Agir pour vous et avec vous

Catégorie : Grand Nancy Métropole (Page 63 de 142)

 

Le système de gouvernance de la Métropole du Grand Nancy par son Président André Rossinot est basé sur le mensonge permanent, structuré, programmé.
Il y avait un Conseil de Métropole vendredi 5 avril. Ces Conseils sont inintéressants, interminables, vides de sens et surtout ils ne sont pas le lieu des prises de décisions.
Pour ce Conseil, les trois premiers points à l’ordre du jour constituaient une sorte de grand numéro pour donner à penser que l’écologie et la qualité de vie des habitants pourraient être une priorité pour la Métropole du Grand Nancy… Une sorte de fourre-tout, vocabulaire technocratique et éléments de langage convenus, par lesquels Rossinot, incarnation paroxystique de ce verbiage assommant et mono-colore, devient soudain le « monsieur bricolage de l’écologie » !

On y croirait presque. Rien que les titres de ces trois premiers points vous font saliver…

1) Communication – Chemins Métropolitains – Métropole Nature Transition.
2) Développement économique et innovation – Appels à projets transition écologique et solidaire.
3) Appel à projets national « Territoires d’innovation » : contexte et contenu de la candidature « Des Hommes et des Arbres, les racines de demain » et portage juridique du projet par la Métropole du Grand Nancy.

Ouf… complètement ouf… Pour ces trois premiers points de l’ordre du jour 45 pages de rapports ! Combien de fonctionnaires ont été sommés de travailler pour fournir cet agglomérat d’alibis à l’exécutif du Grand Nancy ?
Rien que sur le premier sujet, pas moins de 10 rapporteurs, dont le Président lui-même étaient annoncés ! Quand on sait que le temps imparti aux rapporteurs est illimité, alors que dans l’opposition vous avez un maximum de 5 minutes pour vous exprimer (exceptionnellement 10 sur demande pour les présidents de groupe). C’est un exercice de démocratie qui consiste à faire laminer systématiquement toute critique malvenue de la méthode…

Sur le fond, il n’y a rien à dire. C’est beau, c’est angélique, on est au pays de oui-oui…

Mais comment peut-on oser écrire, dire et commenter de si belles intentions quant à l’écologie, quand on on a défiguré complètement Nancy, créé la Place Thiers terriblement minérale, inhumaine et austère, le quartier dit « Nancy Grand Coeur » en béton, en béton et en béton, quand on annonce que le prochain tracé du tram va balafrer le jardin botanique ou encore quand on a choisi le candidat-promoteur immobilier qui consommera le plus d’eau pour le projet du « Grand Nancy Thermal » ???
Mesdames, messieurs de l’exécutif et toutes celles, tous ceux qui ont voté cet incroyable gâchis, comment pouvez-vous oser vous revendiquer de la « transition écologique et solidaire » ?
Le sophiste, à l’origine est un professeur d’éloquence qui maitrise le discours, ce qui lui apporte le prestige, mais au sens moderne, il désigne une personne utilisant des arguments spécieux pour tromper ou faire illusion. Platon disait même que « les sophiste ne s’embarrassaient pas de considérations quant à l’éthique, la justice ou à la vérité… »
André Rossinot est donc un sophiste et son exécutif a fait vœu d’insincérité…

Et pendant ce temps là, parce que le Maire de Tomblaine se permet de dire tout haut ce que beaucoup pensent, le Président empêche tous projets sur Tomblaine.
Un exemple : le gymnase COSEC à Tomblaine est en triste état, que ce soit pour recevoir les collégiens, les lycéens ou bien encore les associations et leur public. Je demande que des travaux de mise aux normes et de confort soient réalisés depuis de nombreuses années.
Mais le Grand Nancy ne m’entend pas.

Alors que le Grand Nancy dépense sans compter sur des actions de prestige (on y reviendra), les équipements utilisés par la population et les petites associations n’intéressent pas ces élus.
Ce COSEC (comme d’autres équipements, le stade Raymond Petit,…) avait été créé par les Communes qui adhéraient au SIS (Syndicat Intercommunal Scolaire) dont Tomblaine faisait partie… André Rossinot, dans sa vision hégémonique, a souhaité que le Grand Nancy récupère ces équipements et leur gestion…
Il n’a rien payé pour cela et aujourd’hui, il ne les entretient pas !

Dès lors, le SIS ne servait plus à rien. La logique aurait été qu’il fut dissous, c’est ce que je proposais déjà il y a une quinzaine d’années. Et bien non. Le SIS ne sert à rien, mais Rossinot l’a conservé, car il lui aura permis de distribuer des postes et quelques indemnités à des élus qui lui en sont ainsi redevables, et qui ne le contestent jamais…

Démonstration : la semaine dernière, il était programmé une réunion du SIS avec à l’ordre du jour le Compte administratif 2018 et le Budget 2019.
On peut lire dans ce Budget que les subventions de ces élus (qui ne font donc rien) ont été de 67000€ en 2018 et sont augmentées à 70000€ en 2019, sans compter les cotisations. Dans le même temps, les subventions aux collèges qui étaient de 15000€ en 2018, n’augmenteront pas. Cherchez les erreurs…
Et savez-vous pourquoi cette réunion du SIS n’a finalement pas eu lieu ? Elle a été reportée parce que le quorum n’était pas atteint. La plupart du temps les élus n’y sont pas présents !
J’ai calculé qu’avec le montant des indemnités allouées sur ce mandat aux élus du SIS, on aurait eu suffisamment d’argent pour rénover le gymnase du COSEC….
Mais la volonté n’y est peut-être pas…

Les malheurs du sophiste sont les malheurs qu’il destine aux autres…

 

Le système de gouvernance de la Métropole du Grand Nancy par son Président André Rossinot est basé sur le mensonge permanent, structuré, programmé.
Il y avait un Conseil de Métropole vendredi 5 avril. Ces Conseils sont inintéressants, interminables, vides de sens et surtout ils ne sont pas le lieu des prises de décisions.
Pour ce Conseil, les trois premiers points à l’ordre du jour constituaient une sorte de grand numéro pour donner à penser que l’écologie et la qualité de vie des habitants pourraient être une priorité pour la Métropole du Grand Nancy… Une sorte de fourre-tout, vocabulaire technocratique et éléments de langage convenus, par lesquels Rossinot, incarnation paroxystique de ce verbiage assommant et mono-colore, devient soudain le « monsieur bricolage de l’écologie » !

On y croirait presque. Rien que les titres de ces trois premiers points vous font saliver…

1) Communication – Chemins Métropolitains – Métropole Nature Transition.
2) Développement économique et innovation – Appels à projets transition écologique et solidaire.
3) Appel à projets national « Territoires d’innovation » : contexte et contenu de la candidature « Des Hommes et des Arbres, les racines de demain » et portage juridique du projet par la Métropole du Grand Nancy.

Ouf… complètement ouf… Pour ces trois premiers points de l’ordre du jour 45 pages de rapports ! Combien de fonctionnaires ont été sommés de travailler pour fournir cet agglomérat d’alibis à l’exécutif du Grand Nancy ?
Rien que sur le premier sujet, pas moins de 10 rapporteurs, dont le Président lui-même étaient annoncés ! Quand on sait que le temps imparti aux rapporteurs est illimité, alors que dans l’opposition vous avez un maximum de 5 minutes pour vous exprimer (exceptionnellement 10 sur demande pour les présidents de groupe). C’est un exercice de démocratie qui consiste à faire laminer systématiquement toute critique malvenue de la méthode…

Sur le fond, il n’y a rien à dire. C’est beau, c’est angélique, on est au pays de oui-oui…

Mais comment peut-on oser écrire, dire et commenter de si belles intentions quant à l’écologie, quand on on a défiguré complètement Nancy, créé la Place Thiers terriblement minérale, inhumaine et austère, le quartier dit « Nancy Grand Coeur » en béton, en béton et en béton, quand on annonce que le prochain tracé du tram va balafrer le jardin botanique ou encore quand on a choisi le candidat-promoteur immobilier qui consommera le plus d’eau pour le projet du « Grand Nancy Thermal » ???
Mesdames, messieurs de l’exécutif et toutes celles, tous ceux qui ont voté cet incroyable gâchis, comment pouvez-vous oser vous revendiquer de la « transition écologique et solidaire » ?
Le sophiste, à l’origine est un professeur d’éloquence qui maitrise le discours, ce qui lui apporte le prestige, mais au sens moderne, il désigne une personne utilisant des arguments spécieux pour tromper ou faire illusion. Platon disait même que « les sophiste ne s’embarrassaient pas de considérations quant à l’éthique, la justice ou à la vérité… »
André Rossinot est donc un sophiste et son exécutif a fait vœu d’insincérité…

Et pendant ce temps là, parce que le Maire de Tomblaine se permet de dire tout haut ce que beaucoup pensent, le Président empêche tous projets sur Tomblaine.
Un exemple : le gymnase COSEC à Tomblaine est en triste état, que ce soit pour recevoir les collégiens, les lycéens ou bien encore les associations et leur public. Je demande que des travaux de mise aux normes et de confort soient réalisés depuis de nombreuses années.
Mais le Grand Nancy ne m’entend pas.

Alors que le Grand Nancy dépense sans compter sur des actions de prestige (on y reviendra), les équipements utilisés par la population et les petites associations n’intéressent pas ces élus.
Ce COSEC (comme d’autres équipements, le stade Raymond Petit,…) avait été créé par les Communes qui adhéraient au SIS (Syndicat Intercommunal Scolaire) dont Tomblaine faisait partie… André Rossinot, dans sa vision hégémonique, a souhaité que le Grand Nancy récupère ces équipements et leur gestion…
Il n’a rien payé pour cela et aujourd’hui, il ne les entretient pas !

Dès lors, le SIS ne servait plus à rien. La logique aurait été qu’il fut dissous, c’est ce que je proposais déjà il y a une quinzaine d’années. Et bien non. Le SIS ne sert à rien, mais Rossinot l’a conservé, car il lui aura permis de distribuer des postes et quelques indemnités à des élus qui lui en sont ainsi redevables, et qui ne le contestent jamais…

Démonstration : la semaine dernière, il était programmé une réunion du SIS avec à l’ordre du jour le Compte administratif 2018 et le Budget 2019.
On peut lire dans ce Budget que les subventions de ces élus (qui ne font donc rien) ont été de 67000€ en 2018 et sont augmentées à 70000€ en 2019, sans compter les cotisations. Dans le même temps, les subventions aux collèges qui étaient de 15000€ en 2018, n’augmenteront pas. Cherchez les erreurs…
Et savez-vous pourquoi cette réunion du SIS n’a finalement pas eu lieu ? Elle a été reportée parce que le quorum n’était pas atteint. La plupart du temps les élus n’y sont pas présents !
J’ai calculé qu’avec le montant des indemnités allouées sur ce mandat aux élus du SIS, on aurait eu suffisamment d’argent pour rénover le gymnase du COSEC….
Mais la volonté n’y est peut-être pas…

Les malheurs du sophiste sont les malheurs qu’il destine aux autres…

Au delà du scandale financier qui voit une centaine de millions d’euros d’argent public donnée sur 30 ans à la société Valvital, derrière laquelle se cache Bouygues, et qui va redistribuer sur le même projet 87 millions de bénéfices à ses actionnaires… Au delà du scandale qui consiste à sacrifier une offre de service public accessible à tous pour une opération immobilière juteuse, des activités privatisées et des profits très, très privés…

L’aspect écologique est certainement le premier des scandales dans ce qui n’est rien d’autre aujourd’hui qu’une « affaire » et qui demain finira bien par éclater. Il est à redouter que ce sera trop tard.

On le sait l’eau, faussement abondante, est en train de devenir la ressource la plus rare et la plus précieuse de la Terre. 

Le réchauffement climatique entraîne une accélération du cycle hydrologique à l’échelle planétaire, donc des phénomènes accentués d’évaporation et de précipitations, impliquant davantage de vagues de sècheresse et d’inondations. Une telle évolution va se traduire par de graves pénuries d’eau. En Meurthe et Moselle comme ailleurs, désormais chaque année en période de canicule, le Préfet prend des arrêtés visant à interdire la consommation d’eau dans certains cas, comme l’arrosage des fleurs, le lavage des voitures, le remplissage des piscines privées, et même le recours pour les maraîchers à l’utilisation de leurs propres puits.
La situation est donc grave.

Mais l’irresponsabilité du projet  du Grand Nancy Thermal n’a pas de limites. On savait déjà que sur les trois candidats, c’était de loin le plus cher qui avait été retenu, plus de 20 millions de plus… (alors pourquoi avoir choisi le plus cher ???). Et bien sachez qu’au niveau de la consommation d’eau, les autorisations d’exploitation en vigueur sur ce site depuis de nombreuses années limitent le prélèvement d’eau à 200 000 mètres cubes par an. Or, sur les trois candidats, seul Valvital ne respectait pas cette limite annuelle dans son projet (alors pourquoi avoir choisi Valvital ???).
Un candidat prévoyait 124 031 m3, un autre 163 193 m3, mais on ne les a pas retenus 
(pourquoi ???) 
Valvital prévoit 267 000m3, le contrat signé le démontre ! Et en plus, il faudra y ajouter des besoins de stockage d’eau ! C’est un scandale écologique majeur !
Question : l’Etat est-il au courant ?

Quand on observe les élus de gauche comme  de droite qui cherchent à se faire valoir à un an des municipales par voie de presse ou bien sur les réseaux sociaux (sur lesquels ils sont d’ailleurs très peu suivis…) en se disant plus écolos que jamais, on est atterré par cette imposture. Ils ont voté pour le Grand Nancy Thermal, comme ils se sont tus sur Nancy Grand Coeur (autre catastrophe écologique), le manque de courage politique aura été une constante sur tout ce mandat. Et aujourd’hui, ils se réveilleraient comme la nature le fait au printemps ? L’hiver aura été très long !

Au delà du scandale financier qui voit une centaine de millions d’euros d’argent public donnée sur 30 ans à la société Valvital, derrière laquelle se cache Bouygues, et qui va redistribuer sur le même projet 87 millions de bénéfices à ses actionnaires… Au delà du scandale qui consiste à sacrifier une offre de service public accessible à tous pour une opération immobilière juteuse, des activités privatisées et des profits très, très privés…

L’aspect écologique est certainement le premier des scandales dans ce qui n’est rien d’autre aujourd’hui qu’une « affaire » et qui demain finira bien par éclater. Il est à redouter que ce sera trop tard.

On le sait l’eau, faussement abondante, est en train de devenir la ressource la plus rare et la plus précieuse de la Terre. 

Le réchauffement climatique entraîne une accélération du cycle hydrologique à l’échelle planétaire, donc des phénomènes accentués d’évaporation et de précipitations, impliquant davantage de vagues de sècheresse et d’inondations. Une telle évolution va se traduire par de graves pénuries d’eau. En Meurthe et Moselle comme ailleurs, désormais chaque année en période de canicule, le Préfet prend des arrêtés visant à interdire la consommation d’eau dans certains cas, comme l’arrosage des fleurs, le lavage des voitures, le remplissage des piscines privées, et même le recours pour les maraîchers à l’utilisation de leurs propres puits.
La situation est donc grave.

Mais l’irresponsabilité du projet  du Grand Nancy Thermal n’a pas de limites. On savait déjà que sur les trois candidats, c’était de loin le plus cher qui avait été retenu, plus de 20 millions de plus… (alors pourquoi avoir choisi le plus cher ???). Et bien sachez qu’au niveau de la consommation d’eau, les autorisations d’exploitation en vigueur sur ce site depuis de nombreuses années limitent le prélèvement d’eau à 200 000 mètres cubes par an. Or, sur les trois candidats, seul Valvital ne respectait pas cette limite annuelle dans son projet (alors pourquoi avoir choisi Valvital ???).
Un candidat prévoyait 124 031 m3, un autre 163 193 m3, mais on ne les a pas retenus 
(pourquoi ???) 
Valvital prévoit 267 000m3, le contrat signé le démontre ! Et en plus, il faudra y ajouter des besoins de stockage d’eau ! C’est un scandale écologique majeur !
Question : l’Etat est-il au courant ?

Quand on observe les élus de gauche comme  de droite qui cherchent à se faire valoir à un an des municipales par voie de presse ou bien sur les réseaux sociaux (sur lesquels ils sont d’ailleurs très peu suivis…) en se disant plus écolos que jamais, on est atterré par cette imposture. Ils ont voté pour le Grand Nancy Thermal, comme ils se sont tus sur Nancy Grand Coeur (autre catastrophe écologique), le manque de courage politique aura été une constante sur tout ce mandat. Et aujourd’hui, ils se réveilleraient comme la nature le fait au printemps ? L’hiver aura été très long !

Je vous invite à lire jusqu’au bout ce long article, si vous voulez comprendre comment vous êtes, une fois de plus, en train de vous faire arnaquer…
Il y a quelques mois, en Conseil de Métropole, contre toute attente, Laurent Hénart, Maire de Nancy, avait proposé la fusion des 20 Communes du Grand Nancy, rien de plus, rien de moins… Il fallait oser !
Pourquoi cette proposition ? Parce que la situation budgétaire de la Métropole du Grand Nancy est catastrophique, d’ici trois ans notre dette atteindra… le milliard d’euros ! Parce qu’ils sont très, très, mauvais. Parce que s’ils continuaient à gérer la Métropole sur la même ligne, selon les mêmes méthodes, ils seraient contraints à faire exploser les impôts locaux (et ils le savent très bien) et ils n’auraient pas les moyens de payer tout ce qu’ils annoncent comme par exemple la ligne numéro 1 du tram… Ils ne savent plus quoi inventer.

Interrogés à ce sujet par la presse, la quasi totalité des élus a dit être opposée à cette idée loufoque. Les Maires en particulier savent bien que chaque fois qu’il y a eu mutualisation de moyens, dans ce microcosme rossinien, les Communes se sont faites avoir et y ont perdu beaucoup d’argent. Les dépenses inutiles et inconsidérées ont enflé et la contribution des Communes n’a cessé d’augmenter pour compenser : confiscation des domaines de compétences et de moyens des Maires qui sont ainsi empêchés d’agir pour leurs concitoyens, dégradation, voire suppression de services publics, gestion inégalitaire sur le territoire de la Métropole en fonction des humeurs du Président ou des petits arrangements entre amis,… Et, au bout du compte, c’est toujours le contribuable qui trinque…
il y a bien quelques élus ou pseudo-experts pour commenter et suspecter les Maires de « vouloir préserver leurs prérogatives… », mais ceux-là n’ont jamais été Maires (et peut-être qu’ils en rêvent), ils parlent pour exister et ne sont pas intéressés par la démocratie de proximité qui permet au quotidien d’aider les gens.

Et la population, quand est-ce qu’on lui demande son avis ? Mais quand est-ce qu’on lui demande honnêtement, pas en posant des questions mensongères du type « êtes-vous pour la fusion des Communes, pour que la Métropole mutualise des moyens et fasse des économies ? » 

Non, les citoyens doivent savoir que depuis que la Communauté Urbaine existe, et ensuite la Métropole, les dépenses n’ont cessé d’augmenter, la dette n’a cessé de se creuser et les services publics n’ont cessé de régresser.
Il faut des Communes plus fortes et plus en responsabilité qu’aujourd’hui et il faut une Métropole solidaire, cohérente, responsable et surtout gérée par un tout autre mode de gouvernance.

Devant ce fiasco remporté par la proposition de Laurent Hénart, où se trouve la prochaine arnaque ?

Et bien, André Rossinot travaille, selon sa méthode (j’avance en bulldozer sans me soucier de l’avis des autres) à un régime encore plus autocratique que celui d’aujourd’hui : une « Commune nouvelle associée à un élargissement de la Métropole ».
Et comme d’habitude, il avance résolument, mais caché. Il en a parlé, lors de sa Conférences des Maires, instance où il a placé les Maires qui l’ont accepté sous son autorité… 

Pour montrer au public que je n’invente rien, je publie cette lettre ci-dessous qu’il nous a envoyée.
D’abord, il choisit ses termes, car il ne peut pas dire que les Maires ont réservé un accueil particulièrement favorable à sa proposition. Il dit « nous avons eu des échanges extrêmement riches… » puis « J’ai bien pris note de toutes vos réactions. »
Mais il se fiche de tout ce qu’on peut en dire, il annonce « je vais faire procéder à une expertise juridique et financière à caractère interne… »
Questions :
– combien va coûter cette expertise ?
– est-ce que le Conseil de Métropole sera saisi pour décider de la nécessité de cette expertise ?
– n’a-t-il pas derrière la tête une petite idée ?

En effet, il avait annoncé en 2014, bien qu’il s’en défende aujourd’hui, qu’il abandonnerait la Présidence de la Communauté Urbaine à mi-mandat. Puis en cours de mandat, il a sorti de son chapeau « la Métropole » ! Ainsi, il se devait de rester sur une nouvelle mission pour installer cette Métropole. Si une « Commune nouvelle associée à l’élargissement de la Métropole » voyait le jour, ne devrait-il pas rester un peu pour mener à bien cette nouvelle ambition ?

– Et puis, n’essaie-t-il pas de bouffer le Conseil Départemental sur son territoire et sur ses compétences, comme il l’a fait pour les Communes ?

Quelques mots sur la subtilité politique du dispositif visant à créer une Commune nouvelle ». Il s’agit d’un procédé de regroupement et non de fusion, mais le résultat est le même. Il est rendu possible… sans que les habitants ne soient obligatoirement consultés !!!
La Commune nouvelle est ainsi substituée aux anciennes Communes, absorbant les personnels, prenant les actes,…Là où c’est malin, pour tenter de faire taire les élus locaux, c’est qu’il y a possibilité de laisser des « maires délégués » dans chaque ancienne Commune et de laisser en façade un conseil de proximité, mais qui n’a plus aucun pouvoir réel. Les maires délégués pourront être officiers d’état civil, et administrer les affaires courantes… 
La Métropole du Grand Nancy est actuellement la plus « intégrée » de France, ce sont les mots qu’ils emploient pour dire que c’est la métropole qui a pris aux Communes le plus de domaines de compétences…La Commune nouvelle est une version encore plus « intégrée » ! C’est la mort annoncée des Communes telles qu’elles fonctionnent !

Aujourd’hui, quand vous avez un problème quel qu’il soit dans le domaine de compétence de la Métropole, est-ce que vous avez la possibilité d’en parler directement à André Rossinot ? Comment ferez-vous sans élus locaux ? Comment les associations vivront elles si elles n’ont pas le soutien d’élus qui les connaissent ?

Enfin, Rossinot dévoile son jeu quand il écrit « … cela permettra, à l’issue des renouvellements de 2020, à l’ensemble des maires de réfléchir collégialement aux perspectives d’évolution de notre Métropole et de ses Communes. »

Cela démontre qu’il continue à calculer pour « l’après »…
Mais cela veut dire qu’il réserve le débat pour après les municipales (c’est pour cela que son expertise sera « interne »). Il ne veut pas que cette idée soit soumise à l’avis des habitants, il ne veut pas qu’on en parle pendant la campagne des municipales. 

Moi, je pense au contraire que c’est un sujet qui intéresse les habitants et qu’il faut les informer.
J’émets une proposition :

Je propose que dans chacune des 20 Communes du Grand Nancy, les citoyens interpellent publiquement tous les candidats têtes de listes aux élections municipales, en pleine campagne, et les interrogent sur ce qu’ils feront si, après les élections, le Président de la Métropole propose la création d’une Commune Nouvelle et donc la dissolution de nos Communes….
Hervé Féron.

 
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