Actualité

Exploit de l'UMP !

Exploit de l'UMP !


L'UMP a réussi l'exploit de perdre cette année toutes ses élections, y compris la sienne !

Réunion d'après-visite de l'Assemblée avec les militants

43 militants et sympathisants du Parti Socialiste, qui avaient participé à la campagne des législatives pour Hervé Féron, ont été invités à visiter l’Assemblée Nationale, il y a une quinzaine de jours, par le député Hervé Féron. Après quoi, ils avaient eu l’occasion de participer à deux émissions de télévision de Canal Plus.

La visite du 31 octobre 2012

La visite du 31 octobre 2012.


Vendredi, le député leur a proposé de se retrouver à Villers-lès-Nancy pour partager le verre de l’amitié mais avant cela, il a répondu à toutes les questions concernant l’activité du député, ou sur le fonctionnement de l’Assemblée Nationale en règle générale.

La réunion a été introduite par Pascal Jacquemin, maire de Villers, puis une longue discussion s’est engagée sous la forme de questions/réponses.

Un point a été beaucoup discuté : celui qui concerne le non cumul des mandats. Le débat a été très serein. Et de façon très claire, l’ensemble des militants présents ont semblé d’accord avec la position d’Hervé Féron, qui est également partagée par un nombre croissant de députés socialistes à l’Assemblée. A savoir : il faut arrêter de désigner les cumulards de façon péjorative, les élus qui cumulent deux mandats ont été élus pour cela, et n’ont rien usurpé. Il serait dangereux pour la démocratie d’avoir un jour une Assemblée Nationale composée uniquement de députés, qui ne soient que députés. Cela donnerait une Assemblée composée de notables parisianistes, et d’apparatchiks, pour chacun des partis représentés. Ce n’est pas ce que nous voulons.

La bonne solution semblerait être :

-          Possibilité de cumuler un mandat de parlementaire avec un mandat de maire de petite ville (le plafond de l’association des Petites Villes de France, 20 000 habitants, pourrait être retenu).

-          Impossibilité de cumuler un mandat de parlementaire avec celui de président de conseil régional, de conseil général, ou d’intercommunalité, ou maire de grande ville.

-          Impossibilité de cumuler également avec certaines présidences (de SDIS, de conseils d’administration, etc.).

-          Impossibilité de cumuler avec certaines professions.

Tout le monde s’est entendu à penser qu’il est souhaitable d’avoir un débat serein et d’arrêter de tomber dans le dogme.

Avec Pascal Jacquemin, maire de Villers

Pascal Jacquemin, Maire de Villers, a accueilli les militants et sympathisants lors de cette soirée.

Hugo f. : son nouveau site !

Retrouvez toute l'actualité de Hugo F. sur son nouveau site, hugo-f.fr !

Au programme : les dates de ses prochains concerts, les paroles de ses chansons à télécharger, des photos, des vidéos, et beaucoup d'autres choses !

Hugo F.

500 000 !

500000


Amis lecteurs,

Vous êtes très nombreux à nous suivre, et très nombreux à nous soutenir. Notre blog vient de passer le cap des 500.000 visites. Or, nous avions fêté la 400.000ème visite, le jeudi 10 mai 2012. 

Nous avons donc reçu 100.000 visites en 5 mois, 20.000 visites par mois ! C’est une fréquentation exceptionnelle, nous nous en félicitons, et nous vous en remercions. 

Nous avons là la preuve du fait que les combats que nous menons sont justes, pertinents ou impertinents, et que vous les partagez nombreux !

Merci à vous, la lutte continue… et merci aussi aux quelques-uns qui nous combattent sans arrêt mais qui nous lisent régulièrement et ne manquent pas de réagir. Ils nous permettent d’exister, nous devons aussi notre réussite à ceux-là !

Beaucoup d'espoir dans la réponse que Laurent Fabius a faite à Hervé Féron sur le problème de Wadi Fukin

Veuillez trouver cette lettre ci-dessous, signée de la main même du Ministre :


Courrier Laurent Fabius

Courrier L Fabius


Hervé Féron et Stéphane Hablot avaient également interpellé Laurent Fabius de façon plus générale sur la situation de la Palestine, au-delà du problème spécifique de Wadi Fukin :

Réponse de Laurent Fabius sur la Palestine


Réponse de Laurent Fabius sur la Palestine

Sels d'aluminium : la recherche en danger

Vous avez peut-être lu aujourd'hui, dans plusieurs médias sur Internet, des articles traitant des dangers pour la santé liés à l'utilisation des sels d'aluminium dans les vaccins. Il s'agit en effet d'un enjeu de santé publique dont les parlementaires doivent se saisir.

Récemment, l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé a annoncé qu'elle refusait de financer les projets de recherche relatifs aux sels d'aluminium de l'INSERM de l'hôpital Henri Mondor à Créteil, alors que cette unité est internationalement reconnue. Dès le 18 octobre, le député Hervé Féron interrogeait donc Mme la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé sur la nécessité de continuer à financer ces projets, par une question écrite que nous portons à votre connaissance :


Monsieur Hervé FERON alerte Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, sur le refus de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) de financer les projets de recherche présentés par l’unité INSERM de l’hôpital Henri Mondor à Créteil, consacrés au lien existant entre les sels d’aluminium utilisés comme adjuvant dans certains vaccins, et les pathologies induites par l’injection de ces vaccins. Ces travaux portent notamment sur les éléments favorisant la circulation des sels d’aluminium dans l’organisme, et sur les effets de la présence de sels d’aluminium dans le cerveau, d’ores et déjà reconnus par l’Académie des Sciences. Cette décision de l’ANSM est surprenante, puisqu’elle dit soutenir depuis plus de 10 ans ces recherches. Or, il semblerait que l’ANSM ait conseillé au ministère de lancer un appel d’offres afin de reprendre les recherches à zéro, avec une nouvelle équipe de chercheurs. En écartant de ces recherches une équipe compétente, à la pointe de la recherche expérimentale et clinique, internationalement reconnue, on prend le risque de retarder de plusieurs années la compréhension du processus de translocation des sels d’aluminium dans l’organisme, et des effets d’accumulation de ces sels dans le cerveau. Pour rappel, il a été constaté, après l’utilisation des sels d’aluminium comme adjuvant dans certains vaccins, des cas de myofasciite à macrophages, une maladie très rare, qui se caractérise par de graves déficiences musculaires. Les cas relevés sont de plus en plus nombreux. Il s’agit donc d’un enjeu de santé publique majeur. Le député insiste donc sur le fait que l’unité INSERM de l’hôpital Henri Mondor doit poursuivre ses travaux si l’on veut éviter ce qui pourrait devenir une catastrophe sanitaire.

Le député Hervé FERON s’inquiète de la mue de la Banque Postale qui devient progressivement une banque « comme les autres »

C’est avec inquiétude que le Député Hervé FERON a pris connaissance des nouvelles dispositions de la Banque Postale qui est une entreprise publique et qui se veut une banque « pas comme les autres ». En effet, depuis le 1e septembre 2012, elle s’est alignée sur la plupart des autres établissements bancaires en ramenant le prélèvement des opérations financières le dernier jour du mois, au lieu du 5 le mois suivant, dans le cas d’achats effectués avec des cartes bancaires à débit différé. Cela augmente pour les clients aux fins de mois difficiles les risques de se retrouver à découvert, et donc de payer des agios. Il semblerait que 840.000 clients de la banque utilisent une carte à débit différé et soient donc concernés par le changement de date de prélèvement des montants dépensés.

Si cette décision répond à un besoin de diminuer la consommation de fonds propres, il n’en reste pas moins qu’elle va mettre en difficulté de nombreux clients dont la solvabilité du compte est assurée par un revenu perçu en début de mois. Ces clients ne vont pas manquer de devoir faire face à des frais et à des rejets de prélèvements.

Par ailleurs, Hervé FERON s’interroge sur la validité de cette décision au regard de l’alinéa 2 de l’article 1134 du Code Civil puisqu’elle constitue une modification unilatérale d’un contrat qui doit légalement être exécuté totalement : « les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi ».

Soucieux de la consolidation des moyens d’accompagnement des Français les plus fragiles, le Député s’inquiète du fait que la Banque Postale devienne de plus en plus une banque « comme les autres » !

C’est ainsi que le Député adresse aujourd’hui une Question Ecrite à Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances sur la décision de la Banque Postale de modifier la date de prélèvement des opérations financières effectuées avec une carte à débit différé. Il tient à lui signifier son inquiétude et lui demande son appréciation sur les implications de la décision de la Banque Postale ; ainsi que les mesures qui s’offriraient au Gouvernement pour éviter que ne soit ainsi favorisée la précarité de personnes potentiellement fragiles.

Le député Hervé FERON souhaite qu’une réflexion soit engagée pour palier les effets de la conversion aux pratiques controversées des banques commerciales traditionnelles que la Banque Postale suit depuis plusieurs années. Il souhaite que la situation financière déjà précaire de nombreux foyers ne soit pas davantage accablée par les dérives d’une banque traditionnellement destinée à des clients populaires.


La Question Ecrite déposée par le député Hervé FERON :

Monsieur Hervé Féron attire l'attention de M. le Ministre de l’Economie et des Finances sur la décision de la Banque Postale de modifier la date de prélèvement des opérations financières effectuées avec une carte à débit différé.

En effet, depuis le mois de septembre 2012, la Banque Postale qui est une entreprise publique et se veut une banque « pas comme les autres », s’est pourtant alignée sur la plupart des autres établissements bancaires en ramenant le prélèvement des opérations financières le dernier jour du mois, au lieu du 5 le mois suivant, dans le cas d’achats effectués avec des cartes bancaires à débit différé. Cela augmente pour les clients aux fins de mois difficiles les risques de se retrouver à découvert, et donc de payer des agios, s’ils n’ont pas perçu leur salaire avant le dernier jour ouvré du mois. Il semblerait que 840.000 clients de la banque utilisent une carte à débit différé et soient donc concernés par le changement de date de prélèvement des montants dépensés.

Toutefois, la direction de la Banque Postale a affirmé « mettre en place un dispositif qui permettra à [ses] clients de mieux contrôler et gérer leur trésorerie en visualisant leurs dépenses et leurs revenus sur un même mois ». Elle relativise également l'impact de cette mesure : « seuls 5% de nos clients sont concernés et, selon une étude, 90% des détenteurs d'une carte à débit différé touchent leur salaire avant le 30 du mois ».

Si cette décision répond à un besoin de diminuer la consommation de fonds propres, il n’en reste pas moins qu’elle va mettre en difficulté de nombreux clients dont la solvabilité du compte est assurée par un revenu perçu en début de mois. Ces clients ne vont pas manquer de devoir faire face à des frais et à des rejets de prélèvements.

Monsieur Serge Maitre, président de l'Association française des usagers des banques (Afub), considère que « la Banque Postale mène une véritable offensive contre ses clients, dont la plupart ont des revenus égaux ou inférieurs à 1500 € ». De plus, l’établissement a mis en place une pénalité de 0,65 euro pour un sixième retrait hors du réseau postal et a établi une commission sur les comptes inactifs. La commission d’intervention, pénalité due à la situation de découvert du client, a elle aussi augmenté au cours des dernières années. Il semblerait que la Banque Postale se détourne progressivement de son caractère social.

Par ailleurs, il s’interroge sur la validité de cette décision au regard de l’alinéa 2 de l’article 1134 du Code Civil puisqu’elle constitue une modification unilatérale d’un contrat qui doit légalement être exécuté totalement.

Aussi il lui demande son appréciation sur les implications de la décision de la Banque Postale ainsi que les mesures qui s’offriraient au Gouvernement pour éviter que ne soit ainsi favorisée la précarité de personnes potentiellement fragiles.

Mariage pour tous : ma position

Quelques fois, les propos rapportés dans la presse sont légèrement différents de ceux que l’on a tenus, et donc, je souhaite vous dire clairement quelle est ma position. 

En réponse à un journaliste, j’ai bien sûr annoncé que je voterai la loi sur le mariage pour tous, que je l’appliquerai évidemment dans ma commune. Dans le passé, il m’est arrivé de célébrer des cérémonies qui n’étaient pas un mariage, mais une formalisation de PACS pour des personnes de même sexe. Ces personnes souhaitaient une cérémonie officielle que leur maire ne souhaitait pas faire. Moi, je l’ai fait, dans le respect des textes et des lois, et dans le respect des individus. 

Je pense effectivement qu’historiquement, les religions ont toujours promu un ordre moral, et qu’il appartient aux élus de la République de faire avancer les valeurs de la République. Un maire doit aussi respecter la loi. Bien évidemment, je me place sur le principe de l’égalité des Droits, et lorsque je dis que j’ai du mal à répondre à la question du mariage pour les homosexuels, c’est tout simplement parce que les choix en matière de pratiques sexuelles des gens ne me regardent pas. Je pense que c’est de l’ordre de la vie privée. Quand je marie des gens de sexes différents, jamais nous ne parlons de leurs choix en matière de pratiques sexuelles. Donc là, il me semble important d’avoir la même approche pour ne pas stigmatiser les gens. 

Je suis donc pour le mariage pour tous, sereinement, et en vertu du principe républicain d’égalité des Droits.


Hervé FÉRON

La phrase du jour : « Le SLUC Basket a perdu, l’AS Nancy-Lorraine a perdu, heureusement qu’il nous reste Rossinot pour rêver ! ».

Quelques informations sur l’actualité du Député, ou sur l’actualité de Tomblaine, car on ne sait pourquoi, la presse locale ne s’y intéresse pas beaucoup… 

Il y a plus de quinze jours, la ville de Tomblaine inaugurait une superbe fresque, réalisée par l’artiste Martine Sauvageot, sur un vieux mur en face de la mairie. Cette fresque représente la ferme de Tomblaine au début du XXème siècle. Lors de ce vernissage, le Maire a expliqué que c’était le moyen de lancer la discussion avec les habitants de Tomblaine à propos de cette ferme, tant chargée d’histoire, que la commune a l’intention d’acquérir prochainement. Il est donc particulièrement important de communiquer autour de cet événement. Une quarantaine de personnes étaient présentes à l’inauguration. Chacun s’entend pour dire que la fresque est superbe. Un journaliste, correspondant local de Tomblaine, était présent. Il a pris des notes, pris des photos, puis il est venu participer au pot amical offert à cette occasion. Aucun article n’a été diffusé pour couvrir cet événement, alors que dans la presse locale, trop souvent, la rubrique « Tomblaine » est vide.


Fresque Tomblaine

La fresque représentant la ferme de Tomblaine au début du XXème siècle.


C’est le même correspondant local qui, quelques jours plus tard, assistait à un moment très important dans la vie publique tomblainoise : la réception annuelle des enseignants. L’École Publique est une priorité dans les politiques municipales, et l’Éducation Nationale est le premier employeur sur la ville. Un bel événement, avec beaucoup de sens. Le journaliste s’est attablé, et en buvant un coup et grignotant des petits fours, il a dit tout le mal qu’il pense des politiques publiques tomblainoises et du Maire, à l’enseignante assise en face de lui. Il a quand même fait l’effort d’écrire un article minuscule, et donc très réducteur, sur la soirée, sans aucune photo, trois jours plus tard. 

Vendredi 26 octobre, Hervé Féron, en tant que Député, mais également en tant que Maire, inaugurait la flotte de nouveaux véhicules électriques, achetés par La Poste. Ces nouveaux véhicules roulent désormais sur Tomblaine, où Hervé Féron est Maire, sur Nancy où il est Député, et sur Malzéville. C’était un moment très fort. Le Député-Maire a été invité à prendre la parole, tout comme Jean-Pierre Franoux, Maire de Malzéville. Et comme vous n’avez pas lu cela dans la presse, nous vous en informons.


Véhicules électriques La Poste Véhicules électriques La Poste

Inauguration des véhicules électriques de La Poste, à la plate-forme de Nancy-Lobau.


Enfin, la presse met un coup de projecteur sur quelques personnalités qui sont dans le « Who’s who ». Pour votre information, ceux qui paraissent étonnés de figurer dans le « Who’s who » ne devraient pas l’être. Car pour y figurer, il faut répondre au « Who’s who », qui vous pose la question et vous demande même de valider une fiche descriptive de vous. Vous n’avez pas lu dans cet excellent article qu’Hervé Féron figure dans le « Who’s who », mais il y figure aussi. Par contre, il n’a pas souhaité figurer dans le « Club des 500 » pour lequel il a été sollicité, par manque de temps, mais aussi parce qu’il ne souhaite pas apparaître comme un notable, ce qu’il n’est pas. 

Quant à Valérie ex-Rosso toujours-Debord, le journaliste qui avait fait campagne pour elle n’a pas été informé qu’elle avait perdu les élections législatives, et qu’il n’est plus son directeur de campagne (LOL !).

Hugo F en concert !

Ne manquez pas Hugo F et ses musiciens, dimanche 14 octobre à 15h au Magic Miror (à la Pépinière) dans le cadre de NJP !


Hugo F

Hervé Féron au lancement de la campagne mondiale pour l'abolition de la peine de mort

Hervé Féron sur France 3


Ce soir à 18h00, au Quai d'Orsay, Hervé Féron participera, à l'invitation et aux côtés de Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, au lancement de la campagne mondiale pour l'abolition universelle de la peine de mort.

Hervé Féron au 5ème congrès départemental de la CGT Éduc’Action de Meurthe-et-Moselle


Hervé Féron au 5ème congrès de la CGT Educ'Action 54, le 4 octobre 2012


Jeudi 4 octobre 2012 se déroulait le 5ème congrès de la CGT Éduc’Action, qui a eu lieu cette année au lycée Marie Marvingt à Tomblaine. C’est en tant que maire de la commune d’accueil qu’Hervé Féron a été invité par Patrick Bretenoux, le président départemental. 

L’inquiétude manifestée par le monde de l’enseignement est légitime, au regard des politiques de démantèlement et de destruction de l’École de la République organisées ces dix dernières années, qu’Hervé Féron a rappelés dans son intervention : 

  • 80.000 postes supprimés depuis 2007, et 150.000 depuis 2000.
  • Démantèlement des RASED.
  • Manque de considération caractérisé à l’égard des enseignants.
  • Etc.

Alors forcément, les enseignants fondent beaucoup d’espoir après l’élection de François Hollande à la Présidence de la République et la nomination d’un nouveau Gouvernement.

Malgré un héritage budgétaire encore plus dégradé que ce qui était annoncé, Hervé Féron a rappelé que le nouveau Ministre de l’Éducation Nationale, Vincent Peillon, avait la ferme volonté de faire évoluer positivement la donne, et qu’il a d’ailleurs commencé à inverser la vapeur, malgré un contexte économique peu favorable. Il appartient aux syndicats, aux acteurs du monde de l’Éducation, de travailler en lien avec les élus pour continuer ce combat.

Fort de l’expérience vécu quelques jours plutôt en territoires Sahraouis, dont le peuple se prépare depuis longtemps à l’autodétermination grâce à son travail sur l’éducation, il a rappelé que l’avenir, c’est l’instruction publique.

La rencontre de ce matin a aussi été l’occasion pour les représentants syndicaux de la CGT Éduc’Action d’exposer au député un certain nombre de problèmes. C’est ainsi qu’Hervé Féron a posé dès aujourd’hui une question écrite à la Ministre de la Fonction Publique et au Ministre de l’Éducation Nationale, au sujet du jour de carence dans la fonction publique, instauré par le précédent gouvernement (voir ci-dessous).

Le débat a également porté sur le Traité Européen où là, bien sûr, les positions diverses se sont exprimées. Hervé Féron a déjà développé la sienne sur ce blog.

La matinée s’est achevée par un pot convivial, offert par la CGT Éduc’Action.


Question écrite :

Monsieur Hervé FERON alerte Madame la Ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation, et de la Fonction Publique, sur l’abrogation du jour de carence dans la fonction publique. Instaurée par l’article 105 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011, cette disposition est applicable à l’ensemble de la fonction publique depuis le 1er janvier 2012. Cette mesure, présentée au moment de son élaboration comme un acte d’équité à l’égard des salariés du secteur privé, était davantage un acte politique destinée à pointer du doigt une frange des salariés français trop souvent stigmatisés et peu considérés. Cette mesure est d’autant plus injuste, que les nombreux accords d’entreprises et conventions collectives permettent à une large majorité des salariés du secteur privé de ne pas être assujettie au jour de carence. Elle n’est en aucun cas efficace économiquement, et ne participe en rien à la résorption du déficit de la Sécurité Sociale, puisque l’argent économisé ne sera pas reversé à la caisse de Sécurité sociale, mais restera dans celles des employeurs publics. L’abrogation de cette mesure serait donc un geste significatif et une preuve de respect pour l’ensemble des fonctionnaires, en particulier pour les enseignants. Elle trancherait avec la politique du gouvernement précédent, qui n’a cessé de stigmatiser les fonctionnaires et les enseignants. Le député alerte donc  Madame la Ministre sur l’urgence d’abroger ce dispositif.

Manque de tonus sur le terrain, trop d’agressivité sur Internet !

J’ai été beaucoup interpellé par les médias (sauf un journaliste de presse écrite qui a produit sans nous consulter un article à charge et donc sans intérêt) suite aux déclarations tonitruantes et agressives de M. Holveck sur Internet. Il a aussi pris le temps d’ameuter tous les médias.  M. Holveck c’est l’homme de main de Jacques Rousselot, Président de l’AS Nancy-Lorraine. Ces gens là m’en veulent terriblement (ils m’avaient même adressé des menaces à l’époque) car je me suis beaucoup engagé contre l’agrandissement du stade Marcel Picot il y a deux ans, dénonçant par là même les tromperies et petits arrangements entre amis. Beaucoup d’entre vous m’ont témoigné leur sympathie et leur soutien à ce moment là car vous avez compris qu’en tant qu’élu mon rôle est de défendre uniquement l’intérêt public. Il est tout à fait normal que ces gens là soient en colère après moi. 

Cela dit, selon eux, je ne serais pas content parce que je n’ai plus d’invitations en VIP dans les tribunes de l’ASNL et j’aurais décidé l’augmentation de 50% de la taxe sur les spectacles par mesure de représailles. Je vous passe les ragots, les insultes, et autres mesquineries à mon égard.

La vérité, c’est quoi ? C’est que l’année dernière, j’avais des invitations pour aller en tribune officielle, ce qui peut paraître bien normal puisque je suis le Maire de la commune et que par ailleurs M. Rossinot, sa famille, ses amis ; M. Dufraisse, ses amis et tous les Maires de droite de la Communauté Urbaine du Grand-Nancy y sont invités permanents (si ce n’est du copinage, ça fait un peu mafia). Ce que vous devez savoir, c’est que je n’ai pas utilisé une seule fois dans l’année ces places. Pas par désintérêt pour l’AS Nancy-Lorraine, car c’est un sport populaire, j’aime cette équipe, mais je n’apprécie pas forcément les dirigeants car j’aime ce qui est populaire mais je n’aime pas ce qui est populiste. Si je n’y suis jamais allé, c’est parce que je sens bien que M. Rousselot, M. Holveck, M. Rossinot et M. Dufraisse ne souhaitent pas que j’y aille. Je n’ai pas l’habitude de m’inviter là où ma présence n’est pas souhaitée.

Cette année, l’AS Nancy-Lorraine a décidé de ne plus m’inviter. C’est mesquin, stupide, cela leur appartient, mais pour moi, rien de grave, j’irai certainement voir un match ou deux dans la saison (d’autant plus que j’ai quelques amis qui jouent dans cette équipe) mais j’irai en tribune populaire et je paierai ma place. Donc tout va bien. Toute autre information ne serait que des ragots. 

L’ASNL tente de me diaboliser pour régler ses comptes et dit que j’aurais « décidé d’augmenter la taxe sur les spectacles de 50% ». Ce n’est pas Hervé Féron qui a décidé, ce n’est pas le Maire qui a décidé : ces gens qui sont trop dans le business ignorent tout des fonctionnements démocratiques de notre République. C’est le Conseil Municipal de Tomblaine par 26 voix sur 29 qui a pris cette décision, Conseil Municipal lui-même élu au suffrage universel. Nous avons augmenté la taxe sur les spectacles de 8 à 12%, ce qui devrait selon nos calculs faire progresser notre recette de 30 à 40 000 euros. Comment calcule-t-on cela ? La taxe sur les spectacles en 2011 a rapporté 180 000 euros sur la base de 8%. Donc passer de 8 à 12% signifierait qu’on ajoute 90 000 euros. Or, les prévisions en fonction de la baisse des recettes due aux mauvais résultats récurrents de l’ASNL nous laissent à penser que ce ne serait pas 90 000 euros de plus mais 50 000 euros. Or, par ailleurs, la somme de base qui était 180 000 euros va elle-même diminuer, donc je tiens le pari que cette augmentation de la taxe sur les spectacles fera progresser nos recettes de 180 000 à 210 000 euros environ. Je propose que l’on compare cette somme de 30 000 euros au budget global de l’AS Nancy-Lorraine (y compris les subventions et aides diverses en nature) ou encore que l’on compare ces 30 000 euros aux salaires de certains dirigeants de l’ASNL.

Cette augmentation de la taxe sur les spectacles a été justifiée le soir du Conseil Municipal par un besoin de recettes supplémentaires dans un contexte où depuis plus de 25 ans la Communauté Urbaine du Grand-Nancy de droite empêche le développement et donc les recettes sur Tomblaine (André Rossinot est conseiller municipal de Nancy depuis 43 ans et Maire depuis 29 ans). Depuis de nombreuses années, des entreprises sont empêchées de s’y installer. J’ai actuellement six entreprises qui tentent de s’installer sur Tomblaine depuis plusieurs années. M. Rossinot est personnellement responsable de cette situation. Il ne répond jamais non à mes courriers : soit il laisse pourrir la situation en ne répondant pas, soit il propose de réaliser les études qu’il confie toujours aux mêmes (business is business). 

C’est ainsi que la commune de Tomblaine accueille sur une grande partie de sa superficie des infrastructures qui ne portent pas le nom de Tomblaine car Tomblaine, pour ces gens là, est un gros mot. L’aéroport de Nancy-Essey (28% de la superficie de Tomblaine), le stade Marcel Picot situé tous les jours dans l’Est Républicain à Nancy, la Piscine du Lido appelée très souvent Piscine de la Rive droite, le stade Raymond Petit appelé régulièrement par la CUGN Stade Raymond Petit de Nancy… Toutes ces infrastructures n’apportent rien, par leur nom ou leur rayonnement, à la ville de Tomblaine. Mais en termes de recettes, elles rapportent 0 centime d’euro. Si à la place de ces infrastructures nous avions des logements, nous percevrions de la taxe d’habitation ou de l’impôt foncier. Dans un contexte où pour permettre un projet commercial dans le centre de Nancy dans les années 1968-1969, l’intercommunalité a déplacé puis concentré de très nombreuses familles pauvres sur un même quartier à Tomblaine, il nous incombe énormément de dépenses de solidarité alors que structurellement la précarité de la ville de Tomblaine est organisée par le manque de recettes programmé. Je rappelle que la loi prévoit qu’un tiers de la recette perçue par la taxe sur les spectacles doit être versée au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) pour des dépenses de solidarité. C’est bien évidemment ce que nous faisons à Tomblaine. 

La décision du Conseil Municipal de Tomblaine d’augmenter de 8 à 12% la taxe sur les spectacles est donc une décision sage et responsable pour garantir les équilibres budgétaires de la ville. Toute personne qui verrait là un règlement de compte ou une agression quelconque se tromperait ou serait tout simplement malveillante à l’égard des élus tomblainois. 

Je souhaite sincèrement une excellente saison sportive à l’AS Nancy-Lorraine.

Hervé Féron à l'Assemblée Nationale Algérienne.

Ce soir, à 20h00 puis à 21h00, Hervé Féron sera à nouveau sur Canal Algérie pour sa visite à l'Assemblée Nationale Algérienne.

Pour connaître le numéro de la chaîne, cliquez ici.

 

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Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

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Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
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