Agir pour vous et avec vous

Catégorie : Grand Nancy Métropole (Page 64 de 142)

Je vous invite à lire jusqu’au bout ce long article, si vous voulez comprendre comment vous êtes, une fois de plus, en train de vous faire arnaquer…
Il y a quelques mois, en Conseil de Métropole, contre toute attente, Laurent Hénart, Maire de Nancy, avait proposé la fusion des 20 Communes du Grand Nancy, rien de plus, rien de moins… Il fallait oser !
Pourquoi cette proposition ? Parce que la situation budgétaire de la Métropole du Grand Nancy est catastrophique, d’ici trois ans notre dette atteindra… le milliard d’euros ! Parce qu’ils sont très, très, mauvais. Parce que s’ils continuaient à gérer la Métropole sur la même ligne, selon les mêmes méthodes, ils seraient contraints à faire exploser les impôts locaux (et ils le savent très bien) et ils n’auraient pas les moyens de payer tout ce qu’ils annoncent comme par exemple la ligne numéro 1 du tram… Ils ne savent plus quoi inventer.

Interrogés à ce sujet par la presse, la quasi totalité des élus a dit être opposée à cette idée loufoque. Les Maires en particulier savent bien que chaque fois qu’il y a eu mutualisation de moyens, dans ce microcosme rossinien, les Communes se sont faites avoir et y ont perdu beaucoup d’argent. Les dépenses inutiles et inconsidérées ont enflé et la contribution des Communes n’a cessé d’augmenter pour compenser : confiscation des domaines de compétences et de moyens des Maires qui sont ainsi empêchés d’agir pour leurs concitoyens, dégradation, voire suppression de services publics, gestion inégalitaire sur le territoire de la Métropole en fonction des humeurs du Président ou des petits arrangements entre amis,… Et, au bout du compte, c’est toujours le contribuable qui trinque…
il y a bien quelques élus ou pseudo-experts pour commenter et suspecter les Maires de « vouloir préserver leurs prérogatives… », mais ceux-là n’ont jamais été Maires (et peut-être qu’ils en rêvent), ils parlent pour exister et ne sont pas intéressés par la démocratie de proximité qui permet au quotidien d’aider les gens.

Et la population, quand est-ce qu’on lui demande son avis ? Mais quand est-ce qu’on lui demande honnêtement, pas en posant des questions mensongères du type « êtes-vous pour la fusion des Communes, pour que la Métropole mutualise des moyens et fasse des économies ? » 

Non, les citoyens doivent savoir que depuis que la Communauté Urbaine existe, et ensuite la Métropole, les dépenses n’ont cessé d’augmenter, la dette n’a cessé de se creuser et les services publics n’ont cessé de régresser.
Il faut des Communes plus fortes et plus en responsabilité qu’aujourd’hui et il faut une Métropole solidaire, cohérente, responsable et surtout gérée par un tout autre mode de gouvernance.

Devant ce fiasco remporté par la proposition de Laurent Hénart, où se trouve la prochaine arnaque ?

Et bien, André Rossinot travaille, selon sa méthode (j’avance en bulldozer sans me soucier de l’avis des autres) à un régime encore plus autocratique que celui d’aujourd’hui : une « Commune nouvelle associée à un élargissement de la Métropole ».
Et comme d’habitude, il avance résolument, mais caché. Il en a parlé, lors de sa Conférences des Maires, instance où il a placé les Maires qui l’ont accepté sous son autorité… 

Pour montrer au public que je n’invente rien, je publie cette lettre ci-dessous qu’il nous a envoyée.
D’abord, il choisit ses termes, car il ne peut pas dire que les Maires ont réservé un accueil particulièrement favorable à sa proposition. Il dit « nous avons eu des échanges extrêmement riches… » puis « J’ai bien pris note de toutes vos réactions. »
Mais il se fiche de tout ce qu’on peut en dire, il annonce « je vais faire procéder à une expertise juridique et financière à caractère interne… »
Questions :
– combien va coûter cette expertise ?
– est-ce que le Conseil de Métropole sera saisi pour décider de la nécessité de cette expertise ?
– n’a-t-il pas derrière la tête une petite idée ?

En effet, il avait annoncé en 2014, bien qu’il s’en défende aujourd’hui, qu’il abandonnerait la Présidence de la Communauté Urbaine à mi-mandat. Puis en cours de mandat, il a sorti de son chapeau « la Métropole » ! Ainsi, il se devait de rester sur une nouvelle mission pour installer cette Métropole. Si une « Commune nouvelle associée à l’élargissement de la Métropole » voyait le jour, ne devrait-il pas rester un peu pour mener à bien cette nouvelle ambition ?

– Et puis, n’essaie-t-il pas de bouffer le Conseil Départemental sur son territoire et sur ses compétences, comme il l’a fait pour les Communes ?

Quelques mots sur la subtilité politique du dispositif visant à créer une Commune nouvelle ». Il s’agit d’un procédé de regroupement et non de fusion, mais le résultat est le même. Il est rendu possible… sans que les habitants ne soient obligatoirement consultés !!!
La Commune nouvelle est ainsi substituée aux anciennes Communes, absorbant les personnels, prenant les actes,…Là où c’est malin, pour tenter de faire taire les élus locaux, c’est qu’il y a possibilité de laisser des « maires délégués » dans chaque ancienne Commune et de laisser en façade un conseil de proximité, mais qui n’a plus aucun pouvoir réel. Les maires délégués pourront être officiers d’état civil, et administrer les affaires courantes… 
La Métropole du Grand Nancy est actuellement la plus « intégrée » de France, ce sont les mots qu’ils emploient pour dire que c’est la métropole qui a pris aux Communes le plus de domaines de compétences…La Commune nouvelle est une version encore plus « intégrée » ! C’est la mort annoncée des Communes telles qu’elles fonctionnent !

Aujourd’hui, quand vous avez un problème quel qu’il soit dans le domaine de compétence de la Métropole, est-ce que vous avez la possibilité d’en parler directement à André Rossinot ? Comment ferez-vous sans élus locaux ? Comment les associations vivront elles si elles n’ont pas le soutien d’élus qui les connaissent ?

Enfin, Rossinot dévoile son jeu quand il écrit « … cela permettra, à l’issue des renouvellements de 2020, à l’ensemble des maires de réfléchir collégialement aux perspectives d’évolution de notre Métropole et de ses Communes. »

Cela démontre qu’il continue à calculer pour « l’après »…
Mais cela veut dire qu’il réserve le débat pour après les municipales (c’est pour cela que son expertise sera « interne »). Il ne veut pas que cette idée soit soumise à l’avis des habitants, il ne veut pas qu’on en parle pendant la campagne des municipales. 

Moi, je pense au contraire que c’est un sujet qui intéresse les habitants et qu’il faut les informer.
J’émets une proposition :

Je propose que dans chacune des 20 Communes du Grand Nancy, les citoyens interpellent publiquement tous les candidats têtes de listes aux élections municipales, en pleine campagne, et les interrogent sur ce qu’ils feront si, après les élections, le Président de la Métropole propose la création d’une Commune Nouvelle et donc la dissolution de nos Communes….
Hervé Féron.

 

Dans la série, on se fait tous… posséder…
Question à la majorité de la Métropole : êtes-vous vraiment fiers de ce que vous avez fait ?

Dans la catégorie « fallait oser », la Fondation Abbé Pierre a décerné un « Pic d’or » : le prix
« du dispositif le plus décomplexé » pour ses bancs installés sur la Place Veil, qui a porté pendant des décennies le triste nom de Thiers… Pour la Fondation Abbé Pierre ces bancs « sont là pour empêcher les personnes sans domicile fixe de se reposer ».

Aussitôt l’Est Républicain prend la défense d’André Rossinot (il fallait oser) et lui consacre une Une complète (!) en titrant par une affirmation partisane et non un commentaire « des bancs injustement mis au ban ».

Ce n’est pas la première fois que la presse locale produit des articles pour faire l’éloge de cette catastrophique réalisation (regardez sur Google le nombre d’articles, cela tourne en véritable propagande). Place, qui pourtant,  a été élue par les internautes en 5ème position parmi les places les plus moches de France… Et là, on a moins communiqué  !
Mais si André Rossinot avait un tant soit peu le sens de l’art et de l’esthétisme, cela ce saurait…
On peut toujours disserter, mais pourquoi ne pose-t-on pas les questions essentielles ? 
Par exemple :

– Trouvez-vous que la Place Veill soit esthétique ? La trouvez-vous fonctionnelle ? La trouvez-vous accueillante, chaleureuse, suffisamment végétalisée ?
– Quel a été le coût total de la Place Thiers ?

Puis :
– Trouvez-vous que ces bancs soient esthétiques ?
– Les trouvez-vous fonctionnels ? Confortables ? Aviez-vous compris que c’était des bancs ?
– Avez-vous déjà été tentés de vous asseoir dessus ?

Et surtout :
– Quel a été le coût de cette réalisation ?

On ne nous en dit rien, mais, comme pour s’excuser à l’avance, on affirme que le coût a été pris sur « le 1% artistique »…

En disant ça, on ne dit toujours rien, c’est 1% de combien pour un telle réalisation ?

Et puis, il faut savoir que le 1% artistique est une mesure (cadrée par la Loi) qui consiste à réserver, à l’occasion d’une construction ou de l’extension de bâtiments publics, une somme permettant la réalisation d’une ou plusieurs œuvres d’art spécialement conçues pour le lieu. La Loi, à la limite,  permet la réalisation de ces œuvres  dans ses abords…
Mais dans ce cas, de quel bâtiment public parle-t-on étendu ou réalisé sur cette Place ? 
La procédure participative très cadrée par la Loi pour le choix de l’artiste et de l’œuvre a-t-elle été respectée ? On ne nous en a pas parlé… Qui a payé ? Le Grand Nancy ? Ou la Ville de Nancy ? Pourquoi ne communique-t-on pas ces informations ?
N’y a-t-il pas eu une fois de plus un petit arrangement entre amis qui a permis au roi de faire ce qu’il voulait ?

Alors je donne mon avis : 
« Avec la cruauté d’une bête sauvage, Thiers a tué la Commune, en un rouge carnage »… disait le poète.

– Ces bancs sont laids et pour le coup il y a eu recherche d’harmonie pour s’intégrer dans la laideur ambiante de la Place Veil.
– Cette Place est inhumaine, parce que minéralisée à 100%, quand toutes les grandes villes d’Europe font entrer la nature dans le centre-ville.
– Je pense que ces bancs ont couté une fortune aux contribuables qu’ils sont des repoussoirs à toute velléité de convivialité (Il est loin le temps où Georges Brassenschantait les amoureux qui s’bécottent sur les bancs publics…) pour des bancs qui me font plutôt penser à des invertébrés à corps mou, parasites sous forme larvaire, froids et qui semblent ramper, à la recherche d’un ailleurs meilleur.

L’art doit être absolument critiqué, c’est essentiel parce qu’il doit absolument nous interroger. Mais lorsqu’il a une fonction précise (et dans ce cas hostile) dans l’espace urbain, les citoyens doivent être interrogés avant que l’acte ne soit posé.

Dans la série, on se fait tous… posséder…
Question à la majorité de la Métropole : êtes-vous vraiment fiers de ce que vous avez fait ?

Dans la catégorie « fallait oser », la Fondation Abbé Pierre a décerné un « Pic d’or » : le prix
« du dispositif le plus décomplexé » pour ses bancs installés sur la Place Veil, qui a porté pendant des décennies le triste nom de Thiers… Pour la Fondation Abbé Pierre ces bancs « sont là pour empêcher les personnes sans domicile fixe de se reposer ».

Aussitôt l’Est Républicain prend la défense d’André Rossinot (il fallait oser) et lui consacre une Une complète (!) en titrant par une affirmation partisane et non un commentaire « des bancs injustement mis au ban ».

Ce n’est pas la première fois que la presse locale produit des articles pour faire l’éloge de cette catastrophique réalisation (regardez sur Google le nombre d’articles, cela tourne en véritable propagande). Place, qui pourtant,  a été élue par les internautes en 5ème position parmi les places les plus moches de France… Et là, on a moins communiqué  !
Mais si André Rossinot avait un tant soit peu le sens de l’art et de l’esthétisme, cela ce saurait…
On peut toujours disserter, mais pourquoi ne pose-t-on pas les questions essentielles ? 
Par exemple :

– Trouvez-vous que la Place Veill soit esthétique ? La trouvez-vous fonctionnelle ? La trouvez-vous accueillante, chaleureuse, suffisamment végétalisée ?
– Quel a été le coût total de la Place Thiers ?

Puis :
– Trouvez-vous que ces bancs soient esthétiques ?
– Les trouvez-vous fonctionnels ? Confortables ? Aviez-vous compris que c’était des bancs ?
– Avez-vous déjà été tentés de vous asseoir dessus ?

Et surtout :
– Quel a été le coût de cette réalisation ?

On ne nous en dit rien, mais, comme pour s’excuser à l’avance, on affirme que le coût a été pris sur « le 1% artistique »…

En disant ça, on ne dit toujours rien, c’est 1% de combien pour un telle réalisation ?

Et puis, il faut savoir que le 1% artistique est une mesure (cadrée par la Loi) qui consiste à réserver, à l’occasion d’une construction ou de l’extension de bâtiments publics, une somme permettant la réalisation d’une ou plusieurs œuvres d’art spécialement conçues pour le lieu. La Loi, à la limite,  permet la réalisation de ces œuvres  dans ses abords…
Mais dans ce cas, de quel bâtiment public parle-t-on étendu ou réalisé sur cette Place ? 
La procédure participative très cadrée par la Loi pour le choix de l’artiste et de l’œuvre a-t-elle été respectée ? On ne nous en a pas parlé… Qui a payé ? Le Grand Nancy ? Ou la Ville de Nancy ? Pourquoi ne communique-t-on pas ces informations ?
N’y a-t-il pas eu une fois de plus un petit arrangement entre amis qui a permis au roi de faire ce qu’il voulait ?

Alors je donne mon avis : 
« Avec la cruauté d’une bête sauvage, Thiers a tué la Commune, en un rouge carnage »… disait le poète.

– Ces bancs sont laids et pour le coup il y a eu recherche d’harmonie pour s’intégrer dans la laideur ambiante de la Place Veil.
– Cette Place est inhumaine, parce que minéralisée à 100%, quand toutes les grandes villes d’Europe font entrer la nature dans le centre-ville.
– Je pense que ces bancs ont couté une fortune aux contribuables qu’ils sont des repoussoirs à toute velléité de convivialité (Il est loin le temps où Georges Brassenschantait les amoureux qui s’bécottent sur les bancs publics…) pour des bancs qui me font plutôt penser à des invertébrés à corps mou, parasites sous forme larvaire, froids et qui semblent ramper, à la recherche d’un ailleurs meilleur.

L’art doit être absolument critiqué, c’est essentiel parce qu’il doit absolument nous interroger. Mais lorsqu’il a une fonction précise (et dans ce cas hostile) dans l’espace urbain, les citoyens doivent être interrogés avant que l’acte ne soit posé.

Après le vote du budget et le vote des autorisations de programme qui vont allègrement nous amener à un endettement d’un milliard, selon moi pour 2022 (sauf si le projet Grand Nancy Thermal était remis en cause), on peut se dire que ce Conseil de Métropole a été plutôt serein…
Comme si la droite était anesthésiée, nous avons posé des questions, ils n’ont répondu à rien et d’ailleurs ils ne répondent de rien.
C’est une espèce d’irresponsabilité collective, avec une droite qui s’écrase sous la pression d’André Rossinot, ou pire, une droite qui est complice de cette grande magouille, avec une partie de la gauche qui, a fait l’effort cette fois-ci de s’abstenir ! (Quel manque de courage !) et puis la presse qui banalise terriblement cette gestion catastrophique, alors que par ailleurs, elle ne manque pas de participer à la propagande orchestrée par André Rossinot pour tenter de faire avaler la pilule aux contribuables quant à ses projets iresponsables…
– lorsque je dis que le Grand Nancy Thermal n’est rien d’autre qu’un projet immobilier qui va profiter aux amis, que la Métropole va donner en tout sur ce projet et sur 30 ans plus de 100 millions d’euros, quand la société privée à qui a été attribué la délégation de service public prévoit 87 millions de bénéfices qui seront redistribués intégralement à ses actionnaires, je n’obtiens pas de réponses.
– quand on découvre dans ces autorisations de programme qu’il vous en coûtera 1 million d’euros en plus pour la communication autour du projet Grand Nancy Thermal… pas de réponse.
– quand je dis que le tram choisi coûte plus cher en le faisant passer par Villers (pour faire plaisir au gendre), je n’obtiens pas de réponse…
– quand je dis que le tram ne sera opérationnel qu’en 2028 (et encore faudra-t-il qu’on trouve les financements) et que l’erreur a été de faire monter à Brabois les facs de dentaire et pharma avant même que d’avoir pensé les déplacements, ce qui met en galère des milliers de personnes quotidiennement pour aller travailler ou aller étudier… Là, j’obtiens des réponses, mais tellement décalées, tellement grotesques ! Christophe Choserot, le bon petit soldat de Rossinot, affirme que le tram sera en fonction avant même que d’avoir été payé (mdr !) et A. Rossinot, qui semble piqué au vif, essaie de nous faire gober (c’est nouveau, ça vient de sortir) qu’il n’est en rien responsable du déménagement de dentaire et pharma, mais que c’est la faute de l’Etat !

– quand je dis que ces dépenses pharamineuses entraînent  la dégradation des services publics, des objets hétérogènes qui ne sont plus ramassés qu’une seule fois par an, ce qui crée dès incivilités et rend indignes certains quartiers à forte densité quand vous avez des ordures et des hétérogènes qui s’amoncellent autour des containers semi-enterrés… Je n’obtiens pas de réponses.
Les routes qui ne sont plus entretenues, en particulier dans les villes de banlieues et les quartiers excentrés, à la sortie de l’hiver ces routes sont quasi impraticables à certains endroits… Pas de réponses.
Les gymnases insuffisamment chauffés et pas entretenus qui mettent les associations sportives en grandes difficultés… pas de réponse.
Ah si ! Eric Pensalfini est plutôt seul à oser défendre le Grand Nancy Thermal, mais sans répondre aux questions posées, on a l’impression que ce projet c’est son petit château de Versailles à lui… Peu importe ce que ça va coûter aux contribuables pour des activités privées… Et puis il est seul, tout seul à défendre avec opiniâtreté la politique d’accès aux piscines pour les scolaires… Il faut dire qu’il n’y a que lui qui y croit, tout parent, tout enseignant qui a vécu les séances de piscine pour les scolaires, écourtées, dans des parties de bassin en sur-densité, par manque de créneaux, sait qu’en matière de piscine, il faut prioriser le service public et l’accès pour tous plutôt que l’usage privé pour des bénéfices privés grâce à l’argent public…

Excusez-moi de le dire avec insistance, mais aujourd’hui dans cette intercommunalité, c’est l’omerta. Le microcosme des notables est organisé pour que rien ne puisse être contesté. Mais bientôt, quand on se réveillera, Rossinot ne sera plus là pour assumer sa responsabilité et tous ses courtisans oublieront qu’ils ont été complices. Vous, habitants du Grand Nancy, vous n’aurez plus qu’à payer la note, vous serez les plus endettés de France.

Après le vote du budget et le vote des autorisations de programme qui vont allègrement nous amener à un endettement d’un milliard, selon moi pour 2022 (sauf si le projet Grand Nancy Thermal était remis en cause), on peut se dire que ce Conseil de Métropole a été plutôt serein…
Comme si la droite était anesthésiée, nous avons posé des questions, ils n’ont répondu à rien et d’ailleurs ils ne répondent de rien.
C’est une espèce d’irresponsabilité collective, avec une droite qui s’écrase sous la pression d’André Rossinot, ou pire, une droite qui est complice de cette grande magouille, avec une partie de la gauche qui, a fait l’effort cette fois-ci de s’abstenir ! (Quel manque de courage !) et puis la presse qui banalise terriblement cette gestion catastrophique, alors que par ailleurs, elle ne manque pas de participer à la propagande orchestrée par André Rossinot pour tenter de faire avaler la pilule aux contribuables quant à ses projets iresponsables…
– lorsque je dis que le Grand Nancy Thermal n’est rien d’autre qu’un projet immobilier qui va profiter aux amis, que la Métropole va donner en tout sur ce projet et sur 30 ans plus de 100 millions d’euros, quand la société privée à qui a été attribué la délégation de service public prévoit 87 millions de bénéfices qui seront redistribués intégralement à ses actionnaires, je n’obtiens pas de réponses.
– quand on découvre dans ces autorisations de programme qu’il vous en coûtera 1 million d’euros en plus pour la communication autour du projet Grand Nancy Thermal… pas de réponse.
– quand je dis que le tram choisi coûte plus cher en le faisant passer par Villers (pour faire plaisir au gendre), je n’obtiens pas de réponse…
– quand je dis que le tram ne sera opérationnel qu’en 2028 (et encore faudra-t-il qu’on trouve les financements) et que l’erreur a été de faire monter à Brabois les facs de dentaire et pharma avant même que d’avoir pensé les déplacements, ce qui met en galère des milliers de personnes quotidiennement pour aller travailler ou aller étudier… Là, j’obtiens des réponses, mais tellement décalées, tellement grotesques ! Christophe Choserot, le bon petit soldat de Rossinot, affirme que le tram sera en fonction avant même que d’avoir été payé (mdr !) et A. Rossinot, qui semble piqué au vif, essaie de nous faire gober (c’est nouveau, ça vient de sortir) qu’il n’est en rien responsable du déménagement de dentaire et pharma, mais que c’est la faute de l’Etat !

– quand je dis que ces dépenses pharamineuses entraînent  la dégradation des services publics, des objets hétérogènes qui ne sont plus ramassés qu’une seule fois par an, ce qui crée dès incivilités et rend indignes certains quartiers à forte densité quand vous avez des ordures et des hétérogènes qui s’amoncellent autour des containers semi-enterrés… Je n’obtiens pas de réponses.
Les routes qui ne sont plus entretenues, en particulier dans les villes de banlieues et les quartiers excentrés, à la sortie de l’hiver ces routes sont quasi impraticables à certains endroits… Pas de réponses.
Les gymnases insuffisamment chauffés et pas entretenus qui mettent les associations sportives en grandes difficultés… pas de réponse.
Ah si ! Eric Pensalfini est plutôt seul à oser défendre le Grand Nancy Thermal, mais sans répondre aux questions posées, on a l’impression que ce projet c’est son petit château de Versailles à lui… Peu importe ce que ça va coûter aux contribuables pour des activités privées… Et puis il est seul, tout seul à défendre avec opiniâtreté la politique d’accès aux piscines pour les scolaires… Il faut dire qu’il n’y a que lui qui y croit, tout parent, tout enseignant qui a vécu les séances de piscine pour les scolaires, écourtées, dans des parties de bassin en sur-densité, par manque de créneaux, sait qu’en matière de piscine, il faut prioriser le service public et l’accès pour tous plutôt que l’usage privé pour des bénéfices privés grâce à l’argent public…

Excusez-moi de le dire avec insistance, mais aujourd’hui dans cette intercommunalité, c’est l’omerta. Le microcosme des notables est organisé pour que rien ne puisse être contesté. Mais bientôt, quand on se réveillera, Rossinot ne sera plus là pour assumer sa responsabilité et tous ses courtisans oublieront qu’ils ont été complices. Vous, habitants du Grand Nancy, vous n’aurez plus qu’à payer la note, vous serez les plus endettés de France.

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