Agir pour vous et avec vous

Mois : juin 2015 (Page 10 de 11)

M. Hervé Féron attire l’attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur le système des aides personnalisées au logement (APL). Créée en 1977 à l’initiative du Gouvernement Barre afin d’aider les Français à réduire le montant de leur loyer ou leur mensualité d’emprunt immobiliser, l’APL a été étendue aux étudiants en 1992 ; elle bénéficie aujourd’hui à un locataire sur deux. Ayant représenté 18 milliards d’euros en 2014, cette aide permet en moyenne de couvrir 57% du loyer, même si dans certaines zones très tendues la proportion varie à la baisse (et inversement dans des zones moins tendues). 50% des bénéficiaires des APL sont en dessous du seuil de pauvreté, c’est donc l’un des dispositifs sociaux les plus redistributifs. Or, le 4 mai dernier, au micro de la radio Europe 1, M. le Ministre des Finances a fait part de son intention de réformer le dispositif des APL, sur lequel il estimait possible de réaliser des économies, en précisant qu’il fallait « examiner les situations personnelles ». En effet, à la lecture du rapport du député socialiste François Pupponi, président du groupe de travail sur les APL, l’on s’aperçoit par exemple que certaines personnes touchant cette aide ont des parents qui possèdent plusieurs résidences. Ceci est dû au fait que l’APL bénéficie aux étudiants quel que soit leur niveau de ressources. Certaines dérives peuvent donc s’ensuivre, et remettre en question le caractère redistributif des APL pour la catégorie étudiante. Néanmoins, si nécessité de mettre fin à ces abus il y a, M. Hervé Féron estime indispensable de ne pas remettre en cause l’équilibre du dispositif des APL, qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies. En effet, nombre d’étudiants issus de milieux modestes mais également de classes moyennes ne pourraient accéder à un logement sans les APL, et l’Etat se doit de continuer à les aider tant qu’ils ne sont pas pleinement insérés dans la vie active et professionnelle. Au vu de ces éléments, M. Hervé Féron souhaiterait connaître plus en détails le contenu du projet de réforme des APL envisagée par le Gouvernement. Il souhaite ainsi réaffirmer son opposition à tout projet de réforme allant au-delà de la nécessité de mettre fin à ces abus, car il s’agit de ne pas pénaliser les autres jeunes – y compris ceux qui habitent à proximité du domicile familial – qui souhaitent accéder à l’autonomie.

 

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes sur la difficile réinsertion professionnelle des personnes victimes de cancer. Actuellement, près d’un malade du cancer sur deux a moins de 65 ans ; pour ces personnes, la question du retour à la vie active se pose donc. Les chiffres sont éloquents : trois mois après l’annonce de la maladie, seulement 24 % des personnes travaillent encore, et 75 % après 5 ans. Si lever les obstacles à la réinsertion professionnelle des personnes atteintes de cancer est l’une des mesures du Plan cancer 2014 – 2019, beaucoup reste encore à faire dans ce domaine. C’est notamment ce que constatent les femmes victimes du cancer du sein que l’association lorraine Symphonie accompagne depuis 2001 pendant et après leur maladie. Aujourd’hui, trop nombreuses sont les femmes qui ne retrouvent pas d’emploi à l’issue de leur maladie. Il arrive ainsi fréquemment qu’en leur absence, une personne soit embauchée à leur poste en contrat à durée indéterminée, alors même que c’est parfaitement illégal, laissant à l’ex-malade la possibilité de prendre une « voie de garage » ou de se contenter d’une rupture conventionnelle. Par ailleurs, plusieurs organismes n’accompagnent pas suffisamment les malades dans les démarches administratives qu’elles doivent entreprendre pendant leur arrêt maladie, les laissant souvent démunies ; par qui seront-elles payées, Caisse primaire d’assurance maladie ou entreprise ? Après avoir attiré l’attention de Mme la Ministre sur la complexité des démarches administratives devant être entreprises par les malades, M. Hervé Féron souhaiterait connaître les simplifications que le Gouvernement envisage de mettre en œuvre en la matière. Plus largement, il souhaiterait connaître les actions concrètes menées dans le cadre du nouveau Plan de lutte contre le cancer, pour améliorer le quotidien et faciliter la réinsertion sociale et professionnelle des malades et anciens malades.

 

La Commission des Affaires Culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale accueille en ce moment une délégation de la Commission de la Culture et des Médias du Bundestag.

Dans ce cadre, une audition de Catherine Trautmann, Présidente du Haut Conseil Culturel Franco-Allemand, et de Doris Pack, Ancienne Présidente de la Commission pour la Culture du Parlement Européen était organisée ce mercredi matin sur le thème de l’avenir des droits d’auteurs dans l’Union Européenne.

Hervé Féron est intervenu au nom du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen, relayant les inquiétudes quant aux propositions du rapport Reda qui vont à l’encontre de l’action française en faveur de la protection des artistes et de la diversité culturelle. Il a également souhaité connaître l’avancement des travaux concernant la régulation du marché des plateformes numériques dans l’Union Européenne.

 

Retranscrit de l’intervention d’Hervé Féron :

Le directeur général de la Société civile des acteurs multimédias (Scam) a déclaré que le rapport Reda allait donner le « la » de la réforme » sur le marché numérique unique. Or, ce rapport, confié à une eurodéputée membre du parti pirate allemand, inquiète beaucoup, notamment en France, car les défenseurs du droit d’auteur y voient une menace de nivellement par le bas en la matière. En particulier, le fait de s’attaquer à la territorialité des droits ou de prôner une harmonisation des règles en matière de rémunération pour copie privée apparaissent non pertinentes et même dangereuses, car les fragiles équilibres propres à chaque pays qui ont pu être trouvés risqueraient fort de s’effondrer.

Nous ne pouvons pas non plus nous empêcher de noter que l’eurodéputée Reda était favorable à un raccourcissement de la durée de protection des droits d’auteurs de 70 à 50 ans, alors même que nous avons voté en fin d’année dernière un Projet de loi allant précisément dans le sens inverse. En effet, en retranscrivant en droit interne la directive de 2011, nous avons porté de 50 à 70 ans la durée de protection des droits des artistes-interprètes et des producteurs de disques, en leur assurant de fait une rémunération plus durable. Ainsi, ce rapport va totalement à l’encontre de notre action de protection vis-à-vis des artistes, sans laquelle il ne pourrait y avoir de diversité culturelle.     

En découvrant ce rapport, on a l’impression que le parti retenu est essentiellement celui du consommateur du marché unique, qu’on affiche une priorité décomplexée de lui donner accès au réseau le plus performant et le plus sûr, de lui offrir en ligne des services nouveaux, tout cela évidemment au meilleur prix… Mes chers collègues, nous le savons, la culture n’est pas un bien de consommation comme un autre, car comme le disait si bien M. Juncker lui-même en 2005, « elle ne se prête pas à l’harmonisation, ni à la standardisation, ni à la réglementation stupide » ! Que vaut le confort de certains qui auront accès à leurs chaînes nationales depuis n’importe où en Europe ou qui pourront transporter avec eux leur tablette pour pouvoir visionner leurs matches de foot préférés, si c’est pour se retrouver en retour avec un appauvrissement de notre force et de notre diversité culturelles, louées dans le monde entier ?

Vous aurez compris que nous n’envisageons ce rapport, ainsi que l’idéologie qu’il prône, qu’avec beaucoup de circonspection de mon point de vue de député français attaché à la défense des droits d’auteurs et de notre exception culturelle. Mesdames, vous qui connaissez si bien les institutions européennes, et à plus forte raison le Parlement de Strasbourg, quel crédit apportez-vous aux paroles du Président de la Scam quand il assure que ce rapport guidera la réforme du droit d’auteur voulue par le Président Juncker ? Vous-mêmes, jugez-vous certaines des préconisations de ce rapport véritablement pertinentes, et si oui, lesquelles ?

Je profite de cette intervention pour vous poser quelques autres questions :

 – Lors d’un Conseil des Ministres le 19 février dernier, la France et l’Allemagne ont fait part de leur volonté commune de mieux réguler les plateformes dans l’Union européenne, dont les plus connues sont Google Amazon, Facebook et Apple. Tout récemment, c’est le président de l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, qui s’est déclaré favorable à une harmonisation des règles fiscales dans l’Union pour éviter que ces mastodontes n’aillent s’installer dans les paradis fiscaux irlandais et hollandais afin de mieux inonder le marché européen de leurs offres ultra-concurrentielles. Pouvez-vous nous informer de l’avancée des travaux sur ce « front » commun ?

– Dans l’Union européenne, tellement d’intérêts coexistent et divergent qu’il se produit une véritable cacophonie au sein de laquelle il est difficile, même à des puissances économiques comme la France et l’Allemagne, de se faire entendre. Je reprendrai l’exemple de la lutte contre le blocage géographique des contenus, dans laquelle la Commission européenne semble particulièrement impliquée, bien que peu d’Européens soient concernés. Alors même que la suppression du « geoblocage » risquerait de remettre en cause l’intégralité du système de droits d’auteurs, elle a été inscrite à l’agenda prioritaire des réformes par le commissaire au marché numérique, l’Estonien Andrus Ansip. Ne pensez-vous pas que nous nous trompons de priorité, alors même que les GAFA nous écrasent, que le piratage commercial bat son plein, et que nous avons toujours désespérément besoin d’une véritable politique industrielle culturelle en Europe ? Quels sont les moyens pour la France de peser aujourd’hui dans la conduite et la priorisation des réformes ?

 

La Commission des Affaires Culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale accueille en ce moment une délégation de la Commission de la Culture et des Médias du Bundestag.

Dans ce cadre, une audition de Catherine Trautmann, Présidente du Haut Conseil Culturel Franco-Allemand, et de Doris Pack, Ancienne Présidente de la Commission pour la Culture du Parlement Européen était organisée ce mercredi matin sur le thème de l’avenir des droits d’auteurs dans l’Union Européenne.

Hervé Féron est intervenu au nom du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen, relayant les inquiétudes quant aux propositions du rapport Reda qui vont à l’encontre de l’action française en faveur de la protection des artistes et de la diversité culturelle. Il a également souhaité connaître l’avancement des travaux concernant la régulation du marché des plateformes numériques dans l’Union Européenne.

 

Retranscrit de l’intervention d’Hervé Féron :

Le directeur général de la Société civile des acteurs multimédias (Scam) a déclaré que le rapport Reda allait donner le « la » de la réforme » sur le marché numérique unique. Or, ce rapport, confié à une eurodéputée membre du parti pirate allemand, inquiète beaucoup, notamment en France, car les défenseurs du droit d’auteur y voient une menace de nivellement par le bas en la matière. En particulier, le fait de s’attaquer à la territorialité des droits ou de prôner une harmonisation des règles en matière de rémunération pour copie privée apparaissent non pertinentes et même dangereuses, car les fragiles équilibres propres à chaque pays qui ont pu être trouvés risqueraient fort de s’effondrer.

Nous ne pouvons pas non plus nous empêcher de noter que l’eurodéputée Reda était favorable à un raccourcissement de la durée de protection des droits d’auteurs de 70 à 50 ans, alors même que nous avons voté en fin d’année dernière un Projet de loi allant précisément dans le sens inverse. En effet, en retranscrivant en droit interne la directive de 2011, nous avons porté de 50 à 70 ans la durée de protection des droits des artistes-interprètes et des producteurs de disques, en leur assurant de fait une rémunération plus durable. Ainsi, ce rapport va totalement à l’encontre de notre action de protection vis-à-vis des artistes, sans laquelle il ne pourrait y avoir de diversité culturelle.     

En découvrant ce rapport, on a l’impression que le parti retenu est essentiellement celui du consommateur du marché unique, qu’on affiche une priorité décomplexée de lui donner accès au réseau le plus performant et le plus sûr, de lui offrir en ligne des services nouveaux, tout cela évidemment au meilleur prix… Mes chers collègues, nous le savons, la culture n’est pas un bien de consommation comme un autre, car comme le disait si bien M. Juncker lui-même en 2005, « elle ne se prête pas à l’harmonisation, ni à la standardisation, ni à la réglementation stupide » ! Que vaut le confort de certains qui auront accès à leurs chaînes nationales depuis n’importe où en Europe ou qui pourront transporter avec eux leur tablette pour pouvoir visionner leurs matches de foot préférés, si c’est pour se retrouver en retour avec un appauvrissement de notre force et de notre diversité culturelles, louées dans le monde entier ?

Vous aurez compris que nous n’envisageons ce rapport, ainsi que l’idéologie qu’il prône, qu’avec beaucoup de circonspection de mon point de vue de député français attaché à la défense des droits d’auteurs et de notre exception culturelle. Mesdames, vous qui connaissez si bien les institutions européennes, et à plus forte raison le Parlement de Strasbourg, quel crédit apportez-vous aux paroles du Président de la Scam quand il assure que ce rapport guidera la réforme du droit d’auteur voulue par le Président Juncker ? Vous-mêmes, jugez-vous certaines des préconisations de ce rapport véritablement pertinentes, et si oui, lesquelles ?

Je profite de cette intervention pour vous poser quelques autres questions :

 – Lors d’un Conseil des Ministres le 19 février dernier, la France et l’Allemagne ont fait part de leur volonté commune de mieux réguler les plateformes dans l’Union européenne, dont les plus connues sont Google Amazon, Facebook et Apple. Tout récemment, c’est le président de l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, qui s’est déclaré favorable à une harmonisation des règles fiscales dans l’Union pour éviter que ces mastodontes n’aillent s’installer dans les paradis fiscaux irlandais et hollandais afin de mieux inonder le marché européen de leurs offres ultra-concurrentielles. Pouvez-vous nous informer de l’avancée des travaux sur ce « front » commun ?

– Dans l’Union européenne, tellement d’intérêts coexistent et divergent qu’il se produit une véritable cacophonie au sein de laquelle il est difficile, même à des puissances économiques comme la France et l’Allemagne, de se faire entendre. Je reprendrai l’exemple de la lutte contre le blocage géographique des contenus, dans laquelle la Commission européenne semble particulièrement impliquée, bien que peu d’Européens soient concernés. Alors même que la suppression du « geoblocage » risquerait de remettre en cause l’intégralité du système de droits d’auteurs, elle a été inscrite à l’agenda prioritaire des réformes par le commissaire au marché numérique, l’Estonien Andrus Ansip. Ne pensez-vous pas que nous nous trompons de priorité, alors même que les GAFA nous écrasent, que le piratage commercial bat son plein, et que nous avons toujours désespérément besoin d’une véritable politique industrielle culturelle en Europe ? Quels sont les moyens pour la France de peser aujourd’hui dans la conduite et la priorisation des réformes ?

 

La Commission des Affaires Culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale accueille en ce moment une délégation de la Commission de la Culture et des Médias du Bundestag.

Dans ce cadre, une audition de Catherine Trautmann, Présidente du Haut Conseil Culturel Franco-Allemand, et de Doris Pack, Ancienne Présidente de la Commission pour la Culture du Parlement Européen était organisée ce mercredi matin sur le thème de l’avenir des droits d’auteurs dans l’Union Européenne.

Hervé Féron est intervenu au nom du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen, relayant les inquiétudes quant aux propositions du rapport Reda qui vont à l’encontre de l’action française en faveur de la protection des artistes et de la diversité culturelle. Il a également souhaité connaître l’avancement des travaux concernant la régulation du marché des plateformes numériques dans l’Union Européenne.

 

Retranscrit de l’intervention d’Hervé Féron :

Le directeur général de la Société civile des acteurs multimédias (Scam) a déclaré que le rapport Reda allait donner le « la » de la réforme » sur le marché numérique unique. Or, ce rapport, confié à une eurodéputée membre du parti pirate allemand, inquiète beaucoup, notamment en France, car les défenseurs du droit d’auteur y voient une menace de nivellement par le bas en la matière. En particulier, le fait de s’attaquer à la territorialité des droits ou de prôner une harmonisation des règles en matière de rémunération pour copie privée apparaissent non pertinentes et même dangereuses, car les fragiles équilibres propres à chaque pays qui ont pu être trouvés risqueraient fort de s’effondrer.

Nous ne pouvons pas non plus nous empêcher de noter que l’eurodéputée Reda était favorable à un raccourcissement de la durée de protection des droits d’auteurs de 70 à 50 ans, alors même que nous avons voté en fin d’année dernière un Projet de loi allant précisément dans le sens inverse. En effet, en retranscrivant en droit interne la directive de 2011, nous avons porté de 50 à 70 ans la durée de protection des droits des artistes-interprètes et des producteurs de disques, en leur assurant de fait une rémunération plus durable. Ainsi, ce rapport va totalement à l’encontre de notre action de protection vis-à-vis des artistes, sans laquelle il ne pourrait y avoir de diversité culturelle.     

En découvrant ce rapport, on a l’impression que le parti retenu est essentiellement celui du consommateur du marché unique, qu’on affiche une priorité décomplexée de lui donner accès au réseau le plus performant et le plus sûr, de lui offrir en ligne des services nouveaux, tout cela évidemment au meilleur prix… Mes chers collègues, nous le savons, la culture n’est pas un bien de consommation comme un autre, car comme le disait si bien M. Juncker lui-même en 2005, « elle ne se prête pas à l’harmonisation, ni à la standardisation, ni à la réglementation stupide » ! Que vaut le confort de certains qui auront accès à leurs chaînes nationales depuis n’importe où en Europe ou qui pourront transporter avec eux leur tablette pour pouvoir visionner leurs matches de foot préférés, si c’est pour se retrouver en retour avec un appauvrissement de notre force et de notre diversité culturelles, louées dans le monde entier ?

Vous aurez compris que nous n’envisageons ce rapport, ainsi que l’idéologie qu’il prône, qu’avec beaucoup de circonspection de mon point de vue de député français attaché à la défense des droits d’auteurs et de notre exception culturelle. Mesdames, vous qui connaissez si bien les institutions européennes, et à plus forte raison le Parlement de Strasbourg, quel crédit apportez-vous aux paroles du Président de la Scam quand il assure que ce rapport guidera la réforme du droit d’auteur voulue par le Président Juncker ? Vous-mêmes, jugez-vous certaines des préconisations de ce rapport véritablement pertinentes, et si oui, lesquelles ?

Je profite de cette intervention pour vous poser quelques autres questions :

 – Lors d’un Conseil des Ministres le 19 février dernier, la France et l’Allemagne ont fait part de leur volonté commune de mieux réguler les plateformes dans l’Union européenne, dont les plus connues sont Google Amazon, Facebook et Apple. Tout récemment, c’est le président de l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, qui s’est déclaré favorable à une harmonisation des règles fiscales dans l’Union pour éviter que ces mastodontes n’aillent s’installer dans les paradis fiscaux irlandais et hollandais afin de mieux inonder le marché européen de leurs offres ultra-concurrentielles. Pouvez-vous nous informer de l’avancée des travaux sur ce « front » commun ?

– Dans l’Union européenne, tellement d’intérêts coexistent et divergent qu’il se produit une véritable cacophonie au sein de laquelle il est difficile, même à des puissances économiques comme la France et l’Allemagne, de se faire entendre. Je reprendrai l’exemple de la lutte contre le blocage géographique des contenus, dans laquelle la Commission européenne semble particulièrement impliquée, bien que peu d’Européens soient concernés. Alors même que la suppression du « geoblocage » risquerait de remettre en cause l’intégralité du système de droits d’auteurs, elle a été inscrite à l’agenda prioritaire des réformes par le commissaire au marché numérique, l’Estonien Andrus Ansip. Ne pensez-vous pas que nous nous trompons de priorité, alors même que les GAFA nous écrasent, que le piratage commercial bat son plein, et que nous avons toujours désespérément besoin d’une véritable politique industrielle culturelle en Europe ? Quels sont les moyens pour la France de peser aujourd’hui dans la conduite et la priorisation des réformes ?

 

L’école maternelle et élémentaire Elisabeth et Robert Badinter a été inaugurée ce lundi 1er juin 2015 par la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Madame Najat VALLAUD-BELKACEM, en présence de Madame Elisabeth BADINTER.

C’est un grand honneur pour Tomblaine, cela a été une manifestation de grande qualité et très populaire avec la participation nombreuse des parents d’élèves, des élèves et des enseignants. Vous trouverez ci-dessous le reportage de France 3 mais également le descriptif de l’évolution de l’école dans ce quartier qui était jadis une Zone Urbaine Sensible.

Lors de l’inauguration, il a été dit à plusieurs reprises par la Ministre, le Recteur ou par d’autres que cette école était peut-être la plus belle de France. C’est une réussite collective dont nous sommes tous fiers.

 

Inauguration du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Inauguration du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

 

Par ailleurs, de jolies photos de l’inauguration, prises par l’AFP, circulent sur Google Images. Vous pouvez les visualiser ci-dessous ou en tapant « Najat Vallaud-Belkacem Tomblaine » sur Google Images.

 

Inauguration du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter Inauguration du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Inauguration du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Inauguration du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Inauguration du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Inauguration du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

 

Reportage de France 3 Lorraine – 19/20 du 1er juin 2015 :

 


France 3 Lorraine – 19/20 du 1er juin 2015… par herveferon

 

 

Présentation de l’évolution du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter :

 

Plaquette de présentation de la réhabilitation du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Plaquette de présentation de la réhabilitation du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Plaquette de présentation de la réhabilitation du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Plaquette de présentation de la réhabilitation du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Plaquette de présentation de la réhabilitation du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Plaquette de présentation de la réhabilitation du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

 Plaquette de présentation de la réhabilitation du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

Plaquette de présentation de la réhabilitation du groupe scolaire Elisabeth et Robert Badinter

 

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