Palais des Sports Jean Weille... ne pas s'exciter... tout va bien.

Grand Nancy Métropole
samedi 1 août 2020 10:51

Je suis surpris par la teneur de l'article en page sports de l'Est républicain de ce samedi 1er août, quant aux propos tenus
par le Président du SLUC basket Aurélien Fortier, par comparaison au contenu du communiqué officiel très cohérent qu'il 
a souhaité diffuser aux supporters, aux abonnés et aux partenaires du SLUC (après me l'avoir cordialement fait partager) 
ou encore eu égard à la discussion sereine que nous avons eue tous les deux par téléphone vendredi 31 juillet.

En effet, je lis "Aurélien Fortier regrette d'avoir été mis devant le fait accompli et notamment le silence d'Hervé Féron..."
Tout d'abord, chacun sait que ce n'est pas mon style de me taire quand il s'agit d'assumer mes actes. Il n'y a donc pas de "silence
d'Hervé Féron".

Ensuite, quels sont les faits ? En raison de la crise sanitaire,  la Métropole a recherché des solutions avant les élections pour permettre 
au club de handball d'évoluer dans une salle plus grande pour recevoir son public nombreux dans le respect des règles sanitaires... 
Aurélien Fortier explique qu'une réunion de travail a eu lieu le 2 juillet avec l'élu alors en responsabilité, puis une autre le 15 juillet avec 
le technicien de la Métropole. 

Faut-il rappeler que j'ai été élu Vice-Président de la Métropole le ... 17 juillet ?  

J'ai rencontré les techniciens de la Métropole, assez vite,  le vendredi 24 juillet pour faire un tour d'horizon sur les dossiers en cours. C'est 
ce jour-là seulement que j'ai été informé de ce sujet... Il m'a été demandé un "accord de principe" sur une utilisation du Palais des Sports 
Jean Weille par le Handball, pour certains matches (puisqu'à chaque fois il m'a été reprécisé "à condition que ce soit compatible avec le 
calendrier du SLUC Basket... Avec toujours la priorité à l'activité du SLUC Basket"...). Aurélien Fortier était en vacances, donc pas facilement 
joignable et il m'a été dit clairement que les deux clubs étaient d'accord, j'ai donc donné cet accord de principe.

L'initiative du président du club de handball d'informer la presse a été malheureuse, car on peut comprendre qu'avant d'annoncer quoi que 
ce soit, il aurait été correct que je rencontre les présidents des deux clubs. Moi, j'ai déjà expliqué que j'ai souhaité cette vice-présidence, parce qu'il
me semble que je peux rendre service, je souhaite donc travailler de façon constructive avec tous les clubs, je respecte chacun de ces clubs et j'ai de
la considération pour les difficultés et les contraintes de leurs présidents. Je ne vais donc pas arriver comme ça et prendre des décisions intempestives
ou autoritaires. 

Jeudi 30 juillet, j'étais à Paris quand un journaliste m'a appelé pour me faire régir à ce propos, j'ai été très clair et le journaliste a bien repris mes propos : 
dès lors qu'on me disait que techniquement tout était réglé, que les deux clubs étaient d'accord, je pense que dans ce contexte de crise sanitaire
il faut se serrer les coudes et je donne donc un accord de principe. 

Lorsqu'on m'a demandé si c'était moi qui avais débloqué la situation, j'ai répondu non, lorsqu'on m'a demandé si cela augurait d'une installation pérenne 
du handball à Jean Weille, j'ai répondu non, que ça n'était pas le sujet du jour.
J'ai découvert le lendemain vendredi 31 aoûtdans la presse qu'il subsistait des désaccords et qu'il y aurait des problèmes techniques. J'ai joins alors Aurélien 
Fortier au téléphone, on s'en est expliqué et je trouve son argumentation (reprise dans le communiqué  qu'il m'a transmis) très cohérente et entendable.

Nous avons convenu que dès son retour de vacances, nous allons nous rencontrer avec les techniciens de la Métropole pour évaluer les difficultés techniques.
Puis nous organiserons une rencontre avec les deux présidents de club, le Président de la Métropole Mathieu Klein et moi-même pour discuter de tout ça.

Ensemble nous trouverons les bonnes solutions dans le souci d'aider le mieux possible les deux clubs et dans le respect de nos engagements. 
Hervé Féron.