Agir pour vous et avec vous

Catégorie : Grand Nancy Métropole (Page 63 de 143)

On vit une époque formidable, dans une région extraordinaire.
Les associations sont logées à la même enseigne et maltraitées de la même façon que les Communes…

Le Conseil Départemental a transféré il y a deux ans certains de ses domaines de compétences à la Métropole du Grand Nancy,  parmi lesquelles le soutien aux écoles de musique.

À Tomblaine, il existe une école de musique associative : « Tempo », particulièrement performante et novatrice.

Mais, pour reconnaitre, en tant que telle, une école de musique, il faut plaire à des fonctionaires qui ont le pouvoir de décider, même s’ils ne sortent jamais de leur bureau pour aller constater la pertinence des actions pédagogiques et des programmes enseignés. Comme les élus suivent tout ça de très, très loin, ça n’arrange rien à ce système bureaucratique et sans âme.
Alors, une école de musique à Tomblaine, dans une Zone Urbaine Sensible, ça n’était pas possible. Il y avait donc (petite) subvention, mais TEMPO n’émargeait pas sur la ligne des écoles de musiques « reconnues » (tout cela en catimini, nous n’en savions rien. Et pour cause, il n’y avait aucune raison pour ne pas reconnaitre cette école de musique).
Le conseil Départemental (qui vient d’ailleurs de dissoudre l’association « Pass’sport et culture » que nous avions créée avec le regretté Michel Dinet, défenseur de l’Éducation Populaire), a donc, conformément à la Loi, transféré le soutien aux école de musique à la Métropole du Grrrrrand Nancy, en oubliant juste… TEMPO, école de 
Tomblaine !
La Métropole, dans son mode de  fonctionnement habituellement sectaire, a sauté sur l’occasion pour ne pas reconnaitre TEMPO et cela fait donc deux ans que l’école de musique de Tomblaine, malgré mes multiples interventions, est la seule de l’aglomération à ne pas être subventionnée par la Métropole. Même fonctionnement : des fonctionnaires et des élus tout aussi incompétents, qui ont le pouvoir de décider de tout, même s’ils n’y connaissent rien (je fais un pari : on fait une battle eux contre moi, sur la musique, les méthodes pédagogiques sur les apprentissages, la maitrise de l’instrument, l’éveil musical, etc. Et on compte les points… chiche ?). Et pire encore, quand ils décident de refouler une association, ils n’en informent pas l’assemblée des élus. Seraient-ils honteux de leurs méthodes ?
Récemment, j’ai appris que ces gens-là (comme disait Brel), dans leur grande mansuétude, ont accepté d’attribuer une (petite) subvention à TEMPO, à partir de documents fournis qui démontre clairement le niveau d’ingérence (hors la loi) de ces collectivités (les puissants qui décident) vis à vis des associations (les petits qui travaillent en proximité).
Ouf !
Quelques exemples récents pour démontrer le niveau d’incompétence de ces gens-là pour déterminer la qualité d’une école de musique, ainsi que le caractère discriminant :
– quand un jeune élève de Tempo réussit le concours d’entrée au conservatoire…
– Nicolas Tuaillon, professeur de saxophone à TEMPO est parti en tournée avec… Vanessa Paradis.
– Lisa Brachet, professeure à Tempo, à la chorale et prof de violon dans « l’orchestre à l’école » en plein Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville (encore une action qui mériterait que le Conseil Départemental et la Métropole apportent un soutien décent…), Lisa vient de réussir son concours et obtient son diplôme d’État de professeure de violon. C’est à dire qu’elle pourrait être professeure en Conservatoire. 
Quand est-ce qu’on dégage tout ça ?

On vit une époque formidable, dans une région extraordinaire.
Les associations sont logées à la même enseigne et maltraitées de la même façon que les Communes…

Le Conseil Départemental a transféré il y a deux ans certains de ses domaines de compétences à la Métropole du Grand Nancy,  parmi lesquelles le soutien aux écoles de musique.

À Tomblaine, il existe une école de musique associative : « Tempo », particulièrement performante et novatrice.

Mais, pour reconnaitre, en tant que telle, une école de musique, il faut plaire à des fonctionaires qui ont le pouvoir de décider, même s’ils ne sortent jamais de leur bureau pour aller constater la pertinence des actions pédagogiques et des programmes enseignés. Comme les élus suivent tout ça de très, très loin, ça n’arrange rien à ce système bureaucratique et sans âme.
Alors, une école de musique à Tomblaine, dans une Zone Urbaine Sensible, ça n’était pas possible. Il y avait donc (petite) subvention, mais TEMPO n’émargeait pas sur la ligne des écoles de musiques « reconnues » (tout cela en catimini, nous n’en savions rien. Et pour cause, il n’y avait aucune raison pour ne pas reconnaitre cette école de musique).
Le conseil Départemental (qui vient d’ailleurs de dissoudre l’association « Pass’sport et culture » que nous avions créée avec le regretté Michel Dinet, défenseur de l’Éducation Populaire), a donc, conformément à la Loi, transféré le soutien aux école de musique à la Métropole du Grrrrrand Nancy, en oubliant juste… TEMPO, école de 
Tomblaine !
La Métropole, dans son mode de  fonctionnement habituellement sectaire, a sauté sur l’occasion pour ne pas reconnaitre TEMPO et cela fait donc deux ans que l’école de musique de Tomblaine, malgré mes multiples interventions, est la seule de l’aglomération à ne pas être subventionnée par la Métropole. Même fonctionnement : des fonctionnaires et des élus tout aussi incompétents, qui ont le pouvoir de décider de tout, même s’ils n’y connaissent rien (je fais un pari : on fait une battle eux contre moi, sur la musique, les méthodes pédagogiques sur les apprentissages, la maitrise de l’instrument, l’éveil musical, etc. Et on compte les points… chiche ?). Et pire encore, quand ils décident de refouler une association, ils n’en informent pas l’assemblée des élus. Seraient-ils honteux de leurs méthodes ?
Récemment, j’ai appris que ces gens-là (comme disait Brel), dans leur grande mansuétude, ont accepté d’attribuer une (petite) subvention à TEMPO, à partir de documents fournis qui démontre clairement le niveau d’ingérence (hors la loi) de ces collectivités (les puissants qui décident) vis à vis des associations (les petits qui travaillent en proximité).
Ouf !
Quelques exemples récents pour démontrer le niveau d’incompétence de ces gens-là pour déterminer la qualité d’une école de musique, ainsi que le caractère discriminant :
– quand un jeune élève de Tempo réussit le concours d’entrée au conservatoire…
– Nicolas Tuaillon, professeur de saxophone à TEMPO est parti en tournée avec… Vanessa Paradis.
– Lisa Brachet, professeure à Tempo, à la chorale et prof de violon dans « l’orchestre à l’école » en plein Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville (encore une action qui mériterait que le Conseil Départemental et la Métropole apportent un soutien décent…), Lisa vient de réussir son concours et obtient son diplôme d’État de professeure de violon. C’est à dire qu’elle pourrait être professeure en Conservatoire. 
Quand est-ce qu’on dégage tout ça ?

Incroyable ! Le règlement édicté par le Président de la Métropole fait que le rapporteur qui présente une délibération n’est pas limité dans le temps. Alors André Rossinot donne la parole à ce rapporteur (de droite), puis lui-même intervient, puis il passe la parole à 4 élus de droite qui ne sont pas limités dans le temps. Enfin, après une présentation interminable, les élus de gauche ont la parole, en étant, eux, tous limités dans le temps… Conception très particulière de la démocratie…

Voici mon intervention sur le PLUI HD – Débat sur les orientations générales du PADD…

Monsieur le Président, chers collègues.

Encore un sujet-fleuve, pour ne pas dire fourre-tout, qui nous est exposé en pas moins de 135 pages…

On pourrait ne pas être assommé par tant de verbiage, s’il on y trouvait quelques cohérences.

Car l’intention est belle, mais complètement en contradiction avec votre bilan et votre réalité. Comment peut-on, tout à la fois, évoquer les enjeux environnementaux et climatiques et donc la qualité de la vie, quand on a commis la bétonisation à outrance avec « Entre Meurthe et Canal », avec « Nancy Grand Coeur », quand on a conjugué depuis si longtemps l’inesthétisme et l’absence de fonctionnalité, quand on est auteur de la terrible minéralisation de la Place Veil, quand on a des projets qui bafouent le patrimoine, qui contournent les règles et les lois et qui affaiblissent le service public comme le « Grand Nancy Thermal », le nouvel immeuble Thiers, le tracé de la ligne numéro 1 du tram et son viaduc de 350m au-dessus du jardin botanique…

Ce qui est fait restera comme des blessures multiples, quant à ce qu’il reste à faire, vous aurez tant endetté la Métropole, que l’on sait déjà que certains projets ne seront pas réalisés en l’état…

Il est donc proposé un débat dont les attendus ne sont que contradictions. Alors pourquoi ? 

J’y vois deux raisons. 

– Vous avez fait travailler et depuis longtemps une armée de collaborateurs et de consultants externes qui sont à votre service, instrumentés en permanence pour instruire votre communication. Pour tenter de redorer votre blason. C’est à dire que vous utilisez l’argent public pour assommer l’opinion publique de contre-vérités.

– La deuxième raison, c’est que vous voulez de plus en plus tout maîtriser, parce que vous êtes au plus mal. Vous avez plombé l’avenir par les investissements inconsidérés et la dette ainsi générée. Vous cherchez des solutions en voulant tout gérer, en maîtrisant le foncier et en spéculant ensuite sur le dos des communes. Et ce texte montre bien comment en interprétant les textes de Lois Grenelle II et ALUR, c’est à dire en parfait décalage avec l’esprit des Lois, vous privez de plus en plus les communes et les élus locaux de toutes marges de manœuvre pour faire vivre leurs politiques publiques sur leur territoires dans la cohérence, la proximité et le discernement. Ce texte est un déni de démocratie.

Ce débat est une sorte de non-bilan. Il y avait beaucoup mieux à faire sur des sujets aussi importants, mais à partir d’un diagnostic qui n’aurait pas été insincère. J’espère juste que les observations particulières émises par plusieurs Communes seront inscrites dans le marbre et respectées, pour que le piège que vous avez tendu ne se referment pas complètement et n’obère pas totalement l’avenir.

Conseil de Métropole du Grand Nancy.

Voici deux autres de mes interventions pour que vous soyez informés.

DSP Mobilités Urbaines 2019-2024.
Avenant numéro 1 au contrat de services publics confié à Kéolis.

Monsieur le Président, chers collègues.

Je souhaite souligner la qualité du travail de Malika Dati qui a su organiser les discussions sur un domaine des plus sensibles, en écoutant et respectant les souhaits des élus locaux. Avec le délégataire, ils ont su prendre en compte nos demandes dans le souci de l’intérêt général tout en préservant les équilibres budgétaires.
Pour ce qui concerne la desserte de Tomblaine, si l’on considère que les remarques que j’ai faites à la lecture de ce projet de délibération sont actées (page 134, une faute de rédaction fait passer la ligne Tempo 3 à St Max au lieu de Tomblaine – et la ligne 20 qui, en traversée de Tomblaine, doit passer par le secteur de la Tuilerie), je voterai cette délibération.
Je regrette seulement que l’état des finances de la Métropole ne nous permette pas de prévoir un dispositif ambitieux et adapté pour ce qui concerne les déplacements des dimanches (comme si la vie s’arrêtait subitement le dimanche) ou encore pour ce qui concerne les retours en soirées.
Ce n’est pas comme cela que l’on revitalisera la ville-centre et en ne permettant pas aux habitants de se déplacer à certains moments, on les isole.
Même si, là aussi, il faut reconnaître que Malika Dati et Kéolis on su imaginer des solutions pertinentes, dans ce contexte beaucoup trop contraint.

Délibération n°7 : tarification du réseau de transports Stan.

Monsieur le Président, chers collègues.

Vous expliquez les équilibres financiers des services du réseau par :

– une partie de dépenses d’exploitation financées par le versement transport et les autres impôts locaux prélevés par la Métropole.

– et une partie de dépenses d’exploitation financées (avec deux fois la même faute d’orthographe) par les usagers.

Puis vous traduisez ces chiffres en expliquant que les usagers financent 21% du coût complet et 26% du coût d’exploitation, ce qui serait déjà beaucoup… Mais il ne faut pas oublier que la plupart du temps ces usagers sont également des contributeurs par l’impôt et que la réalité de leur participation est par conséquent largement plus importante que vous ne voulez bien le dire… 

Raison de plus pour leur devoir un service public de qualité.

Et malheureusement, votre dette vous contraint à chercher partout des économies de bouts de chandelles. Les tarifs des services publics deviennent alors des variables d’ajustement budgétaires, dont les usagers sont les victimes co-latérales.

Il n’y a pas d’amélioration du service public, mais pourtant on augmente la tarification… cherchez l’erreur.

La plus importante hausse est pour les abonnements illimités pour les salariés (qui passent de 33,95€ à 36,50€), c’est une hausse de + 2,55€ par mois… Quelle est la logique ? Est-ce là une politique pour inciter à utiliser les transports en commun ?

On a aussi l’impression d’une véritable usine à gaz qui ne facilite rien, et ne permet aucune lisibilité. Cette complexité dissuade l’usager.

Quand, par exemple, on remarque que le montant restant à la charge du salarié (18,25€ remboursés à 50%) reste inférieur au Pass Étudiant à 21,50€ ! Tout en dépassant désormais l’abonnement pour les étudiants boursiers (17,50€, maintenu à 4€ de réduction supplémentaire par mois)…

Pourquoi toutes ces différences ? Pourquoi ne pas faire beaucoup plus simple ? Pourquoi ces augmentations des tarifs du service public, socle de la cohésion sociale et de l’aménagement du territoire ?

Ces questions sans réponses amèneront le Groupe de Progrès pour une Métropole Solidaire à voter contre cette délibération.

Incroyable ! Le règlement édicté par le Président de la Métropole fait que le rapporteur qui présente une délibération n’est pas limité dans le temps. Alors André Rossinot donne la parole à ce rapporteur (de droite), puis lui-même intervient, puis il passe la parole à 4 élus de droite qui ne sont pas limités dans le temps. Enfin, après une présentation interminable, les élus de gauche ont la parole, en étant, eux, tous limités dans le temps… Conception très particulière de la démocratie…

Voici mon intervention sur le PLUI HD – Débat sur les orientations générales du PADD…

Monsieur le Président, chers collègues.

Encore un sujet-fleuve, pour ne pas dire fourre-tout, qui nous est exposé en pas moins de 135 pages…

On pourrait ne pas être assommé par tant de verbiage, s’il on y trouvait quelques cohérences.

Car l’intention est belle, mais complètement en contradiction avec votre bilan et votre réalité. Comment peut-on, tout à la fois, évoquer les enjeux environnementaux et climatiques et donc la qualité de la vie, quand on a commis la bétonisation à outrance avec « Entre Meurthe et Canal », avec « Nancy Grand Coeur », quand on a conjugué depuis si longtemps l’inesthétisme et l’absence de fonctionnalité, quand on est auteur de la terrible minéralisation de la Place Veil, quand on a des projets qui bafouent le patrimoine, qui contournent les règles et les lois et qui affaiblissent le service public comme le « Grand Nancy Thermal », le nouvel immeuble Thiers, le tracé de la ligne numéro 1 du tram et son viaduc de 350m au-dessus du jardin botanique…

Ce qui est fait restera comme des blessures multiples, quant à ce qu’il reste à faire, vous aurez tant endetté la Métropole, que l’on sait déjà que certains projets ne seront pas réalisés en l’état…

Il est donc proposé un débat dont les attendus ne sont que contradictions. Alors pourquoi ? 

J’y vois deux raisons. 

– Vous avez fait travailler et depuis longtemps une armée de collaborateurs et de consultants externes qui sont à votre service, instrumentés en permanence pour instruire votre communication. Pour tenter de redorer votre blason. C’est à dire que vous utilisez l’argent public pour assommer l’opinion publique de contre-vérités.

– La deuxième raison, c’est que vous voulez de plus en plus tout maîtriser, parce que vous êtes au plus mal. Vous avez plombé l’avenir par les investissements inconsidérés et la dette ainsi générée. Vous cherchez des solutions en voulant tout gérer, en maîtrisant le foncier et en spéculant ensuite sur le dos des communes. Et ce texte montre bien comment en interprétant les textes de Lois Grenelle II et ALUR, c’est à dire en parfait décalage avec l’esprit des Lois, vous privez de plus en plus les communes et les élus locaux de toutes marges de manœuvre pour faire vivre leurs politiques publiques sur leur territoires dans la cohérence, la proximité et le discernement. Ce texte est un déni de démocratie.

Ce débat est une sorte de non-bilan. Il y avait beaucoup mieux à faire sur des sujets aussi importants, mais à partir d’un diagnostic qui n’aurait pas été insincère. J’espère juste que les observations particulières émises par plusieurs Communes seront inscrites dans le marbre et respectées, pour que le piège que vous avez tendu ne se referment pas complètement et n’obère pas totalement l’avenir.

Conseil de Métropole du Grand Nancy.

Voici deux autres de mes interventions pour que vous soyez informés.

DSP Mobilités Urbaines 2019-2024.
Avenant numéro 1 au contrat de services publics confié à Kéolis.

Monsieur le Président, chers collègues.

Je souhaite souligner la qualité du travail de Malika Dati qui a su organiser les discussions sur un domaine des plus sensibles, en écoutant et respectant les souhaits des élus locaux. Avec le délégataire, ils ont su prendre en compte nos demandes dans le souci de l’intérêt général tout en préservant les équilibres budgétaires.
Pour ce qui concerne la desserte de Tomblaine, si l’on considère que les remarques que j’ai faites à la lecture de ce projet de délibération sont actées (page 134, une faute de rédaction fait passer la ligne Tempo 3 à St Max au lieu de Tomblaine – et la ligne 20 qui, en traversée de Tomblaine, doit passer par le secteur de la Tuilerie), je voterai cette délibération.
Je regrette seulement que l’état des finances de la Métropole ne nous permette pas de prévoir un dispositif ambitieux et adapté pour ce qui concerne les déplacements des dimanches (comme si la vie s’arrêtait subitement le dimanche) ou encore pour ce qui concerne les retours en soirées.
Ce n’est pas comme cela que l’on revitalisera la ville-centre et en ne permettant pas aux habitants de se déplacer à certains moments, on les isole.
Même si, là aussi, il faut reconnaître que Malika Dati et Kéolis on su imaginer des solutions pertinentes, dans ce contexte beaucoup trop contraint.

Délibération n°7 : tarification du réseau de transports Stan.

Monsieur le Président, chers collègues.

Vous expliquez les équilibres financiers des services du réseau par :

– une partie de dépenses d’exploitation financées par le versement transport et les autres impôts locaux prélevés par la Métropole.

– et une partie de dépenses d’exploitation financées (avec deux fois la même faute d’orthographe) par les usagers.

Puis vous traduisez ces chiffres en expliquant que les usagers financent 21% du coût complet et 26% du coût d’exploitation, ce qui serait déjà beaucoup… Mais il ne faut pas oublier que la plupart du temps ces usagers sont également des contributeurs par l’impôt et que la réalité de leur participation est par conséquent largement plus importante que vous ne voulez bien le dire… 

Raison de plus pour leur devoir un service public de qualité.

Et malheureusement, votre dette vous contraint à chercher partout des économies de bouts de chandelles. Les tarifs des services publics deviennent alors des variables d’ajustement budgétaires, dont les usagers sont les victimes co-latérales.

Il n’y a pas d’amélioration du service public, mais pourtant on augmente la tarification… cherchez l’erreur.

La plus importante hausse est pour les abonnements illimités pour les salariés (qui passent de 33,95€ à 36,50€), c’est une hausse de + 2,55€ par mois… Quelle est la logique ? Est-ce là une politique pour inciter à utiliser les transports en commun ?

On a aussi l’impression d’une véritable usine à gaz qui ne facilite rien, et ne permet aucune lisibilité. Cette complexité dissuade l’usager.

Quand, par exemple, on remarque que le montant restant à la charge du salarié (18,25€ remboursés à 50%) reste inférieur au Pass Étudiant à 21,50€ ! Tout en dépassant désormais l’abonnement pour les étudiants boursiers (17,50€, maintenu à 4€ de réduction supplémentaire par mois)…

Pourquoi toutes ces différences ? Pourquoi ne pas faire beaucoup plus simple ? Pourquoi ces augmentations des tarifs du service public, socle de la cohésion sociale et de l’aménagement du territoire ?

Ces questions sans réponses amèneront le Groupe de Progrès pour une Métropole Solidaire à voter contre cette délibération.

 

Le système de gouvernance de la Métropole du Grand Nancy par son Président André Rossinot est basé sur le mensonge permanent, structuré, programmé.
Il y avait un Conseil de Métropole vendredi 5 avril. Ces Conseils sont inintéressants, interminables, vides de sens et surtout ils ne sont pas le lieu des prises de décisions.
Pour ce Conseil, les trois premiers points à l’ordre du jour constituaient une sorte de grand numéro pour donner à penser que l’écologie et la qualité de vie des habitants pourraient être une priorité pour la Métropole du Grand Nancy… Une sorte de fourre-tout, vocabulaire technocratique et éléments de langage convenus, par lesquels Rossinot, incarnation paroxystique de ce verbiage assommant et mono-colore, devient soudain le « monsieur bricolage de l’écologie » !

On y croirait presque. Rien que les titres de ces trois premiers points vous font saliver…

1) Communication – Chemins Métropolitains – Métropole Nature Transition.
2) Développement économique et innovation – Appels à projets transition écologique et solidaire.
3) Appel à projets national « Territoires d’innovation » : contexte et contenu de la candidature « Des Hommes et des Arbres, les racines de demain » et portage juridique du projet par la Métropole du Grand Nancy.

Ouf… complètement ouf… Pour ces trois premiers points de l’ordre du jour 45 pages de rapports ! Combien de fonctionnaires ont été sommés de travailler pour fournir cet agglomérat d’alibis à l’exécutif du Grand Nancy ?
Rien que sur le premier sujet, pas moins de 10 rapporteurs, dont le Président lui-même étaient annoncés ! Quand on sait que le temps imparti aux rapporteurs est illimité, alors que dans l’opposition vous avez un maximum de 5 minutes pour vous exprimer (exceptionnellement 10 sur demande pour les présidents de groupe). C’est un exercice de démocratie qui consiste à faire laminer systématiquement toute critique malvenue de la méthode…

Sur le fond, il n’y a rien à dire. C’est beau, c’est angélique, on est au pays de oui-oui…

Mais comment peut-on oser écrire, dire et commenter de si belles intentions quant à l’écologie, quand on on a défiguré complètement Nancy, créé la Place Thiers terriblement minérale, inhumaine et austère, le quartier dit « Nancy Grand Coeur » en béton, en béton et en béton, quand on annonce que le prochain tracé du tram va balafrer le jardin botanique ou encore quand on a choisi le candidat-promoteur immobilier qui consommera le plus d’eau pour le projet du « Grand Nancy Thermal » ???
Mesdames, messieurs de l’exécutif et toutes celles, tous ceux qui ont voté cet incroyable gâchis, comment pouvez-vous oser vous revendiquer de la « transition écologique et solidaire » ?
Le sophiste, à l’origine est un professeur d’éloquence qui maitrise le discours, ce qui lui apporte le prestige, mais au sens moderne, il désigne une personne utilisant des arguments spécieux pour tromper ou faire illusion. Platon disait même que « les sophiste ne s’embarrassaient pas de considérations quant à l’éthique, la justice ou à la vérité… »
André Rossinot est donc un sophiste et son exécutif a fait vœu d’insincérité…

Et pendant ce temps là, parce que le Maire de Tomblaine se permet de dire tout haut ce que beaucoup pensent, le Président empêche tous projets sur Tomblaine.
Un exemple : le gymnase COSEC à Tomblaine est en triste état, que ce soit pour recevoir les collégiens, les lycéens ou bien encore les associations et leur public. Je demande que des travaux de mise aux normes et de confort soient réalisés depuis de nombreuses années.
Mais le Grand Nancy ne m’entend pas.

Alors que le Grand Nancy dépense sans compter sur des actions de prestige (on y reviendra), les équipements utilisés par la population et les petites associations n’intéressent pas ces élus.
Ce COSEC (comme d’autres équipements, le stade Raymond Petit,…) avait été créé par les Communes qui adhéraient au SIS (Syndicat Intercommunal Scolaire) dont Tomblaine faisait partie… André Rossinot, dans sa vision hégémonique, a souhaité que le Grand Nancy récupère ces équipements et leur gestion…
Il n’a rien payé pour cela et aujourd’hui, il ne les entretient pas !

Dès lors, le SIS ne servait plus à rien. La logique aurait été qu’il fut dissous, c’est ce que je proposais déjà il y a une quinzaine d’années. Et bien non. Le SIS ne sert à rien, mais Rossinot l’a conservé, car il lui aura permis de distribuer des postes et quelques indemnités à des élus qui lui en sont ainsi redevables, et qui ne le contestent jamais…

Démonstration : la semaine dernière, il était programmé une réunion du SIS avec à l’ordre du jour le Compte administratif 2018 et le Budget 2019.
On peut lire dans ce Budget que les subventions de ces élus (qui ne font donc rien) ont été de 67000€ en 2018 et sont augmentées à 70000€ en 2019, sans compter les cotisations. Dans le même temps, les subventions aux collèges qui étaient de 15000€ en 2018, n’augmenteront pas. Cherchez les erreurs…
Et savez-vous pourquoi cette réunion du SIS n’a finalement pas eu lieu ? Elle a été reportée parce que le quorum n’était pas atteint. La plupart du temps les élus n’y sont pas présents !
J’ai calculé qu’avec le montant des indemnités allouées sur ce mandat aux élus du SIS, on aurait eu suffisamment d’argent pour rénover le gymnase du COSEC….
Mais la volonté n’y est peut-être pas…

Les malheurs du sophiste sont les malheurs qu’il destine aux autres…

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