Hervé Féron en compagnie de Marianne James
IL EST 15 H. La foule s’agglutine devant les grilles de l’Espace Jean-Jaurès de Tomblaine, attendant d’entrer pour l’inauguration officielle et les trois coups sonnés par la marraine de ce 20e festival de théâtre Aux Actes Citoyens. Une marraine terriblement médiatique, puisqu’il s’agit tout simplement de Marianne James.
A peine ouvertes, les grilles laissent passer un contingent de « groupies » qui demandent immédiatement des dédicaces à la vedette du jour. Hervé Féron maire de Tomblaine, la conduit à un atelier de kakemono, tenu en activité par les jeunes de la protection judiciaire et de la jeunesse du département. Sur la table, un portrait allongé de Marianne. On lui passe une blouse et un pinceau pour qu’elle puisse mettre sa touche finale à ce kakémono qui lui sera offert pour son retour sur Paris. L’exercice se poursuit un peu en chahut comme dans une cour de récréation et se termine par un combat de pinceau entre elle et Hervé Féron et dans les rires.
Le cortège entre dans le forum de l’Espace Jean-Jaurès ou se trouvent plusieurs expositions, mais auparavant passe entre le théâtre reconstitué de la Scala avec ses personnages. Un montage qui impressionne beaucoup Marianne James.
Sur scène les jeunes du collège Jean-Moulin de Tomblaine sont en représentation. Pendant le discours d’ouverture écriture sur un coin de programme, et au moment de monter sur scène une marraine encore plus débridée, qui relâche ses cheveux à la lionne et, tout sourire, semble vouloir mordre dans la vie comme dans une friandise.
Elle explique pourquoi elle est présente, après avoir rencontré Hervé Féron à Avignon, répond aux questions des jeunes et propose de chanter le texte qu’elle vient décrire concernant le festival. Aux Actes Citoyens, elle dit aimer ce nom parce qu’il correspond à l’image qu’elle a du théâtre, populaire et destiné à tous. Et puis, brigadier en mains, elle frappe les trois coups avec vigueur.
Aujourd’hui dimanche, théâtre dans la ferme à 16 h, avec Comédiens et compagnie, pour « La nuit des rois » de Shakespeare.
Est Républicain du 05/06/11