Agir pour vous et avec vous

Catégorie : Grand Nancy Métropole (Page 62 de 142)

 

Les cahiers de l’été – épisode 1 – Pourquoi ?

Un pavé dans la mare ?
La rentrée politique sera immédiatement tendue, tant les enjeux politiques en particulier sur le territoire de la Métropole du Grand Nancy seront importants à l’occasion du renouvellement des conseils municipaux en mars 2020.

C’est pourquoi je publie ici un certain nombre d’articles, comme un lanceur d’alerte, pour informer, apporter une analyse qui ne soit pas formatée sur commande… J’espère que cela circulera sur les réseaux sociaux et je vous invite à partager largement autour de vous. J’espère aussi que la presse s’intéressera au moins à certains des avis que je vais émettre … et qu’elle en relaiera même parfois, en toute objectivité. Je ne suis pas le seul à dire ce que j’écris là, nous
sommes même assez nombreux, de la société civile, mais aussi des élus ou même des candidats prochains. Cette contribution, je la puise d’ailleurs également dans le travail d’autres que moi. Peut-être est-ce que cela permettra prochainement de diffuser un journal papier sur l’agglomération en terme de propositions.
… On s’organise !

Avant que de se demander qui sera le prochain Maire de telle ou telle commune ? Qui sera le prochain Président de la Métropole du Grand Nancy ? A quoi ressemblera la prochaine majorité de la Métropole ? L’idée serait d’informer d’abord et sincèrement le grand public sur les grands dossiers des mandats passés et à venir et de se poser la question :
« comment faire société intelligemment, démocratiquement et humainement sur un territoire tel que celui du Grand Nancy ? »
 

Ce premier épisode, vous explique pourquoi cette démarche de ma part… D’autres viendront à propos de l’histoire… de la fonction de Maire… des élections municipales de Nancy… du tram… du Grand Nancy Thermal… de la dette… de la qualité de la vie dans le Grand Nancy, de l’urgence écologiste… etc. Je serai également, bien sûr, preneur de vos contributions.

Je regrette que, la plupart du temps, les avis que j’exprime sur les grands dossiers et sur la gestion politique et financière calamiteuse du Grand Nancy ne soient pas repris par la presse locale. J’ai pourtant été député 10 ans, j’ai été Président du principal groupe d’opposition (que j’ai volontairement quitté, jugeant que ce groupe était ingérable et pour le moins timoré politiquement…), je suis Maire et président d’un autre groupe d’opposition plus restreint, mais aux positionnements beaucoup plus clairs de la part des élues courageuses que sont Annie Lévi Cyferman, Stéphanie Gruet et Hinde Magada.
J’ai souvent appelé à la vigilance sur les dérapages financiers, sur les « copinages », sur la gestion irresponsable, sur l’autoritarisme, sur la spéculation… et malheureusement, la suite m’a toujours donné raison jusque-là (souvenez-vous du scandale annoncé pour un « Grand Stade Marcel Picot », souvenez-vous aussi de mes interventions quand je disais dès 2010 – et j’étais alors le seul à le dire – que dans le rapport dette par habitant, nous étions la Communauté Urbaine la plus mal placée de France…).

Je pense qu’il faut informer la population justement. Mais ce n’est pas le cas, alors je me bats, avec mes petits moyens…

Mon site internet cumule 3 millions cinq cent mille vues, mes pages facebook totalisent des milliers de vues chaque jour, je diffuse une vidéo qui s’adresse à Emmanuel Macron le 31 décembre ? Je totalise 2,5 millions de vues tous sites confondus en une semaine… J’ai donc la grande prétention de penser que ce que je dis, ce que j’écris, intéresse les citoyens.
J’ai au moins un défaut : je dis les choses avec sincérité, je dis haut et fort ce que beaucoup pensent. Je me considère comme un homme libre, et mes vérités deviennent impertinence… c’est pourquoi je ne me sens pas concerné par tous les amalgames populistes qui sont faits aujourd’hui quotidiennement quant à ce qu’il est convenu d’appeler ordinairement les « hommes politiques » (et on pourrait légitimement s’interroger sur la stratégie qui consiste à transmettre par la dialectique ordinaire un concept antirépublicain qui vise à discréditer systématiquement les élus de la République en les catégorisant et en les mettant tous dans le même sac…)
Je comprends que tout cela puisse irriter, que cela puisse déranger, en particulier quand pèsent lourdement, comme sur le Grand Nancy, microcosme, réseaux d’influence, associations de notables, bienveillance des différents pouvoirs en place.

Mais je ne cherche pas à attiser l’animosité, je suis d’ailleurs assez pacifique dans mes fonctionnements, je n’aime pas le conflit ou les mauvaises relations.
Ce qui m’intéresse c’est le progrès social et sociétal et tant que je serai élu de la République, je continuerai à mener ce combat. Ce que je dis n’est que factuel, montré et démontré. J’ai le plus grand respect pour les autres, y compris mes adversaires politiques. Je ne les combats jamais sur leur personne, mais sur leurs actes et parfois malheureusement, sur leurs méfaits.

ET MAINTENANT, IL FAUT QUE CES COMPORTEMENTS CESSENT A LA METROPOLE DU GRAND NANCY !

Je ne combats ni la Gauche dont je viens, dont je suis et dans laquelle trop souvent je ne reconnais pas les miens, ni les élus de droite, du centre ou de gauche, qui se sont si souvent compromis dans l’acceptation de l’inacceptable en baissant la tête devant André Rossinot, quand ils ne le flattaient pas… Je souhaite juste appeler à la raison retrouvée, à une construction collective et citoyenne (c’est à dire ouverte largement à la contribution et à la participation de citoyens non-encartés…) pour une autre gestion et une belle ambition commune au service des habitants. Je suis persuadé qu’ensemble on peut être nombreux et réussir.

Il faut rompre avec la pensée imposée, nous avons le devoir urgent d’impertinence.

Alors pourquoi aujourd’hui cette démarche ? Qu’est-ce qui me motive ?
J’ai été en quelque sorte un enfant gâté de la politique, puisque j’ai été habitué à toujours gagner les élections. Lors du dernier scrutin uninominal auquel j’ai participé (cantonales 2004) j’ai réalisé dans ma Ville de Tomblaine le score de 79,79% des suffrages…
Et voilà, qu’en 2017, j’ai perdu les élections législatives. J’ai eu du mal à le vivre, car il me semblait que j’avais toujours travaillé énormément en tant que député, je suis toujours resté proche des gens, comme des associations, j’ai défendu de nobles causes, je n’ai pas été un « béni oui-oui », prenant courageusement positions contre les décisions gouvernementales quand elles me semblaient injustes ou incohérentes, même pendant le mandat Hollande… Cela m’a valu beaucoup d’ennuis. Avec les donneurs de leçons du PS et d’ailleurs, ceux qui savent tout, ceux qui rêvent de prendre votre place. Mais j’ai toujours gardé le cap, celui de l’homme libre que je voulais rester. Bien sûr, je pouvais me faire une raison, ma circonscription avait été savamment charcutée par Sarkozy , magouille parmi tant d’autres de V. Debord, ce qui ne l’avait pas empêchée de perdre contre moi en 2012, mais cela mettait ma propre Ville
Tomblaine, ma base, en dehors de ma circonscription et cela me privait d’une partie de mon électorat.

Puis en 2017, la vague populiste macroniste ajoutée à ce contexte défavorable, m’a donc balayé, avec un candidat macroniste de la dernière heure qui a bien arnaqué son électorat (où est-il ? Que fait-il ? Que vote-t-il ?)…

Une fois digéré cet épisode, je suis devenu plus fort, beaucoup plus fort, car j’ai véritablement retrouvé ce plaisir à dire librement ce que chacun a le droit de savoir et à faire vivre mes convictions profondes.

Je pense sincèrement que les partis politiques successivement au pouvoir ont trop failli et qu’ils ne représentent aujourd’hui aucun espoir pour qui que ce soit et en particulier pour les plus faibles et les plus démunis. Je pense que c’est ainsi que la France a voté (faiblement, mais majoritairement) par défaut pour son Président de la République, parce que l’offre politique était trop souvent médiocre par ailleurs. C’est évidemment toute l’histoire du malaise sociétal actuel. Un peuple qui souffre, mais qui n’a pas eu d’autre choix que de donner les clés à celui qui aujourd’hui le trahi et le méprise tous les jours…
Et je pense que ce dysfonctionnement démocratique est le même sur le Grand Nancy, depuis longtemps. Tout cela confère une sorte d’illégitimité démocratique aux puissants, ceux qui décident, ceux qui régentent…

Sincèrement, si tous les électeurs du Grand Nancy étaient interrogés par vote direct, pensez-vous qu’André Rossinot serait encore Président du Grand Nancy ? Non bien sûr, et depuis très longtemps !
Plus que l’homme, c’est donc le système qu’il faudra changer…

L’avenir de la démocratie locale, comme l’avenir de la démocratie nationale sont intimement liées à l’avenir de notre planète. Et puisqu’il s’agit bien de « faire société », je ne veux pas léguer à mes enfants un aussi triste héritage. C’est pourquoi, je m’engage aujourd’hui dans ce nouveau et noble combat, je serai candidat aux élections municipales de Tomblaine, avec une belle équipe diverse et solidaire et avec, à nouveau, un beau projet de territoire à taille humaine. Et parallèlement je souhaite qu’une grande réflexion s’organise sur le devenir et les enjeux de la Métropole du Grand Nancy, pour une co-construction citoyenne, au-delà
des dogmes et des directives de tel ou tel parti, au-delà des réseaux d’influence plus ou moins obscurs et pour que demain ne soit plus jamais comme avant.

 

On vit une époque formidable, dans une région extraordinaire.
Les associations sont logées à la même enseigne et maltraitées de la même façon que les Communes…

Le Conseil Départemental a transféré il y a deux ans certains de ses domaines de compétences à la Métropole du Grand Nancy,  parmi lesquelles le soutien aux écoles de musique.

À Tomblaine, il existe une école de musique associative : « Tempo », particulièrement performante et novatrice.

Mais, pour reconnaitre, en tant que telle, une école de musique, il faut plaire à des fonctionaires qui ont le pouvoir de décider, même s’ils ne sortent jamais de leur bureau pour aller constater la pertinence des actions pédagogiques et des programmes enseignés. Comme les élus suivent tout ça de très, très loin, ça n’arrange rien à ce système bureaucratique et sans âme.
Alors, une école de musique à Tomblaine, dans une Zone Urbaine Sensible, ça n’était pas possible. Il y avait donc (petite) subvention, mais TEMPO n’émargeait pas sur la ligne des écoles de musiques « reconnues » (tout cela en catimini, nous n’en savions rien. Et pour cause, il n’y avait aucune raison pour ne pas reconnaitre cette école de musique).
Le conseil Départemental (qui vient d’ailleurs de dissoudre l’association « Pass’sport et culture » que nous avions créée avec le regretté Michel Dinet, défenseur de l’Éducation Populaire), a donc, conformément à la Loi, transféré le soutien aux école de musique à la Métropole du Grrrrrand Nancy, en oubliant juste… TEMPO, école de 
Tomblaine !
La Métropole, dans son mode de  fonctionnement habituellement sectaire, a sauté sur l’occasion pour ne pas reconnaitre TEMPO et cela fait donc deux ans que l’école de musique de Tomblaine, malgré mes multiples interventions, est la seule de l’aglomération à ne pas être subventionnée par la Métropole. Même fonctionnement : des fonctionnaires et des élus tout aussi incompétents, qui ont le pouvoir de décider de tout, même s’ils n’y connaissent rien (je fais un pari : on fait une battle eux contre moi, sur la musique, les méthodes pédagogiques sur les apprentissages, la maitrise de l’instrument, l’éveil musical, etc. Et on compte les points… chiche ?). Et pire encore, quand ils décident de refouler une association, ils n’en informent pas l’assemblée des élus. Seraient-ils honteux de leurs méthodes ?
Récemment, j’ai appris que ces gens-là (comme disait Brel), dans leur grande mansuétude, ont accepté d’attribuer une (petite) subvention à TEMPO, à partir de documents fournis qui démontre clairement le niveau d’ingérence (hors la loi) de ces collectivités (les puissants qui décident) vis à vis des associations (les petits qui travaillent en proximité).
Ouf !
Quelques exemples récents pour démontrer le niveau d’incompétence de ces gens-là pour déterminer la qualité d’une école de musique, ainsi que le caractère discriminant :
– quand un jeune élève de Tempo réussit le concours d’entrée au conservatoire…
– Nicolas Tuaillon, professeur de saxophone à TEMPO est parti en tournée avec… Vanessa Paradis.
– Lisa Brachet, professeure à Tempo, à la chorale et prof de violon dans « l’orchestre à l’école » en plein Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville (encore une action qui mériterait que le Conseil Départemental et la Métropole apportent un soutien décent…), Lisa vient de réussir son concours et obtient son diplôme d’État de professeure de violon. C’est à dire qu’elle pourrait être professeure en Conservatoire. 
Quand est-ce qu’on dégage tout ça ?

On vit une époque formidable, dans une région extraordinaire.
Les associations sont logées à la même enseigne et maltraitées de la même façon que les Communes…

Le Conseil Départemental a transféré il y a deux ans certains de ses domaines de compétences à la Métropole du Grand Nancy,  parmi lesquelles le soutien aux écoles de musique.

À Tomblaine, il existe une école de musique associative : « Tempo », particulièrement performante et novatrice.

Mais, pour reconnaitre, en tant que telle, une école de musique, il faut plaire à des fonctionaires qui ont le pouvoir de décider, même s’ils ne sortent jamais de leur bureau pour aller constater la pertinence des actions pédagogiques et des programmes enseignés. Comme les élus suivent tout ça de très, très loin, ça n’arrange rien à ce système bureaucratique et sans âme.
Alors, une école de musique à Tomblaine, dans une Zone Urbaine Sensible, ça n’était pas possible. Il y avait donc (petite) subvention, mais TEMPO n’émargeait pas sur la ligne des écoles de musiques « reconnues » (tout cela en catimini, nous n’en savions rien. Et pour cause, il n’y avait aucune raison pour ne pas reconnaitre cette école de musique).
Le conseil Départemental (qui vient d’ailleurs de dissoudre l’association « Pass’sport et culture » que nous avions créée avec le regretté Michel Dinet, défenseur de l’Éducation Populaire), a donc, conformément à la Loi, transféré le soutien aux école de musique à la Métropole du Grrrrrand Nancy, en oubliant juste… TEMPO, école de 
Tomblaine !
La Métropole, dans son mode de  fonctionnement habituellement sectaire, a sauté sur l’occasion pour ne pas reconnaitre TEMPO et cela fait donc deux ans que l’école de musique de Tomblaine, malgré mes multiples interventions, est la seule de l’aglomération à ne pas être subventionnée par la Métropole. Même fonctionnement : des fonctionnaires et des élus tout aussi incompétents, qui ont le pouvoir de décider de tout, même s’ils n’y connaissent rien (je fais un pari : on fait une battle eux contre moi, sur la musique, les méthodes pédagogiques sur les apprentissages, la maitrise de l’instrument, l’éveil musical, etc. Et on compte les points… chiche ?). Et pire encore, quand ils décident de refouler une association, ils n’en informent pas l’assemblée des élus. Seraient-ils honteux de leurs méthodes ?
Récemment, j’ai appris que ces gens-là (comme disait Brel), dans leur grande mansuétude, ont accepté d’attribuer une (petite) subvention à TEMPO, à partir de documents fournis qui démontre clairement le niveau d’ingérence (hors la loi) de ces collectivités (les puissants qui décident) vis à vis des associations (les petits qui travaillent en proximité).
Ouf !
Quelques exemples récents pour démontrer le niveau d’incompétence de ces gens-là pour déterminer la qualité d’une école de musique, ainsi que le caractère discriminant :
– quand un jeune élève de Tempo réussit le concours d’entrée au conservatoire…
– Nicolas Tuaillon, professeur de saxophone à TEMPO est parti en tournée avec… Vanessa Paradis.
– Lisa Brachet, professeure à Tempo, à la chorale et prof de violon dans « l’orchestre à l’école » en plein Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville (encore une action qui mériterait que le Conseil Départemental et la Métropole apportent un soutien décent…), Lisa vient de réussir son concours et obtient son diplôme d’État de professeure de violon. C’est à dire qu’elle pourrait être professeure en Conservatoire. 
Quand est-ce qu’on dégage tout ça ?

Incroyable ! Le règlement édicté par le Président de la Métropole fait que le rapporteur qui présente une délibération n’est pas limité dans le temps. Alors André Rossinot donne la parole à ce rapporteur (de droite), puis lui-même intervient, puis il passe la parole à 4 élus de droite qui ne sont pas limités dans le temps. Enfin, après une présentation interminable, les élus de gauche ont la parole, en étant, eux, tous limités dans le temps… Conception très particulière de la démocratie…

Voici mon intervention sur le PLUI HD – Débat sur les orientations générales du PADD…

Monsieur le Président, chers collègues.

Encore un sujet-fleuve, pour ne pas dire fourre-tout, qui nous est exposé en pas moins de 135 pages…

On pourrait ne pas être assommé par tant de verbiage, s’il on y trouvait quelques cohérences.

Car l’intention est belle, mais complètement en contradiction avec votre bilan et votre réalité. Comment peut-on, tout à la fois, évoquer les enjeux environnementaux et climatiques et donc la qualité de la vie, quand on a commis la bétonisation à outrance avec « Entre Meurthe et Canal », avec « Nancy Grand Coeur », quand on a conjugué depuis si longtemps l’inesthétisme et l’absence de fonctionnalité, quand on est auteur de la terrible minéralisation de la Place Veil, quand on a des projets qui bafouent le patrimoine, qui contournent les règles et les lois et qui affaiblissent le service public comme le « Grand Nancy Thermal », le nouvel immeuble Thiers, le tracé de la ligne numéro 1 du tram et son viaduc de 350m au-dessus du jardin botanique…

Ce qui est fait restera comme des blessures multiples, quant à ce qu’il reste à faire, vous aurez tant endetté la Métropole, que l’on sait déjà que certains projets ne seront pas réalisés en l’état…

Il est donc proposé un débat dont les attendus ne sont que contradictions. Alors pourquoi ? 

J’y vois deux raisons. 

– Vous avez fait travailler et depuis longtemps une armée de collaborateurs et de consultants externes qui sont à votre service, instrumentés en permanence pour instruire votre communication. Pour tenter de redorer votre blason. C’est à dire que vous utilisez l’argent public pour assommer l’opinion publique de contre-vérités.

– La deuxième raison, c’est que vous voulez de plus en plus tout maîtriser, parce que vous êtes au plus mal. Vous avez plombé l’avenir par les investissements inconsidérés et la dette ainsi générée. Vous cherchez des solutions en voulant tout gérer, en maîtrisant le foncier et en spéculant ensuite sur le dos des communes. Et ce texte montre bien comment en interprétant les textes de Lois Grenelle II et ALUR, c’est à dire en parfait décalage avec l’esprit des Lois, vous privez de plus en plus les communes et les élus locaux de toutes marges de manœuvre pour faire vivre leurs politiques publiques sur leur territoires dans la cohérence, la proximité et le discernement. Ce texte est un déni de démocratie.

Ce débat est une sorte de non-bilan. Il y avait beaucoup mieux à faire sur des sujets aussi importants, mais à partir d’un diagnostic qui n’aurait pas été insincère. J’espère juste que les observations particulières émises par plusieurs Communes seront inscrites dans le marbre et respectées, pour que le piège que vous avez tendu ne se referment pas complètement et n’obère pas totalement l’avenir.

Conseil de Métropole du Grand Nancy.

Voici deux autres de mes interventions pour que vous soyez informés.

DSP Mobilités Urbaines 2019-2024.
Avenant numéro 1 au contrat de services publics confié à Kéolis.

Monsieur le Président, chers collègues.

Je souhaite souligner la qualité du travail de Malika Dati qui a su organiser les discussions sur un domaine des plus sensibles, en écoutant et respectant les souhaits des élus locaux. Avec le délégataire, ils ont su prendre en compte nos demandes dans le souci de l’intérêt général tout en préservant les équilibres budgétaires.
Pour ce qui concerne la desserte de Tomblaine, si l’on considère que les remarques que j’ai faites à la lecture de ce projet de délibération sont actées (page 134, une faute de rédaction fait passer la ligne Tempo 3 à St Max au lieu de Tomblaine – et la ligne 20 qui, en traversée de Tomblaine, doit passer par le secteur de la Tuilerie), je voterai cette délibération.
Je regrette seulement que l’état des finances de la Métropole ne nous permette pas de prévoir un dispositif ambitieux et adapté pour ce qui concerne les déplacements des dimanches (comme si la vie s’arrêtait subitement le dimanche) ou encore pour ce qui concerne les retours en soirées.
Ce n’est pas comme cela que l’on revitalisera la ville-centre et en ne permettant pas aux habitants de se déplacer à certains moments, on les isole.
Même si, là aussi, il faut reconnaître que Malika Dati et Kéolis on su imaginer des solutions pertinentes, dans ce contexte beaucoup trop contraint.

Délibération n°7 : tarification du réseau de transports Stan.

Monsieur le Président, chers collègues.

Vous expliquez les équilibres financiers des services du réseau par :

– une partie de dépenses d’exploitation financées par le versement transport et les autres impôts locaux prélevés par la Métropole.

– et une partie de dépenses d’exploitation financées (avec deux fois la même faute d’orthographe) par les usagers.

Puis vous traduisez ces chiffres en expliquant que les usagers financent 21% du coût complet et 26% du coût d’exploitation, ce qui serait déjà beaucoup… Mais il ne faut pas oublier que la plupart du temps ces usagers sont également des contributeurs par l’impôt et que la réalité de leur participation est par conséquent largement plus importante que vous ne voulez bien le dire… 

Raison de plus pour leur devoir un service public de qualité.

Et malheureusement, votre dette vous contraint à chercher partout des économies de bouts de chandelles. Les tarifs des services publics deviennent alors des variables d’ajustement budgétaires, dont les usagers sont les victimes co-latérales.

Il n’y a pas d’amélioration du service public, mais pourtant on augmente la tarification… cherchez l’erreur.

La plus importante hausse est pour les abonnements illimités pour les salariés (qui passent de 33,95€ à 36,50€), c’est une hausse de + 2,55€ par mois… Quelle est la logique ? Est-ce là une politique pour inciter à utiliser les transports en commun ?

On a aussi l’impression d’une véritable usine à gaz qui ne facilite rien, et ne permet aucune lisibilité. Cette complexité dissuade l’usager.

Quand, par exemple, on remarque que le montant restant à la charge du salarié (18,25€ remboursés à 50%) reste inférieur au Pass Étudiant à 21,50€ ! Tout en dépassant désormais l’abonnement pour les étudiants boursiers (17,50€, maintenu à 4€ de réduction supplémentaire par mois)…

Pourquoi toutes ces différences ? Pourquoi ne pas faire beaucoup plus simple ? Pourquoi ces augmentations des tarifs du service public, socle de la cohésion sociale et de l’aménagement du territoire ?

Ces questions sans réponses amèneront le Groupe de Progrès pour une Métropole Solidaire à voter contre cette délibération.

Incroyable ! Le règlement édicté par le Président de la Métropole fait que le rapporteur qui présente une délibération n’est pas limité dans le temps. Alors André Rossinot donne la parole à ce rapporteur (de droite), puis lui-même intervient, puis il passe la parole à 4 élus de droite qui ne sont pas limités dans le temps. Enfin, après une présentation interminable, les élus de gauche ont la parole, en étant, eux, tous limités dans le temps… Conception très particulière de la démocratie…

Voici mon intervention sur le PLUI HD – Débat sur les orientations générales du PADD…

Monsieur le Président, chers collègues.

Encore un sujet-fleuve, pour ne pas dire fourre-tout, qui nous est exposé en pas moins de 135 pages…

On pourrait ne pas être assommé par tant de verbiage, s’il on y trouvait quelques cohérences.

Car l’intention est belle, mais complètement en contradiction avec votre bilan et votre réalité. Comment peut-on, tout à la fois, évoquer les enjeux environnementaux et climatiques et donc la qualité de la vie, quand on a commis la bétonisation à outrance avec « Entre Meurthe et Canal », avec « Nancy Grand Coeur », quand on a conjugué depuis si longtemps l’inesthétisme et l’absence de fonctionnalité, quand on est auteur de la terrible minéralisation de la Place Veil, quand on a des projets qui bafouent le patrimoine, qui contournent les règles et les lois et qui affaiblissent le service public comme le « Grand Nancy Thermal », le nouvel immeuble Thiers, le tracé de la ligne numéro 1 du tram et son viaduc de 350m au-dessus du jardin botanique…

Ce qui est fait restera comme des blessures multiples, quant à ce qu’il reste à faire, vous aurez tant endetté la Métropole, que l’on sait déjà que certains projets ne seront pas réalisés en l’état…

Il est donc proposé un débat dont les attendus ne sont que contradictions. Alors pourquoi ? 

J’y vois deux raisons. 

– Vous avez fait travailler et depuis longtemps une armée de collaborateurs et de consultants externes qui sont à votre service, instrumentés en permanence pour instruire votre communication. Pour tenter de redorer votre blason. C’est à dire que vous utilisez l’argent public pour assommer l’opinion publique de contre-vérités.

– La deuxième raison, c’est que vous voulez de plus en plus tout maîtriser, parce que vous êtes au plus mal. Vous avez plombé l’avenir par les investissements inconsidérés et la dette ainsi générée. Vous cherchez des solutions en voulant tout gérer, en maîtrisant le foncier et en spéculant ensuite sur le dos des communes. Et ce texte montre bien comment en interprétant les textes de Lois Grenelle II et ALUR, c’est à dire en parfait décalage avec l’esprit des Lois, vous privez de plus en plus les communes et les élus locaux de toutes marges de manœuvre pour faire vivre leurs politiques publiques sur leur territoires dans la cohérence, la proximité et le discernement. Ce texte est un déni de démocratie.

Ce débat est une sorte de non-bilan. Il y avait beaucoup mieux à faire sur des sujets aussi importants, mais à partir d’un diagnostic qui n’aurait pas été insincère. J’espère juste que les observations particulières émises par plusieurs Communes seront inscrites dans le marbre et respectées, pour que le piège que vous avez tendu ne se referment pas complètement et n’obère pas totalement l’avenir.

Conseil de Métropole du Grand Nancy.

Voici deux autres de mes interventions pour que vous soyez informés.

DSP Mobilités Urbaines 2019-2024.
Avenant numéro 1 au contrat de services publics confié à Kéolis.

Monsieur le Président, chers collègues.

Je souhaite souligner la qualité du travail de Malika Dati qui a su organiser les discussions sur un domaine des plus sensibles, en écoutant et respectant les souhaits des élus locaux. Avec le délégataire, ils ont su prendre en compte nos demandes dans le souci de l’intérêt général tout en préservant les équilibres budgétaires.
Pour ce qui concerne la desserte de Tomblaine, si l’on considère que les remarques que j’ai faites à la lecture de ce projet de délibération sont actées (page 134, une faute de rédaction fait passer la ligne Tempo 3 à St Max au lieu de Tomblaine – et la ligne 20 qui, en traversée de Tomblaine, doit passer par le secteur de la Tuilerie), je voterai cette délibération.
Je regrette seulement que l’état des finances de la Métropole ne nous permette pas de prévoir un dispositif ambitieux et adapté pour ce qui concerne les déplacements des dimanches (comme si la vie s’arrêtait subitement le dimanche) ou encore pour ce qui concerne les retours en soirées.
Ce n’est pas comme cela que l’on revitalisera la ville-centre et en ne permettant pas aux habitants de se déplacer à certains moments, on les isole.
Même si, là aussi, il faut reconnaître que Malika Dati et Kéolis on su imaginer des solutions pertinentes, dans ce contexte beaucoup trop contraint.

Délibération n°7 : tarification du réseau de transports Stan.

Monsieur le Président, chers collègues.

Vous expliquez les équilibres financiers des services du réseau par :

– une partie de dépenses d’exploitation financées par le versement transport et les autres impôts locaux prélevés par la Métropole.

– et une partie de dépenses d’exploitation financées (avec deux fois la même faute d’orthographe) par les usagers.

Puis vous traduisez ces chiffres en expliquant que les usagers financent 21% du coût complet et 26% du coût d’exploitation, ce qui serait déjà beaucoup… Mais il ne faut pas oublier que la plupart du temps ces usagers sont également des contributeurs par l’impôt et que la réalité de leur participation est par conséquent largement plus importante que vous ne voulez bien le dire… 

Raison de plus pour leur devoir un service public de qualité.

Et malheureusement, votre dette vous contraint à chercher partout des économies de bouts de chandelles. Les tarifs des services publics deviennent alors des variables d’ajustement budgétaires, dont les usagers sont les victimes co-latérales.

Il n’y a pas d’amélioration du service public, mais pourtant on augmente la tarification… cherchez l’erreur.

La plus importante hausse est pour les abonnements illimités pour les salariés (qui passent de 33,95€ à 36,50€), c’est une hausse de + 2,55€ par mois… Quelle est la logique ? Est-ce là une politique pour inciter à utiliser les transports en commun ?

On a aussi l’impression d’une véritable usine à gaz qui ne facilite rien, et ne permet aucune lisibilité. Cette complexité dissuade l’usager.

Quand, par exemple, on remarque que le montant restant à la charge du salarié (18,25€ remboursés à 50%) reste inférieur au Pass Étudiant à 21,50€ ! Tout en dépassant désormais l’abonnement pour les étudiants boursiers (17,50€, maintenu à 4€ de réduction supplémentaire par mois)…

Pourquoi toutes ces différences ? Pourquoi ne pas faire beaucoup plus simple ? Pourquoi ces augmentations des tarifs du service public, socle de la cohésion sociale et de l’aménagement du territoire ?

Ces questions sans réponses amèneront le Groupe de Progrès pour une Métropole Solidaire à voter contre cette délibération.

« Anciens articles Nouveaux articles »