Grand Nancy Métropole

Le stade Marcel Picot à Tomblaine plus accueillant.

En 2002, le Grand Nancy avait déposé un permis de construire pour des travaux de rénovation importants au Stade Marcel Picot. Dans ce permis de construire étaient prévus également des aménagements fonctionnels et esthétiques sur les extérieurs : des clôtures, un parvis qualitatif pour le différencier du trottoir devant les entrées principales,...


Mais surprise, lorsque les travaux ont été terminés, ces éléments qualitatifs extérieurs n'avaient pas été pris en compte. J'avais pourtant posé la question au Président du Grand Nancy par écrit, puis oralement en Conseil de Communauté Urbaine. Mais j'avais été remballé, comme toujours, le Président avait même précisé à l'époque que ces travaux avaient coûté suffisamment cher... L'engagement pris dans le cadre de ce permis de construire n'avait donc pas été tenu une fois de plus. L'avis du maire de la commune concernée n'était pas pris en considération comme d'habitude. . Et comme toujours la presse locale n'en avait pas dit un mot...
La vérité, c'est que les promesses prises à travers ce permis de construire prévoyait un traitement qualitatif, estimé ensuite par ces gens-là, trop beau pour Tomblaine.
Comme je ne voulais pas m'engager dans un nouveau combat inutile et bloquer la situation, j'avais accepté de signer le Certificat de Conformité pour ce permis, bien qu'il ne soit pas complètement finalisé.

Depuis 2002, je n'ai eu cesse de demander que les abords du stade soient améliorés. Il fallait démonter ces affreuses cahutes rouges qui ne servaient plus depuis longtemps au club et qui étaient source d'insécurité. Les horribles grilles donnaient l'impression de parquer les spectateurs comme dans un univers carcéral. Les soirs de matches, elles n'étaient pas un gage de sécurité, mais au contraire leur aspect inhospitalier participaient à créer un climat de tension. Le reste de la semaine, ces grilles servaient surtout à retenir les papiers et ordures diverses qui volaient au vent et venaient s'agglutiner à leur pied... Bonjour tristesse.

Je n'ai jamais cessé de demander ces aménagements qualitatifs, car je pense qu'un stade doit être un cadre apaisé et apaisant. Sans être entendu. L'ASNL exprimait également les mêmes demandes.

... Et voilà que quinze ans plus tard, le Président du Grand Nancy a entendu ma demande (peut-être pour s'assurer que le maire de Tomblaine faciliterait les travaux dus au changement de la pelouse, travaux qui ont généré tout l'été des nuisances subies par les riverains Tomblainois...). 
Les services du Grand Nancy ont très bien travaillé dans un temps record aussi contraint que l'enveloppe financière. Le projet a été concerté avec le club et les services de police pour apporter plus de sécurité à l'accueil des supporters nancéiens, comme des supporters des clubs visiteurs.



Et cette fois-ci, je dois reconnaître que j'ai été complètement associé au projet et au choix de la nouvelle clôture. Le résultat est celui que j'avais souhaité : des panneaux gris-blancs, métalliques pour la sécurité, disposés avec des claires-voies. Chacun de ces panneaux est perforé de multiples petits trous représentant en motif le Chardon Lorrain, emblème de la Lorraine et aussi de l'AS Nancy-Lorraine. Les cahutes rouges, moches et inutiles ont disparu. Cela vaut le coup d'être persévérant !



Devant l'entrée 2 du stade, ce n'est pas le traitement qualitatif qui avait été annoncé en 2002, mais ils ont réussi tout de même à réaliser dans la petite enveloppe financière un enrobé bitumeux rouge qui marque l'entrée de façon plus esthétique...


Les grilles de la rue Jean Moulin sont donc déjà oubliées, et c'est heureux sur une rue aussi passante qui mène à la cité scolaire fréquentée quotidiennement par 3000 élèves... Mais, n'oublions pas que le Président du Grand Nancy a accepté ces travaux en 2017 pour la rue Jean Moulin seulement, en annonçant que les grilles de la rue Louis Barthou seraient, elles, remplacées en 2018. 



 rue Louis Barthou : image misérabiliste

En attendant cela permet de faire la comparaison entre l'avant et l'après, mais espérons qu'il ne faudra pas attendre quinze ans de plus pour que la promesse soit tenue !

Nouvelle invasion de gens du voyage, quand la Métropole du Grand Nancy assumera-t-elle ses responsabilités ?

Depuis 2001, je n’ai eu de cesse de proposer des implantations d’entreprises sur la Plaine Flageul à Tomblaine. Le Grand Nancy m’en a systématiquement empêché pour privilégier le développement par exemple du quartier entre Meurthe et Canal à Nancy, organisant ainsi des équilibres budgétaires précaires pour la Ville de Tomblaine par un traitement inégalitaire vis-à-vis d’autres communes.

Le Grand Nancy a spéculé en achetant  à l’état les terrains de la Plaine Flageul à l’euro symbolique et nous pose sans arrêt des complications lorsque des entreprises veulent venir s’installer à Tomblaine sur ces mêmes terrains. Cette situation doit cesser.

Le 14 juin dernier j’écrivais à André Rossinot et je n’ai pas reçu la moindre réponse depuis :

«Depuis trois ans, vous avez confié un certain nombre de responsabilités à Madame Debord à des fins politiciennes pour lui permettre d'exister.
Celle-ci utilise ses compétences pour régler ses comptes. C'est ainsi, qu'il y a trois ans, 
nous avons subi une première invasion de caravanes
sur la Plaine Flageul qui était pilotée par les personnels du Grand Nancy.
Ces caravanes se sont installées sur la Plaine Flageul à Tomblaine et sont restées ainsi en permanence pendant tout l'été.

Depuis nous n'avons eu de cesse d'être envahis systématiquement. Ces gens du voyage ont pris l'habitude de venir à cet endroit où elles ont été invitées une première fois et où vous avez toujours empêché l'installation d'entreprises. A chaque fois, c'est la même histoire, on nous dit que l'interlocuteur est un pseudo pasteur (cela me pose véritablement des questions quant au fonctionnement laïque de notre République).

On nous dit qu'ils ne resteront que 15 jours, le temps d'échapper aux procédures d'expulsion. Le Grand Nancy traîne pour engager les procédures et ces gens-là s'installent pour des mois. Quand ils partent, ils ont tout cassé et le Grand Nancy n'engage jamais de procédure pour leur faire payer la casse.

Ainsi, le dernier envahissement à Tomblaine sur la Plaine Flageul a eu lieu du 25  novembre 2016 au  23 janvier 2017. Les gens du voyage ne se sont pas contentés d'occuper illégalement ce terrain, ils ont tout saccagé et en particulier, sur la piste de karting : grillage arraché (30 m de clôture), portail arraché, chalet détruit, tonnelle détruite...

Depuis le mois de février, la société AJ Loisirs qui exploite cette piste de karting contre un loyer, est empêchée de travailler. Les tas de terre qui avaient été installés par les services du Grand Nancy, puis enlevés, ont rendu  l'accès impraticable. Il en résulte un manque à gagner de 8000 € par mois pour cette société. Que fait le Grand Nancy ? Le Grand Nancy a-t-il engagé une procédure pour faire payer les casseurs ou cela sera-t-il réglé avec l'argent public une fois de plus ?

Alors que tous ces problèmes n'ont toujours pas été résolus, ce dimanche 11 juin, lors du premier tour des élections législatives, une centaine de caravanes est arrivée comme par hasard à Tomblaine et s'est installée sur le même secteur, après avoir découpé des grillages. L'eau est détournée illégalement. Ces gens-là ne s'en iront que lorsqu'ils l'auront décidé. Nous sommes dans une zone de non-droit, délibérément organisée par le Grand Nancy.

Chaque fois, on nous fait des promesses. On nous explique que la décision a été prise de fermer l'aire du Zénith (pourquoi ?). Madame Debord est venue il y a deux ans en mairie de Tomblaine pour nous promettre publiquement que dans les trois mois, une solution allait être trouvée dans l'espace du Grand Nancy, c'était un mensonge de plus. Aucune promesse n'est tenue. Cette compétence n'est pas assumée et les responsabilités ne sont pas prises.

Monsieur le Président, je vous demande d'engager immédiatement les démarches pour que ce terrain, appartenant au domaine privé de la collectivité, soit libéré au plus vite. Je vous demande de saisir le Tribunal de Grande Instance et que le constat par huissier soit fait  le plus rapidement possible (d'habitude, il faut plusieurs jours, voire plusieurs semaines pour que la démarche soit faite). Je souhaite au plus vite qu'une ordonnance d'expulsion soit notifiée, pour que la sérénité revienne à Tomblaine.  Je vous demande aussi d'engager des poursuites pour que les casseurs paient.

Enfin je vous demande de me laisser implanter sur ma commune les entreprises que je propose depuis si longtemps pour que ces terrains ne soient plus dans cet état abandonnique permanent.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations distinguées. »

 

Sans réponse à ce courrier j’ai constaté que les gens du voyage qui se sont installés comme par hasard le dimanche 11 juin, jour du premier tour des élections législatives sont restés plusieurs semaines sans être inquiétés après avoir détruit les barrières et un certain nombre d’équipements publics (une borne enlevée, 2 barrières détruites, plus de compteur d’eau, la borne incendie et le branchement électrique qui n’étaient plus en état à leur départ). Je n’ai aucune information de la part du Grand Nancy et je suis persuadé qu’aucune procédure n’a été engagée pour que les casseurs paient.

Je n’ai toujours aucune information sur la situation de la société AJ Loisirs et sur les difficultés qu’elle aura rencontrées à cause de cette gestion catastrophique du Grand Nancy. Cette entreprise ne peut pas avoir d’activité puisque les travaux n’ont toujours pas été faits par le Grand Nancy, c’est pour elle une perte sèche et c’est de fait une perte de recettes en loyers pour la société qui exploite le site de l’aérodrome. Quel gâchis !

Mais pire encore alors que les terrains de la Plaine Flageul sont interdits depuis de nombreuses années d’accès aux gamins de Tomblaine et que des baraquements minables sont installés sans aucune autorisation pour servir de vestiaires. Ces espèces de baraquements servent parfois aux amis des amis pour organiser des fêtes glauques.

Dans la nuit de vendredi à samedi un de ces baraquements a brûlé. Dans la journée de dimanche comme d’habitude 130 caravanes sont arrivées pour envahir le terrain de football (qui appartenait dans le passé au CHU de Nancy). Cela va se passer comme d’habitude ils auront cassé pour entrer par effraction ils resteront le temps qu’ils voudront, le Grand Nancy n’assume pas ses responsabilités et chaque fois que Valérie Debord est chargée d’une mission, le résultat est catastrophique. Quand le Grand Nancy rouvrira-t-il une aire de grand passage sur son territoire ? Les tomblainois sont excédés.

Hervé FERON.

Conseil de Métropole

Je ne serai pas présent au Conseil de Métropole du 13 juillet, parce que
les méthodes
de son Président et de sa majorité sont insupportables.

André Rossinot veut tout décider. Il a le plus grand mépris pour les
maires. Alors que
les gens votent nombreux aux élections municipales parce qu'ils ont
confiance en leur
maire, il les décrédibilise en leur confisquant leurs domaines de
compétences.
Mais il a aussi le plus grand mépris pour la minorité qui ne peut jamais
rien proposer,
il s'oppose à tout, il n'y a aucune place pour la discussion.

Avant le Conseil de Métropole du 30 juin, j'ai interpellé trois fois
André Rossinot pour lui
dire que les Conseils Municipaux devaient être réunis ce même jour pour
désigner les
grands électeurs et que nous n'aurions donc pas le temps de couvrir tout
l'ordre du jour.
Je proposais le report d'un certain nombre de délibération à début
septembre.
Mais il n'accepte jamais une proposition de l'opposition, ce
caporalisme, c'est son côté
Macronien.
Je lui avais d'ailleurs proposé de reporter le point concernant le 6ième
PLHD, qui était
un très mauvais projet de délibération. Comme d'habitude, il a fait mine
de m'écouter,
me demandant même de lui produire une note d'explication (car parfois il
ne connait
même pas le contenu des délibérations). Cette note, il ne l'a jamais
lue. Il n'a pas reporté
de délibérations à septembre, maintenant donc son Conseil.

Par contre, en cours de Conseil, il a décalé le projet de délib
concernant le PLHD, parce
que Valérie Debord était en retard (absente du Bureau, elle est arrivée
avec trois heures
de retard). En effet en son absence, personne n'était en mesure de
défendre une proposition
usine à gaz aussi absurde...
Quand celle-ci est arrivée, elle nous a fait son numéro, donnant des
leçons d'humanisme
tous azimuts avec sa légendaire nervosité. Puis lorsque nous sommes
intervenus, il n'y a
pas eu de place pour la discussion. Après, on s'étonnera que Valérie
Debord énerve les
gens...

Je reviendrai sur le fond sur cette délibération pour que le grand
public soit au courant,
qu'il sache comment est géré cette Métropole et quel avenir on lui
réserve. Elle n'a
d'autres intention de renforcer le pouvoir des Vice-Présidents de la
majorité, au détriment
de la vie des gens.

Rossinot donne raison a Debord, car son seul souci est de conserver sa
très fragile majorité,
et tous les godillots de sa "majorité" sont au garde à vous et votent
sans savoir ce qu'ils
font !

Et puis soudain, alors que javais l'impression une fois de plus de
m'être fait berné, et
que cette délibération ainsi votée allait être imposée comme un
non-choix aux communes,
André Rossinot, nous informait que le Conseil allait être écourté et
qu'un autre Conseil
serait programmé le 13 juillet ! Ainsi, en avait-il décidé. Il se prend
pour notre chef de service.
Peut-être aurait-il pu nous demander notre avis sur cette date du 13 ?
Ou bien n'avait-il
pas envie que nous y soyons trop nombreux, pour passer très vite sur des
sujets qui fâchent ?
Mais il n'avait pas prévu que la méthode irriterait dans son propre
camps et qu'il y aurait
absentéisme...

Mais la raison soudaine de cette décision vient certainement du fait que
l'heure tournait
et qu'il fallait se presser d'aller faire la Cour à Macron en visite à
Nancy, le coller aux basques
pour tenter d'apparaitre sur la photo.
A ce moment là le Conseil de Métropole perdait de son intérêt...
Mais on peut légitimement se poser la question : qui a eu l'idée
d'inviter Macron à Nancy
Henart ou Rossinot ? qui a intérêt à flatter le monarque pour tenter
d'exister nationalement,
récupérer un poste ou (re)constituer des réseaux occultes qui n'existent
plus ?

Et puis comment se fait-il que personne ne se soit ému des dépenses
pharaoniques générées
par ce déplacement du Gouvernement qui n'a servi à rien. Combien ont
couté la totalité de
ces déplacements, les services de sécurité, la cinquantaine de chambres
au Grand Hôtel de la
Reine ? Cela valait le coup d'interrompre le Conseil de Métropole pour
poser ses questions
pour des représentants du Peuple ?

Je viens d'expliquer que chaque fois qu'André Rossinot me fait croire
qu'une discussion sera
possible, il me trompe, il me ment. Pourquoi irai-je perdre mon temps à
lui assurer son quorum
quand ses godillots, eux, sont en vacances ?

Interventions d'Hervé FERON au Conseil de Métropole.

Pour que vous soyez informés, nous vous communiquons le contenu de certaines interventions d'Hervé FERON au Conseil de Métropole du vendredi 31 mars.

A noter que la délibération 22 "Politique Emploi Insertion" (on peut penser que c'était important ?) et que la délibération 23 "6ième PLHD (on peut penser que c'était important ?)devaient être présentées par la vice-présidente Debord... Mais elle n'était déjà plus là ! La délibération 24 "sécurisation et prévention de la délinquance du réseau de transports en commun de la métropole" (on peut penser que c'était important ?) devait être présentée par le vice-président Garcia... Mais il n'était déjà plus là !

Alors, avec humour Hervé Féron a proposé de présenter ces délibérations à la place de ces deux vice-présidents qui faisaient défaut... André Rossinot qui n'a de l'humour que quand ça l'arrange a répondu à Hervé Féron qu'il lui arrivait aussi de ne pas rester jusqu'à la fin de la séance. Hervé Féron a rétorqué que lorsqu'une responsabilité lui est confiée, il est toujours présent...


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Délibération n°1 : Transformation du syndicat mixte du SCoT Sud 54 en Pôle métropolitain ouvert, multithématique et opérationnel

 

 

Monsieur le Président, chers collègues,

Il s’agit aujourd’hui de valider le principe de cette transformation en pôle métropolitain. Ce n’est pas la dernière étape puisque nous serons consultés sur le contenu même des modifications statutaires proposées. Ce n’est pas non plus la première étape de coordination des politiques publiques sur ce territoire sud meurthe-et-mosellan et il convient de rendre hommage à celles et ceux qui ont pu œuvrer pour avancer et faire bouger les lignes sur ce territoire. Certains ne sont malheureusement plus parmi nous pour nous faire partager leur enthousiasme et leurs idées.

Avec la modification des statuts de l’ex-ADUAN que nous aborderons plus tard, ce nouveau pôle métropolitain est une étape importante dans la définition d’outils de développement local. Les mauvaises langues diront : « encore une couche supplémentaire du millefeuille territorial », encore « du jargon inutile avec des acronymes partout »,…

Il faut donc poursuivre les efforts pour expliquer cette démarche et la faire partager. Si on explique que cela concerne la coordination des politiques de déplacements, le déploiement des technologies numériques, les politiques environnementales et agricoles, le développement économique, les zones commerciales, les solidarités nécessaires pour l’emploi ou le logement ; là tout-de-suite, cela devient concret et cela parle aux habitants, aux entreprises et aux commerces concernés. Il faut espérer qu’un jour nous aurons une véritable appropriation collective.

Outre les efforts pédagogiques auprès des habitants, il faudra que chaque élu, chaque décideur local puisse s’y retrouver. Certaines communes, certaines intercommunalités, certains territoires concernés sont vigilants, parfois critiques sur certaines opérations proposées à ce stade et mal comprises. Je ne vais pas ici refaire les débats du SCOT mais nous savons tous que l’intérêt métropolitain est appréhendé de façon différente par les territoires voisins. Des inquiétudes subsistent sur certaines compétences et le rôle des différents acteurs concernés.

Il n’est déjà pas toujours facile de se mettre d’accord et d’avancer de façon rapide et efficace au sein d’une intercommunalité. Au sein du Grand Nancy, il a fallu par exemple plusieurs années pour définir une stratégie commerciale. De façon plus générale, un projet métropolitain reste à construire, comme cela est rappelé dans le document. Il est donc forcément complexe de coordonner tout cela sur un territoire si vaste comportant, par exemple, 13 autorités organisatrices des mobilités et du transport. Il y a donc des débats d’idées, parfois des oppositions et c’est tout l’intérêt de ce travail commun. Le pôle métropolitain devra permettre l’expression de points de vue différents. Comme j’avais pu le dire ici-même lorsque nous avons décidé ensemble de voter la création de la métropole, « nous resterons différents et heureusement ».

 A celles et ceux qui craignent que la nouvelle métropole concentre davantage les richesses et les pouvoirs, la meilleure réponse est la solidarité approfondie et réciproque avec les territoires.

Nous nous associons à ce travail important et nous voterons favorablement cette délibération.

Je vous remercie.



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Délibération n°2 : Contrat Territoires Solidaires – Métropole du Grand Nancy 2016 - 2021

 

 

 

 Monsieur le Président, chers collègues,

Il faut saluer cet engagement du Conseil Départemental dans le cadre des Contrats Territoire Solidaire. Il faut saluer aussi cette volonté, exprimée en l’article 4-1, de soutenir en priorité les Quartier relevant de la Politique de la Ville et du renouvèlement urbain. Cela dit, dans le fonctionnement, je le redis une énième fois, il est important que ces aides du Département, attribuées à des quartiers ciblés, échappent à un filtre qui serait trop resserré par l’intercommunalité. Il est important de privilégier la relation directe entre les Maires et élus locaux et le Conseil Départemental pour faire vivre les projets, pour faire émerger de nouveaux projets et pour en partager le sens avec le Conseil Départemental, sinon on retombe toujours dans les mêmes travers où les Conseils municipaux proposent en instruction un certain nombre d’actions, ces actions passent au filtre d’un tri sélectif organisé par des techniciens sur commande de la Présidence de la Métropole et lorsqu’ arrive pour les élus le temps de l’instance dans laquelle ils siègeront pour voter ou non l’attribution de ces aides du Conseil Départemental, ils ne pourront se prononcer que sur un choix qui aura été préalablement élagué. C’est malheureusement trop souvent ce qu’il se passe. Nous allons bien sûr voter cette délibération qui est très importante, mais il faut que l’on progresse encore sur la méthode.

 

Je vous remercie.

 

 


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Délibération n°15 : Services de la mobilité urbaine : choix du mode de gestion du réseau STAN à l’issue de la délégation de service public 2012-2018

 

 

 

 Monsieur le Président, chers collègues,

Comme nous l’avons toujours dit, l’amélioration du quotidien des usagers du réseau Stan doit être au cœur de nos préoccupations et, le premier objectif à assigner au prochain délégataire du réseau STAN nous semble évidemment comme devant être gravé dans le marbre, je le site : « un objectif global de performance ».

Par contre, en ce qui concerne l’objectif « d’augmentation des recettes tarifaires et commerciales et de la fréquentation », l’imprécision nous inquiète particulièrement.

Si l’augmentation des recettes tarifaires signifie augmentation du coût du billet, ce n’est pas acceptable. S’il s’agit en revanche d’une augmentation des recettes induite par la fréquentation en hausse,  cela serait plus entendable…dès lors que l’on s’en donne les moyens au départ.

Mais sur ce point, la délibération elle-même reste vague : les éléments financiers seront négociés durant la procédure de consultation. En revanche, le rapport annexé est déjà plus précis et il est donc fort dommage qu’il n’ait pas été transmis plus en amont. Ce rapport précise un niveau de participation financière de l’autorité délégante de l’ordre de 43 à 45 millions d’euros par an puis demande aux candidats de tendre vers une contribution de l’ordre de 38 millions d’euros. Toujours selon ce rapport annexé, ces économies seraient possibles grâce aux optimisations et mutualisations d’offre, à la réalisation de gains de productivité et à la réorganisation de l’exploitation, ceci dès le début du contrat de DSP et avec la mise en service de la nouvelle ligne 1 prévue en 2023. Malheureusement, ce sont des formulations que vous nous avez déjà servies et qui ont toujours été synonymes de régression pour le service public !

Pour l’« optimisation » de l’offre, nous avons  pu constater à plusieurs reprises ce que ce terme pouvait concrètement se traduire pour le réseau Stan : en gros, il s’agirait d’une nouvelle baisse de fréquence des bus. Je ne souhaite pas polémiquer ni jouer les Cassandre, surtout qu’il s’agit d’une première délibération et du début d’un long travail qui doit être le plus constructif possible tant il est essentiel pour l’avenir de notre agglomération.

Je tiens juste à rappeler, à ce stade,  que l’amélioration de la qualité des services de transports en commun (c’est-à-dire notamment leur ponctualité, leur fiabilité et plus globalement leur attractivité) ne pourra se réaliser si le Grand Nancy  ne se donne pas les moyens à la hauteur de ses ambitions.

Je vous remercie.



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Délibération n°27 : Accueil de la Coupe du Monde féminine de la Fédération internationale de Football amateur 2019 : modalités de partenariat avec la Métropole du Grand Nancy

 

 

 Monsieur le Président,

Lors du premier débat dans cette enceinte concernant la candidature nancéienne pour l’accueil de la Coupe du Monde de football féminin, nous avions conditionné notre engagement à une nouvelle délibération en demandant des éléments avec un minimum d’informations. Car vous nous faisiez délibérer sans nous donner les éléments d’analyse.

 

Malheureusement, cela n’est jamais revenu en Conseil de Métropole alors que vous nous l’aviez promis et nous le regrettons. Nous aurions souhaité être associé à la réflexion et à l’élaboration de ce dossier d’autant plus que cette manifestation sera liée directement à la volonté ou non du Maire de Tomblaine, de la soutenir voire de la permettre. Et les questions que nous posions, n’étaient pas des questionnements de principe mais plutôt des demandes d’information pour permettre à cette assemblée de se construire un avis éclairé sur le montage financier, les conditions de sécurité, les conditions d’accueil globalement de cette manifestation. Nous avions là, me semble t-il, une position responsable.

 

Aujourd’hui, on nous demande de nous prononcer sans jamais ne nous avoir associés à ces travaux, nous le regrettons mais chacun sait ici que cela n’a d’autres buts que de permettre des valorisations personnelles à médiatiser… Ce qui est assez puéril.

 

Cela dit, il me semble que cette candidature est pertinente. Pour ceux qui la comparerait avec le rapport de retombées économiques de l’Euro 2016, ce serait une erreur fondamentale quand on connaît le niveau d’exigence surdimensionné de l’UEFA pour ce type de manifestations, en particulier pour ce qui concerne l’équipement des stades. À l’époque, pour le Stade Marcel Picot, dans la version la plus basse, on évoquait 60 millions d’investissement et je ne vous parle pas de la version la plus haute (240 millions !). On sait aujourd’hui que certaines grandes villes ou certaines intercommunalités se sont endettées pour longtemps en ayant commis l’erreur de céder au diktat de l’UEFA, ce que nous dénoncions. Vous avez bien fait à l’époque de finir par céder à nos arguments.

Aujourd’hui, le sujet est tout autre. Aucune comparaison. Les demandes d’investissement pour le stade sont à hauteur de 350 000 €, ce qui tendrait à démontrer que les femmes qui pratiquent le football seraient peut être moins fragiles que les hommes ( !)

De toute évidence, nous ne sommes pas dans les mêmes excès. On sait aussi pertinemment que ces 350 000 € permettront une mise en conformité et une mise à niveau nécessaires du Stade Marcel Picot pour l’accueil de toutes les autres compétitions.

Depuis de nombreuses années, je fais des propositions pour permettre en particulier l’organisation de la circulation aux abords du Stade et l’organisation du stationnement dans des conditions plus acceptables, j’espère que la Métropole du Grand Nancy aura permis d’ici cette manifestation que certaines de mes propositions soient mises en œuvre.

 

Il est également facilement démontrable que, financièrement, en termes de réservations d’hôtel, de développement touristique, d’attractivité, cette opération sera à coup sûr un succès pour le Grand Nancy.

 

Une autre différence avec le championnat d’Europe 2016, c’est qu’il  nous aurait permis l’organisation d’un seul match de poule quand aujourd’hui ce sont  6 à 7 matches qui sont proposés.

Mais surtout, et c’est ce qu’il me semble être le plus à retenir, le football féminin bénéficie aujourd’hui d’une augmentation très importante de sa médiatisation.  Et, par une approche plus esthétique et plus tactique, il devient de plus en plus spectaculaire. Les enjeux financiers et le niveau du professionnalisme font que nous sommes davantage sur des belles valeurs véhiculées par le football féminin que par le football masculin : l’effort, l’esprit d’équipe, les respects des règles, de l’arbitre, de l’adversaire et du public. Favoriser l’émergence du football féminin permet de combattre la « beaufitude » trop fréquente du supporter ultra.

Par ailleurs, les élus locaux que nous sommes savent combien il est important de valoriser le sport féminin et la possibilité d’accès au sport féminin pour toutes les jeunes filles dans nos quartiers pour lesquelles encore top souvent aujourd’hui cela n’est pas permis.

 

On peut donc penser que cette candidature est très positive. Cela favorisera le rayonnement et l’attractivité du Grand Nancy et de la Région et donc pour cela nous appelons à voter pour cette délibération.

Je vous remercie.

Hervé Féron met les choses au point

Hervé Féron répond à François Werner qui a tenu des propos erronés lors du Conseil de Métropole du vendredi 9 décembre dernier, à travers une lettre rendue ici publique.

***

Monsieur le Maire,

 

Lors du Conseil de Métropole du Vendredi 9 décembre, vous êtes intervenu publiquement, de façon convenue avec plusieurs de vos collègues Vice-Présidents de droite, pour m’agresser gratuitement. Tout cela avait été savamment orchestré à l‘avance. Vous avez affirmé que « vous m’aviez interpellé pour me demander de la Réserve Parlementaire pour une Maison de Santé Pluriprofessionnelle à Villers-Clairlieu ». Vous avez affirmé que la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine avait bénéficié de la Réserve Parlementaire que je peux solliciter en tant que Député pour la deuxième circonscription. J’étais très étonné et je vous ai fait passer un petit message pour vous dire que je n’avais pas été, à ma connaissance, jusque-là, interpellé sur ce sujet. Vous m’avez répondu, sur ce même billet, par écrit, que « vous aviez signé le lundi précédent un courrier et que je ne l’avais peut-être pas encore reçu ». Lorsqu’après une demi-heure pendant laquelle vos collègues et vous-même n’avez cessé de m’accabler parfois d’insultes, parfois de mensonges, j’ai demandé au Président du Grand Nancy quinze secondes pour rétablir quelques vérités, celui-ci m’a refusé la prise de parole. Je vous réponds donc par écrit :

 

  • Lorsque vous avez publiquement dit que vous m’aviez interpellé, c’était un mensonge puisque contrairement à ce que vous avez écrit, ce n’est pas lundi 5 décembre que vous avez signé ce courrier c’est le mercredi 7 décembre, avant-veille du Conseil de Métropole. Je n’avais donc pas reçu ce courrier le vendredi 9, lorsque vous avez affirmé « m’avoir interpellé ».

 

  • Lorsque vous affirmez que la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine a bénéficié, je cite votre courrier (mais vos affirmations publiques ont été les mêmes) « de l’importante mobilisation de ma dotation d’action parlementaire de la seconde circonscription pour le futur équipement de Tomblaine », c’est à nouveau un mensonge à plusieurs titres : la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine n’a pas bénéficié du moindre centime de ma Réserve Parlementaire (c’est facilement vérifiable) et par ailleurs, la Réserve Parlementaire d’un Député n’est pas forcément attribuable à sa seule circonscription comme vous semblez l’écrire.

 

  • Par contre, cette façon de m’interpeller n’est pas correcte, en comparant les deux initiatives. En effet, à Tomblaine, la commune s’est engagée courageusement en maitrise d’ouvrage constatant qu’il y avait sur son territoire une situation, reconnue par l’Agence Régionale de Santé (ARS), de désert médical. Le projet a été agréé par l’ARS et donc on parle bien d’une Maison de Santé Pluriprofessionnelle. À Villers-lès-Nancy, ce n’est pas le cas, la commune ne s’est pour l’instant pas engagée de cette façon-là, vous dites même que « la municipalité va apporter son concours dans le cadre des limites fixées par la loi ». Il serait intéressant que vous puissiez nous en dire plus, n’est-ce pas une façon de dégager en touche pour ne pas dire aux professionnels de santé que vous ne souhaitez pas un engagement significatif de la commune ? Si la participation de la commune de Villers ne consiste qu’à céder, au prix le plus bas possible, un terrain pour cette réalisation, je vous informe que pour la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine, le coût du terrain acheté par la ville de Tomblaine a été de 100 000 € pour un budget total de 2 200 000 €. La ville de Tomblaine a bénéficié effectivement d’aides diverses de l’État, dont la Réserve Ministérielle pour 100 000 €, ce qui était dû à la reconnaissance de la qualité de ce projet, et cela a été conditionné à l’agrément de l’ARS en Maison Pluriprofessionnelle de Santé. Est-ce le cas pour le projet de Villers ? Vous ne m’apportez aucune information à ce sujet.

 

  • Pour ce qui concerne la participation du Grand Nancy pour le projet de Tomblaine, elle n’aura été que de 98 000 € après que je l’aie sollicitée pendant trois ans et essuyé plusieurs refus. Cette participation ne nous a été annoncée que 15 jours avant la visite inaugurale de la Ministre de la Santé, et encore elle devrait nous être versée sur deux années budgétaires. Et dans le même temps, le Grand Nancy ne répond pas à ma demande d’exonération de la taxe d’aménagement, c’est-à-dire que, pour l’instant, le Grand Nancy reprend à la ville de Tomblaine ce qu’il ne nous a même pas encore attribué par ailleurs.

 

  • Enfin, Monsieur le Maire, vous savez tout comme moi que la Réserve Parlementaire se sollicite habituellement au mois d’octobre même si cette année le délai est repoussé. Ainsi, depuis le mois d’octobre, j’ai sollicité pour divers projets, dont plusieurs dans votre commune, la totalité de l’enveloppe qui m’est accordée. Je considère donc votre courrier comme une basse manœuvre de campagne politique. Je pense que vous feriez mieux de travailler avec les professionnels de santé qui ont un beau projet sur Villers-lès-Nancy pour les accompagner et les soutenir sincèrement. Lorsque j’aurai connaissance du maitre d’ouvrage, je ne manquerai pas de prendre contact avec lui pour l’aider au mieux dans son projet et solliciter mon enveloppe de Réserve Parlementaire pour l’année 2018. Je suis prêt à travailler avec vous de façon constructive sur tout projet d’intérêt général sur votre commune mais vous comprendrez bien que je n’accepte pas ce genre d’attitude et de propos. Les citoyennes et les citoyens dans notre pays méritent une toute autre façon de faire de la politique.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes sincères salutations.

 

Hervé Féron

L'ambiance à la Métropole est aussi désagréable qu'elle l'était au temps de la Communauté Urbaine

Rossinot voudrait que tout le monde applaudisse à ce qu'il décide et que rien ne soit contesté. Seulement Hervé Féron et la Groupe de Gauche sont élus pour représenter les habitants du Grand Nancy et même si cela dérange, ils donnent leurs avis.

La méthode est toujours la même, une fois qu'Hervé Féron a parlé, la bande à Rossinot s'exprime,  mensonges, calomnies et insultes fusent et lorsque Hervé Féron demande 15 secondes de temps de parole pour répondre, André Rossinot les lui refuse. On appelle cela la démocratie !

Quelques exemples : François Werner prend la parole, ne répond absolument pas sur le fond à ce qu'Hervé Féron a dit. Par contre, il qualifie ses propos "d'assauts de démagogie", "certains nombre d'antiennes déjà entendues", "ce n'est pas une façon de faire, ...". Et puis, ils s'étaient organisés pour attaquer la ville de Tomblaine. Les Tomblainoises et les Tomblainois apprécieront ! François Werner s'est plaint alors d'une aide de la Communauté Urbaine pour la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Tomblaine (il oublie de dire que cette aide est de moins de 4 % du coût total...alors que le Grand Nancy s'est doté d'un Contrat Local de Santé. Il oublie de dire que cette aide a été sollicitée pendant trois ans, s'est heurtée à des réponses négatives et qu'elle a finalement été attribuée à quelques jours d'une visite ministérielle (Ils aiment tellement être sur la photo, même quand ils n'y sont pour rien !). Il oublie de dire que le Grand Nancy récupère cet argent pour l'instant en n'exonérant pas la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de la taxe d'aménagement. En matière d'intérêt public, on fait beaucoup mieux. Et puis, François Werner dit "il y a une Maison de Santé Pluriprofessionnelle à Villers-lès-Nancy, j'ai interpellé Monsieur le Député sur la réserve parlementaire". Alors tout le monde pense que je suis un mauvais député parce que je ne réponds pas à ce genre de demande. Je passe un petit mot à François Werner en m'étonnant de cela car je n'ai jamais été sollicité pour cette Maison de Santé Pluriprofessionnelle à Villers et il me répond ... "j'ai signé un courrier lundi, ça peut ne pas t'être encore arrivé". Et quand je demande à André Rossinot 15 secondes pour répondre publiquement à cette accusation mensongère, il me refuse la parole avec mépris.

Quant au Boulevard du Millénaire, en traversée de Vandoeuvre, Nancy, Jarville et Tomblaine, je prétends que pour faire des économies de "bouts de chandelles", le Grand Nancy le laisse dangereux et plongé dans le noir depuis 7 mois. Dans un premier temps, on m'a répondu qu'il fallait des mois pour faire la réparation. Ce qui est un mensonge. Aujourd'hui, André Rossinot, qui Parle du Boulevard "du Millénium" (c'est dire s'il connait son sujet) prétend que c'était au départ une voirie départementale et que Michel Dinet avait décidé de ne pas l'éclairer. Là aussi c'est bien mal connaitre son sujet et il n'est pas très heureux d'utiliser Michel Dinet dans ce genre de situation. Cette voirie était de la compétence de l'État, elle a été transférée au département et étant donné qu'elle est en traversée de l'agglomération, il a été acté de longue date que c'était au Grand Nancy de l'éclairer pour la sécuriser, comme c'est l'usage. Depuis le mois de mai 2016, les lumières sont donc éteintes et le Grand Nancy ne veut rien entendre. Les utilisateurs sont donc en danger pour des raisons économiques.

Pensalfini ne comprend décidément pas grand chose, le pauvre (il vaut mieux l'avoir en photo qu'en discussion !) m'attaque sur Tomblaine en me reprochant que les associations de Tomblaine utilisent les gymnases des COSEC gratuitement (les associations sportives apprécieront !). Il oublie de dire que les COSEC ont été payés par le Syndicat Intercommunal Scolaire, donc également par la ville de Tomblaine. Il oublie de dire que depuis des années, nous demandons des travaux d'aménagement et qu'il apporte le plus grand mépris aux demandes du maire de Tomblaine et cerise sur la gâteau, il reproche à la ville de Tomblaine tout l'investissement qui est mis par le Grand Nancy sur le stade Marcel Picot comme si c'était une dotation à la ville de Tomblaine, alors que chacun sait que si ce stade n'était pas à Tomblaine, il y aurait des logements à la place et que la ville de Tomblaine percevrait de la taxe d'habitation au lieu de subir les nuisances.

Le pire, c'est Dessein, maire d'Art-sur-Meurthe, primaire parmi les primaires qui m'accuse de n'être jamais présent aux réunions (alors que le matin même, en Comex, il s'est "engueulé" très fort avec Rossinot, lui reprochant un manque d'information et le fait de ne pas avoir de convocations aux réunions dans les temps). Il me reproche de parler devant les télévisions, les journalistes (un comble !) et il avait lui aussi ces petites notes préparées... Il me reproche de solliciter hors enveloppe des aides du Grand Nancy pour des œuvres artistiques (mensonge : les seules aides qui ont été sollicitées pour la place des Arts, l'ont été dans le cadre de l'enveloppe du 1 % créé par le Grand Nancy). Il me reproche de solliciter des aides hors enveloppe en terme de voirie (mensonge par omission, il me reproche de demander la prise en compte de la rue de la Grande Haie par le Grand Nancy. Si j'ai fait cette demande, c'est parce que le Grand Nancy a spéculé sur des terrains qu'il a achetés à Tomblaine. Le Grand Nancy a modifié le PLU pour vendre ces terrains deux fois plus chers à une entreprise et ne veut pas prendre en compte la voirie qui dessert cette rue. Il y a donc deux malhonnêtetés cumulées... Belle mentalité !) Et bien sûr, je ne vous fais pas un dessin, il ponctue son intervention d'insultes diverses, me traitant de Calimero, etc.

Spectacle affligeant, absence totale de démocratie. Il faut que les habitants du Grand Nancy sachent que cette bande là considère qu'il n'y a pas d'appauvrissement du service public sur le Grand Nancy (ordures ménagères, transports en commun, voirie, etc.)

Intervention d’Hervé Féron au Conseil de Métropole – Vendredi 9 décembre 2016

Monsieur le Président,

Nous sommes réunis aujourd’hui pour débattre de nos orientations pour le premier Budget de la Métropole. L’an dernier, ici même, nous avions exprimé notre volonté de mettre en place des nouvelles organisations, un nouveau mode de gouvernance, une nouvelle culture du faire ensemble. Aujourd’hui, alors que nous arrivons à mi-mandat, force est de constater que les améliorations annoncées ne se traduisent pas encore suffisamment dans les actes. Nous avions pu travailler ensemble sur la stratégie économique, débat sur lequel notre groupe avait pu apporter des contributions essentielles. Ce travail constructif dont le Grand Nancy est sorti gagnant sera certainement évoqué tout à l’heure quand nous aborderons l’élaboration du Schéma Régional de Développement Economique d’Internationalisation et d’Innovation.

Mais il est dommage que cette expérience n’ait pas été poursuivie à l’occasion de ce débat d’orientation budgétaire. Profitant du passage de la Communauté Urbaine en Métropole vous avez quasiment dissout la conférence des Maires qui était déjà une instance qui ne fonctionnait pas démocratiquement. Vous l’avez remplacée par un comité exécutif que vous appelez Comex. Ceux qui y participent sont convoqués par vos services à une réunion hebdomadaire où la concertation, la participation à l’élaboration du dossier réelles sont inexistantes. Il ne s’agit que d’informations verticales distillées uniquement par quelques
vice-présidents de droite. Vous avez ainsi verrouillé toute possibilité d’imagination  ou de proposition innovante et pertinente sur les Politiques Publiques du Grand Nancy. Je trouve ce Comex parfaitement inintéressant, et tant qu’il en sera ainsi, je n’y participerais pas. C’est d’une autre façon de gouverner dont nous avons besoin, c’est d’une autre façon de gouverner que nous avons convenu.

Je le dis chaque année mais cette réalité me contraint à la répétition : une nouvelle fois nous sommes amenés à nous positionner sur un texte auquel nous n’avons pas suffisamment participé. C’est regrettable car nos propositions auraient certainement pu contribuer à enrichir ce texte et à en renforcer la légitimité. Au contraire, je ne partage ni la description du contexte budgétaire du Grand Nancy, ni le scenario d’équilibre axé sur les économies de gestion.

Comme chaque année depuis 2012, vous rappelez le contexte national difficile et la baisse des dotations de l’État qui pèsent lourd dans le budget et obligent à des ajustements douloureux : – 12,8 % de Dotation Globale de Fonctionnement pour le Grand Nancy en 2016, et près de 16,2 millions  d’euros de recettes en moins en cumulé par rapport à 2013. Heureusement, vous reconnaissez quand même au fil des pages de ce rapport que la baisse des dotations de l’Etat est inférieure de 3 millions d’euros à ce qui a été envisagé dans les scenarii précédents et que la réduction de la DGF serait de 3,5 millions d’euros au lieu de 7 millions. Ce n’est d’ailleurs pas loin de ce que j’affirmais l’an dernier alors que vous aviez balayé mon analyse.

Pour réaliser un réel diagnostic financier, il serait plus juste de considérer une période plus longue, qui montrerait bien qu’il est stérile de tenter de montrer du doigt le gouvernement de François Hollande puisque les baisses de dotation de fonctionnement ont commencé en 2008 sous Nicolas Sarkozy.
Nous pourrions également nous interroger sur la cohérence entre les propos critiques formulés ici sur les baisses des crédits alloués aux collectivités et les soutiens affichés à l’échelon national aux différentes politiques de rigueur annoncées qui semblent parfois mépriser l’existence même de la fonction publique…

Alors on peut débattre de la méthode employée par ces gouvernements, de l’ampleur de l’effort demandé aux collectivités, du calendrier notamment par rapport à la revalorisation des valeurs locatives servant de base aux impositions directes locales. Nous nous sommes tous élevés pour dénoncer des baisses de dotations trop rapides, trop drastiques, qui laissent les communes exsangues. Mais si l’on ne considère que ces baisses de dotation de fonctionnement, la Métropole devrait pouvoir faire face comme le font les autres collectivités, et notamment les métropoles. Si le contexte est difficile comme le décrit ce rapport d’orientation budgétaire, pourquoi conserver les mêmes méthodes, les mêmes habitudes ? Nous constatons encore cette année un simple rafistolage, un travail de dentellière rognant sur des dépenses pourtant essentielles, là où des choix plus drastiques s’imposaient. Certes, nous en convenons, il est souvent nécessaire de dégager des économies en faisant des efforts sur certaines lignes de fonctionnement car le maintien de l’investissement est prioritaire. Mais, pour investir, vous vous êtes trop endetté et le remboursement de la dette pèse énormément sur les dépenses de fonctionnement pour ce qui concerne les intérêts. Il faut également conforter notre capacité à rembourser la dette. Le Grand Nancy a mal investi et aujourd’hui nous payons la dette qui devrait dépasser les 705 millions d’euros en 2017, contre 690 millions en 2016. La somme record est donc battue avec un endettement par habitant d’environ 2770 € par habitant selon nos calculs. La capacité de désendettement serait également en hausse avec 10,8 ans au 1er janvier 2017. Le Grand Nancy flirte donc toujours avec les zones dangereuses définies nationalement par les spécialistes.  Vous affirmerez que les prévisions pour 2020 sont plus positives avec un retour sous la barre des 700 millions d’euros d’endettement. Je l’espère sincèrement mais cela se fera dans un contexte où certains grands investissements tels que la ligne 2 de transports, le Centre des Congrès et certaines tranches d’ARTEM sont achevés ou le seront en 2020. Les autorisations de programme pour la période 2016-2018 le montrent : nous sommes là quelque part dans une période d’attente et d’économies forcées avant les grands investissements qui s’annoncent, notamment pour la ligne 1 du réseau Stan.

Sur ce point, je souhaite vous exprimer nos craintes vis-à-vis de la confirmation des options prises par ce débat d’orientation budgétaire. Vous écrivez, je cite : « on peut relever le poids prégnant des transports urbains et des ordures ménagères, dépenses sur lesquelles sont concentrées les efforts d’optimisation de gestion ». Vous proposez également de façon explicite des nouvelles optimisations du réseau STAN sur la durée restante du contrat actuel et un nouvel examen de la grille tarifaire. En clair, vous souhaitez à nouveau baisser les fréquences de passage et augmenter les tarifs. De mauvais augure pour préparer le renouvellement de la délégation de service public en 2018. Nous le rappelons : les transports et les ordures ménagères ne peuvent pas être les variables d’ajustement des équilibres budgétaires métropolitains et les entreprises délégataires de service public ne doivent plus être prises pour les boucs émissaires des erreurs passées du Grand Nancy en matière de déplacements. Nous avons pu le constater lors de cette grève du week-end dernier : les habitants, les commerçants, les usagers du Grand Nancy mécontents ne sont pas dupes. Ils savent que les décisions se prennent ici-même, au sein de cette assemblée. Et ces décisions, avec les élus du groupe de Gauche, nous nous y opposons puisque, je le rappelle, nous avions voté contre la diminution des fréquences de passage des bus.

Nous demandons également depuis plusieurs années que soit conduit un véritable audit du réseau de transport en commun afin d’élaborer ensemble un nouveau Plan de Déplacements Urbains cohérent, en partant d’une analyse des besoins et en associant les usagers. Les grands nancéiens vous demandent tout simplement de pouvoir se déplacer à moindre frais. Comme pour la bétonisation programmée de la place Thiers que nous évoquerons tout à l’heure, c’est l’inverse qui est proposé. Vos réorganisations représentent un véritable démantèlement en règle d’un service public au service des citoyens et en particuliers des plus démunis, ceux qui vivent en périphérie et n’ont pas d’autre choix que d’utiliser les transports en commun pour se déplacer. Cette dégradation organisée du réseau de bus n’a qu’un but : dissuader les usagers déboussolés par les diminutions de fréquence et le changement des horaires d’avoir recours aux transports en commun, afin de pouvoir constater un faible taux de remplissage des bus qui justifiera de nouvelles diminutions de fréquences. Les associations ont bien raison de parler de « cercle vicieux ».

Nous sommes également sceptiques mais nous vous proposons de travailler ensemble de façon constructive sur la « réinterrogation de l’offre de services du pôle aquatique » que vous proposez dans le contexte du projet Grand Nancy Thermal. En clair, ce sont des fermetures et des hausses de tarifs pour les piscines qui semblent se profiler. Outre la réflexion sur les piscines qui est ici proposée, il nous semble aujourd’hui important d’accélérer les réflexions sur la faisabilité de la construction concertée d’une nouvelle patinoire mais également d’étudier une solution provisoire qui doit être effective dès la fermeture programmée de la patinoire du Parc des Expositions en septembre 2017 afin de permettre la pérennité de l’activité de patinage SUR L’AGGLOMERATION ET PAS AILLEURS.

Face à la situation budgétaire du Grand Nancy, vouloir maintenir le niveau des investissements et réduire certaines dépenses de gestion ne suffit pas. Il s’agit aujourd’hui d’investir mieux, de contrôler davantage l’utilisation des fonds publics et d’être plus exigeants dans la sélection des projets.

Pour cela, je le répète, les élus que nous sommes ne doivent plus être réduits à l’état de simples gestionnaires, tels des notaires pour ne plus décrédibiliser la parole publique.

Le passage en Métropole s’est accompagné de nouvelles compétences, comme par exemple le transfert des voiries départementales, comme nous le verrons tout à l’heure. Or les voiries dans le Grand Nancy se dégradent.

Sur trois ans, de 2016 à 2018, moins de 25 millions d’euros seront inscrits pour les opérations sur les voiries secondaires pour l’ensemble des 20 communes du Grand Nancy. D’ailleurs, la décision modificative du Budget 2016 qui sera présentée après ce Débat d’Orientation Budgétaire prouve que l’enveloppe prévue pour l’année 2016 était insuffisante pour répondre aux programmations retenues par les communes. Comme je l’avais souvent rappelé.

Enfin, pour des raisons évidentes de sécurité, l’éclairage public ne doit pas non plus représenter une variable d’ajustement budgétaire, tant en investissement qu’en fonctionnement. Les rues du Grand Nancy doivent être correctement éclairées, et pas uniquement pour les fêtes de fin d’année. Et sur le Boulevard du Millénaire, en traversée de Vandoeuvre, Nancy, Jarville et Tomblaine, plongé dans le noir depuis 7 mois, je ne crois pas à l’explication d’une panne qui nécessiterait plusieurs mois d’intervention pour réparation.

Nous pourrions également évoquer la nécessité de développer des économies d’échelle par le renforcement de collaborations intelligentes avec les collectivités voisines, du développement du très haut débit internet indispensable au sein de toute l’agglomération et de bien d’autres sujets. Monsieur le Président, malheureusement les communes sont devenues vos variables d’ajustement budgétaire, la Communauté Urbaine devenue Métropole a progressivement pris des compétences aux communes, ce qui vous a permis d’une part de lever l’impôt pour assumer ces compétences, d’autre part de bénéficier de dotations de l’État pour exercer ces compétences. Mais, lorsque les dotations de l’Etat baissent, vous continuez dans vos erreurs stratégiques, vous vous obstinez dans les mauvais choix à engager des dépenses inutiles. Et vous compensez alors par des économies générées au détriment des communes. C’est la vie des gens au quotidien qui est touchée, cela se concrétise par l’appauvrissement du Service Public (ramassage des ordures ménagères, transport en commun, état des voieries secondaires, …) par une carence en termes d’infrastructures (piscines, patinoires, …) et les conséquences qui se déclinent ensuite sur la fermeture de commerces, sur la sécurité par exemple. Non, les communes et le quotidien des habitants ne doivent pas être des variables d’ajustement budgétaire. Si on ajoute à cela que vous empêchez l’initiative des Maires qui auraient pourtant légitimité à faire vivre des approches territoriales locales pour une cohésion sociale et un développement harmonieux de leur territoire, on constate l’impossibilité pour ces Maires de développer le logement social de façon équilibré sur leur territoire. On constate une anarchie complète dans l’accueil des gens du voyage, on constate une inégalité de traitement d’une commune à l’autre.  Aujourd’hui, si un Maire a une bonne idée sur sa commune, 95% des fois cela est empêché par la majorité du Grand Nancy. Et dans le cas où cela serait possible, cela passe par une autorisation comme s’il pouvait y avoir une hiérarchie, le projet est alors détourné et aboutit rarement de façon satisfaisante. Le gel des terrains que vous avez fait réserver par l’EPFL, vous donne le pouvoir de décider tout seul ou à quelques-uns dans votre bureau de la vie des habitants dans nos communes.

Je conclue uniquement en rappelant que la Métropole est une opportunité extraordinaire pour le Grand Nancy, qui nécessite qu’on ne néglige aucune contribution. Nous avons déjà dit que nous sommes prêts à faire Métropole ensemble, nous continuerons à formuler des propositions dans l’intérêt général, et nous espérons que nous serons bientôt entendus.

Je vous remercie.

Hervé Féron pose le problème de la patinoire du Grand Nancy

Hervé Féron a interpellé le Président du Grand Nancy au sujet de la Patinoire obsolète et dont la fermeture est programmée. Il a insisté sur l'urgence à prévoir une solution de fonctionnement provisoire DANS L'AGGLOMERATION (et non pas à Epinal...). Patrick Baudot a répondu que c'était un dossier vieux de 30 ans ! Et Pensalfini a répondu qu'il allait organiser un groupe de travail !!!

Chacun appréciera.

En attendant les Lumières …

Depuis mi-avril 2016, le boulevard du Millénaire, en traversée de Tomblaine, est plongé la nuit dans l’obscurité complète. J’ai interpellé à plusieurs reprises le Président du Grand Nancy, il a fallu attendre le 30 juin seulement pour recevoir une réponse qui m’indiquait que « la remise en l’état de l’ensemble des installations nécessiterait plusieurs mois ».

Cette route, qui a été réalisée par l’Etat en l’an 2000, a été dotée d’un éclairage adapté à la nécessaire sécurisation de ce tronçon. Ainsi plongée dans le noir, elle est rendue quotidiennement dangereuse. Pire encore, en direction de Nancy-Vandoeuvre, cette route est également plongée dans le noir. En tant que maire de Tomblaine j’ai été interpellé par des riverains sur le fait que les pistes cyclables étaient traitées au même régime.

Dans la soirée du 15 septembre vers 21h, un accident routier important a eu lieu sur cette partie de route à Tomblaine, heureusement, il n’y a pas eu de dégâts corporels. J’ai réécrit au Président Rossinot pour lui dire que ne je ne comprends pas que les réparations n’aient pas été engagées au plus vite. J’ai toujours l’impression que les demandes de certains maires sont moins entendues que d’autres.

Malheureusement, on repère que sur d’autres endroits du Grand Nancy, des voiries se retrouvent aussi dans l’obscurité, la nuit. Force nous est de constater que les dépenses faramineuses engagées par le Grand Nancy mènent aujourd’hui à des recherches d’économies insensées. Il fallait bien sûr un grand Palais des Congrès pour le Grand Nancy, mais 80 millions c’était beaucoup trop cher et aujourd’hui les enveloppes de voiries sont réduites à peau de chagrin.

Il y a deux types d’enveloppes : celle pour les voiries primaires dont les dépenses sont décidées verticalement, pour ne pas dire autoritairement, par le Grand Nancy sans l’avis des Maires concernés, et celles pour les voiries secondaires, pour lesquelles chaque Maire dispose d’une enveloppe et peut donner un ordre de priorité. Les enveloppes pour les voiries secondaires sont tellement réduites aujourd’hui que c’est de la grande démagogie que de faire croire aux citoyennes et aux citoyens que les Maires font des choix. Ils sont dans un non-choix permanent et sont en plus rendus responsables en termes de sécurité sur une partie de compétence quasi abandonnée par le Grand Nancy.

Si on ajoute à cela que lorsqu’une voirie primaire est rénovée sur décision du Grand Nancy, la partie des trottoirs est à la charge des communes sur une enveloppe qui, pour une année complète, à Tomblaine, n’est que de 14 000 €. Autant dire qu’il ne reste rien ! Quand le Grand Nancy gèle des terrains sur une commune comme Tomblaine en utilisant l’EPFL et que le Grand Nancy modifie le PLU de Tomblaine pour vendre ces terrains à des entreprises en réalisant une plus-value égale au double de la valeur initiale du terrain, est-il normal que le Grand Nancy demande à la ville de Tomblaine de réaliser les trottoirs dans cette rue, qui est une voirie primaire alors que l’enveloppe dédiée pour les trottoirs est si faible ? Pour revenir au problème d’éclairage du boulevard du Millénaire, il est évident que les dépenses en investissement et l’endettement du Grand Nancy font qu’aujourd’hui, la sécurité est devenue une variable d’ajustement budgétaire.

Relancé par courrier le 16 septembre 2016, le Président du Grand Nancy Métropole, ne m’a pas répondu.

Ça se passe au boulevard du Millénaire, dans l’obscurité la plus complète, ce siècle est mal partie pour être celui des Lumières…

 

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Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
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