Hervé FERON

Algérie Presse Service

Presse
lundi 1 octobre 2012 11:37

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MONDE

(APS) dimanche 30 septembre 2012 18 : 59

Un parlementaire français salue la "maturité" du peuple sahraoui




ALGER - Le parlementaire français Hervé Féron a salué dimanche à Alger le degré de "maturité" et d’"organisation" du peuple sahraoui qui lutte pour sa liberté et son indépendance et dont le pays est colonisé par le Maroc depuis plus de trois décennies.

"Nous avons été épatés par le degré d’organisation de la société sahraouie", a déclaré M. Féron (élu socialiste), de retour d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis, lors d’un point de presse.

M. Féron, qui était accompagné de Jean Paul Vinchelin, maire et vice-président du Conseil général de Meurthe et Moselle, ainsi que de Philippe Leclercq, président de l’association française de solidarité avec le peuple sahraoui, a indiqué avoir visité dans les camps de réfugiés sahraouis des crèches, des dispensaires et un hôpital spécialisé et "constaté une organisation sans faille".

Le peuple sahraoui a structuré aussi bien les domaines essentiels que sont la santé, l’éducation des enfants et la formation des adultes, que ceux économiques, a-t-il relevé.

Le député français a précisé, par ailleurs, avoir rencontré, au cours de son séjour, de hauts responsables sahraouis dont le président, M. Mohamed Abdelaziz, avec lesquels il s’est enquit de la situation du peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara occidental.

M. Féron a, à cette occasion, réaffirmé son soutien au peuple sahraoui pour l’exercice de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, plaidant aussi pour le respect des droits de l’homme, "bafoués constamment par le Maroc".

Il a assuré qu’à son retour en France, il ne ménagera aucun effort pour transmettre fidèlement au peuple français et aux plus hautes autorités de l’Etat la situation du peuple sahraoui.

Le parlementaire français a, en outre, déploré le fait que la question sahraouie soit "méconnue" des Français et de leurs élus car "les médias publics n’en parlent pas du tout", a-t-il dit ajoutant que c’est une question "tabou".

Toutefois, a-t-il estimé, avec le nouveau président français, François Hollande, "la situation pourrait évoluer".

"M. Hollande a déjà dit un certain nombre de choses et je sais que l’attitude de la France va changer. J’ai beaucoup d’espoir en cela", a-t-il ajouté.