Agir pour vous et avec vous

Catégorie : Grand Nancy Métropole (Page 59 de 143)

C’est hallucinant que la presse n’ait pas repris cette intervention ! Car elle est brillante, argumentée, précise. C’est incroyable que la gauche comme la droite ait voté pour !!! Tout y est dit. On sait ce qu’une prochaine majorité, qui serait honnête et travailleuse, aura à faire. Car, il est clair que ceux qui votent pour aujourd’hui soit sont malhonnêtes, soit n’ont pas travaillé le sujet… Soit les deux !

Comment est-il possible que l’actuelle majorité (Rossinot + Hénart + Choserot + tout l’exécutif métropolitain) se taise et ne réponde pas point par point à ces questions ?

Citoyens du Grand-Nancy, si vous voulez être informés, lisez ce texte jusqu’au bout.
Hervé Féron.

———————————————

Conseil Municipal du 16 décembre 2019
Renouvellement et extension de la ligne1 du tramway. Avis complémentaire
Délibération N°1 Intervention de Françoise HERVÉ
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Municipal,
Nous voici donc, aujourd’hui, à délibérer pour installer dans l’agglomération le tram ferré léger, qu’il y a vingt ans je vous proposais, arguments à l’appui, de choisir. A l’époque, vous me disiez, Monsieur le Président, que ce tram n’existait pas. Il fut inauguré à Montpellier six mois avant le Bombardier de Nancy. Il a depuis triomphé partout dans le monde, équipant plus de 25 villes.
Ce mode ferré, nous aurions pu l’avoir dès les années 85, puisque Nantes s’en dota alors. Signalons que cette ville possède toujours sa ligne n°1, ainsi que ses rames datant de 1984, lesquelles ne seront remplacées qu’en 2021. On préféra ici s’en remettre à l’éphémère trolleybus qu’on remisa quinze ans après.
Tout est affaire de langage. Vous brandissez la toute nouvelle bannière du Nouveau Tramway, Nouveau, s’il vous plaît, avec un N majuscule.
Mais on n’efface pas l’ardoise comme cela. Je me dois de rappeler ce qu’ont représenté ces deux décennies pour les Nancéiens qui les ont subies.
On peut tout d’abord dire que ce que les Nantais ont payé une fois, les Nancéiens l’ont, eux, payé trois fois et même plus. Nos concitoyens ont en sus vécu la suite ininterrompue des déboires de l’engin, comme les 4 300 pannes de l’année 2006, les réparations incessantes creusant un gouffre financier, le grand relevage, c’est-à-dire la quasi reconstruction du matériel, les contentieux, le traitement journalier des défauts de la piste de roulement (limage du rail, arrosage, graissage, etc.). Avec comme résultat un service total insuffisant, que vous reconnaissez vous-mêmes en indiquant dans vos réponses à l’enquête publique que 15 000 à 20 000 personnes restent à quai

par jour, certains usagers attendant jusqu’à 4 trams pour pouvoir monter à bord. Et engrenage diabolique, révélez-vous, tous les efforts déployés pour réduire ces saturations n’ont fait que diminuer encore la fréquentation sans les supprimer ! Je vous avais pourtant prévenus à l’époque de ce que la capacité du tram Bombardier ne répondait pas aux besoins.
Ce choix erroné, obstinément voulu, condamne présentement les Nancéiens à subir pour la seconde fois un chantier de plusieurs années difficiles – notamment pour le commerce -, ainsi que vous le soulignez. A-t-on jamais vu Strasbourg reconstruire aucune des pistes de ses six lignes, serait-ce celle inaugurée en 1994 ?
Mais voyons les choses positivement. Merci tout de même d’adopter la solution que je vous proposais il y a 20 ans et que vous n’avez jamais voulu, ne serait-ce qu’étudier !
Cependant, des points où le bât blesse demeurent encore. Tout le monde l’aura compris, il s’agit tout d’abord de la montée à Brabois. Le tracé, que vous nous présentez à l’issue de l’enquête publique et des discussions qui ont suivi est une adaptation de votre option. La ligne ne traverse plus les propriétés des particuliers, dont acte. Elle contourne la clinique Saint-André non plus à l’avant, mais à l’arrière et le viaduc passe de 325 mètres de longueur à 200 et de 15 m de haut à 9 m70. J’ai employé le mot « viaduc ». Comme tout se joue dans les mots – je le disais plus haut -, vous ne parlez plus que de « rampe » ou de « talus ». Mais le tronçon jouxtant la Faculté des Sciences est bel et bien constitué d’un ouvrage en béton comportant des piles. Pour le reste de son parcours, la ligne passe, entre autres, à l’emplacement du jardin conservatoire, tangente, voire entame, l’arboretum puis traverse la prairie. Le tout à flanc de coteau.
Il y a deux failles majeures dans cette solution.
La première est qu’elle tient le paysage pour quantité négligeable. Le site du vallon du Montet et son jardin botanique sont les grands absents de l’étude d’impact. Aucune analyse de sa topographie, de sa géomorphologie, de son couvert végétal, de ses unités paysagères, de ses ambiances. Aucune photographie du lieu. Aucun montage photographique permettant d’évaluer l’impact visuel de la ligne pour un visiteur du jardin depuis différents points de vue ou pour un promeneur en périphérie. Absence bien sûr fautive, y compris sur le plan juridique. Si le coteau occidental du Val de Villers a été passablement malmené – et le terme est mesuré – par le lycée hôtelier et les quelques autres constructions, le coteau Est est totalement préservé et la vue que l’on a à partir du versant opposé est l’une des plus attractives de l’ensemble du Jardin Botanique. Dans l’agglomération les espaces paysagers

épargnés par l’urbanisme ne sont pas si nombreux qu’on porte ici atteinte à ce qui fait figure de relique.
La deuxième faille est votre refus de prendre en considération l’avenue Jean- Jaurès. Celle-ci est éliminée dès avant la concertation et la notice qui lui est relative ne la mentionne que pour l’évincer immédiatement en raison de l’inaptitude du tram ferré.
Vous me dites pourtant qu’elle a été étudiée. Mais l’étude de 2016, dont vous parlez, n’est pas une véritable étude, elle ne comporte que quelques pages. Elle n’a d’ailleurs, curieusement, été rendue publique que l’été dernier, soit trois ans après.
Je vous ai demandé une chose éminemment simple, qui est d’interroger les constructeurs actuellement en compétition sur la capacité de leurs matériels respectifs à franchir des pentes prononcées – puisque le nœud du problème est là – ainsi que sur la faisabilité, ou non, d’un tracé par cette artère. Loin d’être extravagante, cette demande me semble relever d’une démarche de stricte objectivité. Et je dois dire que je trouve votre refus d’autant plus étrange que vous m’avez opposé le même à la fin des années 90, quand vous avez choisi le tram Bombardier.
Deux autres aspects se révèlent aussi comme posant problème. Le financement n’est pas le moindre. Le souci de la soutenabilité financière apparaît régulièrement dans vos réponses. C’est elle qui oblige à un étalement du chantier dans le temps et à un phasage en trois séquences. La réduction à deux séquences apparaît indispensable, afin de réaliser de bout en bout l’arête centrale. Sinon, vous serez contraints, au moins temporairement, à la rupture de charge tant redoutée au Vélodrome, avec le recours aux bus de substitution. Ne convient-il pas plutôt de procéder à une révision des priorités de la Métropole, afin de privilégier d’abord cet équipement, qui est d’un intérêt vital pour l’agglomération ?
Enfin j’ai noté que pour l’alimentation électrique vous gardiez la ligne aérienne de contact. Or l’installation d’un tram a été dans nombre de villes l’occasion d’embellir le cadre de vie. Prenez garde de ne pas nous livrer un tram au rabais.
Vote : contre

C’est hallucinant que la presse n’ait pas repris cette intervention ! Car elle est brillante, argumentée, précise. C’est incroyable que la gauche comme la droite ait voté pour !!! Tout y est dit. On sait ce qu’une prochaine majorité, qui serait honnête et travailleuse, aura à faire. Car, il est clair que ceux qui votent pour aujourd’hui soit sont malhonnêtes, soit n’ont pas travaillé le sujet… Soit les deux !

Comment est-il possible que l’actuelle majorité (Rossinot + Hénart + Choserot + tout l’exécutif métropolitain) se taise et ne réponde pas point par point à ces questions ?

Citoyens du Grand-Nancy, si vous voulez être informés, lisez ce texte jusqu’au bout.
Hervé Féron.

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Conseil Municipal du 16 décembre 2019
Renouvellement et extension de la ligne1 du tramway. Avis complémentaire
Délibération N°1 Intervention de Françoise HERVÉ
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Municipal,
Nous voici donc, aujourd’hui, à délibérer pour installer dans l’agglomération le tram ferré léger, qu’il y a vingt ans je vous proposais, arguments à l’appui, de choisir. A l’époque, vous me disiez, Monsieur le Président, que ce tram n’existait pas. Il fut inauguré à Montpellier six mois avant le Bombardier de Nancy. Il a depuis triomphé partout dans le monde, équipant plus de 25 villes.
Ce mode ferré, nous aurions pu l’avoir dès les années 85, puisque Nantes s’en dota alors. Signalons que cette ville possède toujours sa ligne n°1, ainsi que ses rames datant de 1984, lesquelles ne seront remplacées qu’en 2021. On préféra ici s’en remettre à l’éphémère trolleybus qu’on remisa quinze ans après.
Tout est affaire de langage. Vous brandissez la toute nouvelle bannière du Nouveau Tramway, Nouveau, s’il vous plaît, avec un N majuscule.
Mais on n’efface pas l’ardoise comme cela. Je me dois de rappeler ce qu’ont représenté ces deux décennies pour les Nancéiens qui les ont subies.
On peut tout d’abord dire que ce que les Nantais ont payé une fois, les Nancéiens l’ont, eux, payé trois fois et même plus. Nos concitoyens ont en sus vécu la suite ininterrompue des déboires de l’engin, comme les 4 300 pannes de l’année 2006, les réparations incessantes creusant un gouffre financier, le grand relevage, c’est-à-dire la quasi reconstruction du matériel, les contentieux, le traitement journalier des défauts de la piste de roulement (limage du rail, arrosage, graissage, etc.). Avec comme résultat un service total insuffisant, que vous reconnaissez vous-mêmes en indiquant dans vos réponses à l’enquête publique que 15 000 à 20 000 personnes restent à quai

par jour, certains usagers attendant jusqu’à 4 trams pour pouvoir monter à bord. Et engrenage diabolique, révélez-vous, tous les efforts déployés pour réduire ces saturations n’ont fait que diminuer encore la fréquentation sans les supprimer ! Je vous avais pourtant prévenus à l’époque de ce que la capacité du tram Bombardier ne répondait pas aux besoins.
Ce choix erroné, obstinément voulu, condamne présentement les Nancéiens à subir pour la seconde fois un chantier de plusieurs années difficiles – notamment pour le commerce -, ainsi que vous le soulignez. A-t-on jamais vu Strasbourg reconstruire aucune des pistes de ses six lignes, serait-ce celle inaugurée en 1994 ?
Mais voyons les choses positivement. Merci tout de même d’adopter la solution que je vous proposais il y a 20 ans et que vous n’avez jamais voulu, ne serait-ce qu’étudier !
Cependant, des points où le bât blesse demeurent encore. Tout le monde l’aura compris, il s’agit tout d’abord de la montée à Brabois. Le tracé, que vous nous présentez à l’issue de l’enquête publique et des discussions qui ont suivi est une adaptation de votre option. La ligne ne traverse plus les propriétés des particuliers, dont acte. Elle contourne la clinique Saint-André non plus à l’avant, mais à l’arrière et le viaduc passe de 325 mètres de longueur à 200 et de 15 m de haut à 9 m70. J’ai employé le mot « viaduc ». Comme tout se joue dans les mots – je le disais plus haut -, vous ne parlez plus que de « rampe » ou de « talus ». Mais le tronçon jouxtant la Faculté des Sciences est bel et bien constitué d’un ouvrage en béton comportant des piles. Pour le reste de son parcours, la ligne passe, entre autres, à l’emplacement du jardin conservatoire, tangente, voire entame, l’arboretum puis traverse la prairie. Le tout à flanc de coteau.
Il y a deux failles majeures dans cette solution.
La première est qu’elle tient le paysage pour quantité négligeable. Le site du vallon du Montet et son jardin botanique sont les grands absents de l’étude d’impact. Aucune analyse de sa topographie, de sa géomorphologie, de son couvert végétal, de ses unités paysagères, de ses ambiances. Aucune photographie du lieu. Aucun montage photographique permettant d’évaluer l’impact visuel de la ligne pour un visiteur du jardin depuis différents points de vue ou pour un promeneur en périphérie. Absence bien sûr fautive, y compris sur le plan juridique. Si le coteau occidental du Val de Villers a été passablement malmené – et le terme est mesuré – par le lycée hôtelier et les quelques autres constructions, le coteau Est est totalement préservé et la vue que l’on a à partir du versant opposé est l’une des plus attractives de l’ensemble du Jardin Botanique. Dans l’agglomération les espaces paysagers

épargnés par l’urbanisme ne sont pas si nombreux qu’on porte ici atteinte à ce qui fait figure de relique.
La deuxième faille est votre refus de prendre en considération l’avenue Jean- Jaurès. Celle-ci est éliminée dès avant la concertation et la notice qui lui est relative ne la mentionne que pour l’évincer immédiatement en raison de l’inaptitude du tram ferré.
Vous me dites pourtant qu’elle a été étudiée. Mais l’étude de 2016, dont vous parlez, n’est pas une véritable étude, elle ne comporte que quelques pages. Elle n’a d’ailleurs, curieusement, été rendue publique que l’été dernier, soit trois ans après.
Je vous ai demandé une chose éminemment simple, qui est d’interroger les constructeurs actuellement en compétition sur la capacité de leurs matériels respectifs à franchir des pentes prononcées – puisque le nœud du problème est là – ainsi que sur la faisabilité, ou non, d’un tracé par cette artère. Loin d’être extravagante, cette demande me semble relever d’une démarche de stricte objectivité. Et je dois dire que je trouve votre refus d’autant plus étrange que vous m’avez opposé le même à la fin des années 90, quand vous avez choisi le tram Bombardier.
Deux autres aspects se révèlent aussi comme posant problème. Le financement n’est pas le moindre. Le souci de la soutenabilité financière apparaît régulièrement dans vos réponses. C’est elle qui oblige à un étalement du chantier dans le temps et à un phasage en trois séquences. La réduction à deux séquences apparaît indispensable, afin de réaliser de bout en bout l’arête centrale. Sinon, vous serez contraints, au moins temporairement, à la rupture de charge tant redoutée au Vélodrome, avec le recours aux bus de substitution. Ne convient-il pas plutôt de procéder à une révision des priorités de la Métropole, afin de privilégier d’abord cet équipement, qui est d’un intérêt vital pour l’agglomération ?
Enfin j’ai noté que pour l’alimentation électrique vous gardiez la ligne aérienne de contact. Or l’installation d’un tram a été dans nombre de villes l’occasion d’embellir le cadre de vie. Prenez garde de ne pas nous livrer un tram au rabais.
Vote : contre

Ce mandat pour l’exécutif de la Métropole du Grand Nancy aura été catastrophique jusqu’au bout et à tous points de vue. Le Conseil de Métropole n’est plus qu’un simulacre de démocratie pour notables essoufflés. Il ne sert à rien, le seul moyen de résister pour les citoyens est de s’organiser pour les municipales de mars 2020, en tirant toutes les leçons à partir de l’observation attentive de l’attitude des élus actuels…
Et voilà qu’ils nous rebalancent une délibération visant à confirmer l’intérêt général du projet de Tram, préalablement à la déclaration d’utilité publique… Il faut remarquer qu’en affirmant l’intérêt général, on exclue complètement l’hypothèse d’intérêts particuliers. Oui, quand des élus sont trop lâches pour prendre position, parce qu’ils veulent préserver leur bonne place et par petits calculs politiques, cela s’appelle de l’intérêt particulier… 
Et quand on affirme pendant des mois que la montée du tram par l’avenue du Général Leclerc à Vandoeuvre est techniquement impossible, alors que c’est faux, puis qu’on reconnaît finalement que c’est possible, mais qu’on exclue de travailler sérieusement sur cette hypothèse, on peut se demander si les attributaires du marché ne sont pas déjà identifiés avant même délibération du Conseil de Métropole (ce n’est pas extrapoler, on a déjà vu ce film avec le Grand Nancy Thermal) et là on peut légitimement se poser la question des intérêts privés ? Quand mettra-t-on ce genre de débat à l’ordre du jour du Conseil de Métropole… ou bien d’une Cour de justice ?

Vendredi au Conseil de Métropole, ils ont prévu cette délibération Sur le Tram et… le Débat d’Orientation Budgétaire !!! On croirait qu’ils le font exprès par provocation. Si on considère la délibération de début 2019, par laquelle ce Conseil de Métropole a validé les Autorisations de Programmes pour les années à venir, il est clairement démontré qu’en 2023, nous serons collectivement endettés à hauteur d’un milliard d’euros, grâce à la gestion d’A. Rossinot et de tout son exécutif.
Le coût du tram devrait avoisiner les 500 millions d’euros.

Première conclusion, nous n’avons pas les moyens de faire ce tram.
Deuxième conclusion ce Conseil de Métropole, c’est de l’enfumage.

La déclaration d’intérêt général est ou devrait être un exercice de démocratie, on peut remarquer que cet exécutif ne pratique la démocratie que lorsqu’elle est rendue obligatoire par la Loi, ce qui est le cas. Mais ces petits malins trouvent toujours le moyen de pervertir la Loi… En effet, affirmer que le tram est d’intérêt général, n’est pas démontrer.
– Il n’est pas dit que cette nécessité absolue est la résultante des décisions unilatérales de déplacer les entreprises et les universités vers Brabois pour une hyper-concentration avant même que d’avoir imaginé comment les gens se déplaceraient pour s’y rendre… Il est vrai que lorsqu’on bénéficie d’une voiture avec chauffeur, y compris pour ses déplacements personnels, on ne peut pas se rendre compte des difficultés quotidiennes de nos concitoyens… 
– Il n’est pas dit que plusieurs associations, et pas des moindres, se plaignent de ne pas avoir été entendues. Leurs remarques dans le cadre de l’enquête publique ont été balayées et le vice-président n’a pas daigné les recevoir. Selon la délibération qui reste floue sur la notion d’associations « reçues » ou « à recevoir », il n’a pas l’intention de les recevoir.
– Il n’est pas dit les objections ou propositions de ces associations exclues. L’association Devibra qui démontre que le passage dans le Val de Villers détruira une biodiversité très riche et impactera la faune comme la flore. Cette association explique que la nouvelle idée de remblai (dont on ne connait d’ailleurs pas la hauteur) aura un impact encore plus important que le viaduc sur le Jardin Botanique ! Elle rappelle que le projet prévoit toujours un autre viaduc près du château du Montet ! Le Collectif de défense des usagers des transports et de l’environnement, écarté lui aussi du débat, malgré sa contribution à l’enquête publique, conteste le tracé, le calendrier et les coûts ! Il continue à préconiser… une montée à Brabois par l’avenue du Général Leclerc sur deux voies réservées… J’avais fait une proposition un peu différente, mais assez proche. Et quid des interventions de Françoise Hervé qui a beaucoup travaillé sur ce sujet et qui a émis des propositions concrètes ? Comment peut-on rester sourd à tant de contestations et de mécontentement ?

Il parait évident qu’on ne peut pas avoir confiance en ce Conseil de Métropole où le débat reste structurellement insincère, du fait de son exécutif. 
Aujourd’hui, ce serait au représentant de l’Etat d’intervenir et de remettre de l’ordre et de la légalité dans ce grand cirque dont les citoyens sont et seront les victimes. Alors, il ne faut pas s’étonner que Rossinot et Hénart multiplient les courbettes et alliances en direction des macronistes et invitent Édouard Philippe et Jean-Michel Blanquer à un show convenu, inutile, coûteux, payé par l’argent public (à combien le déplacement en avion ?).  
Au Conseil Municipal de Nancy, Laurent Hénart dit que ce tram ce sera prendre une longueur d’avance, mais il omet de dire qu’il a largement participé à faire que nous avons déjà pris 50 longueurs de retard. Ces élus-là sont hasbeen ! 

La preuve, il reconnaît qu’il faudrait passer de 20.000 passagers à 65.000-70.000 ! Il serait temps de s’en préoccuper !
Quant à la Gauche… Bertrand Masson dit aujourd’hui ce que j’ai toujours dit, tant mieux. Et par exemple, il insinue qu’on pourrait faire des économies sur l’aménagement du Parc des Expositions ou encore en abandonnant le Grand Nancy Thermal (on croit rêver ! Il a voté pour !!!) Il faut lui reconnaître qu’il avait été un des rares à Gauche à ne pas être complice de la mascarade du Tram au Conseil de Métropole. 
Mathieu Klein reste dans un grand flou, posture inaudible et incompréhensible, étonnant. Comme s’il ne voulait pas reconnaître qu’il n’a pas été combatif quand il le fallait. Et finalement… Il vote pour ce projet  !!! Quand on sait que ce projet incohérent et impossible  du tram avait été voté aussi par les élus « de gauche » de Vandoeuvre (sauf Annie Lévi-Cyferman), on se dit que l’avenir ne passe pas par cette gauche de compromission et de calculs… à moins qu’un jour, ils se ressaisissent et se retrouvent sur de vraies valeurs, dans l’intérêt général ?
On peut toujours rêver.

Ce mandat pour l’exécutif de la Métropole du Grand Nancy aura été catastrophique jusqu’au bout et à tous points de vue. Le Conseil de Métropole n’est plus qu’un simulacre de démocratie pour notables essoufflés. Il ne sert à rien, le seul moyen de résister pour les citoyens est de s’organiser pour les municipales de mars 2020, en tirant toutes les leçons à partir de l’observation attentive de l’attitude des élus actuels…
Et voilà qu’ils nous rebalancent une délibération visant à confirmer l’intérêt général du projet de Tram, préalablement à la déclaration d’utilité publique… Il faut remarquer qu’en affirmant l’intérêt général, on exclue complètement l’hypothèse d’intérêts particuliers. Oui, quand des élus sont trop lâches pour prendre position, parce qu’ils veulent préserver leur bonne place et par petits calculs politiques, cela s’appelle de l’intérêt particulier… 
Et quand on affirme pendant des mois que la montée du tram par l’avenue du Général Leclerc à Vandoeuvre est techniquement impossible, alors que c’est faux, puis qu’on reconnaît finalement que c’est possible, mais qu’on exclue de travailler sérieusement sur cette hypothèse, on peut se demander si les attributaires du marché ne sont pas déjà identifiés avant même délibération du Conseil de Métropole (ce n’est pas extrapoler, on a déjà vu ce film avec le Grand Nancy Thermal) et là on peut légitimement se poser la question des intérêts privés ? Quand mettra-t-on ce genre de débat à l’ordre du jour du Conseil de Métropole… ou bien d’une Cour de justice ?

Vendredi au Conseil de Métropole, ils ont prévu cette délibération Sur le Tram et… le Débat d’Orientation Budgétaire !!! On croirait qu’ils le font exprès par provocation. Si on considère la délibération de début 2019, par laquelle ce Conseil de Métropole a validé les Autorisations de Programmes pour les années à venir, il est clairement démontré qu’en 2023, nous serons collectivement endettés à hauteur d’un milliard d’euros, grâce à la gestion d’A. Rossinot et de tout son exécutif.
Le coût du tram devrait avoisiner les 500 millions d’euros.

Première conclusion, nous n’avons pas les moyens de faire ce tram.
Deuxième conclusion ce Conseil de Métropole, c’est de l’enfumage.

La déclaration d’intérêt général est ou devrait être un exercice de démocratie, on peut remarquer que cet exécutif ne pratique la démocratie que lorsqu’elle est rendue obligatoire par la Loi, ce qui est le cas. Mais ces petits malins trouvent toujours le moyen de pervertir la Loi… En effet, affirmer que le tram est d’intérêt général, n’est pas démontrer.
– Il n’est pas dit que cette nécessité absolue est la résultante des décisions unilatérales de déplacer les entreprises et les universités vers Brabois pour une hyper-concentration avant même que d’avoir imaginé comment les gens se déplaceraient pour s’y rendre… Il est vrai que lorsqu’on bénéficie d’une voiture avec chauffeur, y compris pour ses déplacements personnels, on ne peut pas se rendre compte des difficultés quotidiennes de nos concitoyens… 
– Il n’est pas dit que plusieurs associations, et pas des moindres, se plaignent de ne pas avoir été entendues. Leurs remarques dans le cadre de l’enquête publique ont été balayées et le vice-président n’a pas daigné les recevoir. Selon la délibération qui reste floue sur la notion d’associations « reçues » ou « à recevoir », il n’a pas l’intention de les recevoir.
– Il n’est pas dit les objections ou propositions de ces associations exclues. L’association Devibra qui démontre que le passage dans le Val de Villers détruira une biodiversité très riche et impactera la faune comme la flore. Cette association explique que la nouvelle idée de remblai (dont on ne connait d’ailleurs pas la hauteur) aura un impact encore plus important que le viaduc sur le Jardin Botanique ! Elle rappelle que le projet prévoit toujours un autre viaduc près du château du Montet ! Le Collectif de défense des usagers des transports et de l’environnement, écarté lui aussi du débat, malgré sa contribution à l’enquête publique, conteste le tracé, le calendrier et les coûts ! Il continue à préconiser… une montée à Brabois par l’avenue du Général Leclerc sur deux voies réservées… J’avais fait une proposition un peu différente, mais assez proche. Et quid des interventions de Françoise Hervé qui a beaucoup travaillé sur ce sujet et qui a émis des propositions concrètes ? Comment peut-on rester sourd à tant de contestations et de mécontentement ?

Il parait évident qu’on ne peut pas avoir confiance en ce Conseil de Métropole où le débat reste structurellement insincère, du fait de son exécutif. 
Aujourd’hui, ce serait au représentant de l’Etat d’intervenir et de remettre de l’ordre et de la légalité dans ce grand cirque dont les citoyens sont et seront les victimes. Alors, il ne faut pas s’étonner que Rossinot et Hénart multiplient les courbettes et alliances en direction des macronistes et invitent Édouard Philippe et Jean-Michel Blanquer à un show convenu, inutile, coûteux, payé par l’argent public (à combien le déplacement en avion ?).  
Au Conseil Municipal de Nancy, Laurent Hénart dit que ce tram ce sera prendre une longueur d’avance, mais il omet de dire qu’il a largement participé à faire que nous avons déjà pris 50 longueurs de retard. Ces élus-là sont hasbeen ! 

La preuve, il reconnaît qu’il faudrait passer de 20.000 passagers à 65.000-70.000 ! Il serait temps de s’en préoccuper !
Quant à la Gauche… Bertrand Masson dit aujourd’hui ce que j’ai toujours dit, tant mieux. Et par exemple, il insinue qu’on pourrait faire des économies sur l’aménagement du Parc des Expositions ou encore en abandonnant le Grand Nancy Thermal (on croit rêver ! Il a voté pour !!!) Il faut lui reconnaître qu’il avait été un des rares à Gauche à ne pas être complice de la mascarade du Tram au Conseil de Métropole. 
Mathieu Klein reste dans un grand flou, posture inaudible et incompréhensible, étonnant. Comme s’il ne voulait pas reconnaître qu’il n’a pas été combatif quand il le fallait. Et finalement… Il vote pour ce projet  !!! Quand on sait que ce projet incohérent et impossible  du tram avait été voté aussi par les élus « de gauche » de Vandoeuvre (sauf Annie Lévi-Cyferman), on se dit que l’avenir ne passe pas par cette gauche de compromission et de calculs… à moins qu’un jour, ils se ressaisissent et se retrouvent sur de vraies valeurs, dans l’intérêt général ?
On peut toujours rêver.

En ce moment tous les jours dans le journal, on voit des maires du Grand Nancy, en photo, en général, plutôt satisfaits… Il se re-présentent aux élections municipales.
Mais attention danger ! Il sera important avant que d’entendre leurs promesses, de se renseigner sur leur attitude pendant tout ce mandat écoulé.
Les Communes ont été spoliées par la Métropole, les Maires ont été dépossédés de leurs compétences et de leur pouvoir d’agir. Et beaucoup de ces Maires se sont tus, ont courbé l’échine face au système Rossinot, ne pensant qu’à préserver leur petite situation personnelle, en l’occurrence leur petite indemnité de vice-président…
L’opposition à la Métropole n’étant pas plus résistante que la droite, les Communes ont été laminées. Dans l’indifférence générale, c’est la confiance des électeurs qui a été ainsi trahie, en permanence.

Les vraies questions qui se posent donc avant ces élections, seraient « quelle a été votre attitude vis à vis de Rossinot pendant ce mandat ? Avez-vous rampé comme les autres ? Êtes-vous fier de vous ? Vous vous présentez aux municipales, Avez-vous vraiment défendu vos concitoyens ? Pensez-vous que cela soit compatible avec ce à quoi Rossinot a réduit les Communes ?… »  
Et LA question fondamentale sera « allez-vous enfin vous battre pour que la Commune, premier échelon de la démocratie, retrouve ses droits, les moyens et la liberté de faire vivre localement les politiques publiques ? » 

Pour les grognons qui laisseraient entendre que j’exagère, je voudrais vous raconter une seule histoire, en exemple concret…

Avant, dans une conception solidaire et républicaine, lorsqu’une Commune se devait de construire une école, elle disposait des dotations de l’Etat (la redistribution de vos impôts) comme recettes, puis elle bénéficiait de participations de l’Etat, du Conseil Départemental, voire de l’Europe (via la Région). Et puis, elle avait des richesses propres, comme les terrains, le foncier disponible. Et quand une ZAC était créée, les promoteurs qui gagnent de l’argent en vendant des parcelles et des maisons, participaient normalement à la création des équipements publics.
Tomblaine s’est bien développée, son image a été revalorisée et les gens viennent habiter à Tomblaine qui attire aussi les commerçants et les entreprises. Avec une augmentation de près de 15% de la population, le nombre d’élèves a augmenté et il est donc nécessaire de construire une nouvelle école et une structure multi-accueil pour la petite enfance.

Mais pour la Commune, c’est la triple peine.
1) Les dotations pour une année, comparées à il y a 13 ans (Sarkosy-Hollande-Macron) ont été diminuée de 760 000€…
2) Les participations sollicitées auprès de l’Etat et du Conseil Départemental en 2019 ont été refusées. On attend leurs réponses sur une nouvelle demande en 2020.
3) La participation du FEDER (Fond Européen), via la Région a été refusée. La lettre de relance n’a obtenu aucune réponse…

4) Mais le pire, c’est l’attitude de la Métropole. Elle est la Métropole de France qui s’est accaparé le plus grand nombre de compétences au détriment des Maires pour pouvoir tout régenter. Elle a donc tout pouvoir sur le développement de cette ZAC. Elle choisi comme aménageur la SOLOREM qui n’est rien d’autre que l’exécutant des volontés édictées par la Métropole… 
Le Président de la SOLOREM était … André Rossinot. Le Président, aujourd’hui est… Laurent Hénart !

Sous prétexte d’équilibres financiers, la Métropole et la SOLOREM nous imposent de la verticalité et de la sur-densité, dont les habitants de Tomblaine ne veulent pas, sur la deuxième phase de cette ZAC. 

Pour l’école ? On aurait pu penser que la Métropole participerait financièrement à la réalisation de cet équipement public qui n’est que la conséquence du développement de la ZAC, dont la Métropole est responsable. Non, non…
Au contraire, la Métropole, via l’EPFL et la SOLOREM, achète les terrains au prix du terrain non-constructible et les revend aux promoteurs au prix du terrain constructible (c’est là que je dis que la Métropole spolie les Communes) et en plus elle leur demande de payer pour les aménagements… et les équipements publics !
Il y aura donc une contribution des promoteurs pour l’équipement public, mais rien de la Métropole.
Comme elle s’est rendue propriétaire des terrains, on aurait pu penser que la Métropole aurait donné à la Commune la parcelle lui permettant de bâtir l’école et la structure multi-accueil… Non, non… Elle avait acheté ce terrain 22€ le mètre carré, elle nous le revend… 72€ ! C’est à dire 295 000€, qu’elle capte au passage sur la participation des promoteurs !!!
Mais ça ne lui suffit pas : les frais de notaire, 4400€, sont à la charge de la Commune. Et nous découvrons que nous devons à la SOLOREM (qui vit pourtant de vos impôts, messieurs dames, avec d’énormes subventions de la Métropole) 500€ de…frais de dossier (on ne sait pas pourquoi) !!!

L’ensemble école et structure multi-accueil va coûter 3 millions d’€. Nous espérons encore être entendu par l’Etat, le Conseil Départemental et la Région (sur le FEDER) en 2020, ce serait raison garder. Mais pour ce qui est de la Métropole le mal est fait. Les Communes et les Maires sont complètement abandonnés. 

Il faut balayer tout ça pour le prochain mandat, ça ne peut plus durer. En ne respectant pas les Communes, ce sont les citoyens qu’on ne respecte pas. La République n’est pas en marche, elle est en berne.

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