Agir pour vous et avec vous

Catégorie : Grand Nancy Métropole (Page 93 de 142)

L’article titré « un caillou dans la métropole » dans l’Est Républicain de ce matin est un non-évènement. Une conférence de presse avait été organisée par quatre personnes très isolées. Deux de ces personnes ne sont même pas élues au Conseil de Communauté, devenu Conseil de Métropole et sont minoritaires dans chacune de leur commune. Les deux autres ne peuvent s’exprimer qu’à titre personnel, car elles n’ont pas mandat du groupe. Celui qui parle le plus fort est minoritaire dans sa commune, minoritaire au Conseil de Métropole et ultra-minoritaire dans le groupe de gauche. Il n’exprime que sa position, il n’est pas solidaire des décisions du groupe mais c’est lui qui parle le plus fort et le plus longtemps. Quand le journaliste dit « Hervé Féron n’était pas joignable hier » toutes les personnes qui m’ont rencontré, qui m’ont téléphoné hier savent que c’est faux, c’est juste que je ne réponds pas aux journalistes sur des polémiques stériles.

Le seul vrai grand évènement du jour c’est que la Communauté Urbaine est devenue Métropole. J’ai le plaisir de vous présenter ci-dessous les quatre nouveaux vice-présidents que sont de gauche à droite sur la photo :

– Stéphane Hablot, maire de Vandoeuvre ;
– Bertrand Kling, maire de Malzéville ;
– Henri Chanut, maire de Seichamps ;
– Christophe Choserot, maire de Maxéville.

 

Intervention d’Hervé Féron :

« La première vérité est que l’art politique véritable ne doit pas se soucier du bien particulier, mais du bien général, car le bien commun assemble, le bien particulier déchire les cités, et que bien commun et bien particulier gagnent tous les deux à ce que le premier plutôt que le second soit solidement assuré.» Extrait des Lois de Platon

Monsieur le Président, chers collèges,

Notre groupe s’associe aux félicitations qui viennent de vous être adressées pour cette Légion d’Honneur au grade de Commandeur. Ce matin, nous sommes réunis pour installer le premier Conseil de Métropole du Grand Nancy après que le Premier Ministre ait signé le 20 avril 2016, le décret portant création de « notre » Métropole. Il s’agit, comme cela était indiqué dans la lettre du Premier Ministre du 7 septembre 2015, « d’organiser et de structurer ce territoire pour lui permettre d’engager une nouvelle dynamique, de mieux assurer la solidarité entre les espaces urbains, péri-urbains et ruraux, d’acquérir une place à la hauteur de ses potentialités et de ses ambitions dans la future région, et d’une manière plus globale, de s’inscrire pleinement dans l’espace européen ».

Certains diront que nous avons rendez-vous avec l’histoire. Je dirais surtout que nous avons ici, collectivement, rendez-vous avec nos responsabilités individuelles. N’oublions pas que, toujours grâce à ce Gouvernement, nous avons toutes et tous été désignés, et pour la première fois lors des dernières élections municipales, individuellement par les électeurs pour que, issus de nos conseils municipaux, nous puissions siéger dans cette assemblée.

Cette remarque est nécessaire, c’est le constat que cette Assemblée reste une émanation des Conseils municipaux, et tous les Conseillers métropolitains ont été désignés nommément, ils ont la légitimité du suffrage universel direct. C’est dire qu’est venu le temps de faire en sorte que, dans cette Assemblée, chacune, chacun doit avoir sa place et toute sa place. C’est dire aussi que chacun doit assumer ses responsabilités. Il n’y a pas de place aujourd’hui pour la posture politique ou personnelle, il nous faut « faire Métropole ensemble », dans l’intérêt général, pour le bien commun, comme disait Platon.

Nous resterons différents et heureusement ! Nous aurons toujours nos convictions, nous porterons toujours nos valeurs. Nous aurons encore des combats qui nous opposeront, mais nous en aurons certainement plus qui nous rassembleront pour le bien commun. Nous aurons des contributions, des propositions à faire valoir sans cesse pour un développement économique plus dynamique, une politique des mobilités, un développement harmonieux et durable, une métropole des solidarités et des proximités, la relations aux autres, aux territoires, une gestion budgétaire et financière raisonnée et concertée, une gouvernance rénovée et partagée.

Monsieur le président, depuis un an, nous avons travaillé pour tenter de poser les bases qui permettront à la Métropole du Grand Nancy de fonctionner plus démocratiquement que ce que nous avons connu jusque-là, dans le respect et l’écoute de tout un territoire, de tous ses habitants, de chacune de ses communes et de tous leurs représentants au Conseil de Métropole. Nous avons travaillé régulièrement. Nous n’avons jamais rien négocié. Négocier signifierait marchander pour ce que Platon désignait comme le bien particulier. Tout commentaire dans ce sens ne serait que bavardage stérile. Mais il y a eu des discussions longues et âpres. Nous souhaitons plus d’espace pour toujours mieux assumer la mission que les électeurs nous ont confiée, vous souhaitez forcément verrouiller parce que vous êtes majoritaire. Quoi que l’on en pense, quoi que l’on en dise, nous avons progressé ensemble et uniquement pour le bien commun. Les critiques seront certainement justifiées :

– Cela s’est fait de façon précipitée. Oui, mais sans précipitation nous ne serions jamais devenus Métropole. Il fallait dans un environnement territorial nouveau, devenir une Métropole d’équilibre.

– Les habitants n’ont pas été assez informés. Chacun a eu la possibilité de travailler, s’informer soi-même et d’organiser l’information dans sa commune.

– Les textes proposés, comme le pacte de gouvernance, ne sont pas aboutis. Il faudra continuer à y travailler, à l’améliorer.

– Fallait-il que l’opposition, et je pèse mes mots, participe à l’exécutif ? Oui, bien sûr, pour sortir de notre ringardise collective. Pour ne pas être un jour, la seule intercommunalité en France, dont l’exécutif exclut complétement l’opposition. Mais aussi parce que, dans le fonctionnement actuel, il faut que les maires soient mieux entendus, aient plus de moyens d’agir.

On ne pouvait plus continuer à demander aux maires de permettre la mise en œuvre des compétences du Grand Nancy tout en niant leur existence. Nous avons convenu, Monsieur le Président, que si le Conseil de Métropole en décide ainsi, la minorité se verrait confier deux présidences de commissions, deux délégations de conseillers communautaires et quatre vice-présidences. Je prends cela comme un peu plus de respect, non pas pour les personnes concernées, mais pour les citoyennes et les citoyens qu’elles représentent, pour les bouts de territoires qu’elles représentent, que l’on appelle communes et pour qui nous avons ambition de faire « Métropole ensemble ».

La chanson dit « Bien sûr, nous eûmes des orages », Monsieur le Président, je suis sûr que nous en aurons d’autres. Mais ce premier Conseil de Métropole devra résonner comme une déclaration d’intention, comme un appel à la raison. Nous devons continuer à progresser ensemble pour la démocratie, mais aussi pour l’efficacité au service de nos concitoyens, pour plus de proximité et moins de lourdeurs technocratiques. Ce n’est pas un hasard si ce premier Conseil de Métropole est réuni le matin, avant même qu’il soit midi. De longs et pénibles travaux nous restent encore à accomplir.

 L’article de l’Est Républicain concernant le conseil de communauté urbaine mérite quelques précisions.

En effet, comme le dossier est très technique, et que le journaliste ne dispose que des informations fournies par le service communication de la Communauté Urbaine, le compte rendu ne peut pas être suffisamment précis.

Ce qu’il faut savoir c’est que Valérie Debord utilise son pouvoir de vice présidente pour agresser la Ville de Tomblaine et derrière elle, Hervé Féron qui l’a battue aux dernières législatives et qu’elle retrouvera aux prochaines.

Malheureusement, c’est sa conception de la politique.

Avant de demander une suspension de séance, Hervé Féron a posé la question à la rapporteure Valérie Debord « Pouvez-vous me dire précisément où se trouve la parcelle dont on parle, pouvez-vous nous dire à quel endroit dans le quartier elle se trouve, connaissez-vous vraiment votre sujet ? »

André Rossinot s’est retourné vers elle, et comme elle n’avait rien à répondre, car elle ne connaissait pas le sujet, il a annoncé la suspension de séance.

On constate donc bien qu’on est là dans le règlement de compte.

Il y a inégalité de traitements, la Communauté Urbaine, a rajouté des règles à la loi SRU, elle souhaite appliquer cette règle strictement à Tomblaine, mais elle ne l’applique pas strictement à d’autres communes.

Quel est le sujet ?

Un investisseur privé voulait faire des logements non sociaux sur cette parcelle. Hervé Féron a souhaité que ce soit Batigère qui gère le projet pour créer 36 logements sociaux, c’est la demande claire du Maire de Tomblaine. Au nom de cette « règle », la Communauté Urbaine veut imposer 30 pour cent de logements très sociaux (PLAI) au Maire de Tomblaine.

Le Maire de Tomblaine répond : la loi a prévu qu’il n’y a pas de liens hiérarchiques d’une collectivité à l’autre, laissez les maires libres d’organiser la mixité sociale dans leur commune dans le cadre de la loi. Nous sommes dans le Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville, dont l’objectif est d’organiser la mixité sociale et la mixité de l’Habitat. Or nous sommes déjà en surdensité dans ce quartier. Le Maire de Tomblaine souhaite 36 logements sociaux nouveaux et Valérie Debord veut lui imposer 25 logements sociaux + 11 très sociaux. Le Maire de Tomblaine dit qu’il est prêt à développer des logements très sociaux ponctuellement sur d’autres quartiers, mais rien n’y fait, il est décidé autoritairement de supprimer la ligne des logements sociaux voulus par le Maire de Tomblaine.

Cette décision autoritaire du Président de la CUGN ne convient pas ni au Maire de Tomblaine, ni au groupe de Gauche.
Dans la même délibération sur un projet pour la Ville de Jarville, 40 logements sociaux en PLUS sont prévus, la CUGN leur impose zéro PLAI, 9 logements sociaux PLUS sont prévus à Saulxures, la CUGN leur impose zéro PLAI.

Il s’agit donc d’un affligeant règlement de compte.

 L’article de l’Est Républicain concernant le conseil de communauté urbaine mérite quelques précisions.

En effet, comme le dossier est très technique, et que le journaliste ne dispose que des informations fournies par le service communication de la Communauté Urbaine, le compte rendu ne peut pas être suffisamment précis.

Ce qu’il faut savoir c’est que Valérie Debord utilise son pouvoir de vice présidente pour agresser la Ville de Tomblaine et derrière elle, Hervé Féron qui l’a battue aux dernières législatives et qu’elle retrouvera aux prochaines.

Malheureusement, c’est sa conception de la politique.

Avant de demander une suspension de séance, Hervé Féron a posé la question à la rapporteure Valérie Debord « Pouvez-vous me dire précisément où se trouve la parcelle dont on parle, pouvez-vous nous dire à quel endroit dans le quartier elle se trouve, connaissez-vous vraiment votre sujet ? »

André Rossinot s’est retourné vers elle, et comme elle n’avait rien à répondre, car elle ne connaissait pas le sujet, il a annoncé la suspension de séance.

On constate donc bien qu’on est là dans le règlement de compte.

Il y a inégalité de traitements, la Communauté Urbaine, a rajouté des règles à la loi SRU, elle souhaite appliquer cette règle strictement à Tomblaine, mais elle ne l’applique pas strictement à d’autres communes.

Quel est le sujet ?

Un investisseur privé voulait faire des logements non sociaux sur cette parcelle. Hervé Féron a souhaité que ce soit Batigère qui gère le projet pour créer 36 logements sociaux, c’est la demande claire du Maire de Tomblaine. Au nom de cette « règle », la Communauté Urbaine veut imposer 30 pour cent de logements très sociaux (PLAI) au Maire de Tomblaine.

Le Maire de Tomblaine répond : la loi a prévu qu’il n’y a pas de liens hiérarchiques d’une collectivité à l’autre, laissez les maires libres d’organiser la mixité sociale dans leur commune dans le cadre de la loi. Nous sommes dans le Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville, dont l’objectif est d’organiser la mixité sociale et la mixité de l’Habitat. Or nous sommes déjà en surdensité dans ce quartier. Le Maire de Tomblaine souhaite 36 logements sociaux nouveaux et Valérie Debord veut lui imposer 25 logements sociaux + 11 très sociaux. Le Maire de Tomblaine dit qu’il est prêt à développer des logements très sociaux ponctuellement sur d’autres quartiers, mais rien n’y fait, il est décidé autoritairement de supprimer la ligne des logements sociaux voulus par le Maire de Tomblaine.

Cette décision autoritaire du Président de la CUGN ne convient pas ni au Maire de Tomblaine, ni au groupe de Gauche.
Dans la même délibération sur un projet pour la Ville de Jarville, 40 logements sociaux en PLUS sont prévus, la CUGN leur impose zéro PLAI, 9 logements sociaux PLUS sont prévus à Saulxures, la CUGN leur impose zéro PLAI.

Il s’agit donc d’un affligeant règlement de compte.

Chassez le naturel, il revient au galop ! A peine André Rossinot a t-il obtenu que la gauche construise avec lui le projet du Grand Nancy Métropole, qu’il revient à ses bonnes vieilles méthodes : l’autoritarisme.

Le maire de Tomblaine a travaillé depuis des mois pour qu’Avenue de la Paix soit implanté un bâtiment de 36 logements sociaux « PLUS » dans le Quartier Prioritaire de Politique  de la Ville. Cela est lié pour les bailleurs sociaux à des subventions de la Communauté Urbaine.

Valérie Debord abusant  de son pouvoir de vice-présidente de la Communauté Urbaine (celle-là, il faudra se souvenir qu’il n’est pas bon de lui confier des responsabilités), utilise une règle de  la Communauté Urbaine qui impose désormais de construire 30 % de PLAI (logement très sociaux), chaque fois que l’on crée de nouveaux logements sociaux.

Hervé Féron a eu beau expliquer qu’en tant que Maire il ne souhaitait pas ces PLAI à cet endroit parce qu’on est dans un secteur en surdensité dans le  quartier prioritaire de la politique de la ville, elle n’a rien voulu entendre. Hervé Féron  a expliqué qu’il est prêt à redéployer des PLAI sur d’autres secteurs de Tomblaine mais qu’il a le souci de respecter les équilibres, la mixité sociale et la mixité de l’habitat sur l’ensemble de sa commune.

Valérie Debord s’est obstinée stupidement et, en conséquence, les 36 logements sociaux, pour lesquels Hervé Féron avait trouvé un promoteur ne verront pas le jour. C’est scandaleux, on se souvient déjà de la façon dont Valérie Debord avait géré l’arrivée massive de gens du voyage sur la commune de Tomblaine du mois de juin au mois de Septembre 2015. Chacun appréciera.

Au secours, la droite essaie de revenir !

Chassez le naturel, il revient au galop ! A peine André Rossinot a t-il obtenu que la gauche construise avec lui le projet du Grand Nancy Métropole, qu’il revient à ses bonnes vieilles méthodes : l’autoritarisme.

Le maire de Tomblaine a travaillé depuis des mois pour qu’Avenue de la Paix soit implanté un bâtiment de 36 logements sociaux « PLUS » dans le Quartier Prioritaire de Politique  de la Ville. Cela est lié pour les bailleurs sociaux à des subventions de la Communauté Urbaine.

Valérie Debord abusant  de son pouvoir de vice-présidente de la Communauté Urbaine (celle-là, il faudra se souvenir qu’il n’est pas bon de lui confier des responsabilités), utilise une règle de  la Communauté Urbaine qui impose désormais de construire 30 % de PLAI (logement très sociaux), chaque fois que l’on crée de nouveaux logements sociaux.

Hervé Féron a eu beau expliquer qu’en tant que Maire il ne souhaitait pas ces PLAI à cet endroit parce qu’on est dans un secteur en surdensité dans le  quartier prioritaire de la politique de la ville, elle n’a rien voulu entendre. Hervé Féron  a expliqué qu’il est prêt à redéployer des PLAI sur d’autres secteurs de Tomblaine mais qu’il a le souci de respecter les équilibres, la mixité sociale et la mixité de l’habitat sur l’ensemble de sa commune.

Valérie Debord s’est obstinée stupidement et, en conséquence, les 36 logements sociaux, pour lesquels Hervé Féron avait trouvé un promoteur ne verront pas le jour. C’est scandaleux, on se souvient déjà de la façon dont Valérie Debord avait géré l’arrivée massive de gens du voyage sur la commune de Tomblaine du mois de juin au mois de Septembre 2015. Chacun appréciera.

Au secours, la droite essaie de revenir !

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