisses des hypermarchés, puis l’interdiction de ces sacs plastique au 1er janvier 2017 pour emballer les fruits et légumes. Malheureusement, le décret d’application était sans cesse retardé, à cause vraisemblablement de la pression des lobbies du plastique.

L’usine Schweitzer appartient au groupe Sphère. Le groupe Sphère était prêt à investir 20 millions d’euros pour acheter des machines permettant de fabriquer du bioplastique à partir de fécule de pomme de terre. C’est un enjeu incroyable, d’abord, parce que notre planète est en train de crever sous un continent sous-marin de déchets plastiques. Ensuite parce que produire du bioplastique engendrera la création de 3000 à 5000 emplois en France. Cela permettra également plus d’activité pour les agriculteurs et comme la fécule de pomme de terre se cultive sur des terres en jachère, il n’y a donc pas de concurrence avec les autres types de culture.

Le groupe Sphère a l’intention de développer cette nouvelle activité en partie sur l’usine Schweitzer de Ludres, mais le groupe refusait de prendre le moindre risque. Il n’était pas question d’investir un centime tant que le décret n’avait pas été signé.

 Or, à plusieurs reprises il a été annoncé que la signature du décret avait été décalée dans le temps : la date de juillet 2016 était finalement arrêtée. Mais cela n’était pas acceptable pour le groupe Sphère, en effet, il lui fallait au moins neuf mois pour commander, installer les machines et pour se préparer à la production de bioplastique. Si le décret avait été signé après le mois de mars, cela ne permettait pas au groupe Sphère d’être opérationnel pour le 1er Janvier 2017. Il risquait donc de perdre les marchés. Je suis intervenu personnellement auprès de Ségolène Royal, Manuel Valls, Emmanuel Macron puis à nouveau auprès de Ségolène Royal. Tous les trois ont été très à l’écoute et réactifs. Il a donc été décidé d’avancer la signature de ce décret au 31 mars prochain, ce que Ségolène Royal m’a confirmé par SMS. Et puis, il y a quelques jours à Marseille, elle a publiquement annoncé la signature de ce décret pour le 31 mars. J’ai reçu quelques messages de la part du directeur de l’usine Schweitzer et de la part du groupe Sphère pour me dire leur satisfaction et leur intention d’engager les dépenses nécessaires à cette belle évolution, pour le développement durable comme pour l’emploi, dès le lendemain de la signature du décret.

Il y a quelques mois j’ai souhaité m’intéresser à l’activité de l’usine Schweitzer à Ludres, située sur ma circonscription. J’ai découvert une usine performante qui fabrique du plastique, et en particulier des sacs poubelle depuis très longtemps avec du résidu de pétrole mais qui est également engagée dans une démarche écologique puisqu’elle recycle des plastiques.

Je me suis intéressé aux difficultés que pouvait connaître cette usine et j’ai découvert par exemple une aberration : elle produit énormément et fournit en sacs plastique jusqu’à la Communauté de Communes de Bruxelles. C’est l’entreprise Vigneron également située à Ludres sur la Communauté Urbaine du Grand Nancy qui livre la production de l’entreprise Schweitzer. Pendant ce temps là, la Communauté Urbaine du Grand Nancy achète ses sacs plastique en Italie. Cherchez l’erreur, il y a certainement quelque chose à corriger.

Cependant, un autre enjeu majeur était à prendre en considération. Depuis très longtemps la loi a prévu l’interdiction de l’usage des sacs plastique aux caisses des hypermarchés, puis l’interdiction de ces sacs plastique au 1er janvier 2017 pour emballer les fruits et légumes. Malheureusement, le décret d’application était sans cesse retardé, à cause vraisemblablement de la pression des lobbies du plastique.

L’usine Schweitzer appartient au groupe Sphère. Le groupe Sphère était prêt à investir 20 millions d’euros pour acheter des machines permettant de fabriquer du bioplastique à partir de fécule de pomme de terre. C’est un enjeu incroyable, d’abord, parce que notre planète est en train de crever sous un continent sous-marin de déchets plastiques. Ensuite parce que produire du bioplastique engendrera la création de 3000 à 5000 emplois en France. Cela permettra également plus d’activité pour les agriculteurs et comme la fécule de pomme de terre se cultive sur des terres en jachère, il n’y a donc pas de concurrence avec les autres types de culture.

Le groupe Sphère a l’intention de développer cette nouvelle activité en partie sur l’usine Schweitzer de Ludres, mais le groupe refusait de prendre le moindre risque. Il n’était pas question d’investir un centime tant que le décret n’avait pas été signé.

 Or, à plusieurs reprises il a été annoncé que la signature du décret avait été décalée dans le temps : la date de juillet 2016 était finalement arrêtée. Mais cela n’était pas acceptable pour le groupe Sphère, en effet, il lui fallait au moins neuf mois pour commander, installer les machines et pour se préparer à la production de bioplastique. Si le décret avait été signé après le mois de mars, cela ne permettait pas au groupe Sphère d’être opérationnel pour le 1er Janvier 2017. Il risquait donc de perdre les marchés. Je suis intervenu personnellement auprès de Ségolène Royal, Manuel Valls, Emmanuel Macron puis à nouveau auprès de Ségolène Royal. Tous les trois ont été très à l’écoute et réactifs. Il a donc été décidé d’avancer la signature de ce décret au 31 mars prochain, ce que Ségolène Royal m’a confirmé par SMS. Et puis, il y a quelques jours à Marseille, elle a publiquement annoncé la signature de ce décret pour le 31 mars. J’ai reçu quelques messages de la part du directeur de l’usine Schweitzer et de la part du groupe Sphère pour me dire leur satisfaction et leur intention d’engager les dépenses nécessaires à cette belle évolution, pour le développement durable comme pour l’emploi, dès le lendemain de la signature du décret.

 Dans une tribune publiée dans le Figaro, Nicolas Sarkozy se permet de critiquer vigoureusement le fait que « François Hollande ait choisi délibérément le 19 mars, date du cessez le feu qui suivit la signature des accords d’Evian pour commémorer la fin de la Guerre d’Algérie ».

 

C’est un déni de démocratie de la part de Nicolas Sarkozy. La reconnaissance du 19 mars 1962 est une demande très majoritaire des Anciens Combattants fédérés en particulier dans la FNACA et cela depuis très longtemps.

 

C’est le 22 janvier 2002 que l’Assemblée Nationale en première lecture votait la reconnaissance du 19 mars.

 

Il a fallu attendre 2012 pour que le Sénat majoritairement à gauche adopte également ce texte. La loi a été promulguée le 6 décembre 2012. C’est donc un choix démocratique voté majoritairement par les deux assemblées, attendu  par de très nombreux Anciens Combattants d’Algérie. Comment Nicolas Sarkozy peut-il s’en émouvoir au nom d’on ne sait quelle rancœur issue des méandres de l’histoire ? Je suis fier de faire partie des députés qui ont interpellé à de nombreuses reprises le Président de la République pour que le 19 mars 1962 soit reconnu pour commémorer la fin de la Guerre d’Algérie.

 

Tomblaine et son maire Job Durupt ont été les premiers en Meurthe-et-Moselle à commémorer cette date et à inaugurer « une allée du 19 mars 1962 ». François Hollande prononcera samedi un discours devant le mémorial national de la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie situé au Quai Branly.

 

C’est la première fois qu’un Président de la République commémore le 19 mars. C’est juste du courage.

 Dans une tribune publiée dans le Figaro, Nicolas Sarkozy se permet de critiquer vigoureusement le fait que « François Hollande ait choisi délibérément le 19 mars, date du cessez le feu qui suivit la signature des accords d’Evian pour commémorer la fin de la Guerre d’Algérie ».

 

C’est un déni de démocratie de la part de Nicolas Sarkozy. La reconnaissance du 19 mars 1962 est une demande très majoritaire des Anciens Combattants fédérés en particulier dans la FNACA et cela depuis très longtemps.

 

C’est le 22 janvier 2002 que l’Assemblée Nationale en première lecture votait la reconnaissance du 19 mars.

 

Il a fallu attendre 2012 pour que le Sénat majoritairement à gauche adopte également ce texte. La loi a été promulguée le 6 décembre 2012. C’est donc un choix démocratique voté majoritairement par les deux assemblées, attendu  par de très nombreux Anciens Combattants d’Algérie. Comment Nicolas Sarkozy peut-il s’en émouvoir au nom d’on ne sait quelle rancœur issue des méandres de l’histoire ? Je suis fier de faire partie des députés qui ont interpellé à de nombreuses reprises le Président de la République pour que le 19 mars 1962 soit reconnu pour commémorer la fin de la Guerre d’Algérie.

 

Tomblaine et son maire Job Durupt ont été les premiers en Meurthe-et-Moselle à commémorer cette date et à inaugurer « une allée du 19 mars 1962 ». François Hollande prononcera samedi un discours devant le mémorial national de la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie situé au Quai Branly.

 

C’est la première fois qu’un Président de la République commémore le 19 mars. C’est juste du courage.

            Voter l’interdiction des néonicotinoïdes pour protéger les abeilles et la biodiversité

 

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De plus en plus fréquemment dans le débat public, nous entendons parler des néonicotinoïdes, cette famille de molécules présentes dans des produits phytosanitaires largement utilisés dans l’Union européenne, extrêmement nocives pour les abeilles.

L’année dernière, une étude conjointe de l’INRA[1] et du CNRS[2] a en effet démontré la nocivité de ces substances pour les colonies d’abeilles. Selon une enquête publiée par la Commission européenne en mars 2015, près de 10 % des 2 000 espèces sauvages d’abeilles européennes seraient actuellement menacées d’extinction. Une autre étude, publiée à la Royal Holloway University de Londres, a prouvé la réduction des services de pollinisation assurés par les bourdons et a mesuré, pour la première fois, les conséquences économiques d’une telle réduction.

Ce n’est donc pas d’une, ni même de deux études scientifiques dont nous parlons, car il existe plus de 1 100 études convergentes à l’échelle internationale !

Or, les abeilles sont indispensables à la vie. La pollinisation, que l’usage de ces substances met en péril, est un enjeu fondamental pour l’avenir de l’humanité. On estime en effet que la plupart des plantes que nous mangeons (près de 85 %) en ont besoin pour vivre. Sans abeilles, un grand nombre de fruits et légumes n’existerait plus, et la diversité de notre alimentation serait grandement affectée. 

L’absence d’abeilles est déjà une réalité dans certains endroits du monde comme en Chine, à la Réunion ou encore dans certaines parties des Etats-Unis, où c’est l’homme qui doit se substituer aux abeilles pour polliniser artificiellement les plantes. 

Lors de la COP21, si la crise climatique a été présentée comme le défi majeur pour l’humanité, la perte de la biodiversité représentait ainsi un enjeu tout aussi important : nous assistons à une vague d’extinction d’espèces, notamment de pollinisateurs, qui ne laisse aucun doute sur le plan scientifique.

Avant d’en arriver là, il nous faut prendre les décisions qui s’imposent et interdire strictement et le plus rapidement possible les produits contenant des substances actives de la famille des néonicotinoïdes. Convaincu de cela, je me suis tout de suite joint à l’initiative parlementaire œuvrant pour cette interdiction (par mon vote et en co-signant des amendements) couronnée d’un franc succès en première lecture du Projet de loi Biodiversité à l’Assemblée nationale mais qui avait été supprimée par la droite dès son arrivée au Sénat.

Le texte nous étant revenu par le jeu de la navette parlementaire, je me réjouis que la commission développement durable de l’Assemblée ait réussi à rétablir cette interdiction au 1er janvier 2017, et je plaide pour que ceci ne soit pas remis en cause au moment de l’examen en séance publique cette semaine. Je voterai en ce sens.

Vous pouvez également consulter ma question écrite datant d’avril 2015 dans laquelle j’interpellais déjà le Ministre de l’Agriculture sur la nécessité d’interdire les néonicotinoïdes (QE n°78474, http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-78474QE.htm).  

 

 

Vous noterez que je ne réponds pas aux messages d’interpellation inquisiteurs et agressifs qui encombrent nos réseaux sociaux, mais que j’ai grand plaisir à informer les personnes qui suivent mon travail dans un esprit constructif.

Hervé Féron.


[1] l’Institut national de la recherche agronomique

[2] Centre national de la recherche scientifique

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