Grand Nancy Métropole

Grand Nancy ou Grande Arnaque ?

Je vous invite à lire jusqu'au bout ce long article, si vous voulez comprendre comment vous êtes, une fois de plus, en train de vous faire arnaquer...
Il y a quelques mois, en Conseil de Métropole, contre toute attente, Laurent Hénart, Maire de Nancy, avait proposé la fusion des 20 Communes du Grand Nancy, rien de plus, rien de moins... Il fallait oser !
Pourquoi cette proposition ? Parce que la situation budgétaire de la Métropole du Grand Nancy est catastrophique, d'ici trois ans notre dette atteindra... le milliard d'euros ! Parce qu'ils sont très, très, mauvais. Parce que s'ils continuaient à gérer la Métropole sur la même ligne, selon les mêmes méthodes, ils seraient contraints à faire exploser les impôts locaux (et ils le savent très bien) et ils n'auraient pas les moyens de payer tout ce qu'ils annoncent comme par exemple la ligne numéro 1 du tram... Ils ne savent plus quoi inventer.

Interrogés à ce sujet par la presse, la quasi totalité des élus a dit être opposée à cette idée loufoque. Les Maires en particulier savent bien que chaque fois qu'il y a eu mutualisation de moyens, dans ce microcosme rossinien, les Communes se sont faites avoir et y ont perdu beaucoup d'argent. Les dépenses inutiles et inconsidérées ont enflé et la contribution des Communes n'a cessé d'augmenter pour compenser : confiscation des domaines de compétences et de moyens des Maires qui sont ainsi empêchés d'agir pour leurs concitoyens, dégradation, voire suppression de services publics, gestion inégalitaire sur le territoire de la Métropole en fonction des humeurs du Président ou des petits arrangements entre amis,... Et, au bout du compte, c'est toujours le contribuable qui trinque...
il y a bien quelques élus ou pseudo-experts pour commenter et suspecter les Maires de "vouloir préserver leurs prérogatives...", mais ceux-là n'ont jamais été Maires (et peut-être qu'ils en rêvent), ils parlent pour exister et ne sont pas intéressés par la démocratie de proximité qui permet au quotidien d'aider les gens.

Et la population, quand est-ce qu'on lui demande son avis ? Mais quand est-ce qu'on lui demande honnêtement, pas en posant des questions mensongères du type "êtes-vous pour la fusion des Communes, pour que la Métropole mutualise des moyens et fasse des économies ?" 
Non, les citoyens doivent savoir que depuis que la Communauté Urbaine existe, et ensuite la Métropole, les dépenses n'ont cessé d'augmenter, la dette n'a cessé de se creuser et les services publics n'ont cessé de régresser.
Il faut des Communes plus fortes et plus en responsabilité qu'aujourd'hui et il faut une Métropole solidaire, cohérente, responsable et surtout gérée par un tout autre mode de gouvernance.

Devant ce fiasco remporté par la proposition de Laurent Hénart, où se trouve la prochaine arnaque ?

Et bien, André Rossinot travaille, selon sa méthode (j'avance en bulldozer sans me soucier de l'avis des autres) à un régime encore plus autocratique que celui d'aujourd'hui : une "Commune nouvelle associée à un élargissement de la Métropole".
Et comme d'habitude, il avance résolument, mais caché. Il en a parlé, lors de sa Conférences des Maires, instance où il a placé les Maires qui l'ont accepté sous son autorité... 
Pour montrer au public que je n'invente rien, je publie cette lettre ci-dessous qu'il nous a envoyée.
D'abord, il choisit ses termes, car il ne peut pas dire que les Maires ont réservé un accueil particulièrement favorable à sa proposition. Il dit "nous avons eu des échanges extrêmement riches..." puis "J'ai bien pris note de toutes vos réactions."
Mais il se fiche de tout ce qu'on peut en dire, il annonce "je vais faire procéder à une expertise juridique et financière à caractère interne..."
Questions :
- combien va coûter cette expertise ?
- est-ce que le Conseil de Métropole sera saisi pour décider de la nécessité de cette expertise ?
- n'a-t-il pas derrière la tête une petite idée ?

En effet, il avait annoncé en 2014, bien qu'il s'en défende aujourd'hui, qu'il abandonnerait la Présidence de la Communauté Urbaine à mi-mandat. Puis en cours de mandat, il a sorti de son chapeau "la Métropole" ! Ainsi, il se devait de rester sur une nouvelle mission pour installer cette Métropole. Si une "Commune nouvelle associée à l'élargissement de la Métropole" voyait le jour, ne devrait-il pas rester un peu pour mener à bien cette nouvelle ambition ?

- Et puis, n'essaie-t-il pas de bouffer le Conseil Départemental sur son territoire et sur ses compétences, comme il l'a fait pour les Communes ?

Quelques mots sur la subtilité politique du dispositif visant à créer une Commune nouvelle". Il s'agit d'un procédé de regroupement et non de fusion, mais le résultat est le même. Il est rendu possible... sans que les habitants ne soient obligatoirement consultés !!!
La Commune nouvelle est ainsi substituée aux anciennes Communes, absorbant les personnels, prenant les actes,...Là où c'est malin, pour tenter de faire taire les élus locaux, c'est qu'il y a possibilité de laisser des "maires délégués" dans chaque ancienne Commune et de laisser en façade un conseil de proximité, mais qui n'a plus aucun pouvoir réel. Les maires délégués pourront être officiers d'état civil, et administrer les affaires courantes... 
La Métropole du Grand Nancy est actuellement la plus "intégrée" de France, ce sont les mots qu'ils emploient pour dire que c'est la métropole qui a pris aux Communes le plus de domaines de compétences...La Commune nouvelle est une version encore plus "intégrée" ! C'est la mort annoncée des Communes telles qu'elles fonctionnent !

Aujourd'hui, quand vous avez un problème quel qu'il soit dans le domaine de compétence de la Métropole, est-ce que vous avez la possibilité d'en parler directement à André Rossinot ? Comment ferez-vous sans élus locaux ? Comment les associations vivront elles si elles n'ont pas le soutien d'élus qui les connaissent ?

Enfin, Rossinot dévoile son jeu quand il écrit "... cela permettra, à l'issue des renouvellements de 2020, à l'ensemble des maires de réfléchir collégialement aux perspectives d'évolution de notre Métropole et de ses Communes."

Cela démontre qu'il continue à calculer pour "l'après"...
Mais cela veut dire qu'il réserve le débat pour après les municipales (c'est pour cela que son expertise sera "interne"). Il ne veut pas que cette idée soit soumise à l'avis des habitants, il ne veut pas qu'on en parle pendant la campagne des municipales. 

Moi, je pense au contraire que c'est un sujet qui intéresse les habitants et qu'il faut les informer.
J'émets une proposition :

Je propose que dans chacune des 20 Communes du Grand Nancy, les citoyens interpellent publiquement tous les candidats têtes de listes aux élections municipales, en pleine campagne, et les interrogent sur ce qu'ils feront si, après les élections, le Président de la Métropole propose la création d'une Commune Nouvelle et donc la dissolution de nos Communes....
Hervé Féron.
 

Dans la série, on se fait tous... posséder.

Dans la série, on se fait tous... posséder...
Question à la majorité de la Métropole : êtes-vous vraiment fiers de ce que vous avez fait ?

Dans la catégorie "fallait oser", la Fondation Abbé Pierre a décerné un "Pic d'or" : le prix
"du dispositif le plus décomplexé" pour ses bancs installés sur la Place Veil, qui a porté pendant des décennies le triste nom de Thiers... Pour la Fondation Abbé Pierre ces bancs "sont là pour empêcher les personnes sans domicile fixe de se reposer".

Aussitôt l'Est Républicain prend la défense d'André Rossinot (il fallait oser) et lui consacre une Une complète (!) en titrant par une affirmation partisane et non un commentaire "des bancs injustement mis au ban".

Ce n'est pas la première fois que la presse locale produit des articles pour faire l'éloge de cette catastrophique réalisation (regardez sur Google le nombre d'articles, cela tourne en véritable propagande). Place, qui pourtant,  a été élue par les internautes en 5ème position parmi les places les plus moches de France... Et là, on a moins communiqué  !
Mais si André Rossinot avait un tant soit peu le sens de l'art et de l'esthétisme, cela ce saurait...
On peut toujours disserter, mais pourquoi ne pose-t-on pas les questions essentielles ? 
Par exemple :

- Trouvez-vous que la Place Veill soit esthétique ? La trouvez-vous fonctionnelle ? La trouvez-vous accueillante, chaleureuse, suffisamment végétalisée ?
- Quel a été le coût total de la Place Thiers ?

Puis :
- Trouvez-vous que ces bancs soient esthétiques ?
- Les trouvez-vous fonctionnels ? Confortables ? Aviez-vous compris que c'était des bancs ?
- Avez-vous déjà été tentés de vous asseoir dessus ?

Et surtout :
- Quel a été le coût de cette réalisation ?

On ne nous en dit rien, mais, comme pour s'excuser à l'avance, on affirme que le coût a été pris sur "le 1% artistique"...

En disant ça, on ne dit toujours rien, c'est 1% de combien pour un telle réalisation ?

Et puis, il faut savoir que le 1% artistique est une mesure (cadrée par la Loi) qui consiste à réserver, à l'occasion d'une construction ou de l'extension de bâtiments publics, une somme permettant la réalisation d'une ou plusieurs œuvres d'art spécialement conçues pour le lieu. La Loi, à la limite,  permet la réalisation de ces œuvres  dans ses abords...
Mais dans ce cas, de quel bâtiment public parle-t-on étendu ou réalisé sur cette Place ? 
La procédure participative très cadrée par la Loi pour le choix de l'artiste et de l'œuvre a-t-elle été respectée ? On ne nous en a pas parlé... Qui a payé ? Le Grand Nancy ? Ou la Ville de Nancy ? Pourquoi ne communique-t-on pas ces informations ?
N'y a-t-il pas eu une fois de plus un petit arrangement entre amis qui a permis au roi de faire ce qu'il voulait ?

Alors je donne mon avis : 
"Avec la cruauté d'une bête sauvage, Thiers a tué la Commune, en un rouge carnage"... disait le poète.

- Ces bancs sont laids et pour le coup il y a eu recherche d'harmonie pour s'intégrer dans la laideur ambiante de la Place Veil.
- Cette Place est inhumaine, parce que minéralisée à 100%, quand toutes les grandes villes d'Europe font entrer la nature dans le centre-ville.
- Je pense que ces bancs ont couté une fortune aux contribuables qu'ils sont des repoussoirs à toute velléité de convivialité (Il est loin le temps où Georges Brassenschantait les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics...) pour des bancs qui me font plutôt penser à des invertébrés à corps mou, parasites sous forme larvaire, froids et qui semblent ramper, à la recherche d'un ailleurs meilleur.

L'art doit être absolument critiqué, c'est essentiel parce qu'il doit absolument nous interroger. Mais lorsqu'il a une fonction précise (et dans ce cas hostile) dans l'espace urbain, les citoyens doivent être interrogés avant que l'acte ne soit posé.

Grand Nancy, des questions qui restent sans réponses...


Après le vote du budget et le vote des autorisations de programme qui vont allègrement nous amener à un endettement d'un milliard, selon moi pour 2022 (sauf si le projet Grand Nancy Thermal était remis en cause), on peut se dire que ce Conseil de Métropole a été plutôt serein...
Comme si la droite était anesthésiée, nous avons posé des questions, ils n'ont répondu à rien et d'ailleurs ils ne répondent de rien.
C'est une espèce d'irresponsabilité collective, avec une droite qui s'écrase sous la pression d'André Rossinot, ou pire, une droite qui est complice de cette grande magouille, avec une partie de la gauche qui, a fait l'effort cette fois-ci de s'abstenir ! (Quel manque de courage !) et puis la presse qui banalise terriblement cette gestion catastrophique, alors que par ailleurs, elle ne manque pas de participer à la propagande orchestrée par André Rossinot pour tenter de faire avaler la pilule aux contribuables quant à ses projets iresponsables...
- lorsque je dis que le Grand Nancy Thermal n'est rien d'autre qu'un projet immobilier qui va profiter aux amis, que la Métropole va donner en tout sur ce projet et sur 30 ans plus de 100 millions d'euros, quand la société privée à qui a été attribué la délégation de service public prévoit 87 millions de bénéfices qui seront redistribués intégralement à ses actionnaires, je n'obtiens pas de réponses.
- quand on découvre dans ces autorisations de programme qu'il vous en coûtera 1 million d'euros en plus pour la communication autour du projet Grand Nancy Thermal... pas de réponse.
- quand je dis que le tram choisi coûte plus cher en le faisant passer par Villers (pour faire plaisir au gendre), je n'obtiens pas de réponse...
- quand je dis que le tram ne sera opérationnel qu'en 2028 (et encore faudra-t-il qu'on trouve les financements) et que l'erreur a été de faire monter à Brabois les facs de dentaire et pharma avant même que d'avoir pensé les déplacements, ce qui met en galère des milliers de personnes quotidiennement pour aller travailler ou aller étudier... Là, j'obtiens des réponses, mais tellement décalées, tellement grotesques ! Christophe Choserot, le bon petit soldat de Rossinot, affirme que le tram sera en fonction avant même que d'avoir été payé (mdr !) et A. Rossinot, qui semble piqué au vif, essaie de nous faire gober (c'est nouveau, ça vient de sortir) qu'il n'est en rien responsable du déménagement de dentaire et pharma, mais que c'est la faute de l'Etat !

- quand je dis que ces dépenses pharamineuses entraînent  la dégradation des services publics, des objets hétérogènes qui ne sont plus ramassés qu'une seule fois par an, ce qui crée dès incivilités et rend indignes certains quartiers à forte densité quand vous avez des ordures et des hétérogènes qui s'amoncellent autour des containers semi-enterrés... Je n'obtiens pas de réponses.
Les routes qui ne sont plus entretenues, en particulier dans les villes de banlieues et les quartiers excentrés, à la sortie de l'hiver ces routes sont quasi impraticables à certains endroits... Pas de réponses.
Les gymnases insuffisamment chauffés et pas entretenus qui mettent les associations sportives en grandes difficultés... pas de réponse.
Ah si ! Eric Pensalfini est plutôt seul à oser défendre le Grand Nancy Thermal, mais sans répondre aux questions posées, on a l'impression que ce projet c'est son petit château de Versailles à lui... Peu importe ce que ça va coûter aux contribuables pour des activités privées... Et puis il est seul, tout seul à défendre avec opiniâtreté la politique d'accès aux piscines pour les scolaires... Il faut dire qu'il n'y a que lui qui y croit, tout parent, tout enseignant qui a vécu les séances de piscine pour les scolaires, écourtées, dans des parties de bassin en sur-densité, par manque de créneaux, sait qu'en matière de piscine, il faut prioriser le service public et l'accès pour tous plutôt que l'usage privé pour des bénéfices privés grâce à l'argent public...

Excusez-moi de le dire avec insistance, mais aujourd'hui dans cette intercommunalité, c'est l'omerta. Le microcosme des notables est organisé pour que rien ne puisse être contesté. Mais bientôt, quand on se réveillera, Rossinot ne sera plus là pour assumer sa responsabilité et tous ses courtisans oublieront qu'ils ont été complices. Vous, habitants du Grand Nancy, vous n'aurez plus qu'à payer la note, vous serez les plus endettés de France.

Voici mon intervention sur la délibération numéro 2, budget 2019...


Sur cette délibération Stéphane Hablot avait quitté l'Assemblée, il n'y avait de toutes façons pas la grande foule pour ce Conseil de Métropole, comme d'habitude...
Chaynesse Khirouni et Annie Lévi-Cyferman avaient fait de belles interventions. La majorité n'a pas été très véloce, les réponses ont été rares et bredouillées (Pierre Boileau parle du coût du tram en l'annonçant en TTC (412 millions), mais je lui fais remarquer qu'il se trompe, puisque 412 correspond au hors taxes et que le TTC est de... 488millions d'euros ! Mais on sent que dans la majorité, ils ne sont pas nombreux à se mouiller pour défendre un tel budget et, devrais-je dire, un tel bilan !
Même André Rossinot rame et conclue dans la douleur ... Il sait que ce budget n'est pas défendable.
Le Groupe de Gauche et le Groupe de Progrès pour une Métropole Solidaire votent contre.
Je trouve triste et affligeant que les maires de gauche aient voté pour, démontrant-là une nouvelle fois leur faiblesse vis à vis du pouvoir autocrate d'André Rossinot. C'est l'omerta.

Vendredi 8 février 2019.

Mr le Président, chers collègues,

Voici donc l’avant dernier budget primitif de ce mandat que vous qualifiez dans votre rapport de « première étape d’un scénario d’équilibre ». Votre rapport débute ainsi par un énorme lapsus révélateur, vous annoncez un numéro d’équilibriste mais pour le coup il me paraît évident que nous avons plutôt affaire à un numéro d’illusionniste. Selon vous tout va très bien monsieur le Président, vous nous laisserez affronter la dure réalité lorsque vous ne serez plus en responsabilités.

Vous êtes le dernier de la classe parmi toutes les Métropoles et les Communautés Urbaines de France dans le rapport dette par habitant et nous le disions bien avant 2013...
Vous nous dites que votre épargne brute progresse en 2019 d’un million deux. Quand on est titulaire d’une dette cumulée de 685 millions, au 31 décembre 2018, excusez du peu. Et vous vous déclarez satisfait d’une capacité de désendettement dont vous dites qu’elle se bonifie sensiblement par l’amélioration des niveaux d’épargne et par la diminution significative de l’encours de la dette à hauteur de - 15,5 millions d’euros.

Je ne vois pas Mr le Président, dans votre rapport, les prévisions que vous faites concernant l’évolution de notre capacité d’autofinancement pour les années à venir ? D’ici 2024 et pire encore, d’ici 2028.

Comment pouvez-vous faire preuve d’une telle autosatisfaction quand dans la délibération précédente rien que pour les 3 années 2019-2020-2021 vous avez fait voter l’ouverture des autorisations de programmes pour 31 AP récurrentes pour 273 millions d’euros et 12 AP de projets pour 226 millions d’euros, rien que sur ces trois années. C’est-à-dire que vous envisagez de dépenser 499 millions d’euros d’ici 2021.
Vous savez pertinemment qu’une grande partie de ces 500 millions ne pourra être couverte que par de nouveaux emprunts engagés.
Pour couvrir ces dépenses, vous écrivez, et c’est un comble, une série de moyens à mettre en œuvre, mais vous ne parlez absolument pas de vos projets de recours à l’emprunt. Parmi les moyens que vous annoncez :

- La poursuite des économies structurelles engagées et l’identification de nouvelles économies. Il faut traduire cela par « diminutions/suppressions de services publics » : savez-vous qu’en particulier dans les grands quartiers, la gestion des objets hétérogènes qui ne sont ramassés plus qu’une fois par an est devenue insupportable ? Autour des containers semi-enterrés, on trouve des tas d’ordures et objets divers. Savez-vous que dans les quartiers des villes de banlieue, les routes à la sortie de l’hiver sont dangereuses parce que mal entretenues et les nids de poules sont nombreux. Savez-vous que dans les gymnases de l’agglomération il fait froid, que les locaux sont dégradés, et que les associations utilisatrices ont le sentiment d’être mal considérées ?Savez-vous que les enfants des écoles bénéficient de créneaux si étriqués qu'ils ne leur permettent d'évoluer dans la piscine que 25 minutes sur une heure, dans un espace réduit en sur-densité ?

- Vous proposez aussi comme solution l’étalement des investissements. Le problème c’est que vous avez priorisé de très mauvais choix et que les investissements attendus aujourd’hui sont urgents et trop tardifs, en particulier le nouveau tramway qu’on attendra au moins jusqu’en 2028.

- Vous envisagez aussi le recours à la fiscalité et il est clair que la totalité de ces autorisations de programmes aura comme conséquences dans les années à venir une explosion des taux d’imposition de la Métropole. Vous le savez, mais vous ne le dites pas.

Nous sommes donc sur une délibération parfaitement en contradiction avec la précédente mais qui tendrait à nous faire croire que tout va bien. Alors que la précédente délibération nous démontre que tout ira mal.

Tout comme nos taux d’impositions, ces autorisations de programmes exploseront notre capacité de désendettement à échéance 2021.

Notre situation à partir de 2022 sera intenable avec une épargne nette négative et une capacité de désendettement fortement dégradée. Les perspectives que vous occultez à travers ce rapport budgétaire sont aujourd’hui plus qu’inquiétante. Vous avez mis clairement le cap vers le milliard de dette avant même 2024. Si je dis tout cela aujourd’hui, c’est pour appeler chacun en conscience à prendre ses responsabilités et pour que l’on se souvienne de ces affirmations dans 3 ans.

Monsieur le Président, vous êtes dans l’erreur, vous avez commis une énorme erreur avec le Palais des congrès, dont vous nous rappelez que sa construction s’est traduite par une mobilisation de 64,25 millions d’euros d’emprunt, et donc une annuité en 2019 de 4,64 millions, mais à aucun moment vous ne nous avez rapporté le coût total des études jusqu’aux avenants qu’a représenté la construction de ce Palais des Congrès Prouvé. Et voilà que dans le budget annexe "congrès et événements", vous proposez une subvention exceptionnelle de 6,65 millions, quand par ailleurs, vous vous plaisez à dire que c’est une réussite économique.

On pourrait aussi parler des millions dépensés à tort et à travers pour une Place Thiers, devenue Veil, austère, inhumaine, pas fonctionnelle, pour un quartier Nancy Grand Cœur où le béton est roi. Vous avez définitivement plombé l’avenir avec une ville-centre qui étouffe. Tout le monde sur la place de Nancy sait que vous travaillez trop souvent avec les mêmes, même aménageur, mêmes promoteurs, mêmes bureau d'études, même architecte...Vous avez sacrifié la qualité de vie des grands-nancéiens au profit des promoteurs immobiliers.

Enfin quelques mots sur le projet du Grand Nancy Thermal, pour lequel vous organisez une propagande sans précédent. Nous direz-vous combien la journée du 27 janvier de visite-exposition a pu coûter au contribuable ? La réalisation de ces expositions, ou des films, le personnel mobilisé toute la journée, la nourriture servie toute la journée, il serait très intéressant que vous nous donniez un chiffre. Parce que, ce que vous nous vendez trop cher, comme un projet de piscine thermale, n’est en fait rien d’autre qu’un projet immobilier dont vous faites cadeau à Bouygues.

Ce projet du début à la fin, entre les études, les travaux pour études, les subventions d’investissement, les subventions de fonctionnement, tous les frais annexes, et votre propagande, aura coûté plus de 100 millions d’euros aux contribuables. Pour moins de service public, et pour un investisseur privé qui sur ce projet et sur la même période de 30 ans, prévoit de redistribuer 87 millions d’euros de bénéfices à ses actionnaires.

J’espère encore que nous pourrons vous faire reculer car cet argent public, la Métropole va en avoir un cruel besoin dans les années à venir et nous répétons qu’il serait possible de faire un projet d’aussi bonne qualité qui coûterait beaucoup moins cher et qui nécessiterait beaucoup moins de participation publique.

En conclusion, Mr le Président, nous avons affaire à un effet de vitrine, ce budget nous paraît insincère de par sa contradiction évidente avec la délibération concernant les autorisations de programmes, C'est vous même qui en faites la démonstration. Le Groupe de Progrès pour une Métropole solidaire votera contre ce budget.

Conseil de Métropole du 8 février 2019

Conseil de Métropole du 8 février 2019.

Délibération n°1 : ouverture des autorisations de programme 2019-2028

 Vous trouverez ci-dessous mon intervention sur cette délibération. Un évènement est à relever : le Groupe de Gauche et le Groupe de Progrès pour une Métropole Solidaire ont voté contre, mais surtout 5 vice-Présidents (Henri Chanut, Stéphane Hablot, Bertrand Kling, Michel Candat et Jean-Pierre Dessein) et un Conseiller délégué (Michel Breuille) se sont abstenus !!!

 

Seul Christophe Choserot qui ne sait vraiment plus où il habite a tenté de venir au secours d'André Rossinot et du projet en trompe-l'œil du nouveau Tram.

Monsieur le Président, chers collègues,

 

Dès la première délibération le malaise est installé. Vous nous demandez sur des sommes impressionnantes de vous donner carte blanche sans apporter de précisions sur le contenu de ces enveloppes que vous nous proposez de voter.

 

Tout d’abord, il s’agit d’autorisations de programme qui nous mèneraient jusqu’en 2028. Comment pouvons-nous engager l’avenir avec autant de légèreté, alors que vous-même ne serez plus là pour assumer les conséquences de ces errements.

 

Je prends quelques exemples : sur 3 ans, vous prévoyez 3 445 000 euros pour maintenance de l’Aqua pôle, 1 628 000 euros pour la maintenance des équipements sportifs de loisirs grands évènements, 4 102 000 euros pour des opérations spécifiques sports loisirs grands évènements, 1 135 000 euros pour des opérations spécifiques de l’Aqua pôle. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui justifie de telles sommes ? 

 

Sur les autorisations de programme de projet, je note que pour le Grand Nancy Thermal, en 3 ans, vous prévoyez 27 658 000 euros. Chacun se rappelle que lors de la délibération validant l’appel à candidatures pour la délégation de service public, le Grand Nancy affirmait ne pas participer financièrement à l’investissement, sans qu’il n’y ait jamais eu de délibération intermédiaire et à fortiori, sans que les élus du conseil de métropole n’aient jamais été consultés, vous avez changé la règle en cours de jeu et nous avons découvert quelques années plus tard, dans la délibération d’attribution de cette DSP que vous offriez 25 000 000 d’euros pour l’investissement au délégataire. Nous avons tenté de dénoncer cela, et vous restez sourd.

 

Par ailleurs, vous avez annoncé verser, dès la quatrième année 2 200 000 euros, que vous qualifiez de subvention d’équilibre, bien que ce ne soit pas le cas. Nous avons également fait remarquer que la quatrième année, l’établissement thermal ne fonctionnerait pas encore, et que donc dans la comptabilité prévisionnelle, ce premier versement de 2 200 000 euros était prévu comme subvention d’investissement. Nous constatons dans cette autorisation de programme que nous avions raison et que c'est même pire ! Puisque vous prévoyez, sur les 3 premières années, de verser 27 658 000 euros de subvention d’investissement. Où va-t-on ?

 

Enfin, l’autorisation de programme pour le nouveau tramway nous donne de nouveaux éléments, on peut parler cette fois-ci en TTC, il en coûtera à la Métropole 488 423 000 euros (c’est la petite dette qui monte, qui monte, qui monte…) que vous aviez d’abord étalés jusqu’en 2024, puis en 2026, et maintenant en 2028. Là aussi cela confirme ce que nous disions depuis le départ. Vous avez déménagé sans concertation, des structures en direction du plateau de Brabois. Ce sont des dizaines de milliers de personnes qui quotidiennement sont en difficultés pour se déplacer, aller étudier ou aller travailler, et cette délibération nous apprend que dans le meilleur des cas, une solution pourrait être trouvée à échéance 2028.

 

Voilà pourquoi nous voterons contre cette délibération.

Création du groupe de Progrès pour une Métropole Solidaire.

Création du Groupe de Progrès pour une Métropole Solidaire.

Voilà le communiqué de presse diffusé jeudi avant le Conseil de Métropole et qui n'a pas été repris par la presse quotidienne...
André Rossinot a annoncé la création de notre  Groupe en début de Conseil de façon neutre et élégante... sauf dans sa dernière phrase, c'est plus fort que lui, il faut qu'il soit agressif.

Et puis surtout, à aucun moment, il n'a donné connaissance de la dénomination de ce nouveau groupe, peut-être parce que les mots ont du sens... Cela le dérangerait-il ?

COMMUNIQUE DE PRESSE.
Quatre élus de Gauche de la Métropole ont constitué un nouveau groupe politique au sein
du Conseil de Métropole, il s'agit du Groupe de Progrès pour une Métropole Solidaire.
Annie Lévi-Cyferman, adjointe au Maire de Vandoeuvre, Stéphanie Gruet, adjointe au Maire
de Malzéville, Hinde Magada, adjointe au Maire de Tomblaine et Hervé Féron, Maire de
Tomblaine composent désormais ce Groupe qui sera installé lors du Conseil de Métropole
du Grand Nancy du vendredi 8 février 2019.
Hervé Féron a été élu Président de ce Groupe d'opposition.
La création d'un nouveau Groupe a été motivée, dans un contexte de grande inquiétude
quant au mode de gouvernance de la Métropole et à ces conséquences en termes de
gestion financière et de graves erreurs dans les projets de développement qui condamnent
pour des décennies l'avenir de la Métropole et la qualité de vie des habitants.
Il fallait tenter de trouver un nouvel espace de parole pour dire cela avec force et tenter
de ramener ce Conseil de Métropole à la raison.

La contre-revue de présentation du "Grand Nancy Thermal".

 
Le projet du Grand Nancy Thermal pose d'énormes interrogations : coût, légalité, procédures, pertinence du projet en termes d'esthétisme, de cohérence environnementale et patrimoniale, d'accessibilité à ce qu'il subsistera du service public...
Mais André Rossinot et son exécutif s'entêtent, ils continuent à marche forcée, ils s'enfoncent, persistent... et signent le contrat de trop !
Ils tentent désespérément de persuader les Grands Nancéiens de l'intérêt de ce projet, en publiant une revue de communication, financée par l'argent public.
... Mais voilà, dans cet univers impitoyable, un petit groupe d'irréductibles citoyens composé de 9 personnes de l'association "le bien commun", de trois élus métropolitains (Annie Lévi-Cyferman, Stéphanie Gruet et Hervé Féron) et d'une élue de Nancy (Françoise Hervé), sont entrés en résistance...
Quelques jours avant de déposer un recours au Tribunal Administratif, ils ont considéré que cette revue était truffée de contre-vérités, d'omissions lourdes de conséquences, d'affirmations non démontrées,... 
Bref, on vous ment !
Ils souhaitent vous présenter un nouvel éclairage et vous ont concocté ... 
LA CONTRE-REVUE !
 
 

Le bateau coule en grande pompe.

 

André Rossinot Président de la Métropole du Grand Nancy, présentait ses vœux ce matin dans un lieu mythique puisqu’il s’agissait du Palais des Congrès qui a coûté une bonne centaine de millions d’euros aux contribuables.

Cet endroit est l’ancien centre de tri de La Poste et l’on y a conservé la même culture puisqu’à l’entrée les invités étaient triés sur le volet. Des vœux en grande pompe mais une assistance plus clairsemée que les années précédentes. Sur ses deux temps de vœux André Rossinot totalisera moins de monde qu’Hervé Féron lors de ses vœux de Maire de Tomblaine mercredi et samedi soir.

Le discours a été long, mais on n’y a rien appris. Régulièrement il appelle au rassemblement mais ses pratiques claniques décrédibilisent le propos. C’est beaucoup d’auto-satisfaction proclamée, mais rien de nouveau n’est annoncé. Un nouvel élément de langage est proposé : « Il faut que nous inventions le contrat de vie territorial »… On ne peut s’empêcher de penser « Depuis quarante ans, qu’est ce qu’il a attendu pour s’y atteler ? ».

A 14 mois des élections municipales, on remarquera que le gendre d’André Rossinot, François Werner prépare des vœux de candidat à la succession. Il est vrai que Rossinot fait preuve d’un favoritisme douteux à son égard. Les maires de droite s’en plaignent en coulisses. L’incohérent trajet de la très hypothétique ligne 1 du tram passant par Villers-lès-Nancy, ne serait-il pas un coup de pouce donné au gendre-candidat ?

On remarquera que François Werner à l’approche des municipales se permet d’utiliser les listings du Grand Nancy pour inviter très très largement à ses vœux ( les adjoints de toutes les communes, les présidents d’associations subventionnées par le Grand Nancy,…). Toujours les mêmes méthodes.

La gestion catastrophique de la Métropole.

La gestion catastrophique de la Métropole.

Je suis un peu esseulé à dénoncer depuis longtemps la gestion catastrophique de la Métropole surendettée et aujourd'hui  dans une impasse totale.
On fonce droit dans le mur en klaxonnant joyeusement...
Les erreurs sont là et les conséquences s'imposeront à nous. Pour certaines, on ne peut pas faire machine arrière. L'enlaidissement irrémédiable du centre ville de Nancy aura participé à creuser le gouffre financier. De feue la Place Thiers à NancyGrand Coeur en passant par le Palais des Congrès, mesdames et messieurs les Grands Nancéens, votre facture s'en trouve aggravée de quelques centaines de millions d'euros... Alors que la plupart des grandes villes européennes développent des espaces verts (de véritables prairies pour favoriser la bio diversité) très agréables dans les centres-villes, à Nancy on organise la course au logement. On construit en surdensité, on bétonne grave ! 
Questions : 
- où allez-vous trouver des gens qui voudront venir habiter ou travailler dans ces cages à lapins ? 
- Alors qu'actuellement on ne peut plus circuler dans Nancy ni en véhicule particulier, ni en transport en commun (ce qui condamne les commerces un à un), comment ces "nouveaux habitants" vont-ils se déplacer ?

Pour le projet du Grand Nancy Thermal que la plupart de vos élus ont voté allègrement, c'est un cadeau d'une centaine de millions d'euros d'argent public qu'André Rossinot fait à la société Valvital dans des eaux qui restent troubles...

Pour la ligne numéro un du tram qui doit monter jusqu'à Brabois, André Rossinot a enrhumé les mêmes élus gogos qui font des effets de manches, mais qui ne résistent pas. Il n'a fait que renvoyer à des études sur un projet de plus de 400 millions dont la Métropole ne dispose pas. C'est donc un projet impossible, une chimère.

Je suis désolé d'insister, regrettant de ne pas être relayé par la presse sur des choses aussi factuelles. Mais nous allons collectivement à la catastrophe et je me dois d'alerter. Les écrits restent.

Vous le savez, la Métropole est la dernière de France dans son rapport dette par habitant, je le répète depuis plusieurs années. La dette devrait atteindre le milliard (!!!) d'ici 2024, nous sommes étouffés par ce poids.
Je vous ai aussi démontré (à partir de documents de la Métropole) que nous n'échapperons pas à une explosion des impôts de la Métropole.
Et, autre conséquence, je vous ai annoncé aussi une cascade de dégradations des service publics. Exemples :
=> Il y a peu, j'écrivais un article sur la diminution de la fréquence du ramassage des ordures ménagères programmée... pour après les élections municipales !

=> Jeudi 27 décembre, l'Est Républicain annonçait une augmentation de 2,2% de l'eau à laquelle vous devrez ajouter + 2 centimes par mètre cube... Il me semblait pourtant que l'eau était considérée comme un produit de première nécessité dans les pays civilisés ?

=> Vendredi 28, le même journal relaie les affirmations de la droite Métropolitaine quant au futur réseau Stan... 
Alors, je vous donne mon avis. Je viens d'écrire à André Rossinot, qui n'en tiendra pas compte, pour lui dire qu'à Tomblaine, nous avions réussi au bout de nombreuses années à obtenir des dessertes de bus satisfaisantes (a minima). Je trouve pour le moins étrange que la proposition qui est faite soit un recul incroyable à Tomblaine ! 
Quelques exemples :
- Actuellement 4 lignes couvrant l'ensemble des quartiers desservent directement Nancy (lignes T3/5/9/et 13) avec des fréquences comprises entre 15 et 20 Minutes en heures pleines.
Demain, ils proposent de réduire à 2 lignes seulement, négligeant de nombreux quartiers, pour mener à Nancy (lignes Tempo 3 et 15) avec une fréquence de 10 et 30 minutes !

- Ils suppriment la desserte (ligne 13) dans la ZAC du Bois la Dame (1100 logements à terme), pour laquelle la voirie a été spécialement structurée par le Grand Nancy pour le passage des transports en commun, avec des abris-bus installés !!!

- Pour le boulevard Tolstoï, à l'exception d'une ligne 61, depuis Nancy vers Bosserville (avec un seul aller-retour par jour), ce secteur ne serait plus desservi par les transports en commun !!!
Ce sont des parties de ville entières qui seraient ainsi abandonnées !

Mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ? Quelle incompétence ! Quelle irresponsabilité ! Quel mépris de la part de ceux ou de celui qui imaginent cette régression !

Dette abyssale - explosion des impôts incontournable - dégradation des services publics. Quelles sont les solutions ?

Une solution urgente : arrêter immédiatement le projet Valvital, nous n'avons pas les moyens de ce projet-là, un autre beaucoup moins coûteux et qualitatif est possible.

Et puis, il faut changer la méthode : le mode de gouvernance, de prises de décisions, les objectifs réels, restaurer la responsabilité budgétaire, pour un budget au service de la vie des habitants.

Je pense qu'il faut travailler à construire un autre avenir à la Métropole, une Métropole humaine, proche des habitants, respectueuse des Maires dans leur rôle, les compétences qu'ils doivent pouvoir retrouver et leurs responsabilités de proximité.

Dès ce début 2019, il faut se préparer pour la Métropole de demain.

Il faudra que cessent les petits arrangements entre amis, les décisions prises par un seul homme en fonction de son humeur du jour, il faudra une ambition pour la qualité de la vie des habitants. Sincèrement, à quoi servent le Sillon Lorrain (combien d'emplois réellement créés ?), l'ADUAN devenue SCALEN, les dizaines de bureaux d'études, les campagnes de communication, et tant d'autres inventions si chères au Président et si coûteuses aux habitants, qui n'apportent que bavardages stériles et justifications de décisions incohérentes ?

Il faut aujourd'hui travailler à ce qui sera une reconquête avec des élus (peu m'importe qu'ils soient de droite, de gauche ou de nulle part, il faut des élus de progrès) et des citoyens de bonne volonté, sincères et courageux qui souhaitent se mettre à la disposition des habitants, par un service public structuré et qui retrouve tout son sens premier. L'emploi, le pouvoir d'achat, un niveau de vie décent, l'accès aux services publics et l'écologie doivent être les priorités.
Mais pas l'écologie des bobos, "pour faire bien", une écologie réaliste et efficace, une stratégie de l'écologie qui devra être évaluée pour démontrer qu'elle n'est pas qu'effet d'annonce...

La seule mission des élus est de trouver la voie pour faire société.

On a commencé le travail, toute les bonnes volonté sont les bienvenues...

Communiqué du 18 décembre 2018.

COMMUNIQUÉ

Le président de la Métropole du Grand Nancy a signé, début décembre, le contrat de délégation de service public qui confie à la société Valvital la réalisation d'un centre aquatique et thermal à Nancy Thermal et son exploitation pour 30 ans.

Cette signature est intervenue 5 mois après la délibération du Conseil de la Métropole qui l'autorisait, et plus d'un mois après la date prévue initialement. C'est dire la fébrilité et l'inquiétude du président du Grand Nancy devant les oppositions qui se sont manifestées contre un projet auquel il tient mais qu'il a conçu sans prendre l'avis des habitants.

Celui-ci ayant rejeté le recours gracieux que nous lui avons adressé et ayant signé le contrat, nous allons, comme nous l'avions annoncé, intenter un recours en contentieux auprès du tribunal administratif. 

Une telle action coûte cher. Si le Grand Nancy se permet, pour sa défense, de faire financer par les contribuables un numéro de la revue Métropole Actu distribué dans tous les foyers de l'agglomération et presque entièrement consacré à une plaidoirie en faveur de son projet, nous n'avons, nous, pour défendre notre conception de l'intérêt général, que nos ressources personnelles et celles des habitants qui voudront bien nous soutenir.

Nous devons trouver environ 8000 € pour payer les frais de justice. C'est pourquoi nous lançons un appel à tous ceux et celles qui sont solidaires de notre action à nous soutenir financièrement, selon leurs moyens. Il n'y a pas de petite contribution, même 4,45 € (le tarif actuel de l'entrée aux piscines) seront les bienvenus, davantage aussi...

Les chèques sont à libeller à l'ordre de « Le Bien commun - Recours Grand Nancy Thermal » et à envoyer à l'adresse suivante : Le Bien commun – 67, rue de la Ravinelle – Nancy.

Nancy, le 18 décembre 2018



Pierre Christophe, Thierry Doumergue, Charles Henry, Noël Le Monnier, Joël Lopparelli, Michel Mietkiewicz, Edith Moreau, Sylvie Prévost, Jean Van Belleghem, membres du collectif Le Bien commun.

Hervé Féron, Stéphanie Gruet, Annie Levi-Cyferman, conseiller(e)s métropolitain(e)s du Grand Nancy.

Françoise Hervé, conseillère municipale de Nancy.

 

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