Grand Nancy Métropole

La Métropole, premier partenaire de l’ASNL.

L’ASNL a sauvé son statut de club professionnel, avec tous les enjeux que cela implique, possibilité de jouer au troisième niveau national, de conserver ses joueurs professionnels, de garder son centre de formation et d’espérer ainsi rebondir pour retrouver enfin le niveau qu’elle mérite, dû à son histoire. Mais il ne s’agit plus de parler de l’histoire ou de regarder derrière soi, il faut maintenant construire l’avenir.
J’ai été un peu surpris de lire dans la presse les remerciements appuyés en direction d’un certain nombre d’acteurs (réels) de ce sauvetage, mais en omettant d’y associer la Métropole du Grand Nancy. Nous n’avons pas besoin de remerciements et nous ne les cherchons pas, mais il est bon de reconnaitre le travail qui est fait.
J’ai été également parfois surpris de lire ici où là qu’un élu donnait des leçons, distribuait des conseils, sur le thème « il faut, il faudrait, il aurait fallu.. » , alors que lui-même n’a jamais été acteur de ce difficile dossier et qu’une grande collectivité dont il est lui-même élu est restée aux abonnés absents…
Depuis le changement de propriétaires de l’ASNL, il y a deux ans et demi la Métropole du Grand Nancy, son Président Mathieu Klein et moi, n’avons jamais manqué de tenir notre place, c’est à dire d’affirmer notre soutien au club emblématique nancéien et de le prouver dans les faits, tout en tentant sans cesse d’obtenir des garanties de la part des dirigeants et des propriétaires du club et en exigeant un projet cohérent sur le plan financier, sportif et humain.
Tenir notre place et toute notre place, mais rien que notre place.
Car nous savons que le football exacerbe toutes les passions. Nous savons le capital sympathie qui est la première richesse de ce club, la dimension affective et émotionnelle de par son histoire, Michel Platini, bien sûr, les anciens, Hervé Collot, Roger Piantoni, tous ces joueurs qui ont fait l’histoire et la passion de ce club de Bernard Lech à Benoît Pedretti. Ce « formidable public de Nancy » comme aimait le déclamer Gérard Parentin au micro, les grands dirigeants, Jacques Rousselot « Mais le rôle des responsables politiques n’est ni de verser dans l’affectif, ni de se mêler d’imaginer quelle serait la meilleure composition de l’équipe, ni d’avoir des états d’âmes ou des humeurs eu égard aux propriétaires du club.
Notre seul rôle est d’agir en responsabilité. C’est ce que nous nous sommes efforcés de faire, Mathieu Klein et moi, en permanence.
D’abord en donnant du sens à notre action : pourquoi soutenir l’ASNL ? Ce club est nécessaire, il apporte de l’attractivité au territoire Métropole, département, région… Il fait partie de notre identité (quand un club évolue en National 1, que son public est de très loin le plus nombreux de France, jusqu’à remplir complètement le stade, c’est qu’il se passe quelque chose qu’on ne peut ignorer…). Il génère de l’emploi direct et indirect, de l’activité et stimule l’économie locale.
Toutes celles et tous ceux qui n’aiment pas le football, ne peuvent contester ces bonnes raisons d’engager l’argent public.
Quelle a été notre action ? La Métropole a pris compétence en matière de sport professionnel (pour les raisons indiquées ci-dessus), dès lors que les clubs concernés évoluent au premier ou deuxième niveau national. Ainsi, une charte lie six clubs métropolitains de haut niveau à la Métropole, qui permet des financements publics, avec des contreparties, dont chaque club doit justifier la réalité et la pertinence chaque année. Ces contreparties concernent la formation, des actions sociales, le développement de ce sport au travers de la section amateure, les jeunes….
Lorsque l’ASNL est descendue, malheureusement en National 1, troisième niveau national, la logique aurait voulu que le club sorte du périmètre de cette charte et qu’ainsi la Métropole du Grand Nancy ne lui verse plus de subvention. Au contraire, nous avons modifié la charte, pour permettre de continuer à aider l’ASNL en difficulté et nous avons permis alors qu’elle soit aidée au troisième niveau national. Déjà, à ce moment-là, nous avons participé au sauvetage de l’ASNL.
Nous avons donc aidé, en responsabilité, de façon volontariste et dans le cadre strict de ce que la loi nous permet, l’ASNL association et l’ASNL SASP.
La difficulté était que nous n’avions pas d’interlocuteur direct et fiable. Thorsten Theys et Nabil El Yaagoubi ont fait tout ce qu’ils pouvaient. Mais le président fantôme, absent, fuyant, ne permettait aucun dialogue. Nous étions également coupés des propriétaires nombreux du club, ce qui ne nous laissait peu de possibilité d’agir de façon constructive.
Quand l’ASNL a été rétrogradée en National 2, puis administrativement en National 3, Mathieu Klein et moi, n’avons eu de cesse de nous investir pour trouver des solutions.
D’abord, nous avons rassuré publiquement quant aux questions qu’on nous posait tous les jours : « Oui, la Métropole du Grand Nancy va continuer à soutenir l’ASNL. Non, le stade Marcel Picot ne sera pas rasé et l’ASNL continuera à évoluer sur ce stade, quoi qu’il arrive » .
Les rumeurs les plus folles circulaient, beaucoup affirmaient, savaient, connaissaient, avaient des infos, supputaient…
Nous avons travaillé sereinement. Ce qui a changé à l’ASNL a été déterminant. La nomination d’un nouveau président. Intéressé, pour ne pas dire passionné par l’ASNL, présent, bref… un véritable interlocuteur : Sébastien Janodet.
Mais aussi, le fait que deux actionnaires aient pris la main, Chien Lee et Krishen Sud. Nous avons pu enfin avoir des contacts directs avec eux. Et c’est tellement plus simple de pouvoir se parler directement, sans intermédiaire, sans interprétation…
Ces propriétaires reconnaissent avoir fait des erreurs et disent apprendre tous les jours. Mais ils expriment leur volonté affirmée aujourd’hui de se concentrer sur l’ASNL et de lui construire un avenir. Dans les discussions que nous avons eues avec eux, nous leur demandions un projet sur plusieurs années. Ils répondent clairement : objectif retour en Ligue 1, d’ici 4 à 5 ans. La Ligue 2 ? Le plus rapidement possible. Comme aujourd’hui ils sont plus proche de l’ASNL, ils n’ignorent pas (comme ce fut le cas l’an dernier) qu’il y aura encore six descentes cette année en National 1. L’équipe devra donc être compétitive et chacun sait qu’un groupe trop nombreux est difficile à gérer pour un coach, il vaut mieux être moins nombreux et plus compétitifs.
Par contre, il semble évident qu’une rétrogradation en Nationale 2 remettrait tout en question. Voilà, la feuille de route est claire. Ainsi, les deux actionnaires ont mis 5 millions de plus sur la table ce qui démontre leur engagement et leur motivation.
Remonter en Ligue 2 est urgent, car tant que le club sera en National 1, il sera privé des droits TV et il ne sera pas viable financièrement.
Descendre en National 2, signifierait la perte du statut professionnel et la perte du centre de formation, c’est "la valeur marchande" des joueurs sous contrat et des joueurs en cours de formation que perdrait alors l’ASNL, ce qui entrainerait sa chute sur le plan financier et sur le plan sportif.
Cela peut paraitre un peu crû que de mêler ainsi « sport » et « valeur marchande » des joueurs » dans une même phrase, mais c’est la réalité.
Effectivement l’aspect financier est prépondérant et, on peut comprendre que cela irrite. Mais il faut comprendre aussi la DNCG (le gendarme financier du football). Elle demande de fortes garanties, sans lesquelles, elle prononce la rétrogradation. Parce que son rôle est de s’assurer que le club saura assumer financièrement toute la saison. D’abord pour s’assurer que les joueurs et les personnels seront payés et ainsi les protéger. Mais aussi parce qu’un club incapable d’assumer financièrement, peut être amené à déposer le bilan en cours de championnat et alors, avec une équipe de moins, en cours de saison, ce serait tout le championnat qui serait faussé.
Depuis deux mois, avec Mathieu Klein nous avons multiplié les contacts, interpellé, assuré de notre soutien. Dans les dernières semaines, nos contacts avec le président et parfois même certains joueurs inquiets, ont été quasi quotidiens. De façon raisonnée, raisonnable et responsable, nous sommes des supporters de l’ASNL.
A mi-mandat de Président de la Métropole et de Maire de Nancy, Mathieu Klein aura participé à sauver l’ASNL.
 

Asnl

L’ASNL en national 1 c’est officiel ! 

Grand Nancy Thermal, les promesses seront-elles tenues ?

On ne peut que ce réjouir finalement de l'ouverture du Grand Nancy Thermal, avec force
publicité, ce qui a  généré une belle affluence lors de la journée portes ouvertes, même si
la fréquentation, le week-end suivant, était moins importante qu'on ne l'espérait.

On s'en réjouit, car le "Bien Commun" et moi, nous nous sommes battus pour que
la mode de gestion soit complètement différent, ce qui signifie pour la Métropole plusieurs 
centaines de milliers d'euros qu'elle ne perdra plus. Mais nous avons également obtenu 
l'alignement des tarifs grand public sur les prix de l'aquapole du Grand Nancy. Ainsi, le 
Grand Nancy Thermal restera accessible au plus grand nombre (ce qui est un minimum, 
eu égard à l'argent public investi...)
Je suis cependant très inquiet, parce que j'ai présenté une délibération au Conseil de
Métropole du 31 mars 2022, dans laquelle il était clairement dit "la gratuité d'accès 
aux piscines pourra s'appliquer aux accompagnateurs, dans la limite d'un accompagnant 
par personne, dès lors que la carte mobilité inclusion de la personne en situation de
handicap comporte l'une des deux mentions :
- besoin d'accompagnement,
- besoin d'accompagnement - cécité."
Cette délibération a été votée à l'unanimité...

Dès lors qu'on a cru comprendre que le Grand Nancy Thermal s'alignait sur les tarifs de 
l'aquapole, on pourrait penser que les accompagnants de personnes handicapées y ont 
également un accès gratuit ? Et bien non ! 
La mère d'une dame handicapée m'a signalé, alors que sa fille détient une carte sur laquelle
il est stipulé qu'elle doit être absolument accompagnée, qu'à Nancy Thermal si l'accompagnante
veut entrer, elle doit payer !
Je trouve ces mesquineries mercantiles insupportables et en grand décalage avec les belles 
déclarations d'intention !

 

 

Il faudra être très nombreux samedi soir pour soutenir le VNVB.

VNVB - Marcq en Baroeul - samedi 25 mars à 19h au Parc des Sports
de Vandoeuvre.
L’équipe professionnelle féminine du VNVB, Vandoeuvre Nancy Volleyball évolue en Ligue A, c’est à dire
au plus haut niveau national, depuis 2015.
Le volleyball féminin a énormément progressé, il est esthétique, physique, technique. Le jeu est rapide,
c’est un véritable spectacle, y compris pour quelqu’un qui serait peu habitué à ce sport. Et cette équipe
féminine du VNVB, plus particulièrement, est enthousiasmante, car elle ne lâche rien, malgré les difficultés.
Le club est soutenu par les collectivités, principalement la Métropole du Grand Nancy, qui a plus que
doublé sa subvention en trois ans. La Métropole du Grand Nancy est volontariste dans son soutien au
VNVB et au sport féminin. Malgré cela, le budget du club reste fragile en comparaison aux grosses
cylindrées de Ligue A. Lorsque le club recrute malin et qu’une joueuse se révèle, il n’est pas rare que
les équipes mieux nanties viennent les chercher avec des propositions financières plus attirantes. Il en
est de même pour les joueuses formées au club, car le VNVB mise aussi sur les jeunes et s’est doté d’un
centre de formation.
Voilà déjà quelques raisons de soutenir ce club…
Mais, comme si cela ne suffisait pas, le VNVB a subi, en pleine saison, des sanctions financières et
sportives par la DNACG (Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion), qui pour le coup a été tout
sauf aidante… Trois points ont donc été retirés à cette équipe, ce qui sur le plan sportif ne peut être vécu
que de façon très injuste, tant par les compétitrices que par les supporters.
Pour entrer dans les Play-Off et continuer la compétition, après la saison régulière, il faut être 8ème.
Actuellement le VNVB est 9ème. Il y a trois matches, l’équipe avait six points de retard, cela paraissait
très compliqué, mais, je vous l’ai dit… Ces filles-là ne lâchent rien !
Devant elles, à six points, il y avait Cannes, une équipe mythique, dans l’histoire du volley féminin.
Après une série de victoires qui les ont vues remonter au classement, elles ont battu Cannes à Vandoeuvre !
La semaine dernière, elles sont allé gagner 3 sets à 0 à l’extérieur et Cannes a perdu 3-2, ce qui fait que
Cannes a pris un point…
Donc, aujourd’hui Cannes est 8ème et le VNVB est 9ème à… un seul petit point de Cannes et de la 8ème
place qualificative pour les Play-Off !
Samedi 25 mars à 19h le VNVB reçoit Marcq en Baroeul (11ème) … la victoire est plus que possible !
Cannes va jouer au Cannet (5ème) ….la défaite est plus que possible !
Pour les derniers matches de la saison régulière le VNVB va jouer à Mulhouse contre les premières…
Mais Cannes reçoit Paris St Cloud qui est deuxième.
Donc tout reste possible … Le soutien actif du public sera déterminant
samedi 25 mars à 19h au Parc des Sports de Vandoeuvre !
Et si vous ne connaissez pas le volleyball féminin, essayez, vous ne regretterez pas d’être venus voir ce
match. Le Parc des Sports doit être plein samedi !
 
 
 
 

Challenge natation course handisport…

Je représentais cet après-midi Mathieu Klein, Président de la Métropole du Grand Nancy, à la piscine de Laneuveville, pour une manifestation très intéressante : le Challenge Natation Course Handisport, organisé par le Comité Régional Grand Est Handisport, représenté par Baptiste Wolff, avec le club « Handisport Grand Nancy », dont la Présidente est Dominique Lemoine et l’Aquapole du Grand Nancy.
Les personnels de la Métropole était présents, en particulier Claude Breiner, le directeur de la piscine de Laneuveville et Thierry Messos, maitre nageur.
Dominique Lemoine est une présidente très investie. Dynamique et positive, elle dit à juste titre « ce n’est pas aux personnes en situation de handicap de s’adapter à leur environnement, c’est à l’environnement de s’adapter au handicap… » Il y a donc là quelque chose de l’ordre de la responsabilité collective…
Et dans ce partenariat entre le club Handisport et la Métropole, l’objectif est bien de permettre l’accès à la natation aux personnes porteuses de handicap. Tout y est mis en oeuvre pour cela : une piscine de 25 mètres, dotée d’équipement permettant de descendre une personne en fauteuil dans la piscine aisément, un bassin d’apprentissage et des créneaux réservés pour l’utilisation de ce club chaque semaine toute l’année. Le club fréquente également pour ce type d’activité la piscine du Lido à Tomblaine et celle de Laxou.
Le club « Handisport Grand Nancy » compte environs 70 pratiquants de 15 à 77 ans (pour ce qui concerne la natation) … et Dominique Lemoine remercie Thierry Messos qui les accompagne et encadre l’apprentissage de la natation toute l’année.
Le grand public ne sait pas assez tout ce que met en oeuvre la Métropole, pas plus que l’investissement remarquable des personnels de la Métropole. Mise à disposition des piscines, logistique matérielle, accompagnement…
Par exemple, dans le cadre de l’opération nationale « apprendre à nager » portée localement par la Métropole du Grand Nancy, en période de vacances scolaires des enfants ont accès à l’apprentissage de la natation (alors que sur le temps scolaire, tous les enfants des écoles élémentaires suivent un programme, dont le résultat mène à ce que tous les enfants scolarisé dans la Métropole savent nager quand ils sont en fin de CM2).
Eh bien, lors de la session « apprendre à nager » pendant les dernières vacances de novembre, six enfants (entre 6 et 12 ans), en situation de handicap, ont suivi cette formation (en deux groupes de 3). Et cela continuera pendant les prochaines vacances scolaires.
Tout cela ne se sait pas assez. Et, en tant que vice-président de la Métropole, je sui assez fier de ce travail remarquable de nos personnels…
La compétition d’aujourd’hui réunissait 20 clubs de la grande région et 27 nageurs. Il s’agissait de sélections, avant les championnats inter-régionaux qui auront lieu en mars 2023. Une belle ambiance, dans de bonnes conditions...
 

Convention des élus de la Métropole du Grand Nancy.

Très heureux d’avoir ouvert ce matin la Convention des élus de la Métropole du Grand
Nancy et d’avoir accueilli, en tant que Maire de Tomblaine, une assistance nombreuse au Stade Marcel Picot.
Mathieu Klein, Président de la Métropole, avait lancé cette invitation aux élus métropolitains, pour les inviter à réfléchir ensemble, à partager témoignages et retours d’expériences, à s’informer sur les conséquences des évolutions climatiques et de la crise énergétique.
S'il s’agissait aussi de partager les orientations du Plan Climat Air Energie Territorial de la Métropole du Grand Nancy, dans le cadre de la délégation de la Vice-Présidente métropolitaine Delphine Michel, ce sujet nous concerne tous.
L’occasion pour moi de rappeler que l’écologie ne se décrète pas, mais elle se partage. Il ne faut pas ignorer les initiatives locales prises dans les communes. On y décline les politiques métropolitaines, mais souvent, les élus locaux ont le discernement nécessaire, parce qu’ils connaissent leur territoire et leurs habitants et cela leur permet de s’engager sur des actions pertinentes, différents, innovantes, ou tout simplement de bon sens, mais toujours volontaristes. Il faut connaitre, reconnaitre et respecter ces initiatives locales prises par des élus, des citoyens, ou des associations.
A Tomblaine, par exemple, nous avons écrit le "Projet Eco-citoyen", pertinent et ambitieux. Certains de ces objectifs sont d’ores et déjà réalisés, d’autres sont en cours, mais il faut surtout qu’on nous laisse la possibilité de les mettre en oeuvre : restauration scolaire en régie municipale (objectifs 90% de produits bio, en circuits-courts ou labellisés…), Espace Naturel Sensible de 17Ha, première convention en Meurthe et Moselle signée avec ENEDIS pour de la production d’électricité solaire et de l’auto-consommation collective, plantation de micro-forêts, champ solaire, objectif 2024 : produire plus d’électricité propre que la population de la ville n’en consomme…
J’ai aussi évoqué le travail entrepris avec les club sportifs professionnels, dans le cadre de ma délégation de vice-président de la Métropole :
- concertation, échanges, pour identifier des axes de sobriété, en prenant en compte le plan de sobriété énergétique du Ministère des Sports. La gestion du chauffage, de l’électricité, de l’eau, l’écomobilité, la formation, la sensibilisation...
- Sont évoqués tout ce qui concerne les usages, les études d’exploitation de nos grandes infrastructures sportives, les comportements, la sensibilisation des gardiens, des utilisateurs, sportifs, administratifs, du public…
- Nous travaillons aussi à identifier les points nécessitant des travaux, des aménagements et par conséquent un investissement financier…
A noter que les clubs sont déjà engagés dans la sobriété financière et certains sont sensibilisés par leur fédération. La dématérialisation, le covoiturage, l’installation de fontaines à eau pour réduire les consommables, l’intégration de clauses dans les contrats des joueurs avec un plafonnement des consommations… sont des mesures de sobriété déjà engagées.
Et puisque nous étions au Stade Marcel Picot et que les participants avaient sous leur yeux les systèmes de luminothérapie en fonctionnement sur la pelouse, bien qu’aucune question n’ait été posée à ce sujet, j’y ai répondu…
La Métropole travaille avec l’ASNL :
- le chauffage au sol de la pelouse du stade a été diminué (le classement des pelouses est d’ailleurs suspendu par la Ligue Professionnelle de Football sur la période hivernale 2022/2023).
- le recours à la luminothérapie a été diminué d’environs 10%. L’idée est de ne pas altérer la la qualité de la pelouse.
- L’éclairage d’avant et d’après match a été réduit par l’ASNL d’une heure.
- Dans le cadre du chauffage de la pelouse du Stade Marcel Picot et afin de contenir cette chaleur au niveau du sol et de générer des réductions de consommation électrique, l’ASNL étudie la possibilité de couvrir l’aire de jeu avec des bâches qui ne compromettent pas la croissance du gazon. Ces couvertures en polyéthylène armé, sont translucides pour permettre la photosynthèse de la plante. Si les essais sont concluants, ce type de bâche allierait sobriété énergétique et performance technique pour l’entretien de la pelouse.
On travaille, on travaille...
 
 
 
 

Le Roi Ubu est revenu !

Puisqu'on est à l'époque de toutes les rétrospectives, je voudrais revenir sur un article paru pendant les fêtes de fin d'années dans mon quotidien préféré... une page entière consacrée à la Plage des deux rives. Sympa...

Je suis juste en désaccord profond avec le titre : "Un jeune projet qui divise de vieux adversaires".

D'abord, parce que moi, je ne suis pas vieux. Les gens qui me connaissent bien savent que je suis très jeune... et depuis très longtemps.

Ensuite, parce que je ne suis pas l'adversaire de l'autre maire dont il est question. Je n'ai jamais été son adversaire, dans quelle qu'élection que ce soit, soit parce qu'il n'a pas osé, soit parce qu'il n'avait pas obtenu l'investiture de son parti...

Je sais juste qu'il existe parce que, chaque fois que je prends la parole au Conseil de Métropole, il demande la parole derrière moi, c'est systématique, facile à observer et cela fait même sourire sur tous les bancs de l'assemblée à chaque fois, tant c'est grotesque. Moi, je le trouve "rigolo".

On m'a confié les sports et les grands événements et je comprends que cela le rende amer, il accompagne d'ailleurs systématiquement ses interventions par une sorte de tic verbal, quand il dit "je sais un petit peu de quoi je cause, car j'ai été prof de sport" (dans une école privée).

Alors, non, je ne participe pas à ces chamailleries, dignes de cour de récréation d'école maternelle. Au contraire, il s'énerve tout seul et tout le temps. Je ne suis donc pas son adversaire. D'ailleurs nous n'évoluons pas dans le luttes picrocholines, pour tenter de se frayer un parcours aussi personnel que politicard.

Et voilà qu'il combat le projet de la Plage des deux Rives, sans cesse depuis deux ans et demi... Dossier qui m'a été confié ! Là aussi cela le dérange, car il sait bien que lorsqu'il avait cette délégation et que la droite était aux affaires, ce projet existait déjà, ils auraient bien voulu le mettre en œuvre et cela, depuis dix ans ! mais ils n'ont jamais eu ni le courage, ni la capacité de le faire. Et lorsqu'il parle aujourd'hui de la situation budgétaire de la Métropole en professant (déformation professionnelle) qu'il faudrait faire des économies, il oublie de dire que c'est sa majorité qui a créé cette situation catastrophique. 
Ce que je dénonçais régulièrement sur mon site (on peut vérifier) et ce que la Chambre des Comptes a repris dans son rapport en 2020 (on peut vérifier...)

- La première année, il n'a pas voté pour la Plage des deux Rives, prétextant qu'on allait "empêcher les passants de donner du pain aux canards et aux cygnes" !
Nous lui avons gentiment expliqué qu'il était hors sujet, parce que justement il ne faut pas donner du pain aux canards et aux cygnes, ça les rend malades et ça peut les tuer ! De plus, les aménagements de la Plage des deux Rives ont permis d'installer une signalétique pour informer et sensibiliser les gens à la protection de ces animaux. Et toute personne qui fréquente cet endroit l'été a pu constater que les canards, les cygnes et les humains cohabitent parfaitement ! 

- Mais la réalité, c'est que ce monsieur est dérangé par notre incroyable réussite populaire. Aussi, cultive-t-il depuis deux ans le paradoxe entre le fait qu'il tient à ce que, dans tous nos documents, on annonce que sa ville est partie prenante... et dans le même temps, il combat ce projet. En trois ans, il n'a jamais voté pour !
La Plage des deux Rives s'étend en réalité sur Nancy et sur Tomblaine et il souhaite que St Max en bénéficie aussi, ce que je trouve bien, mais il est allé très loin dans le ridicule, le jour où il a écrit, au président et à moi, qu'il demandait que la Plage des deux Rives change de nom, pour s'appeler ... la Plage des trois Rives  (sic) !!!

- Alors la deuxième année, il a changé son argumentation, attaquant sur le coût. Pensant là encore ne pas être très crédible, il évoquait le coût sur trois ans, laissant penser qu'il s'agissait du coût sur une année... Et même là, il était dans l'exagération (il parlait de 4 millions !!!) Ma réponse, donnée plusieurs fois, consiste à savoir sagesse garder et à ne considérer que le coût d'une année. En le divisant par le nombre de personnes utilisatrices, on aboutit à un service public de grande qualité et vraiment pas cher du tout...

- Premier épisode de la saison trois de cette saga qui n'intéresse vraiment personne, voilà qu'il a affûté ces arguments aujourd'hui... En, fait, il nourrit son argumentaire de notre réussite, il observe ce qui fonctionne bien et il y apporte des critiques. Il a dit qu'il y aurait des joueurs de pétanque sur le terrain de St Max qui boiraient trop et qu'ils se fourniraient à la guinguette de la Plage des deux Rives (j'ai vérifié, c'est faux), il propose donc de fermer les guinguettes / Il revient sur le coût, mais là son argumentation n'a pas évolué d'un pouce, malgré l'inflation... / Il prétend qu'en ces temps de crise sanitaire et de sécheresse, les bassins ne sont pas écolos... nous répondons que c'est une vraie démarche sanitaire que de proposer en été une offre de baignade gratuite en plein air... / Et là, dernière idée lumineuse, (on n'a d'ailleurs toujours pas compris pourquoi ?), il demande à ce que la Plage des deux Rives continue, mais ...sans les bassins de baignade !!!

C'est le royaume du Roi Ubu... On prend la Plage des deux Rives, on enlève d'abord les bassins de baignade, puis on enlève les guinguettes, puis on enlèvera les transats,
puis le terrain de volley, peut-être même le terrain de pétanque et pourquoi pas le sable ? Ensuite, s'il reste des gens, on les enlèvera...

"Oui, et nous éblouirons nos compatriotes des récits de nos aventures" disait Ubu...

C'est vrai que le grotesque méritait bien qu'on lui consacrât un article de presse et que je perdisse mon temps à vous relater tout ça... Merdre alors !

Bonne année à tous ! Je suis toujours jeune, en pleine forme et parfois même un peu taquin !!!

Et si vous voulez en savoir plus : la Plage des deux Rives, les vacances à proximité…

Les habitants du Grand Nancy attendaient ça depuis si longtemps !

Le Président de la Métropole du Grand Nancy, m’a chargé au début de ce mandat, dans le cadre de ma vice-présidence, de créer « La Plage des deux Rives ». 
Dès la première année cela a été une formidable réussite populaire, malgré un été pluvieux en 2021. En 2022, la canicule et la sécheresse étaient au rendez-vous, 
mais malgré toutes ces difficultés, nous avons amélioré encore cette proposition de
« vacances en ville » et les 165 000 personnes qui ont fréquenté la Plage des 
deux Rives de mi-juin à début septembre démontrent toute la pertinence de la démarche.

Il s’agit de réconcilier la population avec la nature, à proximité de l’Espace Naturel Sensible de 17 Ha sur les Îles de l’Encensoir et du Foulon, la Plage des deux Rives s’étend sur 40 000 m² en rives de Meurthe : 8000 m² côté Nancy, appelés « la Prairie de la Méchelle » et, côté Tomblaine : plus de 30 000 m² avec « l’îlot bucolique » sous le Pont de la Concorde et le complexe aquatique et l’éco-zone. On y trouve également une « boucle des mobilités douces » de 3,7km. La Métropole a aménagé ces espaces et planté de nombreux arbres, d’autres plantations viendront. Les estivants y trouvent des espaces de détente, d’activités aquatiques, ou sportives (terrain de beach-volley, de pétanque côté Tomblaine, le village olympique côté Nancy), une plage de sable, une guinguette sur chaque rive, des concerts 
côté Nancy … L’offre d’animation est très importante, grâce à la mobilisation de nombreuses associations sportives ou culturelles de l’agglomération, ainsi on danse 
la salsa au bord de l’eau, au coucher du soleil, on peut s’initier à la pratique du canoë-kayak ou de l’aviron, on peut faire un tour en bateau électrique sur la Meurthe et mieux observer les magnifiques oiseaux qui nichent dans la roselière sur l’île non accessible, parce que protégée… 

Tout est gratuit, on peut, en famille, en toute sérénité, s’amuser, se détendre se reposer.

C’est populaire, c’est respectueux de la nature, c’est réussi !

 

 

 

 

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