Grand Nancy Métropole

Intervention d'Hervé Féron au Conseil de Métropole de ce jeudi 11 février.

Monsieur le Président, chers collègues,
 
 
Cette délibération me réjouit, car elle est la voix de la raison !
Mais je trouve qu'à un moment donné, il faut dire les choses, pour que nos concitoyens soient informés et ce sont certaines interventions auto-satisfaites sur le DOB tout à l'heure qui m'incitent à rappeler quelques vérités ici.
Déjà lorsque le rapport de la Chambre des Comptes a été porté à la connaissance de notre Conseil, j'ai été abasourdi d'entendre un certain nombre de nos collègues s'exclamer qu'ils le savaient, qu’ils l'avaient toujours dit, qu'ils avaient prévenu... Or, ce n'est pas vrai, à l'époque, nous étions très peu nombreux à alerter sur la situation budgétaire catastrophique dans laquelle nous étions et les conséquences d'un tel choix pour la ligne 1 de transports en commun, qui venait en rajouter... ! Pour ce qui concerne notre situation budgétaire, comme pour ce qui concerne la ligne 1, mais aussi sur d'autres sujets, comme le pitoyable "Nancy Grand Cœur", je me souviens avoir été souvent bien seul à dire et à écrire précisément ce qui apparait aujourd'hui comme
une évidence et je me souviens de la violence des propos de ceux, qui à l'époque soutenaient ces politiques irresponsables.
Il est facile aujourd'hui de regarder ce que j'écrivais et c'est important de le dire, car nos concitoyens ne doivent pas penser que la nouvelle gouvernance Métropolitaine reviendrait tout avec légèreté sur des engagements pris précédemment, mais ils doivent savoir qu'au contraire cette nouvelle gouvernance fait preuve de responsabilité.
Lorsque je lis ici ou là que l'impossibilité de réaliser ce projet serait due "à une nouvelle équipe politique et aux contraintes financières aggravées par la crise sanitaire", c'est faux. Le rapport de la Chambre des Comptes couvre la période 2013/2018... Or, la crise sanitaire n'était pas encore passée par là. Et que dit ce rapport ? que "ce projet de tram à un demi-milliard a été approuvé au Conseil de Métropole, sans que la collectivité n'ait réellement présenté, à ce moment-là, la contrainte financière que ce projet présenterait pour la Métropole"
On parlait à l'époque de 530 millions TTC, aujourd'hui avec les dépenses qui en découlent, on nous dit 491 millions, qui nous feraient donc ... 589 millions en TTC ! Et les coûts actualisés nous amèneraient de grosses surprises, on serait très au-delà du demi-milliard...
Voilà pourquoi, je veux aujourd’hui balayer les critiques et les procès d’intention, entendus il y a quelques instants, qui ne sont que des postures.
Mais il n'y a pas que le problème du coût, il y a aussi celui du tracé, de l’environnement, de la pertinence de la technologie...
Il y avait donc urgence à reconsidérer l'ensemble de cet impossible projet, mais le problème, c'est qu'André Rossinot avait fait les choses à l'envers, faisant déménager et monter à Brabois un grand nombre de services, de facs, des étudiants, des employés, des usagers, des clients... Sans concertation et sans avoir prévu comment transporter tout ce monde chaque jour. Le résultat c'est l'enfer au quotidien pour tous ces usagers. Nous héritons de toutes ces
incohérences.
Je me réjouis d'un changement avéré dans la culture et dans la méthode et nous avons commencé par expérimenter la gratuité des transports les week-ends
Il faudra donc prendre le temps d'une nouvelle réflexion, mais une réflexion réellement partagée. Il faudra que toutes les solutions soient étudiées, envisagées, expertisées et qu'aucune possibilité ne soit écartée a priori. Mais dans le même temps nous devrons regarder avec lucidité les nécessaires évolutions pour gérer et améliorer aussi la situation actuelle et celle à court terme.
J'espère qu'on n'évacuera pas non plus l'idée qu'à la place d'une solution, il pourrait y avoir un ensemble de solutions.
Il peut y avoir par exemple tram ferré, puis connexion avec BHNS ? J'espère qu'il n'y aura pas de positions dogmatiques taboues. Et qu'on pourra parler de tout. Par exemple en ce qui concerne ce que l'on appelle les ruptures de charge ? Je tenais moi-même cette position précédemment, mais il faut être réaliste. Regardez comment on se déplace, en transports
en commun, ailleurs.
Dans toutes les villes de France, pour aller d'un point à un autre, que ce soit en bus, en tram ou en métro, il y a rupture de charge, c'est à dire qu'on quitte un véhicule pour en rejoindre un autre sur un autre quai.
Dans le cas du bas de la côte de Brabois, ça ne serait pas un scandale d'imaginer qu'on doive, par exemple, descendre du tram ferré, pour monter dans un bus à haut niveau de service et là sans même changer de quai ! Et même que si on ne veut pas être négatif, on
n'appellerait plus ça de la "rupture de charge", on positiverait et on parlerait de "correspondance"... J'espère que les tracés seront aussi repensés et que le souci de l'environnement et de la qualité de vie des habitants, riverains, comme usagers
seront omniprésents.
Chers collègues, c'est une formidable opportunité qui s'offre aujourd'hui à nous. Il s'agira d'être ambitieux dans l'élaboration d'un schéma des mobilités dans sa globalité sur notre territoire, mais plus encore sur le bassin de vie, tout en étant aussi nécessairement connecté aux autres territoires par le réseau TER. Oui, un projet ambitieux, mais financièrement raisonnable, parce que désormais raisonné.
Privilégier les déplacements doux, ça ne se décrète pas, ça s'anticipe, ça se pense avant pour que cela devienne possible, compatible et souhaitable. Anticiper sur les pistes cyclables, sur les voies vertes, les parking relais, l'accessibilité pour tous et s'appuyer d'abord sur les usages.
Pour tout cela, nous avons des outils de démocratie participative qu'il ne faudra pas négliger, sinon à quoi serviraient-ils ? Le Conseil de Développement Durable en est un, mais nous devrons écouter aussi les associations de riverains ou d'usagers, qui devront être considérées comme des partenaires dans ce nécessaire débat. Et puis, il y aura « les Assises de la mobilité » au printemps, parce qu’il parait qu’après l’hiver, il y aura cette année un printemps.
On ne construit pas un schéma des mobilités uniquement sur des postures politiques dogmatiques ou des faisabilité budgétaires, mais d'abord en considérant l'humain, la vie des gens au quotidien, le principe consistant à tenter de l'améliorer.

Un voeu, un simple voeu...

Hier, le Conseil de Métropole a été encore très long, parce que certains « orateurs » ne maitrisent toujours pas l’art de la synthèse et se contentent de lire bêtement, dans sa totalité, la délibération à présenter. Et comme cette délibération a été adressée à tous les Conseillers qui ont pu en prendre connaissance, cela devient alors fastidieux, voire soporifique... Une amélioration : la limitation à cinq minutes pour les intervenants qui veulent réagir sur cette délibération. Hélas ! Il existe une autre sorte d’homo politicus, si proche de l’homme de Neandertal, qui aime prendre la parole pour ne rien dire, mais pour occuper le terrain, du genre qui n’a pas compris qu’on n’est pas au Sénat, que ce n’est pas l’endroit pour parler dans le vide à des collègues qui dorment, on est là pour travailler !!! Le problème ne serait même pas que ce genre d’élu prenne la parole plusieurs fois cinq minutes, le problème, c‘est qu’ils sont inintéressants. Désolé, mais je ne peux m’empêcher de dire ce que je pense...
Et ce qui m’a le plus choqué dans ce CMGNV (Conseil de Métropole du Grand Nancy Visioconférencé), c’est lorsqu’il nous a été proposé, en toute fin de séance, de voter un voeu présenté par le Groupe SOCLE. Un voeu me semble-t-il essentiel, puisqu’il s’agissait de souhaiter collectivement que le Gouvernement ouvre les droits au RSA pour les 18-25 ans...
Aujourd’hui, c’est toute une génération de jeunes qui est sacrifiée et, chacun le sait, la crise sanitaire a considérablement aggravé leur situation. Ils ont besoin en urgence que la société prenne ses responsabilités et leur donne un minimum à vivre pour qu’ils puissent se loger, se nourrir, se soigner, étudier ou se former dans de bonnes conditions, se divertir, vivre dignement...
Un voeu, un simple voeu... Il s’agissait juste d’être solidaire, humain et responsable. Et bien le même homo politicus « au nom de son groupe » a repris une nième fois la parole pour expliquer qu’ils ne voteraient pas ce voeu, en tentant piteusement d’en justifier la raison avec des arguments fallacieux.
Posture politique ? Dogme stupide ? Ou tentative, une fois de plus d’exister ?
La droite sera toujours la droite. Sur des sujets aussi dramatiques, on n’a pas le droit aux atermoiements ! Bien sûr que le RSA est insuffisant et pas toujours pertinent ! Mais le minimum à vivre est essentiel, pour reprendre la sémentique macronienne.
Sur cette capture d’écran, vous avez les noms de celles et ceux qui ont voté contre.
Proposition, si vous avez un jeune dans votre entourage, faites lui lire la liste des noms de ceux qui ont voté contre, pour que le jour où ils devront voter eux-même, ils soient éclairés...
 

Aide au paiement des loyers et factures d’énergie /aides métropolitaines

Face à une situation sanitaire qui perdure, la Métropole du Grand Nancy met en place différentes aides pour soutenir les ménages les plus durement touchés par les conséquences des confinements successifs.
Il avait déjà été annoncé que pour les TPE/PME et associations de vingt salariés, un report, une remise voire une exonération des factures d’eau pouvait être accordés, mais la Métropole vient compléter son arsenal de solidarité en débloquant un fonds d’urgence temporaire s’élevant à 115 000 euros qui pourra être mobilisé jusque fin 2021. Ce fonds est destiné aux personnes qui ne sont d’ordinaire pas éligibles au dispositif Fonds Solidarité Logement mais qui sont aujourd’hui et à cause de cette crise, concernés par des soucis d’impayés de loyers ou des factures d’énergie non réglées. Cette aide sera attribuée à partir de l’analyse de la situation économique et sociale des ménages qui la solliciteront et qui devront justifier d’une baisse de ressources d’au moins 20% après le 16 mars 2020.
Si vous avez perdu votre emploi, que vous souffrez d’une diminution de rémunération ou encore d’une absence d’activité liée au confinement, n’hésitez surtout pas à contacter le service Solidarité Logement de la Métropole au 03 54 40 67 77 qui vous apportera toute l’aide et les informations nécessaires.
Plus d’informations : grandnancy.eu
 

Limiter le temps de parole, pour aider les intervenants à ne plus parler pour ne rien dire.

Il est évident que la gouvernance à la Métropole du Grand Nancy, présidée par Mathieu Klein a considérablement fait progresser la démocratie dans cette docte assemblée. Mais il me semble qu’une urgence s’impose à nous.
Hier le Bureau de Métropole était prévu à 13h30, puis le Conseil de Métropole à 15h. Les deux se sont enchainés directement, tant le Bureau avait duré trop longtemps. Le Conseil de Métropole s’est achevé, lui,  à... 20h25 !

Il y a urgence à règlementer le fonctionnement de ces deux instances et à limiter le temps de parole des intervenants. Le temps de parole du rapporteur de la délibération pourrait être un peu plus long, mais limité quand même, car tous les élus ont préalablement pu prendre connaissance de la délibération par écrit. Mais les intervenants qui souhaitent réagir à cette délibération doivent absolument être limités dans le temps ! Cela éviterait les postures pour se faire valoir ou encore les interventions inutiles parce que trop bavardes.
Cela redonnerait un sens à ce Conseil de Métropole, car au bout de quelques heures, la majorité des élus ont décroché pour ne se réveiller parfois que sur « la » délibération qui les intéresse...
Ce que je propose n’a rien d’anti démocratique, car toutes ces délibérations ont déjà été décortiquées en Comité exécutif, puis au moins une fois en commission... Redire systématiquement ce qui a été déjà dit et entendu ne peut servir qu’à exister, mais nuit à la qualité du débat.
J’en veux pour preuve cette interminable intervention hier du Sénateur Husson. Qui se souvient de ce qu’il a dit pendant presque une  demi-heure ? Qui en a retenu quelque chose ?
On se serait cru au café du commerce. Il nous a fait un conférence, après être arrivé en retard, puis avant de repartir trop tôt... Ce fut sa seule intervention, en début de séance quand même, pour s’assurer que les journalistes l’entendraient... juste pour montrer qu’il était présent (à ce moment-là). Il n’a pas compris qu’on n’est pas là au Sénat, on n’est pas là pour disserter pendant des heures sur un sujet par des digressions bavardes, on n’est pas là pour légiférer, on est juste là pour se prononcer sur des délibérations qui ont été travaillées au préalable.
On a l’impression qu’il n’a pas compris qu’il a perdu ces élections et qu’il en reste amer, alors il se sent obligé de professer et de donner des leçons...

Un bon règlement permettrait la prochaine fois de lui couper la chique...

Mesquine ? Ou tout simplement stupide ?

La députée « La République en Marche » Carole Grandjean, qui ne brille pas vraiment pour son activité au service de la population tant à l’Assemblée Nationale, qu’à la Métropole du Grand Nancy, s’est distinguée par son vote aujourd’hui en réunion du Bureau de Métropole... 
Je m’étais permis en Commission de me montrer critique quant à la politique désastreuse de ce gouvernement vis à vis des acteurs de la Culture, qui constitue un mensonge d’Etat permanent. J’avais expliqué que les subventions et aides annoncées n’étaient pas allouées la plupart du temps, car les critères d'éligibilité et les tracasseries administratives rendent les sollicitations trop complexes... Je m’étais bien rendu compte que je l’irritais...
Je pense aussi que les acteurs de la Culture ne demandent pas d’abord des aides, ils demandent à vivre, qu’on laisse vivre la Culture ! Il y a urgence à réouvrir, dans des conditions sécurisées, les bibliothèques, les librairies, les théâtres, les salles de concert, les lieux d’exposition. C’est vital, c’est sanitaire, c’est salutaire !!!
Dans des conditions sécurisées, c’est possible ! 

Souvenons-nous de ce qu'écrivait Jules Renard : « Nous voulons de la vie au théâtre et du théâtre dans la vie ! »

Carole Grandjean était un peu vexée, car elle n’avait pas d’arguments à faire valoir à ce sujet, tant elle connait mal ce domaine et tant cette majorité est peu sensibilisée à la crise qu’elle a elle-même généré chez les acteurs de la Culture...
Aujourd’hui au Conseil de Métropole, une délibération concernait la Ville de Tomblaine. Présentée par Chaynesse Khirouni, il s’agissait d’un agrément de cession pour l’entreprise qui va réaliser l’ensemble de commerces de proximité dans la ZAC du Bois la Dame ... sur la Place Michel Colucci !
Un projet par conséquent d’intérêt public, fort attendu par les Tomblainois...

Cette délibération a été votée à l’unanimité... sauf une abstention : celle de Carole Grandjean !!! Si on considère qu’elle n’a pas trouvé d’autre moyen de briller que par son abstention, c’est un peu triste.
Etant donné qu’elle ne connait pas du tout ce projet, on peut se poser la question de la motivation de son abstention ? Serait-ce qu’elle ne connait vraiment pas grand chose à la Culture et que le nom de Michel Colucci la gratouille ? Serait-ce parce qu’elle a compris que je suis « à donf anti-Macron » ? Serait-ce parce que je l’avais contrariée en Commission ? Serait-ce parce que l’intérêt public n’est pas la priorité de ses engagements ?
Bref en deux questions : est-ce de la mesquinerie ou bien de la stupidité ? A moins que ça ne soit les deux ?

Carton plein !

Le week-end dernier avait vu toutes les équipes sportives professionnelles de la Métropole du Grand Nancy gagner leurs matches... il restait ce mardi au GNVB, Grand Nancy Volley Ball, leader invaincu de Ligue B, à affronter France Avenir 2024. Encore une belle victoire 3-0 ! 
J'ai eu le plaisir, à l'issue de ce superbe match, avec le Président du club Serge Petiot, de remettre le Prix du meilleur joueur à Fabian Plak. Le central néerlandais a marqué 11 points (88% en attaque) et effectué 3 blocks. Belle soirée.

 

Énorme !

Je prends énormément de plaisir comme vice-président délégué aux sports et aux grands évènements à la Métropole du Grand Nancy. Vendredi j'ai assisté à la victoire de nos volleyeuses du VNVB face à Istres, pendant que nos handballeurs remportaient à Strasbourg leur troisième victoire consécutive, j'ai assisté hier, samedi, à la victoire de l'ASNL contre Dunkerque, cet après-midi je donnerai les coupes pour la régate organisée par le Sport Nautique de Nancy Aviron sur le bassin Nancy-Tomblaine...  
Mais il y a aussi de grands moments d'émotion.
J'ai donné le départ, revolver en main, ce matin de la course "Octobre rose" ...  Au stade Raymond Petit à Tomblaine, 2632 femmes étaient inscrites pour cette superbe manifestation qui consiste à courir pour sensibiliser à la nécessaire prévention contre le cancer du sein. Bravo au Nancy Athlétisme Métropole, à son Président, à Pascal Thiébaut et aux nombreux bénévoles mobilisés. Avec Mathieu Klein, la Métropole du Grand Nancy est heureuse et fière de soutenir cet évènement.
Bien sûr, toutes les précautions ont été respectées, les marcheuses portant le masque tout le temps de la marche, les coureuses pouvaient retirer leur masque après 500m de course et devaient le remettre à l'arrivée.
Par l'échauffement collectif et festif, ces dames habillées de rose, à perte de vue, nous ont offert le plus beau spectacle de l'année, chargé d'émotion au nom de la solidarité et de l'envie de vivre. Merci à toutes.


France 3 Lorraine aujourd'hui

Toute jeune et déjà un beau parcours.

Hania Hamidi a 21 ans, elle est conseillère municipale à Tomblaine. Sur notre liste pour les élections, je lui ai proposé d'être conseillère métropolitaine. Ainsi, elle est devenue la plus jeune de tout le Conseil de Métropole du Grand Nancy.
Je suis plutôt fier de lui avoir fait confiance, elle a du talent.
Aujourd'hui, elle vient d'être élue Présidente de la Commission "Attractivité et Partenariats" à la Métropole.
Les tomblainois sont bien représentés.
 

 

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et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

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