Agir pour vous et avec vous

Mois : septembre 2013 (Page 1 de 13)

Le Judo-Club de Ludres organisait samedi son 4ème Open Kata. Cette compétition fédérale consiste à reproduire le plus fidèlement possible les mouvements fondamentaux du judo. Les katas mettent en valeur les qualités de base du judoka et permettent d’assurer la transmission fidèle et intègre de cette discipline.

Hervé Féron s’est rendu à la remise de récompenses l’après-midi. Il était accompagné à cette occasion de René Mangin, Vice-Président du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, Daouia Bezaz, Conseillère Régionale déléguée, Francine Thomas, Adjointe au Maire de Ludres déléguée à la Culture, et de Claude Lombard.

 

 

Le Judo-Club de Ludres organisait samedi son 4ème Open Kata. Cette compétition fédérale consiste à reproduire le plus fidèlement possible les mouvements fondamentaux du judo. Les katas mettent en valeur les qualités de base du judoka et permettent d’assurer la transmission fidèle et intègre de cette discipline.

Hervé Féron s’est rendu à la remise de récompenses l’après-midi. Il était accompagné à cette occasion de René Mangin, Vice-Président du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, Daouia Bezaz, Conseillère Régionale déléguée, Francine Thomas, Adjointe au Maire de Ludres déléguée à la Culture, et de Claude Lombard.

 

 

Hervé FERON a souhaité, dans une récente Question Ecrite adressée au Ministre de l’Ecologie, attirer l’attention du Gouvernement sur les potentialités que recouvre la production européenne des biocarburants à partir des eaux usées. Il lui demande le rôle que pourrait jouer la France, à l’image de l’Espagne qui s’est engagée avec succès dans ce projet prometteur, qui présente encore des défis à relever.

Retrouvez ci-dessous la Question Ecrite :

M. Hervé FERON attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur la production européenne des biocarburants à partir des eaux usées. En effet, un projet pilote prometteur expérimente actuellement en Espagne la production de biogaz grâce à l’action de microalgues sur les effluents. L’usine espagnole, lancée en 2011, a pour objectif de traiter en 2016 le phytoplancton cultivé sur 10 hectares et d’alimenter ainsi 200 voitures et 20 camions au biogaz. Cette filière, novatrice, est toutefois complexe et coûteuse, le projet représentant 12 millions d’euros financés à 60% pour l’Union Européenne. Le mécanisme de production est basé sur une méthode ancienne : le lagunage. Les microalgues assument tout d’abord un rôle dépuratif de l’eau usée avant d’être valorisées énergétiquement : elles sont récoltées puis placées dans des digesteurs pour produire un biogaz composé essentiellement de méthane. L’objectif à terme est de produire 100 tonnes d’algues par hectare et par an, permettant ainsi de fournir annuellement 450 tonnes de méthane sur le site et de traiter la moitié des eaux usées de la ville hôte. Force est de rappeler que depuis deux ans, les algues sont promues par la Commission européenne pour remplacer à termes les agrocarburants en raison de leur bilan énergétique peu favorable et du fait qu’ils amoindrissent des ressources indispensables à l’agriculture vivrière. Ainsi, il lui demande l’appréciation du Gouvernement par rapport à cette initiative et le rôle que pourrait jouer la France dans la recherche permettant de réduire la facture énergétique toujours liée à la production de biogaz (surtout le bioéthanol et le biodiesel dont l’extraction est plus complexe que le méthane) par les algues ; mais également dans la recherche d’une meilleure productivité.

Hervé FERON a souhaité, dans une récente Question Ecrite adressée au Ministre de l’Ecologie, attirer l’attention du Gouvernement sur les potentialités que recouvre la production européenne des biocarburants à partir des eaux usées. Il lui demande le rôle que pourrait jouer la France, à l’image de l’Espagne qui s’est engagée avec succès dans ce projet prometteur, qui présente encore des défis à relever.

Retrouvez ci-dessous la Question Ecrite :

M. Hervé FERON attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie sur la production européenne des biocarburants à partir des eaux usées. En effet, un projet pilote prometteur expérimente actuellement en Espagne la production de biogaz grâce à l’action de microalgues sur les effluents. L’usine espagnole, lancée en 2011, a pour objectif de traiter en 2016 le phytoplancton cultivé sur 10 hectares et d’alimenter ainsi 200 voitures et 20 camions au biogaz. Cette filière, novatrice, est toutefois complexe et coûteuse, le projet représentant 12 millions d’euros financés à 60% pour l’Union Européenne. Le mécanisme de production est basé sur une méthode ancienne : le lagunage. Les microalgues assument tout d’abord un rôle dépuratif de l’eau usée avant d’être valorisées énergétiquement : elles sont récoltées puis placées dans des digesteurs pour produire un biogaz composé essentiellement de méthane. L’objectif à terme est de produire 100 tonnes d’algues par hectare et par an, permettant ainsi de fournir annuellement 450 tonnes de méthane sur le site et de traiter la moitié des eaux usées de la ville hôte. Force est de rappeler que depuis deux ans, les algues sont promues par la Commission européenne pour remplacer à termes les agrocarburants en raison de leur bilan énergétique peu favorable et du fait qu’ils amoindrissent des ressources indispensables à l’agriculture vivrière. Ainsi, il lui demande l’appréciation du Gouvernement par rapport à cette initiative et le rôle que pourrait jouer la France dans la recherche permettant de réduire la facture énergétique toujours liée à la production de biogaz (surtout le bioéthanol et le biodiesel dont l’extraction est plus complexe que le méthane) par les algues ; mais également dans la recherche d’une meilleure productivité.

A peine entré en service, le nouveau réseau Stan 2013 n’en finit pas d’accumuler les griefs contre lui, critiques justifiées.

Hier après-midi, à l’occasion du Conseil de Communauté, Hervé Féron est intervenu sur ce sujet et a dénoncé l’absence de réponse du Président de la Communauté Urbaine aux problèmes qui lui sont communiqués.

 

 

Intervention d’Hervé FERON en Conseil de Communauté :

 

Monsieur le Président, chers collègues,

 

Au-delà de votre autosatisfaction introductive légendaire et qui ne manquera pas d’être également conclusive, on a bien compris que vous tentez aujourd’hui d’éteindre l’incendie. Le principe est toujours le même, vous donnez responsabilité à vos amis élus pour mener des politiques publiques sur l’ensemble du territoire, or vos amis élus ne sont pas élus de ce territoire et ne connaissent pas les difficultés au quotidien dans la proximité vécues par nos concitoyens. D’autant plus que vos amis élus ne se déplacent pas souvent, y compris en transports en commun pour se rendre compte des difficultés dans les communes concernées. Lorsque vous organisez la concertation, c’est en fait vos amis élus qui viennent rencontrer les élus locaux pour leur faire savoir ce qu’ils ont décidé. Ça n’est pas de la concertation, c’est de la transmission d‘informations, de décisions non partagées et là, je suis d’accord avec Christian Parra qui travaille beaucoup et courageusement sur ce dossier difficile. Il peut arriver que les conséquences malheureuses des décisions ainsi transmises échappent aux maires concernés. Le problème de fond est donc avant tout votre problème, le problème du mode de gouvernance.

Je souhaiterais vous faire part des difficultés que subissent les Tomblainois mais aussi les personnes qui voudraient se rendre à Tomblaine après la mise en route du nouveau réseau Stan. En tant que maire, je reçois les copies des doléances des habitants, et je fais un constat général : le nouveau réseau cristallise les critiques. Je vous ai écrit, pour vous informer de ces problèmes, et notamment sur deux lieux stratégiques sur lesquels je vais revenir. Je n’ai eu aucune réponse en retour. Je suppose que vous attendiez le débat très théâtralisé d’aujourd’hui et la présence des journalistes pour me répondre. Si c’est le cas, la méthode sera – pour ne pas changer – peu républicaine…

Je vous rappelle juste la situation : la cité scolaire de Tomblaine rassemble 3.000 élèves, scolarisés dans trois établissements différents, un collège et deux lycées, situés rue Jean Moulin. Auparavant, il y avait une ligne régulière qui passait par la rue Jean Moulin, la 161, où, je le rappelle, il y a également une crèche intercommunale et la Maison Régionale des Sports. Le réseau Stan 2013 a supprimé cette ligne, et la rue Jean Moulin et tous les établissements que je viens de citer ne sont donc plus desservis directement. Il avait été pourtant particulièrement difficile de vous faire entendre il y a quelques années qu’il était nécessaire d’aménager un quai d’accueil sécurisé à proximité de cette cité scolaire dans la rue Jean Moulin pour que les jeunes soient déposés dans de bonnes conditions. Le résultat pour les jeunes des diverses communes scolarisés à Tomblaine, c’est que plus aucun bus ne les dépose régulièrement en journée devant la cité scolaire. S’ils veulent se rendre en journée jusqu’à leur établissement, ils doivent emprunter une ligne qui s’arrête au carrefour de la Fraternité, où le flux de circulation et les voies à traverser constituent un véritable danger pour des jeunes. Tout cela, je l’avais déjà dénoncé avant la rentrée scolaire, je vous avais écrit, je n’ai eu aucune réponse. Que vous vous soyez trompé, on peut le comprendre, mais que vous ne répondiez pas au Maire et que vous ne corrigiez pas immédiatement votre erreur, c’est inadmissible, la population ne le comprend pas.

Un autre lieu où la sécurité des usagers laisse à désirer, c’est l’arrêt de bus provisoire situé boulevard Tolstoï. En tant que maire, je suis responsable sur ma commune de la sécurité de mes concitoyens. Or, j’ai découvert à la fin du mois d’août qu’un arrêt a été déplacé sans aucune raison pour être installé sur ce boulevard, à un endroit particulièrement dangereux, puisqu’il y a uniquement deux voies et que rien n’a été prévu pour sécuriser ce dispositif. Et le tout sans en avoir consulté les élus locaux. Je vous ai écrit pour vous demander de déplacer cet arrêt, je n’ai jamais eu de réponse.

Je continue sur les arrêts dangereux, je voudrais aussi vous parler du cas d’Heillecourt, puisqu’en tant que député je reçois de nombreux courriers d’habitants de ma circonscription mécontents. Vous avez à Heillecourt le Stan Express pour se rendre à Vandœuvre-Brabois, et sur cette ligne, vous avez un arrêt, situé le long de la route de Fléville à Heillecourt. Je vous ai imprimé la photo, parce que sinon vous ne me croirez pas, mais à cet endroit, l’arrêt est carrément dans le talus ! Donc là, on a à la fois un problème de sécurité, mais aussi un problème d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Comment pouvez-vous proposer la délibération n°8 et accepter de telles aberrations ? Je vous passe les interpellations des Heillecourtois dont les temps de trajet se sont considérablement allongés, ou encore celles des Jarvillois qui mettent 20 minutes de plus pour se rendre à leur travail à Nancy. Quant aux Ludréens, la ligne 14 étant particulièrement longue, les bus sont souvent pleins, même durant les heures creuses, ce qui oblige certains à rester sur le quai à Nancy en attendant le bus suivant pour rentrer chez eux, qui arrive 40 minutes plus tard.

 

L'arrêt dans le talus à Heillecourt

L’arrêt du Stan Express route de Fléville à Heillecourt

 

Je vous ai parlé de la cité scolaire à Tomblaine. Je souhaite aussi évoquer la desserte du Collège George Chepfer à Villers. Le nouvel arrêt avait été déplacé derrière l’établissement, en plein milieu de la rue de la Carrière. Le passage du bus dans la boucle qui dessert l’avant du Collège était pourtant bien plus sûr, que ce soit pour les élèves qui empruntent la ligne 6 tous les jours, mais également pour les automobilistes qui circulent en contrebas. Au moins sur ce point, suite au mécontentement qui s’est exprimé mais sur pression médiatique, vous avez reconnu la négligence dont vous avez fait preuve lors de l’élaboration de l’itinéraire de cette ligne. Vous avez corrigé rapidement cette aberration en remettant l’arrêt incriminé à sa place précédente. Du moins temporairement… J’étais il y a une semaine à l’Assemblée Générale de l’Association de Parents d’Elèves. Plusieurs parents présents à cette réunion m’ont fait part de ce problème puisqu’il est loin d’être réglé. En effet, le « nouvel-ancien » arrêt de bus situé dans la boucle semble encore une fois en sursis puisque vous avez expliqué que vous le remettriez rue de la Carrière si les incivilités venaient à se multiplier, si les automobilistes ne respectaient pas le couloir de bus implanté devant le Collège. Quand on voit la matérialisation de ce couloir et de l’arrêt en question, on comprend les craintes des parents et leur anticipation. Allez voir sur place pour vous rendre compte. La signalétique, le marquage au sol, rien qui soit suffisamment visible pour indiquer l’existence de cette voie réservée au bus. Il y a donc fort à parier que la reconnaissance de vos erreurs n’aura été qu’une brève parenthèse.

Je souhaiterais enfin terminer par l’histoire d’une famille de Tomblaine relayée par la presse cette semaine – cela ne vous aura peut-être pas échappé. Il s’agit de ce lycéen atteint d’une forme d’autisme léger, qui n’a pas validé son titre de transport et qui a récolté une amende pour cela. La maman a écrit à Veolia Transdev pour demander l’indulgence pour son enfant, et le délégataire a rejeté toutes ses demandes. Je connais bien cet enfant, puisqu’il a été en stage à la mairie de Tomblaine. C’est un adolescent honnête, gentil, mais qui vit effectivement avec le problème évoqué par sa maman. Ce qui me scandalise le plus, c’est qu’on est face à un problème humain, et qu’au lieu de répondre humainement, Veolia répond par des considérations financières. Je cite la phrase de l’Est Républicain qui reprend les propos d’un employé de Veolia : « Des dossiers comme cela, nous en avons des centaines par jour, et c’est très rare que l’on accorde une indulgence. Car nous sommes une société privée et nous sommes payés à la validation ». Voilà, en gros, ce que répond Veolia, c’est : « On est une entreprise privée, on est là pour faire de l’argent ». Alors déjà, je doute que Veolia reçoive des centaines de courriers par jour de parents d’enfants atteints d’une quelconque forme d’autisme qui n’auraient pas validé leur ticket. Mais en plus, je rappellerai que Veolia n’est pas qu’une entreprise privée dans cette histoire, c’est aussi le délégataire d’un service public, et à ce titre, Transdev devrait être capable de prendre en considération de tels cas. Apparemment, la dévolution d’un tel service à un prestataire fait l’objet d’une préparation et d’une gestion aussi sérieuse que celle qui préside à l’élaboration d’un nouveau réseau. J’ai souvent été étonné que vous donniez avec insistance le qualificatif d’ « Humaine » à cette Communauté Urbaine, malheureusement un tel fait divers ne peut aujourd’hui que confirmer mon impression.

Je ne peux pas être exhaustif sur les problèmes qu’on me fait remonter. Vous êtes parfaitement au courant de ces difficultés, je pense d’ailleurs que vos services ne doivent pas chômer pour répondre aux nombreuses critiques que tout le monde peut entendre ou lire régulièrement dans la presse. L’heure n’est plus au diagnostic. Maintenant, les Grands Nancéiens et les élus attendent des solutions. Nous sommes toujours prêts à travailler avec vous en ce sens. Il ne manquerait plus que vous nous reconnaissiez cette possibilité.

 

Je vous remercie.

 

« Anciens articles