Agir pour vous et avec vous

Mois : octobre 2016 (Page 5 de 10)

Dans le livre « Soyez les bienvenus en Palestine », j’expliquais que les habitants du village de Wadi Fukin avaient été expulsés, déportés à plusieurs reprises, et qu’ils étaient chaque fois revenus. Maltraités, humiliés au quotidien, il leur est interdit toute nouvelle construction, interdit de terminer leurs maisons… Ils sont progressivement enfermés entre le mur de la honte qui progresse et la colonie israélienne qui a poussé comme un champignon dans les hauteurs. Plus de 20000 habitants dans une cité qui surplombe Wadi Fukin comme une menace permanente, enlaidissant définitivement ce qui était avant cela un superbe paysage.
Humiliation extrême, je racontais dans ce livre que quand la station d’épuration de cette colonie de Beitar Illit venait à saturation, les colons israéliens déversaient leurs eaux usées dans la vallée sur les terres de ces pauvres palestiniens anéantissant systématiquement leurs récoltes.
Vous trouverez ci-dessous 3 liens à cliquer pour visionner  des vidéos qui montrent les dégâts causées par les eaux usées de la colonie israélienne de Beitar Illit qui ont été déversées sur les terres agricoles du village palestinien de Wadi Fukin.
 
Écoeurant !
 
Le reste du monde est il sourd et aveugle ou bien juste lâche ?
 
 
 
Le 7 juin dernier sur ce même site, je vous alertais sur les difficultés à venir autour du Stade Marcel Picot. L’Est Républicain avait d’ailleurs relayé une partie de mes inquiétudes. Malheureusement quatre mois plus tard, le Grand Nancy n’a rien fait. C’est juste un problème de déni de démocratie, il ne veulent pas en parler avec moi, parce qu’ils ne veulent pas me reconnaitre comme maire de la commune concernée et surtout, ils ne veulent pas rendre ce débat public. 
 
Dans n’importe quelle intercommunalité un tant soit peu respectueuse de la démocratie et du vote des électeurs, un dossier comme celui-là serait confié au maire de la commune concernée.
Mais pas là. On assiste alors à des déclarations intempestives du vice-président qui n’ont pas de sens, et en attendant ce sont les riverains et les utilisateurs du stade qui pâtissent régulièrement de cette irresponsabilité. 

Il y a urgence à considérer ce dossier avec sérieux. J’ai interpellé le Président de la CUGN à ce sujet, à de nombreuses reprises et cela depuis des années, mais on nous ballade !

Dans mon rôle de Maire de Tomblaine, j’ai souhaité que soient pris en considération trois sujets :

– Le permis de construire de 2003 n’a jamais été respecté complètement, la partie extérieure du stade sur l’aspect esthétique en particulier n’a jamais été réalisée.

– Les espèces de cabines rouges très laides ne servent à rien depuis de nombreuses années et l’ASNL, tout comme la ville de Tomblaine souhaitent qu’elles soient supprimées.

– Les clôtures en grillage sont également très laides et participent à créer un climat de tension aux abords du stade. Dans les stades modernes, il y a longtemps qu’on ne met plus ce genre de clôture grillagée. De plus, elles sont un véritable réceptacle pour des ordures diverses portées par le vent. Si c’est une triste image de Tomblaine que l’on veut donner là, c’est manifestement réussi. Je demande à ce que ces grillages soient démontés.

Le stade Marcel Picot est peu accessible, les spectateurs le vivent très mal, et cela génère aussi des nuisances pour les riverains. J’ai fait un certain nombre de propositions depuis plusieurs années, qui n’ont jamais été entendues. J’ai proposé depuis longtemps une rencontre de travail entre André Rossinot Président de la CUGN, propriétaire du stade, Jacques Rousselot, Président de l’ASNL et moi comme maire de la commune-siège et donc en responsabilité.

(…) 

Voilà les propositions que je fais de puis de nombreuses années :

 – Développer des parkings à quelques centaines de mètres du stade Marcel Picot, pour que les supporters ne s’engouffrent pas à proximité du stade.

– Permettre aux entreprises que je propose depuis si longtemps, sur la plaine Flageul, de s’installer, pour mutualiser des places de stationnement nombreuses les soirs de matches.

– Organiser des navettes gratuites pour les supporters abonnés, qui pourront ainsi déposer leur véhicule, par exemple au Parc des Expositions, ces navettes étant prioritaires après les matches.

– Intensifier les transports en commun avant et après les matches, du côté Saint-Max, comme du côté Tomblaine.

C’est très clair, le maire a le pouvoir de police, donc mes propositions doivent être prises en compte. La CUGN, propriétaire du stade et compétente en matière de voiries et de déplacement, doit financer les solutions.
                     °°°°°°°°°°°°°°°°°°
 
Depuis le 7 juin, le Grand Nancy m’a annoncé que les travaux que je demande depuis 2003 (dépose du grillage et des cabanes rouges) auraient lieu…en 2017, mais seulement pour le côté rue Jean Moulin ! Pour le  côté boulevard Jean Jaurès, on verra peut-être en 2018…
 
Mais pour les parkings, pour l’accessibilité, pour mes propositions à court terme concernant les transports en commun au moment des matches, pour ma proposition de navette gratuite, je n’ai reçu aucune réponse, aucune considération en quatre mois !
 
Et pendant ce temps là, il y a danger permanent ! Alors que l’on est en Etat d’urgence, l’accessibilité est catastrophique, les grillages et les cabanes rouges sont dangereux et génèrent des tensions, les riverains se plaignent auprès de moi, les commerçants vivent l’enfer, ils se font insulter par des supporters qui veulent squatter leurs parkings, la ville de Tomblaine est alors en zone de non-droit, elle subit le bruit, la pollution, le chaos.
Amusez-vous à mal vous garer au centre de Nancy, vous ne retrouverez pas votre voiture quand vous reviendrez sur place. Alors qu’à Tomblaine tous les excès sont permis au moment du match. 
 
Qui oserait prétendre que j’exagère ?
 
Pour la première fois cette semaine, mon avis a été sollicité par le Grand Nancy (étonnant !)… à l’approche du match Nancy-PSG, on m’a demandé l’autorisation d’ouvrir la Plaine Flageul au stationnement. Sachez que la Plaine Flageul a été acquise avec vos impôts par le Grand Nancy qui gèle ces terrains et empêche un développement harmonieux et cohérent de la Ville de Tomblaine.
 
Cette demande me donne raison puisque depuis 10 ans, j’ai proposé l’implantation de 13 entreprises sur la Plaine Flageul qui en ont toutes été dissuadées par le Grand Nancy. Il s’agirait d’entreprises qui accepteraient de mutualiser de nombreuses places de parkings avec le stade M. Picot au moment des matches ce qui limiterait les nuisances.
Voilà seulement qu’un espoir nait de voir s’implanter le premier projet d’implantation d’entreprise, mais je vous invite tous à observer, car on m’a tellement menti depuis des années, qu’il faut attendre pour voir.
 
Aujourd’hui les riverains comme les spectateurs en ont assez, il faut mettre en oeuvre les solutions à court terme que je propose.
 
Et puisque je suis exclu aussi des discussions avec le consortium chinois, je me suis fait un avis tout seul :
– Les annonces dans la presse du vice-président du Grand Nancy sont stupides.
– Si le Grand Nancy venait à vendre le stade Picot au prix annoncé par les Domaines, ce serait brader une propriété publique pour compenser une petite partie du surendettement du Grand Nancy dû à une mauvaise gestion.
Ce serait abandonner le pouvoir de faire respecter les règles d’urbanisme, ce serait ouvrir les portes au n’importe quoi en matière de naming.
– Il sera plus souhaitable dans l’intérêt des contribuables de louer le stade aux Chinois en pratiquant un prix de location qui ne serait plus un prix de complaisance. En effet aujourd’hui le Stade Picot ne rapporte pas beaucoup eu égard à ce qu’il a coûté à la collectivité et à sa valeur réelle. On le comprend car il s’agit d’aider l’ASNL qui n’a pas beaucoup de moyens. Mais si un gros investisseur achetait le club, il serait logique de lui louer le stade à un prix normal, c’est à dire nettement réévalué.
– Comme il sera souhaitable de demander à cet investisseur de participer aux aménagements nécessaires sur les extérieurs du stade : aménagements des parkings (actuellement à l’état de « terrains vagues ») ainsi que des voiries d’accès.
 
Cela rappelle un vieux débat (Euro 2016) où j’avais raison, tout le monde le sait et je les ai fait plier. 
En tous les cas, le maire de Tomblaine que je suis n’est pas prêt, cette fois-ci encore à laisser faire n’importe quoi au Grand Nancy sur sa Commune, il a les moyens d’empêcher de brader l’argent public et il assumera, dans l’intérêt général.
 
Et comme j’aime beaucoup le foot et l’ASNL, je participerai avec plaisir à l’émission de Laurent Piloni sur France Bleu ce lundi à 18h15, et on ne parlera que de foot !

 

Le 7 juin dernier sur ce même site, je vous alertais sur les difficultés à venir autour du Stade Marcel Picot. L’Est Républicain avait d’ailleurs relayé une partie de mes inquiétudes. Malheureusement quatre mois plus tard, le Grand Nancy n’a rien fait. C’est juste un problème de déni de démocratie, il ne veulent pas en parler avec moi, parce qu’ils ne veulent pas me reconnaitre comme maire de la commune concernée et surtout, ils ne veulent pas rendre ce débat public. 
 
Dans n’importe quelle intercommunalité un tant soit peu respectueuse de la démocratie et du vote des électeurs, un dossier comme celui-là serait confié au maire de la commune concernée.
Mais pas là. On assiste alors à des déclarations intempestives du vice-président qui n’ont pas de sens, et en attendant ce sont les riverains et les utilisateurs du stade qui pâtissent régulièrement de cette irresponsabilité. 

Il y a urgence à considérer ce dossier avec sérieux. J’ai interpellé le Président de la CUGN à ce sujet, à de nombreuses reprises et cela depuis des années, mais on nous ballade !

Dans mon rôle de Maire de Tomblaine, j’ai souhaité que soient pris en considération trois sujets :

– Le permis de construire de 2003 n’a jamais été respecté complètement, la partie extérieure du stade sur l’aspect esthétique en particulier n’a jamais été réalisée.

– Les espèces de cabines rouges très laides ne servent à rien depuis de nombreuses années et l’ASNL, tout comme la ville de Tomblaine souhaitent qu’elles soient supprimées.

– Les clôtures en grillage sont également très laides et participent à créer un climat de tension aux abords du stade. Dans les stades modernes, il y a longtemps qu’on ne met plus ce genre de clôture grillagée. De plus, elles sont un véritable réceptacle pour des ordures diverses portées par le vent. Si c’est une triste image de Tomblaine que l’on veut donner là, c’est manifestement réussi. Je demande à ce que ces grillages soient démontés.

Le stade Marcel Picot est peu accessible, les spectateurs le vivent très mal, et cela génère aussi des nuisances pour les riverains. J’ai fait un certain nombre de propositions depuis plusieurs années, qui n’ont jamais été entendues. J’ai proposé depuis longtemps une rencontre de travail entre André Rossinot Président de la CUGN, propriétaire du stade, Jacques Rousselot, Président de l’ASNL et moi comme maire de la commune-siège et donc en responsabilité.

(…) 

Voilà les propositions que je fais de puis de nombreuses années :

 – Développer des parkings à quelques centaines de mètres du stade Marcel Picot, pour que les supporters ne s’engouffrent pas à proximité du stade.

– Permettre aux entreprises que je propose depuis si longtemps, sur la plaine Flageul, de s’installer, pour mutualiser des places de stationnement nombreuses les soirs de matches.

– Organiser des navettes gratuites pour les supporters abonnés, qui pourront ainsi déposer leur véhicule, par exemple au Parc des Expositions, ces navettes étant prioritaires après les matches.

– Intensifier les transports en commun avant et après les matches, du côté Saint-Max, comme du côté Tomblaine.

C’est très clair, le maire a le pouvoir de police, donc mes propositions doivent être prises en compte. La CUGN, propriétaire du stade et compétente en matière de voiries et de déplacement, doit financer les solutions.
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Depuis le 7 juin, le Grand Nancy m’a annoncé que les travaux que je demande depuis 2003 (dépose du grillage et des cabanes rouges) auraient lieu…en 2017, mais seulement pour le côté rue Jean Moulin ! Pour le  côté boulevard Jean Jaurès, on verra peut-être en 2018…
 
Mais pour les parkings, pour l’accessibilité, pour mes propositions à court terme concernant les transports en commun au moment des matches, pour ma proposition de navette gratuite, je n’ai reçu aucune réponse, aucune considération en quatre mois !
 
Et pendant ce temps là, il y a danger permanent ! Alors que l’on est en Etat d’urgence, l’accessibilité est catastrophique, les grillages et les cabanes rouges sont dangereux et génèrent des tensions, les riverains se plaignent auprès de moi, les commerçants vivent l’enfer, ils se font insulter par des supporters qui veulent squatter leurs parkings, la ville de Tomblaine est alors en zone de non-droit, elle subit le bruit, la pollution, le chaos.
Amusez-vous à mal vous garer au centre de Nancy, vous ne retrouverez pas votre voiture quand vous reviendrez sur place. Alors qu’à Tomblaine tous les excès sont permis au moment du match. 
 
Qui oserait prétendre que j’exagère ?
 
Pour la première fois cette semaine, mon avis a été sollicité par le Grand Nancy (étonnant !)… à l’approche du match Nancy-PSG, on m’a demandé l’autorisation d’ouvrir la Plaine Flageul au stationnement. Sachez que la Plaine Flageul a été acquise avec vos impôts par le Grand Nancy qui gèle ces terrains et empêche un développement harmonieux et cohérent de la Ville de Tomblaine.
 
Cette demande me donne raison puisque depuis 10 ans, j’ai proposé l’implantation de 13 entreprises sur la Plaine Flageul qui en ont toutes été dissuadées par le Grand Nancy. Il s’agirait d’entreprises qui accepteraient de mutualiser de nombreuses places de parkings avec le stade M. Picot au moment des matches ce qui limiterait les nuisances.
Voilà seulement qu’un espoir nait de voir s’implanter le premier projet d’implantation d’entreprise, mais je vous invite tous à observer, car on m’a tellement menti depuis des années, qu’il faut attendre pour voir.
 
Aujourd’hui les riverains comme les spectateurs en ont assez, il faut mettre en oeuvre les solutions à court terme que je propose.
 
Et puisque je suis exclu aussi des discussions avec le consortium chinois, je me suis fait un avis tout seul :
– Les annonces dans la presse du vice-président du Grand Nancy sont stupides.
– Si le Grand Nancy venait à vendre le stade Picot au prix annoncé par les Domaines, ce serait brader une propriété publique pour compenser une petite partie du surendettement du Grand Nancy dû à une mauvaise gestion.
Ce serait abandonner le pouvoir de faire respecter les règles d’urbanisme, ce serait ouvrir les portes au n’importe quoi en matière de naming.
– Il sera plus souhaitable dans l’intérêt des contribuables de louer le stade aux Chinois en pratiquant un prix de location qui ne serait plus un prix de complaisance. En effet aujourd’hui le Stade Picot ne rapporte pas beaucoup eu égard à ce qu’il a coûté à la collectivité et à sa valeur réelle. On le comprend car il s’agit d’aider l’ASNL qui n’a pas beaucoup de moyens. Mais si un gros investisseur achetait le club, il serait logique de lui louer le stade à un prix normal, c’est à dire nettement réévalué.
– Comme il sera souhaitable de demander à cet investisseur de participer aux aménagements nécessaires sur les extérieurs du stade : aménagements des parkings (actuellement à l’état de « terrains vagues ») ainsi que des voiries d’accès.
 
Cela rappelle un vieux débat (Euro 2016) où j’avais raison, tout le monde le sait et je les ai fait plier. 
En tous les cas, le maire de Tomblaine que je suis n’est pas prêt, cette fois-ci encore à laisser faire n’importe quoi au Grand Nancy sur sa Commune, il a les moyens d’empêcher de brader l’argent public et il assumera, dans l’intérêt général.
 
Et comme j’aime beaucoup le foot et l’ASNL, je participerai avec plaisir à l’émission de Laurent Piloni sur France Bleu ce lundi à 18h15, et on ne parlera que de foot !

 

En septembre 2015, j’avais déjà interpellé le gouvernement avec plusieurs parlementaires sur son manque de soutien à l’aide au développement dans une tribune publiée par le journal La Croix. Entre 2012 et 2016, le budget de la mission qui lui est liée a en effet considérablement diminué, ce qui va à l’encontre de nos convictions et des engagements pris par la France dans ce domaine.

J’accueille donc favorablement la hausse des crédits alloués à l’aide publique au développement inscrite dans le projet de loi de finances pour 2017. Cependant, je ne peux que relever la faiblesse de cette augmentation (à peine 5%) qui ne me semble pas à la hauteur des enjeux et des objectifs que le Président de la République s’est fixés.

Il faut aller plus loin si nous voulons montrer l’implication de la France dans le système de solidarité internationale. Les défis des pays les plus pauvres sont trop grands pour que nous puissions les ignorer : éducation, santé, malnutrition, écologie, manque d’infrastructures… C’est être primaire que de penser autrement, nous avons là une responsabilité collective. C’est également en aidant ces territoires que nous parviendrons à limiter efficacement l’afflux de réfugiés vers notre pays.

C’est pourquoi j’ai co-signé quatre amendements visant à dégager de nouvelles ressources pour l’aide au développement.

Les deux premiers sont destinés à augmenter le taux et l’assiette de la taxe sur les transactions financières (TTF). Cela permettra à la fois de générer des recettes supplémentaires et de faire en sorte que ce dispositif fiscal freine mieux la spéculation financière, ce qui était son objectif initial.

Les autres amendements affectent une plus grande part des recettes de la TTF au budget de l’Agence française de développement qui verra sa capacité d’action accrue. Grâce à cette évolution, l’engagement pris par François Hollande lors de la Semaine des ambassadeurs d’affecter 50 % des recettes de la TTF à l’aide au développement sera ainsi mis en œuvre. 

Au total, ces mesures permettront de dégager plus de 900 millions d’euros supplémentaires pour l’aide au développement sans que cela n’impacte les finances publiques.

Si ces amendements ne sont pas rejetés, ce sera une avancée majeure dans l’assistance aux pays les plus pauvres et aux populations les plus fragiles.

En septembre 2015, j’avais déjà interpellé le gouvernement avec plusieurs parlementaires sur son manque de soutien à l’aide au développement dans une tribune publiée par le journal La Croix. Entre 2012 et 2016, le budget de la mission qui lui est liée a en effet considérablement diminué, ce qui va à l’encontre de nos convictions et des engagements pris par la France dans ce domaine.

J’accueille donc favorablement la hausse des crédits alloués à l’aide publique au développement inscrite dans le projet de loi de finances pour 2017. Cependant, je ne peux que relever la faiblesse de cette augmentation (à peine 5%) qui ne me semble pas à la hauteur des enjeux et des objectifs que le Président de la République s’est fixés.

Il faut aller plus loin si nous voulons montrer l’implication de la France dans le système de solidarité internationale. Les défis des pays les plus pauvres sont trop grands pour que nous puissions les ignorer : éducation, santé, malnutrition, écologie, manque d’infrastructures… C’est être primaire que de penser autrement, nous avons là une responsabilité collective. C’est également en aidant ces territoires que nous parviendrons à limiter efficacement l’afflux de réfugiés vers notre pays.

C’est pourquoi j’ai co-signé quatre amendements visant à dégager de nouvelles ressources pour l’aide au développement.

Les deux premiers sont destinés à augmenter le taux et l’assiette de la taxe sur les transactions financières (TTF). Cela permettra à la fois de générer des recettes supplémentaires et de faire en sorte que ce dispositif fiscal freine mieux la spéculation financière, ce qui était son objectif initial.

Les autres amendements affectent une plus grande part des recettes de la TTF au budget de l’Agence française de développement qui verra sa capacité d’action accrue. Grâce à cette évolution, l’engagement pris par François Hollande lors de la Semaine des ambassadeurs d’affecter 50 % des recettes de la TTF à l’aide au développement sera ainsi mis en œuvre. 

Au total, ces mesures permettront de dégager plus de 900 millions d’euros supplémentaires pour l’aide au développement sans que cela n’impacte les finances publiques.

Si ces amendements ne sont pas rejetés, ce sera une avancée majeure dans l’assistance aux pays les plus pauvres et aux populations les plus fragiles.

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