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Catégorie : Grand Nancy Métropole (Page 92 de 142)

Depuis mi-avril 2016, le boulevard du Millénaire, en traversée de Tomblaine, est plongé la nuit dans l’obscurité complète. J’ai interpellé à plusieurs reprises le Président du Grand Nancy, il a fallu attendre le 30 juin seulement pour recevoir une réponse qui m’indiquait que « la remise en l’état de l’ensemble des installations nécessiterait plusieurs mois ».

Cette route, qui a été réalisée par l’Etat en l’an 2000, a été dotée d’un éclairage adapté à la nécessaire sécurisation de ce tronçon. Ainsi plongée dans le noir, elle est rendue quotidiennement dangereuse. Pire encore, en direction de Nancy-Vandoeuvre, cette route est également plongée dans le noir. En tant que maire de Tomblaine j’ai été interpellé par des riverains sur le fait que les pistes cyclables étaient traitées au même régime.

Dans la soirée du 15 septembre vers 21h, un accident routier important a eu lieu sur cette partie de route à Tomblaine, heureusement, il n’y a pas eu de dégâts corporels. J’ai réécrit au Président Rossinot pour lui dire que ne je ne comprends pas que les réparations n’aient pas été engagées au plus vite. J’ai toujours l’impression que les demandes de certains maires sont moins entendues que d’autres.

Malheureusement, on repère que sur d’autres endroits du Grand Nancy, des voiries se retrouvent aussi dans l’obscurité, la nuit. Force nous est de constater que les dépenses faramineuses engagées par le Grand Nancy mènent aujourd’hui à des recherches d’économies insensées. Il fallait bien sûr un grand Palais des Congrès pour le Grand Nancy, mais 80 millions c’était beaucoup trop cher et aujourd’hui les enveloppes de voiries sont réduites à peau de chagrin.

Il y a deux types d’enveloppes : celle pour les voiries primaires dont les dépenses sont décidées verticalement, pour ne pas dire autoritairement, par le Grand Nancy sans l’avis des Maires concernés, et celles pour les voiries secondaires, pour lesquelles chaque Maire dispose d’une enveloppe et peut donner un ordre de priorité. Les enveloppes pour les voiries secondaires sont tellement réduites aujourd’hui que c’est de la grande démagogie que de faire croire aux citoyennes et aux citoyens que les Maires font des choix. Ils sont dans un non-choix permanent et sont en plus rendus responsables en termes de sécurité sur une partie de compétence quasi abandonnée par le Grand Nancy.

Si on ajoute à cela que lorsqu’une voirie primaire est rénovée sur décision du Grand Nancy, la partie des trottoirs est à la charge des communes sur une enveloppe qui, pour une année complète, à Tomblaine, n’est que de 14 000 €. Autant dire qu’il ne reste rien ! Quand le Grand Nancy gèle des terrains sur une commune comme Tomblaine en utilisant l’EPFL et que le Grand Nancy modifie le PLU de Tomblaine pour vendre ces terrains à des entreprises en réalisant une plus-value égale au double de la valeur initiale du terrain, est-il normal que le Grand Nancy demande à la ville de Tomblaine de réaliser les trottoirs dans cette rue, qui est une voirie primaire alors que l’enveloppe dédiée pour les trottoirs est si faible ? Pour revenir au problème d’éclairage du boulevard du Millénaire, il est évident que les dépenses en investissement et l’endettement du Grand Nancy font qu’aujourd’hui, la sécurité est devenue une variable d’ajustement budgétaire.

Relancé par courrier le 16 septembre 2016, le Président du Grand Nancy Métropole, ne m’a pas répondu.

Ça se passe au boulevard du Millénaire, dans l’obscurité la plus complète, ce siècle est mal partie pour être celui des Lumières…

Depuis mi-avril 2016, le boulevard du Millénaire, en traversée de Tomblaine, est plongé la nuit dans l’obscurité complète. J’ai interpellé à plusieurs reprises le Président du Grand Nancy, il a fallu attendre le 30 juin seulement pour recevoir une réponse qui m’indiquait que « la remise en l’état de l’ensemble des installations nécessiterait plusieurs mois ».

Cette route, qui a été réalisée par l’Etat en l’an 2000, a été dotée d’un éclairage adapté à la nécessaire sécurisation de ce tronçon. Ainsi plongée dans le noir, elle est rendue quotidiennement dangereuse. Pire encore, en direction de Nancy-Vandoeuvre, cette route est également plongée dans le noir. En tant que maire de Tomblaine j’ai été interpellé par des riverains sur le fait que les pistes cyclables étaient traitées au même régime.

Dans la soirée du 15 septembre vers 21h, un accident routier important a eu lieu sur cette partie de route à Tomblaine, heureusement, il n’y a pas eu de dégâts corporels. J’ai réécrit au Président Rossinot pour lui dire que ne je ne comprends pas que les réparations n’aient pas été engagées au plus vite. J’ai toujours l’impression que les demandes de certains maires sont moins entendues que d’autres.

Malheureusement, on repère que sur d’autres endroits du Grand Nancy, des voiries se retrouvent aussi dans l’obscurité, la nuit. Force nous est de constater que les dépenses faramineuses engagées par le Grand Nancy mènent aujourd’hui à des recherches d’économies insensées. Il fallait bien sûr un grand Palais des Congrès pour le Grand Nancy, mais 80 millions c’était beaucoup trop cher et aujourd’hui les enveloppes de voiries sont réduites à peau de chagrin.

Il y a deux types d’enveloppes : celle pour les voiries primaires dont les dépenses sont décidées verticalement, pour ne pas dire autoritairement, par le Grand Nancy sans l’avis des Maires concernés, et celles pour les voiries secondaires, pour lesquelles chaque Maire dispose d’une enveloppe et peut donner un ordre de priorité. Les enveloppes pour les voiries secondaires sont tellement réduites aujourd’hui que c’est de la grande démagogie que de faire croire aux citoyennes et aux citoyens que les Maires font des choix. Ils sont dans un non-choix permanent et sont en plus rendus responsables en termes de sécurité sur une partie de compétence quasi abandonnée par le Grand Nancy.

Si on ajoute à cela que lorsqu’une voirie primaire est rénovée sur décision du Grand Nancy, la partie des trottoirs est à la charge des communes sur une enveloppe qui, pour une année complète, à Tomblaine, n’est que de 14 000 €. Autant dire qu’il ne reste rien ! Quand le Grand Nancy gèle des terrains sur une commune comme Tomblaine en utilisant l’EPFL et que le Grand Nancy modifie le PLU de Tomblaine pour vendre ces terrains à des entreprises en réalisant une plus-value égale au double de la valeur initiale du terrain, est-il normal que le Grand Nancy demande à la ville de Tomblaine de réaliser les trottoirs dans cette rue, qui est une voirie primaire alors que l’enveloppe dédiée pour les trottoirs est si faible ? Pour revenir au problème d’éclairage du boulevard du Millénaire, il est évident que les dépenses en investissement et l’endettement du Grand Nancy font qu’aujourd’hui, la sécurité est devenue une variable d’ajustement budgétaire.

Relancé par courrier le 16 septembre 2016, le Président du Grand Nancy Métropole, ne m’a pas répondu.

Ça se passe au boulevard du Millénaire, dans l’obscurité la plus complète, ce siècle est mal partie pour être celui des Lumières…

Le 7 juin dernier sur ce même site, je vous alertais sur les difficultés à venir autour du Stade Marcel Picot. L’Est Républicain avait d’ailleurs relayé une partie de mes inquiétudes. Malheureusement quatre mois plus tard, le Grand Nancy n’a rien fait. C’est juste un problème de déni de démocratie, il ne veulent pas en parler avec moi, parce qu’ils ne veulent pas me reconnaitre comme maire de la commune concernée et surtout, ils ne veulent pas rendre ce débat public. 
 
Dans n’importe quelle intercommunalité un tant soit peu respectueuse de la démocratie et du vote des électeurs, un dossier comme celui-là serait confié au maire de la commune concernée.
Mais pas là. On assiste alors à des déclarations intempestives du vice-président qui n’ont pas de sens, et en attendant ce sont les riverains et les utilisateurs du stade qui pâtissent régulièrement de cette irresponsabilité. 

Il y a urgence à considérer ce dossier avec sérieux. J’ai interpellé le Président de la CUGN à ce sujet, à de nombreuses reprises et cela depuis des années, mais on nous ballade !

Dans mon rôle de Maire de Tomblaine, j’ai souhaité que soient pris en considération trois sujets :

– Le permis de construire de 2003 n’a jamais été respecté complètement, la partie extérieure du stade sur l’aspect esthétique en particulier n’a jamais été réalisée.

– Les espèces de cabines rouges très laides ne servent à rien depuis de nombreuses années et l’ASNL, tout comme la ville de Tomblaine souhaitent qu’elles soient supprimées.

– Les clôtures en grillage sont également très laides et participent à créer un climat de tension aux abords du stade. Dans les stades modernes, il y a longtemps qu’on ne met plus ce genre de clôture grillagée. De plus, elles sont un véritable réceptacle pour des ordures diverses portées par le vent. Si c’est une triste image de Tomblaine que l’on veut donner là, c’est manifestement réussi. Je demande à ce que ces grillages soient démontés.

Le stade Marcel Picot est peu accessible, les spectateurs le vivent très mal, et cela génère aussi des nuisances pour les riverains. J’ai fait un certain nombre de propositions depuis plusieurs années, qui n’ont jamais été entendues. J’ai proposé depuis longtemps une rencontre de travail entre André Rossinot Président de la CUGN, propriétaire du stade, Jacques Rousselot, Président de l’ASNL et moi comme maire de la commune-siège et donc en responsabilité.

(…) 

Voilà les propositions que je fais de puis de nombreuses années :

 – Développer des parkings à quelques centaines de mètres du stade Marcel Picot, pour que les supporters ne s’engouffrent pas à proximité du stade.

– Permettre aux entreprises que je propose depuis si longtemps, sur la plaine Flageul, de s’installer, pour mutualiser des places de stationnement nombreuses les soirs de matches.

– Organiser des navettes gratuites pour les supporters abonnés, qui pourront ainsi déposer leur véhicule, par exemple au Parc des Expositions, ces navettes étant prioritaires après les matches.

– Intensifier les transports en commun avant et après les matches, du côté Saint-Max, comme du côté Tomblaine.

C’est très clair, le maire a le pouvoir de police, donc mes propositions doivent être prises en compte. La CUGN, propriétaire du stade et compétente en matière de voiries et de déplacement, doit financer les solutions.
                     °°°°°°°°°°°°°°°°°°
 
Depuis le 7 juin, le Grand Nancy m’a annoncé que les travaux que je demande depuis 2003 (dépose du grillage et des cabanes rouges) auraient lieu…en 2017, mais seulement pour le côté rue Jean Moulin ! Pour le  côté boulevard Jean Jaurès, on verra peut-être en 2018…
 
Mais pour les parkings, pour l’accessibilité, pour mes propositions à court terme concernant les transports en commun au moment des matches, pour ma proposition de navette gratuite, je n’ai reçu aucune réponse, aucune considération en quatre mois !
 
Et pendant ce temps là, il y a danger permanent ! Alors que l’on est en Etat d’urgence, l’accessibilité est catastrophique, les grillages et les cabanes rouges sont dangereux et génèrent des tensions, les riverains se plaignent auprès de moi, les commerçants vivent l’enfer, ils se font insulter par des supporters qui veulent squatter leurs parkings, la ville de Tomblaine est alors en zone de non-droit, elle subit le bruit, la pollution, le chaos.
Amusez-vous à mal vous garer au centre de Nancy, vous ne retrouverez pas votre voiture quand vous reviendrez sur place. Alors qu’à Tomblaine tous les excès sont permis au moment du match. 
 
Qui oserait prétendre que j’exagère ?
 
Pour la première fois cette semaine, mon avis a été sollicité par le Grand Nancy (étonnant !)… à l’approche du match Nancy-PSG, on m’a demandé l’autorisation d’ouvrir la Plaine Flageul au stationnement. Sachez que la Plaine Flageul a été acquise avec vos impôts par le Grand Nancy qui gèle ces terrains et empêche un développement harmonieux et cohérent de la Ville de Tomblaine.
 
Cette demande me donne raison puisque depuis 10 ans, j’ai proposé l’implantation de 13 entreprises sur la Plaine Flageul qui en ont toutes été dissuadées par le Grand Nancy. Il s’agirait d’entreprises qui accepteraient de mutualiser de nombreuses places de parkings avec le stade M. Picot au moment des matches ce qui limiterait les nuisances.
Voilà seulement qu’un espoir nait de voir s’implanter le premier projet d’implantation d’entreprise, mais je vous invite tous à observer, car on m’a tellement menti depuis des années, qu’il faut attendre pour voir.
 
Aujourd’hui les riverains comme les spectateurs en ont assez, il faut mettre en oeuvre les solutions à court terme que je propose.
 
Et puisque je suis exclu aussi des discussions avec le consortium chinois, je me suis fait un avis tout seul :
– Les annonces dans la presse du vice-président du Grand Nancy sont stupides.
– Si le Grand Nancy venait à vendre le stade Picot au prix annoncé par les Domaines, ce serait brader une propriété publique pour compenser une petite partie du surendettement du Grand Nancy dû à une mauvaise gestion.
Ce serait abandonner le pouvoir de faire respecter les règles d’urbanisme, ce serait ouvrir les portes au n’importe quoi en matière de naming.
– Il sera plus souhaitable dans l’intérêt des contribuables de louer le stade aux Chinois en pratiquant un prix de location qui ne serait plus un prix de complaisance. En effet aujourd’hui le Stade Picot ne rapporte pas beaucoup eu égard à ce qu’il a coûté à la collectivité et à sa valeur réelle. On le comprend car il s’agit d’aider l’ASNL qui n’a pas beaucoup de moyens. Mais si un gros investisseur achetait le club, il serait logique de lui louer le stade à un prix normal, c’est à dire nettement réévalué.
– Comme il sera souhaitable de demander à cet investisseur de participer aux aménagements nécessaires sur les extérieurs du stade : aménagements des parkings (actuellement à l’état de « terrains vagues ») ainsi que des voiries d’accès.
 
Cela rappelle un vieux débat (Euro 2016) où j’avais raison, tout le monde le sait et je les ai fait plier. 
En tous les cas, le maire de Tomblaine que je suis n’est pas prêt, cette fois-ci encore à laisser faire n’importe quoi au Grand Nancy sur sa Commune, il a les moyens d’empêcher de brader l’argent public et il assumera, dans l’intérêt général.
 
Et comme j’aime beaucoup le foot et l’ASNL, je participerai avec plaisir à l’émission de Laurent Piloni sur France Bleu ce lundi à 18h15, et on ne parlera que de foot !

 

Le 7 juin dernier sur ce même site, je vous alertais sur les difficultés à venir autour du Stade Marcel Picot. L’Est Républicain avait d’ailleurs relayé une partie de mes inquiétudes. Malheureusement quatre mois plus tard, le Grand Nancy n’a rien fait. C’est juste un problème de déni de démocratie, il ne veulent pas en parler avec moi, parce qu’ils ne veulent pas me reconnaitre comme maire de la commune concernée et surtout, ils ne veulent pas rendre ce débat public. 
 
Dans n’importe quelle intercommunalité un tant soit peu respectueuse de la démocratie et du vote des électeurs, un dossier comme celui-là serait confié au maire de la commune concernée.
Mais pas là. On assiste alors à des déclarations intempestives du vice-président qui n’ont pas de sens, et en attendant ce sont les riverains et les utilisateurs du stade qui pâtissent régulièrement de cette irresponsabilité. 

Il y a urgence à considérer ce dossier avec sérieux. J’ai interpellé le Président de la CUGN à ce sujet, à de nombreuses reprises et cela depuis des années, mais on nous ballade !

Dans mon rôle de Maire de Tomblaine, j’ai souhaité que soient pris en considération trois sujets :

– Le permis de construire de 2003 n’a jamais été respecté complètement, la partie extérieure du stade sur l’aspect esthétique en particulier n’a jamais été réalisée.

– Les espèces de cabines rouges très laides ne servent à rien depuis de nombreuses années et l’ASNL, tout comme la ville de Tomblaine souhaitent qu’elles soient supprimées.

– Les clôtures en grillage sont également très laides et participent à créer un climat de tension aux abords du stade. Dans les stades modernes, il y a longtemps qu’on ne met plus ce genre de clôture grillagée. De plus, elles sont un véritable réceptacle pour des ordures diverses portées par le vent. Si c’est une triste image de Tomblaine que l’on veut donner là, c’est manifestement réussi. Je demande à ce que ces grillages soient démontés.

Le stade Marcel Picot est peu accessible, les spectateurs le vivent très mal, et cela génère aussi des nuisances pour les riverains. J’ai fait un certain nombre de propositions depuis plusieurs années, qui n’ont jamais été entendues. J’ai proposé depuis longtemps une rencontre de travail entre André Rossinot Président de la CUGN, propriétaire du stade, Jacques Rousselot, Président de l’ASNL et moi comme maire de la commune-siège et donc en responsabilité.

(…) 

Voilà les propositions que je fais de puis de nombreuses années :

 – Développer des parkings à quelques centaines de mètres du stade Marcel Picot, pour que les supporters ne s’engouffrent pas à proximité du stade.

– Permettre aux entreprises que je propose depuis si longtemps, sur la plaine Flageul, de s’installer, pour mutualiser des places de stationnement nombreuses les soirs de matches.

– Organiser des navettes gratuites pour les supporters abonnés, qui pourront ainsi déposer leur véhicule, par exemple au Parc des Expositions, ces navettes étant prioritaires après les matches.

– Intensifier les transports en commun avant et après les matches, du côté Saint-Max, comme du côté Tomblaine.

C’est très clair, le maire a le pouvoir de police, donc mes propositions doivent être prises en compte. La CUGN, propriétaire du stade et compétente en matière de voiries et de déplacement, doit financer les solutions.
                     °°°°°°°°°°°°°°°°°°
 
Depuis le 7 juin, le Grand Nancy m’a annoncé que les travaux que je demande depuis 2003 (dépose du grillage et des cabanes rouges) auraient lieu…en 2017, mais seulement pour le côté rue Jean Moulin ! Pour le  côté boulevard Jean Jaurès, on verra peut-être en 2018…
 
Mais pour les parkings, pour l’accessibilité, pour mes propositions à court terme concernant les transports en commun au moment des matches, pour ma proposition de navette gratuite, je n’ai reçu aucune réponse, aucune considération en quatre mois !
 
Et pendant ce temps là, il y a danger permanent ! Alors que l’on est en Etat d’urgence, l’accessibilité est catastrophique, les grillages et les cabanes rouges sont dangereux et génèrent des tensions, les riverains se plaignent auprès de moi, les commerçants vivent l’enfer, ils se font insulter par des supporters qui veulent squatter leurs parkings, la ville de Tomblaine est alors en zone de non-droit, elle subit le bruit, la pollution, le chaos.
Amusez-vous à mal vous garer au centre de Nancy, vous ne retrouverez pas votre voiture quand vous reviendrez sur place. Alors qu’à Tomblaine tous les excès sont permis au moment du match. 
 
Qui oserait prétendre que j’exagère ?
 
Pour la première fois cette semaine, mon avis a été sollicité par le Grand Nancy (étonnant !)… à l’approche du match Nancy-PSG, on m’a demandé l’autorisation d’ouvrir la Plaine Flageul au stationnement. Sachez que la Plaine Flageul a été acquise avec vos impôts par le Grand Nancy qui gèle ces terrains et empêche un développement harmonieux et cohérent de la Ville de Tomblaine.
 
Cette demande me donne raison puisque depuis 10 ans, j’ai proposé l’implantation de 13 entreprises sur la Plaine Flageul qui en ont toutes été dissuadées par le Grand Nancy. Il s’agirait d’entreprises qui accepteraient de mutualiser de nombreuses places de parkings avec le stade M. Picot au moment des matches ce qui limiterait les nuisances.
Voilà seulement qu’un espoir nait de voir s’implanter le premier projet d’implantation d’entreprise, mais je vous invite tous à observer, car on m’a tellement menti depuis des années, qu’il faut attendre pour voir.
 
Aujourd’hui les riverains comme les spectateurs en ont assez, il faut mettre en oeuvre les solutions à court terme que je propose.
 
Et puisque je suis exclu aussi des discussions avec le consortium chinois, je me suis fait un avis tout seul :
– Les annonces dans la presse du vice-président du Grand Nancy sont stupides.
– Si le Grand Nancy venait à vendre le stade Picot au prix annoncé par les Domaines, ce serait brader une propriété publique pour compenser une petite partie du surendettement du Grand Nancy dû à une mauvaise gestion.
Ce serait abandonner le pouvoir de faire respecter les règles d’urbanisme, ce serait ouvrir les portes au n’importe quoi en matière de naming.
– Il sera plus souhaitable dans l’intérêt des contribuables de louer le stade aux Chinois en pratiquant un prix de location qui ne serait plus un prix de complaisance. En effet aujourd’hui le Stade Picot ne rapporte pas beaucoup eu égard à ce qu’il a coûté à la collectivité et à sa valeur réelle. On le comprend car il s’agit d’aider l’ASNL qui n’a pas beaucoup de moyens. Mais si un gros investisseur achetait le club, il serait logique de lui louer le stade à un prix normal, c’est à dire nettement réévalué.
– Comme il sera souhaitable de demander à cet investisseur de participer aux aménagements nécessaires sur les extérieurs du stade : aménagements des parkings (actuellement à l’état de « terrains vagues ») ainsi que des voiries d’accès.
 
Cela rappelle un vieux débat (Euro 2016) où j’avais raison, tout le monde le sait et je les ai fait plier. 
En tous les cas, le maire de Tomblaine que je suis n’est pas prêt, cette fois-ci encore à laisser faire n’importe quoi au Grand Nancy sur sa Commune, il a les moyens d’empêcher de brader l’argent public et il assumera, dans l’intérêt général.
 
Et comme j’aime beaucoup le foot et l’ASNL, je participerai avec plaisir à l’émission de Laurent Piloni sur France Bleu ce lundi à 18h15, et on ne parlera que de foot !

 

L’article titré « un caillou dans la métropole » dans l’Est Républicain de ce matin est un non-évènement. Une conférence de presse avait été organisée par quatre personnes très isolées. Deux de ces personnes ne sont même pas élues au Conseil de Communauté, devenu Conseil de Métropole et sont minoritaires dans chacune de leur commune. Les deux autres ne peuvent s’exprimer qu’à titre personnel, car elles n’ont pas mandat du groupe. Celui qui parle le plus fort est minoritaire dans sa commune, minoritaire au Conseil de Métropole et ultra-minoritaire dans le groupe de gauche. Il n’exprime que sa position, il n’est pas solidaire des décisions du groupe mais c’est lui qui parle le plus fort et le plus longtemps. Quand le journaliste dit « Hervé Féron n’était pas joignable hier » toutes les personnes qui m’ont rencontré, qui m’ont téléphoné hier savent que c’est faux, c’est juste que je ne réponds pas aux journalistes sur des polémiques stériles.

Le seul vrai grand évènement du jour c’est que la Communauté Urbaine est devenue Métropole. J’ai le plaisir de vous présenter ci-dessous les quatre nouveaux vice-présidents que sont de gauche à droite sur la photo :

– Stéphane Hablot, maire de Vandoeuvre ;
– Bertrand Kling, maire de Malzéville ;
– Henri Chanut, maire de Seichamps ;
– Christophe Choserot, maire de Maxéville.

 

Intervention d’Hervé Féron :

« La première vérité est que l’art politique véritable ne doit pas se soucier du bien particulier, mais du bien général, car le bien commun assemble, le bien particulier déchire les cités, et que bien commun et bien particulier gagnent tous les deux à ce que le premier plutôt que le second soit solidement assuré.» Extrait des Lois de Platon

Monsieur le Président, chers collèges,

Notre groupe s’associe aux félicitations qui viennent de vous être adressées pour cette Légion d’Honneur au grade de Commandeur. Ce matin, nous sommes réunis pour installer le premier Conseil de Métropole du Grand Nancy après que le Premier Ministre ait signé le 20 avril 2016, le décret portant création de « notre » Métropole. Il s’agit, comme cela était indiqué dans la lettre du Premier Ministre du 7 septembre 2015, « d’organiser et de structurer ce territoire pour lui permettre d’engager une nouvelle dynamique, de mieux assurer la solidarité entre les espaces urbains, péri-urbains et ruraux, d’acquérir une place à la hauteur de ses potentialités et de ses ambitions dans la future région, et d’une manière plus globale, de s’inscrire pleinement dans l’espace européen ».

Certains diront que nous avons rendez-vous avec l’histoire. Je dirais surtout que nous avons ici, collectivement, rendez-vous avec nos responsabilités individuelles. N’oublions pas que, toujours grâce à ce Gouvernement, nous avons toutes et tous été désignés, et pour la première fois lors des dernières élections municipales, individuellement par les électeurs pour que, issus de nos conseils municipaux, nous puissions siéger dans cette assemblée.

Cette remarque est nécessaire, c’est le constat que cette Assemblée reste une émanation des Conseils municipaux, et tous les Conseillers métropolitains ont été désignés nommément, ils ont la légitimité du suffrage universel direct. C’est dire qu’est venu le temps de faire en sorte que, dans cette Assemblée, chacune, chacun doit avoir sa place et toute sa place. C’est dire aussi que chacun doit assumer ses responsabilités. Il n’y a pas de place aujourd’hui pour la posture politique ou personnelle, il nous faut « faire Métropole ensemble », dans l’intérêt général, pour le bien commun, comme disait Platon.

Nous resterons différents et heureusement ! Nous aurons toujours nos convictions, nous porterons toujours nos valeurs. Nous aurons encore des combats qui nous opposeront, mais nous en aurons certainement plus qui nous rassembleront pour le bien commun. Nous aurons des contributions, des propositions à faire valoir sans cesse pour un développement économique plus dynamique, une politique des mobilités, un développement harmonieux et durable, une métropole des solidarités et des proximités, la relations aux autres, aux territoires, une gestion budgétaire et financière raisonnée et concertée, une gouvernance rénovée et partagée.

Monsieur le président, depuis un an, nous avons travaillé pour tenter de poser les bases qui permettront à la Métropole du Grand Nancy de fonctionner plus démocratiquement que ce que nous avons connu jusque-là, dans le respect et l’écoute de tout un territoire, de tous ses habitants, de chacune de ses communes et de tous leurs représentants au Conseil de Métropole. Nous avons travaillé régulièrement. Nous n’avons jamais rien négocié. Négocier signifierait marchander pour ce que Platon désignait comme le bien particulier. Tout commentaire dans ce sens ne serait que bavardage stérile. Mais il y a eu des discussions longues et âpres. Nous souhaitons plus d’espace pour toujours mieux assumer la mission que les électeurs nous ont confiée, vous souhaitez forcément verrouiller parce que vous êtes majoritaire. Quoi que l’on en pense, quoi que l’on en dise, nous avons progressé ensemble et uniquement pour le bien commun. Les critiques seront certainement justifiées :

– Cela s’est fait de façon précipitée. Oui, mais sans précipitation nous ne serions jamais devenus Métropole. Il fallait dans un environnement territorial nouveau, devenir une Métropole d’équilibre.

– Les habitants n’ont pas été assez informés. Chacun a eu la possibilité de travailler, s’informer soi-même et d’organiser l’information dans sa commune.

– Les textes proposés, comme le pacte de gouvernance, ne sont pas aboutis. Il faudra continuer à y travailler, à l’améliorer.

– Fallait-il que l’opposition, et je pèse mes mots, participe à l’exécutif ? Oui, bien sûr, pour sortir de notre ringardise collective. Pour ne pas être un jour, la seule intercommunalité en France, dont l’exécutif exclut complétement l’opposition. Mais aussi parce que, dans le fonctionnement actuel, il faut que les maires soient mieux entendus, aient plus de moyens d’agir.

On ne pouvait plus continuer à demander aux maires de permettre la mise en œuvre des compétences du Grand Nancy tout en niant leur existence. Nous avons convenu, Monsieur le Président, que si le Conseil de Métropole en décide ainsi, la minorité se verrait confier deux présidences de commissions, deux délégations de conseillers communautaires et quatre vice-présidences. Je prends cela comme un peu plus de respect, non pas pour les personnes concernées, mais pour les citoyennes et les citoyens qu’elles représentent, pour les bouts de territoires qu’elles représentent, que l’on appelle communes et pour qui nous avons ambition de faire « Métropole ensemble ».

La chanson dit « Bien sûr, nous eûmes des orages », Monsieur le Président, je suis sûr que nous en aurons d’autres. Mais ce premier Conseil de Métropole devra résonner comme une déclaration d’intention, comme un appel à la raison. Nous devons continuer à progresser ensemble pour la démocratie, mais aussi pour l’efficacité au service de nos concitoyens, pour plus de proximité et moins de lourdeurs technocratiques. Ce n’est pas un hasard si ce premier Conseil de Métropole est réuni le matin, avant même qu’il soit midi. De longs et pénibles travaux nous restent encore à accomplir.

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