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Catégorie : Grand Nancy Métropole (Page 1 de 140)

Régulièrement, on peut lire dans notre presse favorite  des articles qui évoque le Stade Marcel Picot et les activités de l’ASNL … en les situant systématiquement à Nancy. Alors que chacun sait que le stade Marcel Picot est situé à Tomblaine … Mais il ne faudrait pas en profiter pour valoriser l’image de Tomblaine, alors on insiste et tous les jours de l’année on le situe à Nancy. 

La ville de Nancy avait préféré développer ce stade à Tomblaine, pour ne pas prendre du foncier sur la ville centre, mais dans le même temps ni la ville de Nancy, ni la Métropole du « Grand Nancy » n’ont jamais assumé leurs responsabilités en ce qui concerne les nuisances, parkings insuffisants et en triste état, stationnements sauvages, circulation, etc.

Et voilà que depuis quelques temps, on a découvert que la pelouse dui stade s’est fortement détériorée. Parce que le club pour faire des économies financières a revu son contrat d’entretien fortement à la baisse, n’imaginant pas le conséquences que cela allait avoir sur cette pelouse. Cette belle pelouse qui lorsqu’elle était synthétique et réputée formidable (selon les spécialistes) était présentée comme «  la pelouse de Nancy » ! Devenue hybride et formidable, parce que le synthétique ne l’était finalement pas tant que ça (selon les même spécialistes), elle était présentée comme « la pelouse de Nancy ». Aujourd’hui, la pelouse hybride est tristement pelée et cela fait trois jours de suite que dans les articles de cette même presse on peut lire à propos du stade dit « de Nancy » que la pelouse tomblainoise (SIC !) est malade !!! 

Ça doit être ça la définition d’une pelouse hybride : quand elle va bien, elle est nancéienne, quand elle va mal, elle est tomblainoise …

L’état de cette «  pelouse de Tomblaine » oblige le club à aller jouer son match de Coupe de France à … Bastia, dont la pelouse n’a pourtant jamais été réputée être de grande qualité. On espère que cela n’empêchera pas l’ASNL de se qualifier, sinon ça va encore donner matière à commenter … C’est bizarre, comme on n’entend pas les responsables de la Métropole à ce sujet. il est évident qu’il y aurait urgence à aider le club dans ce moment charnière de son histoire… 

Je souhaite juste réagir à un article lu dans l’Est Républicain récemment, concernant un groupe de travail réuni par le maire de Pulnoy à la demande du Président de la Métropole, pour tenter d’identifier un lieu pour une aire de grand passage de gens du voyage.

Le maire de Pulnoy est bien mal informé… Il déclare « En attendant, les voyageurs peuvent s’installer sur l’aire provisoire située sur la Plaine Flageul à Tomblaine, cette année le terrain a été occupé durant huit semaines… Ce n’est pas énorme » (SIC !)

Mais quelle légitimité le maire de Pulnoy a-t-il pour se permettre d’apporter une telle appréciation quant au territoire de Tomblaine ? Est-il prêt à venir expliquer que « ce n’est pas énorme » dans une réunion publique à Tomblaine face aux habitants ? 

Les premières caravanes, cette année sont arrivées mi-mai. On est en septembre… faites le compte, celui qui a dit au maire de Pulnoy qu’elles sont restées 8 semaines n’est certainement jamais venu voir sur place…

Cela fait quatre années de suite que des arrêté de réquisition illégaux sont pris pour concentrer une ville entière de caravanes sur Tomblaine plusieurs mois de suite chaque année. Arrêtés illégaux, parce que ne respectant ni les règles du PLU, ni les conditions les plus élémentaires d’hygiène et de sécurité pour une offre d’accueil en dignité. 

Chaque fois sur proposition de la Métropole, les Préfets ont pris des arrêtés « pour une aire d’accueil provisoire de grand passage de… six mois » !!!  Six mois par an pendant quatre ans… Comment peut-on parler d’aire d’accueil provisoire ?

Depuis de nombreuses années Tomblaine est victime de la Métropole et de l’Etat, qui ont empêché son développement urbain et son développement économique.

Et voilà que parmi les 6 sites retenus arbitrairement a priori et soumis à la discussion, il y a … Tomblaine ! C’est carrément de la provocation. Comment peut-on parler d’exercice démocratique, quand le maire de la commune de Tomblaine n’a pas été consulté quant à cette « pré-sélection » pour  qui ressemble plutôt à une médiocre émission de télé-réalité …

Mais, cette fois-ci, on cible à Tomblaine l’autre côté de la piste d’aviation !!! C’est dire le niveau médiocre de la proposition. On croirait un sketch, tellement c’est grotesque.
Faut-il rappeler que plusieurs fois, il a fallu intervenir parce que des enfants des gens du voyage étaient allés jouer sur la piste d’aviation ??? Faut-il rappeler que juste en face au nord de la ZAC du Bois la Dame, il est prévu une zone artisanale et non pas de l’habitat, parce que la Métropole a  pensé que mettre des habitations à cet endroit, dans le cône d’atterrissage des avions aurait été une hérésie ? Alors, des caravanes, à côté de la piste d’aviation ! Ceux qui ont pondu une telle proposition sont irresponsables et il serait irresponsable ne serait-ce que de l’étudier.

Le PLU ne permet pas de mettre à cet endroit des caravanes ou des tentes (juste parce que ça dépasserait l’entendement), cette proposition est en contradiction.

Il serait intéressant qu’au lieu d’être dans le calcul politique permanent, on en vienne enfin un jour à la Raison, à l’égalité de traitement sur le territoire et au souci permanent de porter des valeurs humanistes.

C’est assez étonnant de voir midi et soir ce dimanche un reportage sur France 3 qui déplore que la Plage des deux Rives s’arrête fin août… Il est vrai qu’on aurait apprécié que cette reconnaissance pour la pertinence de cette belle initiative estivale se fasse plus tôt et pas uniquement sur cette note négative. Car, en effet c’est une réussite énorme. La Plage des deux Rives est plébiscitée par le grand public depuis quatre ans. Elle était nécessaire, essentielle.
J’ai travaillé avec les services de la Métropole à la mise en oeuvre de ce projet, il y a 4 ans, dans le cadre de ma Vice-Présidence, à la demande du Président de la Métropole du Grand Nancy Mathieu Klein, mais aussi parce que je suis le Maire de Tomblaine et que j’avais déjà proposé ce type de projet depuis 15 ans à la majorité Rossinot, sans avoir pu être entendu.
J’ai été beaucoup attaqué par certains élus (Hénart, Pensalfini…) qui n’ont jamais voté pour cette Plage des deux Rives, l’accusant de tous les maux… C’est sur leur pression, que nous avons raccourci le temps d’ouverture de la Plage des deux Rives, pour minorer les coûts de fonctionnement… Il fallait le préciser, ça manquait dans ce reportage…
On peut s’étonner aussi que dans ce reportage, il est dit à plusieurs reprises « la Plage des deux Rives à Nancy », alors que toutes les images sont filmées à Tomblaine, où se trouve la partie baignade de plein air (ce qui était d’ailleurs le sujet du reportage).
Après la fermeture de la Plage des deux Rives, dès ce lundi matin, la Métropole du Grand Nancy a fait déchlorer les 460 m3 d’eau des deux bassins sur Tomblaine, qui ont été transportés à quelques centaines de mètres de là, pour être stockés dans une cuve de récupération d’eau de pluie aux services techniques de la Ville de Tomblaine.
Même si cette année n’a pas connu la sécheresse, l’eau reste une ressource rare et précieuse et la récupérer ainsi est une démarche écologique liée à toute l’opération de la Plage des deux Rives qu’il faut souligner.
 
 
 
Dans la saga de la caserne des pompiers de Tomblaine, tout le monde sait aujourd’hui que la Préfète a tort, elle même le sait, qui a expliqué au Député qu’elle ne pouvait revenir en arrière, car cela mettrait en cause son autorité ! Le Député me l’a rapporté.
Il faut savoir aussi que lorsque la Préfète préparait son coup et qu’elle est allée en automne 2023 visiter la caserne des pompiers, elle s’est exclamée devant des pompiers « comment peut-on vivre dans des conditions aussi insalubres ? » Un pompier me la raconté. Le problème, c’est que les pompiers ne peuvent pas parler, ils sont tenus à une obligation de réserve et risquent des sanctions… Et si, un journaliste investiguait et interviewait des pompiers sous couvert d’anonymat, histoire de tenter d’en savoir plus ?
Non seulement, je reste très inquiet de l’indignité des conditions dans lesquelles cette Préfète veut stocker les migrants, mais de plus, on peut s’interroger sur les conditions déplorables dans lesquelles vivaient depuis plusieurs années les pompiers en exercice…
Des travaux ont été entrepris, mais juste avant le départ des pompiers (les sanitaires étaient insuffisants, une grande partie hors service depuis longtemps / des travaux ont été réalisés pour régler les fuites dans les toitures / les chambres de garde étaient en grande partie insalubres…). C’est incroyable de savoir que les pompiers étaient traités ainsi !
Tout d’abord, ce n’est pas un hasard si les règles du Plan Local d’Urbanisme ne permettent pas d’installer là des locaux à usage d’habitation. On peut s’étonner que la Préfète s’arroge le droit de ne pas respecter le PLU…
L’ex-caserne des pompiers est située en Zone UEb du PLU. Au chapitre 5 du PLU, Règlement applicable à la ZONE UE, en Section 1, Article UE1 : Occupation et utilisation du sol interdites, il est indiqué clairement que sont interdites « les constructions à usage d’habitation, d’activités industrielles, artisanales, commerciales et de services ».
Il est ainsi démontré que si des « chambres de garde de pompiers » pouvaient y être utilisées pour des raisons de service et de façon ponctuelle, on fait bien là la différence avec l’usage d’habitation qui n’est pas autorisé.
L’arrêté de réquisition précise que cette caserne « accueillait encore récemment une soixantaine de pompiers quotidiennement… », mais ces pompiers y travaillaient et n’y étaient pas logés, sauf quelques-uns, de façon ponctuelle dans les chambres de garde.
La Préfète dit dans son arrêté de réquisition, vouloir loger ces personnes dans les locaux de la caserne des pompiers de Tomblaine, elle évoque des chambres de garde et des bureaux et joint d’ailleurs un plan cadastral d’implantation. Mais comme nous avons dénoncé les conditions dangereuses et insalubres, le discours a changé devant l’expert, il ne s’agissait plus d’accueillir les migrants que dans un seul bâtiment… Ainsi c’était le moyen d’éviter d’évoquer la dangerosité et l’insalubrité des autres locaux qui subsistent pourtant bien sur le site.
On savait qu’elle avait l’intention d’ajouter des conteneurs dans la cour de la caserne, faute de places. Elle s’en était cachée dans son arrêté de réquisition… Et bien ça y est, c’est confirmé… Elle appelle ça des « bungalows », elle a l’intention de mettre 10 à 15 personnes par bungalow… La préfète accepterait-elle de dormir ne serait-ce qu’une seule nuit dans ces conditions ???
Nos affirmations s’appuient sur du factuel et aussi sur des témoignages de pompiers.
– Chaque jour, la caserne est étouffée par une circulation très dense, dans les deux sens, en raison de la proximité de la cité scolaire en particulier.
– La clôture d’un mètre de haut ne protège pas le site d’éventuelles intrusions. Alors que nous avons fourni de nombreux témoignages de riverains qui évoquent les violences urbaines, attitudes racistes, bagarres, dégradations, jets de fumigène, de pétard, d’engins pyrotechnique, lors des matchs de l’ASNL (tous les 15 jours), car les supporters des équipes adverses sont regroupés dans la tribune juste en face de la caserne.
– Les extérieurs sont dégradés, portes rouillées (danger), panneaux détériorés en façade, parfois troués, rouillés, carreaux cassés et non-sécurisés ( voir photos, nous n’avons pas pu l’inventer).
– En termes de questions qu’il est nécessaire de se poser : pour ces panneaux (que l’on voit sur les photos) détériorés, n’y a-t-il pas du plomb dans les peintures ? Quel est l’état des revêtements de sol en intérieur (colle amiantée) ?
– La toiture est facilement accessible, mais n’est pas pourvue de protection…
– Les dalles de faux-plafonds sont en éternit (amiantées)
– La tour de séchage des tuyaux est insuffisamment protégée, accessible au premier venu, cette tour de 20 mètres de haut est un danger permanent.
– Deux puits dans la cour ne sont protégés que par de simples dalles en béton faciles à déplacer, même s’ils ne sont pas profonds, cela peut également constituer un danger, dans le cadre de cette occupation. Il faut savoir que des enfants et des adolescents pourront être « accueillis » là !!!
– La station d’hydrocarbure n’a pas été démontée, nous n’avons pas l’assurance que l’installation ait été véritablement et complètement dépolluée…
– Des plaques se sont détachées et d’autres se détachent des avant-toits, c’est un danger permanent.
– D’après le plan d’implantation transmis avec l’arrêté de perquisition, les personnes devaient être logées dans ces espèces de hangar. Les pompiers témoignent de chauffage défectueux et d’absence d’isolation, il en résulte qu’il y fait très froid l’hiver et très chaud l’été. Quid du diagnostic de performance énergétique obligatoire pour tous locaux à usage d’habitation ? Quid des accès PMR ?
– Le local d’entrepôt des tuyaux avait été condamné pour cause d’amiante.
– Une fosse pour mécanique est protégée, mais reste un danger hors activité professionnelle.
– Dans une remise pendaient du plafond des câbles électriques pour recharge des engins.
– Le réseau d’assainissement est défectueux depuis longtemps, il n’est pas aux normes, il en résulte de nombreuses nuisances, des odeurs d’égouts, des conditions sanitaires déplorables, des rats… Les pompiers avaient même adopté un chat pour chasser les rats ! Une entreprise privée a été mandatée en septembre 2023 (juste avant le départ des pompiers) pour une dératisation, mais les problèmes subsistent et les rats reviendront…
– Dans le patio principal, à un moment donné, en plus des rats, il y avait un renard (témoignage de pompiers) !
– Dans la deuxième remise, de nombreux pigeons ont élu domicile, il en résulte des déjections et un risque sanitaire avéré.
Et maintenant, les pompiers de deux casernes ont été réunis dans une seule à Nancy, stratégie étonnante sur le plan stratégique et opérationnel, à l’encontre de tout ce qui se fait ailleurs en France.
Les pompiers disent que le déménagement a été précipité (pour permettre la mise en oeuvre à marche forcée du projet de la Préfète en libérant plus vite la caserne de Tomblaine ?). Il en résulte de nombreux travaux dans la nouvelle caserne qui ne sont pas terminés. Alors que les pompiers, eux, sont en exercice au quotidien.
Les pompiers disent aussi que la conception de cette caserne n’a pas pris en compte les conditions opérationnelles. La caserne est belle, mais pas fonctionnelle…
– Si les deux casernes ont été réunies, les effectifs de personnels ont été réduits, pour être répartis sur d’autres casernes…
– Les chambres de garde sont au … 3ème étage !
– Moins d’effectifs pour le même nombre de véhicules + éloignement des chambres de garde = qualité des interventions mise à mal.
– Un ascenseur permet de monter au 3ème étage, mais arrive dans les locaux réservés au personnel féminin… Les personnels hommes n’ont donc pas le droit d’utiliser l’ascenseur !
Ça grogne chez les pompiers… Il ne faudra pas s’étonner si eux aussi manifestent durant cet automne qui risque d’être chaud.
 
 
ET un… et deux… et trois zéro !
Une belle soirée d’été à Tomblaine, au stade Marcel Picot, où l’AS Nancy Lorraine a bien entamé sa saison, en gagnant 3 buts à 0 contre Concarneau pour son premier match à domicile.
L’ASNL a montré de belles dispositions, une solidité défensive, une solidarité d’équipe, un milieu de terrain qui se cherche encore, une attaque prometteuse, avec quelques belles individualités…
Le formidable public de Nancy était au rendez-vous, avec déjà une affluence de Ligue 2 (au moins !), bref la fête était belle.
Et, cerise sur le gâteau, à la mi-temps, on s’est retrouvés entre copains… Sur cette photo, une belle brochette, avec Dominique Nato, une grande figure de la boxe, Président de la Fédération Française de Boxe, à peine revenu des JO de Paris, Hervé Collot, un grand monsieur du football, Gérard Parentin, Président historique de l’ASNL… de belles carrières… et de belles amitiés.
 
 
 
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