Agir pour vous et avec vous

Catégorie : Grand Nancy Métropole (Page 52 de 142)

Monsieur le Président, chers collègues,
 
 
Cette délibération me réjouit, car elle est la voix de la raison !
Mais je trouve qu’à un moment donné, il faut dire les choses, pour que nos concitoyens soient informés et ce sont certaines interventions auto-satisfaites sur le DOB tout à l’heure qui m’incitent à rappeler quelques vérités ici.
Déjà lorsque le rapport de la Chambre des Comptes a été porté à la connaissance de notre Conseil, j’ai été abasourdi d’entendre un certain nombre de nos collègues s’exclamer qu’ils le savaient, qu’ils l’avaient toujours dit, qu’ils avaient prévenu… Or, ce n’est pas vrai, à l’époque, nous étions très peu nombreux à alerter sur la situation budgétaire catastrophique dans laquelle nous étions et les conséquences d’un tel choix pour la ligne 1 de transports en commun, qui venait en rajouter… ! Pour ce qui concerne notre situation budgétaire, comme pour ce qui concerne la ligne 1, mais aussi sur d’autres sujets, comme le pitoyable « Nancy Grand Cœur », je me souviens avoir été souvent bien seul à dire et à écrire précisément ce qui apparait aujourd’hui comme
une évidence et je me souviens de la violence des propos de ceux, qui à l’époque soutenaient ces politiques irresponsables.
Il est facile aujourd’hui de regarder ce que j’écrivais et c’est important de le dire, car nos concitoyens ne doivent pas penser que la nouvelle gouvernance Métropolitaine reviendrait tout avec légèreté sur des engagements pris précédemment, mais ils doivent savoir qu’au contraire cette nouvelle gouvernance fait preuve de responsabilité.
Lorsque je lis ici ou là que l’impossibilité de réaliser ce projet serait due « à une nouvelle équipe politique et aux contraintes financières aggravées par la crise sanitaire », c’est faux. Le rapport de la Chambre des Comptes couvre la période 2013/2018… Or, la crise sanitaire n’était pas encore passée par là. Et que dit ce rapport ? que « ce projet de tram à un demi-milliard a été approuvé au Conseil de Métropole, sans que la collectivité n’ait réellement présenté, à ce moment-là, la contrainte financière que ce projet présenterait pour la Métropole »
On parlait à l’époque de 530 millions TTC, aujourd’hui avec les dépenses qui en découlent, on nous dit 491 millions, qui nous feraient donc … 589 millions en TTC ! Et les coûts actualisés nous amèneraient de grosses surprises, on serait très au-delà du demi-milliard…
Voilà pourquoi, je veux aujourd’hui balayer les critiques et les procès d’intention, entendus il y a quelques instants, qui ne sont que des postures.
Mais il n’y a pas que le problème du coût, il y a aussi celui du tracé, de l’environnement, de la pertinence de la technologie…
Il y avait donc urgence à reconsidérer l’ensemble de cet impossible projet, mais le problème, c’est qu’André Rossinot avait fait les choses à l’envers, faisant déménager et monter à Brabois un grand nombre de services, de facs, des étudiants, des employés, des usagers, des clients… Sans concertation et sans avoir prévu comment transporter tout ce monde chaque jour. Le résultat c’est l’enfer au quotidien pour tous ces usagers. Nous héritons de toutes ces
incohérences.
Je me réjouis d’un changement avéré dans la culture et dans la méthode et nous avons commencé par expérimenter la gratuité des transports les week-ends
Il faudra donc prendre le temps d’une nouvelle réflexion, mais une réflexion réellement partagée. Il faudra que toutes les solutions soient étudiées, envisagées, expertisées et qu’aucune possibilité ne soit écartée a priori. Mais dans le même temps nous devrons regarder avec lucidité les nécessaires évolutions pour gérer et améliorer aussi la situation actuelle et celle à court terme.
J’espère qu’on n’évacuera pas non plus l’idée qu’à la place d’une solution, il pourrait y avoir un ensemble de solutions.
Il peut y avoir par exemple tram ferré, puis connexion avec BHNS ? J’espère qu’il n’y aura pas de positions dogmatiques taboues. Et qu’on pourra parler de tout. Par exemple en ce qui concerne ce que l’on appelle les ruptures de charge ? Je tenais moi-même cette position précédemment, mais il faut être réaliste. Regardez comment on se déplace, en transports
en commun, ailleurs.
Dans toutes les villes de France, pour aller d’un point à un autre, que ce soit en bus, en tram ou en métro, il y a rupture de charge, c’est à dire qu’on quitte un véhicule pour en rejoindre un autre sur un autre quai.
Dans le cas du bas de la côte de Brabois, ça ne serait pas un scandale d’imaginer qu’on doive, par exemple, descendre du tram ferré, pour monter dans un bus à haut niveau de service et là sans même changer de quai ! Et même que si on ne veut pas être négatif, on
n’appellerait plus ça de la « rupture de charge », on positiverait et on parlerait de « correspondance »… J’espère que les tracés seront aussi repensés et que le souci de l’environnement et de la qualité de vie des habitants, riverains, comme usagers
seront omniprésents.
Chers collègues, c’est une formidable opportunité qui s’offre aujourd’hui à nous. Il s’agira d’être ambitieux dans l’élaboration d’un schéma des mobilités dans sa globalité sur notre territoire, mais plus encore sur le bassin de vie, tout en étant aussi nécessairement connecté aux autres territoires par le réseau TER. Oui, un projet ambitieux, mais financièrement raisonnable, parce que désormais raisonné.
Privilégier les déplacements doux, ça ne se décrète pas, ça s’anticipe, ça se pense avant pour que cela devienne possible, compatible et souhaitable. Anticiper sur les pistes cyclables, sur les voies vertes, les parking relais, l’accessibilité pour tous et s’appuyer d’abord sur les usages.
Pour tout cela, nous avons des outils de démocratie participative qu’il ne faudra pas négliger, sinon à quoi serviraient-ils ? Le Conseil de Développement Durable en est un, mais nous devrons écouter aussi les associations de riverains ou d’usagers, qui devront être considérées comme des partenaires dans ce nécessaire débat. Et puis, il y aura « les Assises de la mobilité » au printemps, parce qu’il parait qu’après l’hiver, il y aura cette année un printemps.
On ne construit pas un schéma des mobilités uniquement sur des postures politiques dogmatiques ou des faisabilité budgétaires, mais d’abord en considérant l’humain, la vie des gens au quotidien, le principe consistant à tenter de l’améliorer.
Hier, le Conseil de Métropole a été encore très long, parce que certains « orateurs » ne maitrisent toujours pas l’art de la synthèse et se contentent de lire bêtement, dans sa totalité, la délibération à présenter. Et comme cette délibération a été adressée à tous les Conseillers qui ont pu en prendre connaissance, cela devient alors fastidieux, voire soporifique… Une amélioration : la limitation à cinq minutes pour les intervenants qui veulent réagir sur cette délibération. Hélas ! Il existe une autre sorte d’homo politicus, si proche de l’homme de Neandertal, qui aime prendre la parole pour ne rien dire, mais pour occuper le terrain, du genre qui n’a pas compris qu’on n’est pas au Sénat, que ce n’est pas l’endroit pour parler dans le vide à des collègues qui dorment, on est là pour travailler !!! Le problème ne serait même pas que ce genre d’élu prenne la parole plusieurs fois cinq minutes, le problème, c‘est qu’ils sont inintéressants. Désolé, mais je ne peux m’empêcher de dire ce que je pense…
Et ce qui m’a le plus choqué dans ce CMGNV (Conseil de Métropole du Grand Nancy Visioconférencé), c’est lorsqu’il nous a été proposé, en toute fin de séance, de voter un voeu présenté par le Groupe SOCLE. Un voeu me semble-t-il essentiel, puisqu’il s’agissait de souhaiter collectivement que le Gouvernement ouvre les droits au RSA pour les 18-25 ans…
Aujourd’hui, c’est toute une génération de jeunes qui est sacrifiée et, chacun le sait, la crise sanitaire a considérablement aggravé leur situation. Ils ont besoin en urgence que la société prenne ses responsabilités et leur donne un minimum à vivre pour qu’ils puissent se loger, se nourrir, se soigner, étudier ou se former dans de bonnes conditions, se divertir, vivre dignement…
Un voeu, un simple voeu… Il s’agissait juste d’être solidaire, humain et responsable. Et bien le même homo politicus « au nom de son groupe » a repris une nième fois la parole pour expliquer qu’ils ne voteraient pas ce voeu, en tentant piteusement d’en justifier la raison avec des arguments fallacieux.
Posture politique ? Dogme stupide ? Ou tentative, une fois de plus d’exister ?
La droite sera toujours la droite. Sur des sujets aussi dramatiques, on n’a pas le droit aux atermoiements ! Bien sûr que le RSA est insuffisant et pas toujours pertinent ! Mais le minimum à vivre est essentiel, pour reprendre la sémentique macronienne.
Sur cette capture d’écran, vous avez les noms de celles et ceux qui ont voté contre.
Proposition, si vous avez un jeune dans votre entourage, faites lui lire la liste des noms de ceux qui ont voté contre, pour que le jour où ils devront voter eux-même, ils soient éclairés…
 
Hier, le Conseil de Métropole a été encore très long, parce que certains « orateurs » ne maitrisent toujours pas l’art de la synthèse et se contentent de lire bêtement, dans sa totalité, la délibération à présenter. Et comme cette délibération a été adressée à tous les Conseillers qui ont pu en prendre connaissance, cela devient alors fastidieux, voire soporifique… Une amélioration : la limitation à cinq minutes pour les intervenants qui veulent réagir sur cette délibération. Hélas ! Il existe une autre sorte d’homo politicus, si proche de l’homme de Neandertal, qui aime prendre la parole pour ne rien dire, mais pour occuper le terrain, du genre qui n’a pas compris qu’on n’est pas au Sénat, que ce n’est pas l’endroit pour parler dans le vide à des collègues qui dorment, on est là pour travailler !!! Le problème ne serait même pas que ce genre d’élu prenne la parole plusieurs fois cinq minutes, le problème, c‘est qu’ils sont inintéressants. Désolé, mais je ne peux m’empêcher de dire ce que je pense…
Et ce qui m’a le plus choqué dans ce CMGNV (Conseil de Métropole du Grand Nancy Visioconférencé), c’est lorsqu’il nous a été proposé, en toute fin de séance, de voter un voeu présenté par le Groupe SOCLE. Un voeu me semble-t-il essentiel, puisqu’il s’agissait de souhaiter collectivement que le Gouvernement ouvre les droits au RSA pour les 18-25 ans…
Aujourd’hui, c’est toute une génération de jeunes qui est sacrifiée et, chacun le sait, la crise sanitaire a considérablement aggravé leur situation. Ils ont besoin en urgence que la société prenne ses responsabilités et leur donne un minimum à vivre pour qu’ils puissent se loger, se nourrir, se soigner, étudier ou se former dans de bonnes conditions, se divertir, vivre dignement…
Un voeu, un simple voeu… Il s’agissait juste d’être solidaire, humain et responsable. Et bien le même homo politicus « au nom de son groupe » a repris une nième fois la parole pour expliquer qu’ils ne voteraient pas ce voeu, en tentant piteusement d’en justifier la raison avec des arguments fallacieux.
Posture politique ? Dogme stupide ? Ou tentative, une fois de plus d’exister ?
La droite sera toujours la droite. Sur des sujets aussi dramatiques, on n’a pas le droit aux atermoiements ! Bien sûr que le RSA est insuffisant et pas toujours pertinent ! Mais le minimum à vivre est essentiel, pour reprendre la sémentique macronienne.
Sur cette capture d’écran, vous avez les noms de celles et ceux qui ont voté contre.
Proposition, si vous avez un jeune dans votre entourage, faites lui lire la liste des noms de ceux qui ont voté contre, pour que le jour où ils devront voter eux-même, ils soient éclairés…
 
Face à une situation sanitaire qui perdure, la Métropole du Grand Nancy met en place différentes aides pour soutenir les ménages les plus durement touchés par les conséquences des confinements successifs.
Il avait déjà été annoncé que pour les TPE/PME et associations de vingt salariés, un report, une remise voire une exonération des factures d’eau pouvait être accordés, mais la Métropole vient compléter son arsenal de solidarité en débloquant un fonds d’urgence temporaire s’élevant à 115 000 euros qui pourra être mobilisé jusque fin 2021. Ce fonds est destiné aux personnes qui ne sont d’ordinaire pas éligibles au dispositif Fonds Solidarité Logement mais qui sont aujourd’hui et à cause de cette crise, concernés par des soucis d’impayés de loyers ou des factures d’énergie non réglées. Cette aide sera attribuée à partir de l’analyse de la situation économique et sociale des ménages qui la solliciteront et qui devront justifier d’une baisse de ressources d’au moins 20% après le 16 mars 2020.
Si vous avez perdu votre emploi, que vous souffrez d’une diminution de rémunération ou encore d’une absence d’activité liée au confinement, n’hésitez surtout pas à contacter le service Solidarité Logement de la Métropole au 03 54 40 67 77 qui vous apportera toute l’aide et les informations nécessaires.
Plus d’informations : grandnancy.eu
 
Face à une situation sanitaire qui perdure, la Métropole du Grand Nancy met en place différentes aides pour soutenir les ménages les plus durement touchés par les conséquences des confinements successifs.
Il avait déjà été annoncé que pour les TPE/PME et associations de vingt salariés, un report, une remise voire une exonération des factures d’eau pouvait être accordés, mais la Métropole vient compléter son arsenal de solidarité en débloquant un fonds d’urgence temporaire s’élevant à 115 000 euros qui pourra être mobilisé jusque fin 2021. Ce fonds est destiné aux personnes qui ne sont d’ordinaire pas éligibles au dispositif Fonds Solidarité Logement mais qui sont aujourd’hui et à cause de cette crise, concernés par des soucis d’impayés de loyers ou des factures d’énergie non réglées. Cette aide sera attribuée à partir de l’analyse de la situation économique et sociale des ménages qui la solliciteront et qui devront justifier d’une baisse de ressources d’au moins 20% après le 16 mars 2020.
Si vous avez perdu votre emploi, que vous souffrez d’une diminution de rémunération ou encore d’une absence d’activité liée au confinement, n’hésitez surtout pas à contacter le service Solidarité Logement de la Métropole au 03 54 40 67 77 qui vous apportera toute l’aide et les informations nécessaires.
Plus d’informations : grandnancy.eu
 
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