50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.

Grand Nancy Métropole
lundi 10 décembre 2012 10:21


50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.

Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !



Dossier n° 6 – 10 décembre 2012

COUP DE FROID SUR LA POLITIQUE SPORTIVE


En 2012, la Communauté Urbaine a prévu 208,1 millions d’euros de dépenses d’équipements, mais seulement 4% pour « Sports, loisirs, culture », soit 8,4 millions d’euros, ce qui représente une diminution de 29,1% par rapport à 2011, et particulièrement de 35,48% sur les pratiques sportives de loisirs, indépendamment donc des grands événements sportifs de l’année.

On le voit bien, confrontée à sa problématique d’endettement, la CUGN a choisi de ne pas investir, en particulier sur les pratiques sportives en amateur, et préfère continuer à faire des coups (ou des coûts…) médiatiques.

Il en résulte que par exemple, pour les COSEC (gymnases de Tomblaine…), les conditions de pratique du sport pour les clubs sont particulièrement difficiles. Ces gymnases ont été réalisés à l’époque avec l’argent du Syndicat Intercommunal Scolaire (SIS). La ville de Tomblaine y a donc participé financièrement. Depuis, dans sa vision hégémonique de la gestion des politiques publiques, la Communauté Urbaine a repris à sa charge la gestion de ces gymnases. Au départ pensés pour le collège et les deux lycées à proximité, ces deux gymnases servent aussi pour les clubs des communes environnantes. Depuis plusieurs années, nous sommes intervenus auprès de la Communauté Urbaine pour demander des aménagements indispensables. Mais le Vice-Président en responsabilité, par principe, ne prend pas en considération les demandes du maire de Tomblaine sur sa propre ville. Cette attitude stupide est préjudiciable aux utilisateurs. Quel est le problème ?

Pour entrer dans le gymnase, il faut normalement passer par un couloir et traverser les vestiaires. Lorsqu’un match a lieu, et que des spectateurs viennent, il n’est pas souhaitable de leur faire traverser les vestiaires… L’entrée pour les spectateurs se fait donc depuis plusieurs années en toute illégalité par les issues de secours. Nous avons proposé il y a plusieurs années à la Communauté Urbaine de prolonger le bâtiment du gymnase pour réaliser un espace extérieur qui permette, d’une part d’aménager une entrée pour les spectateurs qui ne les oblige pas à passer par les vestiaires, d’autre part, ce sas permettrait de ne pas entrer par les issues de secours directement dans le gymnase, et cela éviterait donc de refroidir le bâtiment en hiver. Car les issues de secours donnent directement bien sûr sur l’extérieur, et il y a une perte d’énergie considérable.

Un autre problème est qu’il n’y a pas de toilettes dans le gymnase. Il est donc arrivé qu’un spectateur voulant aller aux toilettes dans les vestiaires traverse les vestiaires, alors que des jeunes filles étaient en train de s’y déshabiller. Dans cette prolongation de bâtiment, on pourrait y installer des toilettes pour les spectateurs. Enfin, quand on est proche de la vie des gens, et qu’on connaît les façons de fonctionner des clubs, on sait très bien qu’un espace de convivialité est nécessaire, en particulier pour l’après-match. Dans cette prolongation de bâtiment, il pourrait y avoir un espace de convivialité pour les clubs, les spectateurs, les parents, les joueurs…

Malheureusement, la Communauté Urbaine préfère dépenser des sommes faramineuses pour des projets pharaoniques, plutôt que d’investir pour que le sport populaire puisse être pratiqué dans de bonnes conditions.

Enfin, parlons un tout petit peu chauffage. J’ai assisté hier à un match de basket au COSEC de Tomblaine. Nous sommes en décembre. Heureusement, le système de chauffage est tellement archaïque qu’il produit en permanence du bruit dans un gymnase qui raisonne, car sans ce bruit, on ne saurait pas que le système de chauffage fonctionne ! Pendant le match hier, la température dans le gymnase était de… 12° ! Il y a eu deux blessées, les pompiers ont été appelés. On ne peut pas dire bien sûr que le froid soit la cause unique de ces blessures, mais on peut penser que cela y a contribué.

Il nous faut une Communauté Urbaine plus proche au quotidien de la réalité des citoyens.