Agir pour vous et avec vous

Jour : 10 octobre 2012

La piscine du Lido devra donc être fermée jusqu’en 2013. C’est une information qu’Hervé Féron a obtenue à la lecture de l’Est Républicain. Car M. Pensalfini est un menteur (désolé d’utiliser un terme aussi agressif, mais c’est un problème récurrent) : Hervé Féron n’est ni associé, ni informé de quoi que ce soit en la matière. 

Si M. Pensalfini hausse les épaules et qualifie cela de « chamailleries », c’est plus du mépris de sa part, et cela ressemble à l’attitude permanente de la majorité de droite de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. C’est insupportable pour les citoyens et les utilisateurs des équipements sportifs. Car on pourrait parler aussi de la gestion des gymnases (COSEC), du stade Raymond Petit, etc., etc.

Par ailleurs, quand le Grand Nancy prétend qu’avec le Lido en fonctionnement, tous les besoins en piscines seraient couverts, demandez aux centaines de particuliers, ou aux associations qui demandent des créneaux et ne les obtiennent pas. Ou demandez encore leur avis aux enseignants, qui en trois quarts d’heure, doivent faire déshabiller les enfants dans les vestiaires, puis bénéficier de 25 minutes de bassin puis, toujours dans la précipitation, doivent faire rhabiller les enfants sous la pression de l’employé communautaire  chargé de faire respecter un rythme infernal. 

Plutôt que d’imaginer de grands équipements pour faire plaisir aux amis, la Communauté Urbaine devrait investir sur une piscine supplémentaire dans l’intérêt général.


QAG Hervé Féron sur la refondation de l’école… par herveferon

Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale – La parole est à Monsieur Hervé Féron.

  

Hervé Féron, Député de Meurthe-et-Moselle – Monsieur le Président, ma question s’adresse à Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale. Monsieur le Ministre, Les mesures d’urgence décidées pour la rentrée scolaire 2012, puis les grandes lignes du PLF 2013 et notamment ses 43 000 recrutements prévus, confirment la volonté du Président de la République de faire de la jeunesse et de l’Education l’enjeu de ce quinquennat.

Cette rupture avec une logique purement comptable qui prévalait jusqu’alors s’accompagne également d’un discours nouveau, longtemps attendu et éminemment politique en faveur du monde enseignant et de la reconnaissance du rôle et de l’importance des acteurs du système éducatif dans l’avenir de notre pays. 

Au-delà, un vaste débat sur la « refondation de l’école » et une concertation de grande ampleur sur ce thème ont été lancés le 04 juillet dernier. La présence ce matin à la Sorbonne du Président de la République, du Premier Ministre et de l’ensemble des acteurs de  cette concertation pour en tirer les grands enseignements et les principaux axes de travail confirment, s’il en était besoin, l’engagement et l’attention portés au devenir de notre système éducatif. 

Les attentes sont aujourd’hui nombreuses et les urgences également. Priorité à l’école primaire, place du socle commun, formation des enseignants, question des rythmes scolaires, de l’orientation, de la lutte contre le décrochage ou de l’éducation prioritaire… autant d’enjeux auxquels nous sommes confrontés et sur lesquels il nous faut avancer. 

Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, pourriez-vous donc, au-delà du bilan de cette concertation, nous indiquer les priorités que vous entendez désormais mettre en œuvre, et si vous entendez poursuivre le rythme soutenu qui a prévalu jusqu’à présent aux transformations de notre système éducatif ?

Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale – Merci. La parole est à Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, Vincent Peillon.

Vincent Peillon, Ministre de l’Éducation Nationale – Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, Monsieur le Député Féron. Autour de notre école, je l’ai dit à plusieurs reprises, je pense que nous pouvons nous rassembler.

L’École de la République a fait beaucoup pour la Nation. Depuis une dizaine d’années, après avoir réussi la massification, un début de démocratisation, elle a rencontré des difficultés lourdes, qui sont reconnues à la fois par les évaluations internationales et nationales, et dont nous devons tous nous préoccuper. Parce que nous devons nous rassembler autour de cette école, parce que nos enfants sont l’avenir de la France, les orientations que nous avons choisies sont des orientations de bon sens, et le bon sens devrait être la chose du monde la mieux partagée. 

D’abord la priorité au primaire que vous avez évoquée. Les enfants qui sont en difficultés lorsqu’ils arrivent au collège – 15 à 20% des enfants français – ont vu leurs difficultés se constituer avant. Les destins scolaires et sociaux se nouent en grande section, en CP, en CE1. Or, peu de nos concitoyens le savent, mais nous accordons à l’école primaire moins de moyens que les autres pays de l’OCDE, et moins de moyens que nous en donnons aux collèges et aux lycées. C’est donc notre première orientation : priorité au primaire, priorité à l’accueil des petits en maternelle, modification au primaire des méthodes de travail. 

Deuxièmement, toutes les études l’ont montré, l’éducation c’est la rencontre entre un maître et un élève. Le maître a besoin d’être bien formé. La grande tradition française avait été constituée autour des écoles normales. Vous avez supprimé dans ce pays la formation des enseignants. C’est la deuxième orientation, nous allons la réinstaurer, en créant, après les écoles normales, pour lesquelles nous avons du respect, après les IUFM, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation auxquelles nous tenons. 

Enfin, nous allons faire en sorte que tous les enfants de France puissent choisir leur orientation, et que des valeurs leur soient à nouveau inculquées, et c’est pourquoi nous enseignerons la morale laïque.