Actualité

Communiqué de presse : Le député Hervé FERON s’inquiète de la mise en sursis du Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD)

C’est avec inquiétude que le Député Hervé FERON note la mise en sursis du Programme Européenne d’Aide aux plus Démunis (PEAD) et les difficultés de parvenir au niveau européen à un accord satisfaisant pour y trouver une issue positive. 

En effet, le PEAD, créé en 1987 par Jacques Delors, est menacé. Cependant, les associations qui contribuent à la lutte contre l’exclusion et à la distribution de l’aide alimentaire en dépendent fortement, à l’instar des Restaurants du Cœur qui lancent actuellement leur 28e campagne pour répondre à des besoins plus que jamais réaffirmés. Aujourd’hui, le PEAD profite à 18 millions de personnes dans 20 pays de l’UE. Parmi les principaux bénéficiaires, on retrouve la Pologne, l’Italie, ou encore la France. Sur les 480 millions d’euros dotant le PEAD en 2011, 72 millions ont été redistribués dans l’Hexagone, soit environ 130 millions de repas. Selon les quatre associations caritatives agréées pour recevoir l’aide européenne, cela représente un tiers des denrées alimentaires distribuées chaque année dans le pays. Si le PEAD a été maintenu provisoirement en 2012 et 2013, sont avenir est sombre. 

Soucieux de la pérennisation des moyens alloués par l’Europe, sociale et solidaire, aux personnes les plus fragiles, le Député s’inquiète du fait que la Commission européenne souhaite diminuer les montants de l’aide alimentaire à hauteur d’un milliard d’euros pour la période budgétaire 2014-2020, et de la prédation de certains Etats européens qui s’opposent au maintien du dispositif. 

C’est ainsi que le Député adresse aujourd’hui une Question Ecrite à Monsieur le Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères, chargé des Affaires européennes, ainsi qu’à Madame la Ministre déléguée auprès de la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, chargée des Personnes Handicapées et de la Lutte contre l’Exclusion sur l’avenir du PEAD. Il tient à leur signifier son inquiétude et leur demande les mesures qui s’offriraient au Gouvernement pour que ce dossier demeure prioritaire et qu’une issue positive soit trouvée au plus vite. 

Le député Hervé FERON exhorte les Ministres à soutenir sans condition le maintien d’une aide européenne dédiée, à la hauteur des enjeux pressants. Il leur demande également de bien vouloir préciser l’état des négociations européennes, tant dans les contours du nouveau dispositif que dans le montant des aides.


Hervé Féron à l'Assemblée Générale des Restos du Coeur

Hervé Féron à l'Assemblée Générale des Restos du Coeur, le 16 décembre dernier.


La Question Ecrite du député Hervé FERON, également adressée à Mme la Ministre déléguée aux Personnes Handicapées et à la Lutte contre l’Exclusion :

Monsieur Hervé Féron attire l'attention de M. le Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes sur le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD).

En effet, le PEAD, créé par Jacques Delors en 1987, est menacé. Cependant, à l’entrée de l’hiver, les Restaurants du Cœur notamment, qui lancent actuellement leur 28e campagne et qui sont malheureusement plus que jamais nécessaires, en dépendent fortement. Ainsi, la question de la pérennisation de l’aide alimentaire européenne, qui se pose depuis plusieurs mois, doit demeurer prioritaire et ne peut rester sans réponse. 

Lors de la création du PEAD, il s’agissait d’utiliser les surplus de la Politique Agricole Commune (PAC) pour distribuer des repas aux plus démunis. Cependant, la Cour européenne de justice, saisie d’une plainte de l’Allemagne en 2011, avait jugé le dispositif obsolète. Initialement, le programme était en effet financé par les excédents agricoles. Mais devant leur fonte progressive, l’UE avait entrepris de financer, sur le budget de la PAC, l’achat de denrées alimentaires pour les plus démunis. Un dévoiement du système, selon la Cour, qui estimait que l’effort relevait de politiques sociales plus qu’agricoles. Un groupe de sept pays réfractaires (Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, République tchèque, Danemark, Suède et Autriche) s'était alors formé, exigeant la disparition du PEAD sous sa forme initiale. 

Devant la mobilisation des dirigeants européens et du gouvernement français, un compromis franco-allemand a été signé le 14 novembre 2011. Le PEAD est maintenu provisoirement en 2012 et 2013, pour un budget d’environ 500 millions d’euros annuels. L’Allemagne a cependant émis une condition, souhaitant que le programme rattaché à la PAC disparaisse définitivement en 2014. L’Allemagne estime que l’aide alimentaire aux plus démunis est de la responsabilité de chaque état membre. Toutefois, le programme PEAD est fondamental et relativement peu cher car adossé sur un réseau associatif dense : il coûterait deux euros par citoyen européen et par an, pour une distribution de près de 150 tonnes de produits alimentaires.

Le projet de règlement budgétaire européen pour la période 2014-2020 prévoit une somme de 2,5 milliards d’euros allouée à l’aide alimentaire, tandis qu’elle s’élève actuellement à 3,5 milliards d’euros et que 4,5 milliards d’euros sont espérés, à l’heure où les besoins ne cessent d’augmenter. Il convient donc de repenser les financements et la participation pérennes de l’Union Européenne au programme d’aide aux plus démunis.

Aujourd’hui, le PEAD profite à 18 millions de personnes dans 20 pays de l’UE. Parmi les principaux bénéficiaires, on retrouve la Pologne, l’Italie, ou encore la France. Sur les 480 millions d’euros dotant le PEAD en 2011, 72 millions ont été redistribués dans l’Hexagone, soit environ 130 millions de repas. Selon les quatre associations caritatives agréées pour recevoir l’aide européenne, cela représente un tiers des denrées alimentaires distribuées chaque année dans le pays. C’est pourquoi le Collectif des banques alimentaires, la Croix-Rouge, les Restos du cœur et le Secours populaire ont appelé à la mobilisation pour « sauver l’aide alimentaire européenne ».

Pour ne prendre que l’exemple des Restaurants du Cœur, l’aide européenne représente 23% des repas distribués et 15% de ses ressources, selon son président. Durant la campagne précédente, 115 millions de repas avaient été distribués à 870.000 personnes. Il y a une quasi-certitude que ce seuil sera dépassé cette année encore : l’an dernier, c’était la cinquième augmentation consécutive, soit plus de 30% de hausse sur cinq ans. Les mères seules avec enfants représentent 40% des personnes accueillies, devant les personnes âgées et les jeunes.

Il semble au Député impératif de soutenir sans condition le maintien d’une aide européenne dédiée, à la hauteur des enjeux pressants. Ainsi, il lui demande les opportunités qui s’offrent au Gouvernement pour que ce dossier demeure prioritaire afin de pérenniser cette aide européenne essentielle pour de nombreux pays membres, qui garde un lien avec la Politique Agricole Commune, témoignant d’une Europe sociale et solidaire. Il lui demande de bien vouloir préciser l’état des négociations européennes, tant dans les contours du nouveau dispositif que dans le montant des aides.

Sarkozy a dilapidé les 19 millions de la réserve ministérielle

On se demandait d'où venait l'argent dont disposaient Nadine Morano, Valérie Rosso-Debord et beaucoup d'autres, avant les élections législatives. Voilà probablement la réponse...


Article publié sur le site www.impots-economie.com :


Avant l’arrivée des socialistes, Sarkozy a dilapidé intégralement les 19 millions d’euros de la réserve ministérielle, crédits mis à disposition de l’Elysée pour toute l’année 2012 et destinés à aider les collectivités locales dans le besoin.

sarkozy programme economique Sarkozy a dilapidé les 19 millions de la réserve ministérielleCe sont exactement 18 952 326 euros qui ont été engloutis entre le 1er janvier et le 15 mai, date de l’installation du nouveau président de la République. Le rythme de ce chapardage un peu grossier s’est même accéléré dans les jours qui ont précédé la passation des pouvoirs. Et tant pis pour la tradition républicaine qui veut que l’équipe sortante se contente d’utiliser les fonds disponibles auprorata temporis et laisse le reste à ses successeurs…

Le hold-up est d’autant plus remarquable que l’ Elysée n’avait juridiquement aucun droit sur cette ligne de crédits votée par le Parlement pour subventionner des « travaux divers d’intérêt local« . Surnommée « réserve ministérielle » par les spécialistes, elle constitue le pendant gouvernemental de la réserve parlementaire ( voiQuelles associations profitent de la réserve parlementaire ?), qui permet aux députés et sénateurs de distribuer des subventions aux collectivités de leur choix. Et de s’acheter ainsi des fidélités à bon compte.

Inscrits dans un obscur sous-chapitre du budget du ministère de l’ Intérieur, ces crédits sont placés sous la tutelle de la Direction des collectivités locales, laquelle avait pour mission – avant l’arrivée de Sarkozy – d’arroser l’ensemble des partis politiques, tout en privilégiant les élus proches du pouvoir en place.

Mais en 2008, l’ Elysée a mis la main sur ce pactole. Ne faisant confiance qu’à lui-même et à ses collaborateurs directs, Sarkozy a décidé de contrôler personnellement les attributions de subventions. Par lettre du 21 octobre 2008, il a annoncé à Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l’ Intérieur, que ce bel argent ferait désormais l’objet d’une programmation décidée au niveau de son cabinet. Bon prince, Sarkozy a quand même laissé quelques millions à la disposition de Matignon, de Bercy, et de l’ Intérieur. Ils ont été, eux-aussi, intégralement dépensés ( voir Qui a bénéficié de la réserve ministérielle de Sarkozy ? ).

Source: le Canard Enchainé

Vu dans le bulletin municipal de Villers-lès-Nancy

1er coup de pioche de la structure multi-accueil Louise Martin à Villers-lès-Nancy, le 22 juin 2012

Le bulletin municipal de Villers-lès-Nancy (n°41) met en avant les moments forts de la commune de ces derniers mois, et notamment le 40e anniversaire de Clairlieu !

C'est ainsi que le Député Hervé Féron a donné le premier coup de pioche de la structure multi-accueil Louise Martin, le 22 juin 2012, aux côtés de Pascal Jacquemin, Maire de Villers-lès-Nancy, Pierre Baumann, Conseiller Général de Villers-Laxou, et Danielle Maudinas, adjointe au Maire de Villers-lès-Nancy et suppléante de Pierre Baumann.

Intervention sur la rémunération pour copie privée

Ce matin, mercredi 21 novembre 2012, la commission des Affaires Culturelles et de l'Education organisait une table ronde relative à la rémunération pour copie privée, en présence de M. Edouard Barreiro, directeur des études de l’Union fédérale des consommateurs UFC-Que Choisir, M. Bernard Heger, délégué général du Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques (SIMAVELEC), M. Laurent Petitgirard, président du conseil d’administration de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), M. Pascal Rogard, directeur général de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).

Retrouvez l'intervention d'Hervé Féron en vidéo :


Intervention en commission des Affaires... par herveferon

La mariage pour tous... ça avance !

Je ne résiste pas au plaisir de vous communiquer cette annonce trouvée sur Twitter, de notre copain Bernard ROMAN, député du Nord :


"Le mariage pour tous... ça avance : l'UMP a déjà deux papas !!!"

Exploit de l'UMP !

Exploit de l'UMP !


L'UMP a réussi l'exploit de perdre cette année toutes ses élections, y compris la sienne !

Réunion d'après-visite de l'Assemblée avec les militants

43 militants et sympathisants du Parti Socialiste, qui avaient participé à la campagne des législatives pour Hervé Féron, ont été invités à visiter l’Assemblée Nationale, il y a une quinzaine de jours, par le député Hervé Féron. Après quoi, ils avaient eu l’occasion de participer à deux émissions de télévision de Canal Plus.

La visite du 31 octobre 2012

La visite du 31 octobre 2012.


Vendredi, le député leur a proposé de se retrouver à Villers-lès-Nancy pour partager le verre de l’amitié mais avant cela, il a répondu à toutes les questions concernant l’activité du député, ou sur le fonctionnement de l’Assemblée Nationale en règle générale.

La réunion a été introduite par Pascal Jacquemin, maire de Villers, puis une longue discussion s’est engagée sous la forme de questions/réponses.

Un point a été beaucoup discuté : celui qui concerne le non cumul des mandats. Le débat a été très serein. Et de façon très claire, l’ensemble des militants présents ont semblé d’accord avec la position d’Hervé Féron, qui est également partagée par un nombre croissant de députés socialistes à l’Assemblée. A savoir : il faut arrêter de désigner les cumulards de façon péjorative, les élus qui cumulent deux mandats ont été élus pour cela, et n’ont rien usurpé. Il serait dangereux pour la démocratie d’avoir un jour une Assemblée Nationale composée uniquement de députés, qui ne soient que députés. Cela donnerait une Assemblée composée de notables parisianistes, et d’apparatchiks, pour chacun des partis représentés. Ce n’est pas ce que nous voulons.

La bonne solution semblerait être :

-          Possibilité de cumuler un mandat de parlementaire avec un mandat de maire de petite ville (le plafond de l’association des Petites Villes de France, 20 000 habitants, pourrait être retenu).

-          Impossibilité de cumuler un mandat de parlementaire avec celui de président de conseil régional, de conseil général, ou d’intercommunalité, ou maire de grande ville.

-          Impossibilité de cumuler également avec certaines présidences (de SDIS, de conseils d’administration, etc.).

-          Impossibilité de cumuler avec certaines professions.

Tout le monde s’est entendu à penser qu’il est souhaitable d’avoir un débat serein et d’arrêter de tomber dans le dogme.

Avec Pascal Jacquemin, maire de Villers

Pascal Jacquemin, Maire de Villers, a accueilli les militants et sympathisants lors de cette soirée.

Hugo f. : son nouveau site !

Retrouvez toute l'actualité de Hugo F. sur son nouveau site, hugo-f.fr !

Au programme : les dates de ses prochains concerts, les paroles de ses chansons à télécharger, des photos, des vidéos, et beaucoup d'autres choses !

Hugo F.

500 000 !

500000


Amis lecteurs,

Vous êtes très nombreux à nous suivre, et très nombreux à nous soutenir. Notre blog vient de passer le cap des 500.000 visites. Or, nous avions fêté la 400.000ème visite, le jeudi 10 mai 2012. 

Nous avons donc reçu 100.000 visites en 5 mois, 20.000 visites par mois ! C’est une fréquentation exceptionnelle, nous nous en félicitons, et nous vous en remercions. 

Nous avons là la preuve du fait que les combats que nous menons sont justes, pertinents ou impertinents, et que vous les partagez nombreux !

Merci à vous, la lutte continue… et merci aussi aux quelques-uns qui nous combattent sans arrêt mais qui nous lisent régulièrement et ne manquent pas de réagir. Ils nous permettent d’exister, nous devons aussi notre réussite à ceux-là !

Beaucoup d'espoir dans la réponse que Laurent Fabius a faite à Hervé Féron sur le problème de Wadi Fukin

Veuillez trouver cette lettre ci-dessous, signée de la main même du Ministre :


Courrier Laurent Fabius

Courrier L Fabius


Hervé Féron et Stéphane Hablot avaient également interpellé Laurent Fabius de façon plus générale sur la situation de la Palestine, au-delà du problème spécifique de Wadi Fukin :

Réponse de Laurent Fabius sur la Palestine


Réponse de Laurent Fabius sur la Palestine

Sels d'aluminium : la recherche en danger

Vous avez peut-être lu aujourd'hui, dans plusieurs médias sur Internet, des articles traitant des dangers pour la santé liés à l'utilisation des sels d'aluminium dans les vaccins. Il s'agit en effet d'un enjeu de santé publique dont les parlementaires doivent se saisir.

Récemment, l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé a annoncé qu'elle refusait de financer les projets de recherche relatifs aux sels d'aluminium de l'INSERM de l'hôpital Henri Mondor à Créteil, alors que cette unité est internationalement reconnue. Dès le 18 octobre, le député Hervé Féron interrogeait donc Mme la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé sur la nécessité de continuer à financer ces projets, par une question écrite que nous portons à votre connaissance :


Monsieur Hervé FERON alerte Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, sur le refus de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) de financer les projets de recherche présentés par l’unité INSERM de l’hôpital Henri Mondor à Créteil, consacrés au lien existant entre les sels d’aluminium utilisés comme adjuvant dans certains vaccins, et les pathologies induites par l’injection de ces vaccins. Ces travaux portent notamment sur les éléments favorisant la circulation des sels d’aluminium dans l’organisme, et sur les effets de la présence de sels d’aluminium dans le cerveau, d’ores et déjà reconnus par l’Académie des Sciences. Cette décision de l’ANSM est surprenante, puisqu’elle dit soutenir depuis plus de 10 ans ces recherches. Or, il semblerait que l’ANSM ait conseillé au ministère de lancer un appel d’offres afin de reprendre les recherches à zéro, avec une nouvelle équipe de chercheurs. En écartant de ces recherches une équipe compétente, à la pointe de la recherche expérimentale et clinique, internationalement reconnue, on prend le risque de retarder de plusieurs années la compréhension du processus de translocation des sels d’aluminium dans l’organisme, et des effets d’accumulation de ces sels dans le cerveau. Pour rappel, il a été constaté, après l’utilisation des sels d’aluminium comme adjuvant dans certains vaccins, des cas de myofasciite à macrophages, une maladie très rare, qui se caractérise par de graves déficiences musculaires. Les cas relevés sont de plus en plus nombreux. Il s’agit donc d’un enjeu de santé publique majeur. Le député insiste donc sur le fait que l’unité INSERM de l’hôpital Henri Mondor doit poursuivre ses travaux si l’on veut éviter ce qui pourrait devenir une catastrophe sanitaire.

Le député Hervé FERON s’inquiète de la mue de la Banque Postale qui devient progressivement une banque « comme les autres »

C’est avec inquiétude que le Député Hervé FERON a pris connaissance des nouvelles dispositions de la Banque Postale qui est une entreprise publique et qui se veut une banque « pas comme les autres ». En effet, depuis le 1e septembre 2012, elle s’est alignée sur la plupart des autres établissements bancaires en ramenant le prélèvement des opérations financières le dernier jour du mois, au lieu du 5 le mois suivant, dans le cas d’achats effectués avec des cartes bancaires à débit différé. Cela augmente pour les clients aux fins de mois difficiles les risques de se retrouver à découvert, et donc de payer des agios. Il semblerait que 840.000 clients de la banque utilisent une carte à débit différé et soient donc concernés par le changement de date de prélèvement des montants dépensés.

Si cette décision répond à un besoin de diminuer la consommation de fonds propres, il n’en reste pas moins qu’elle va mettre en difficulté de nombreux clients dont la solvabilité du compte est assurée par un revenu perçu en début de mois. Ces clients ne vont pas manquer de devoir faire face à des frais et à des rejets de prélèvements.

Par ailleurs, Hervé FERON s’interroge sur la validité de cette décision au regard de l’alinéa 2 de l’article 1134 du Code Civil puisqu’elle constitue une modification unilatérale d’un contrat qui doit légalement être exécuté totalement : « les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi ».

Soucieux de la consolidation des moyens d’accompagnement des Français les plus fragiles, le Député s’inquiète du fait que la Banque Postale devienne de plus en plus une banque « comme les autres » !

C’est ainsi que le Député adresse aujourd’hui une Question Ecrite à Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances sur la décision de la Banque Postale de modifier la date de prélèvement des opérations financières effectuées avec une carte à débit différé. Il tient à lui signifier son inquiétude et lui demande son appréciation sur les implications de la décision de la Banque Postale ; ainsi que les mesures qui s’offriraient au Gouvernement pour éviter que ne soit ainsi favorisée la précarité de personnes potentiellement fragiles.

Le député Hervé FERON souhaite qu’une réflexion soit engagée pour palier les effets de la conversion aux pratiques controversées des banques commerciales traditionnelles que la Banque Postale suit depuis plusieurs années. Il souhaite que la situation financière déjà précaire de nombreux foyers ne soit pas davantage accablée par les dérives d’une banque traditionnellement destinée à des clients populaires.


La Question Ecrite déposée par le député Hervé FERON :

Monsieur Hervé Féron attire l'attention de M. le Ministre de l’Economie et des Finances sur la décision de la Banque Postale de modifier la date de prélèvement des opérations financières effectuées avec une carte à débit différé.

En effet, depuis le mois de septembre 2012, la Banque Postale qui est une entreprise publique et se veut une banque « pas comme les autres », s’est pourtant alignée sur la plupart des autres établissements bancaires en ramenant le prélèvement des opérations financières le dernier jour du mois, au lieu du 5 le mois suivant, dans le cas d’achats effectués avec des cartes bancaires à débit différé. Cela augmente pour les clients aux fins de mois difficiles les risques de se retrouver à découvert, et donc de payer des agios, s’ils n’ont pas perçu leur salaire avant le dernier jour ouvré du mois. Il semblerait que 840.000 clients de la banque utilisent une carte à débit différé et soient donc concernés par le changement de date de prélèvement des montants dépensés.

Toutefois, la direction de la Banque Postale a affirmé « mettre en place un dispositif qui permettra à [ses] clients de mieux contrôler et gérer leur trésorerie en visualisant leurs dépenses et leurs revenus sur un même mois ». Elle relativise également l'impact de cette mesure : « seuls 5% de nos clients sont concernés et, selon une étude, 90% des détenteurs d'une carte à débit différé touchent leur salaire avant le 30 du mois ».

Si cette décision répond à un besoin de diminuer la consommation de fonds propres, il n’en reste pas moins qu’elle va mettre en difficulté de nombreux clients dont la solvabilité du compte est assurée par un revenu perçu en début de mois. Ces clients ne vont pas manquer de devoir faire face à des frais et à des rejets de prélèvements.

Monsieur Serge Maitre, président de l'Association française des usagers des banques (Afub), considère que « la Banque Postale mène une véritable offensive contre ses clients, dont la plupart ont des revenus égaux ou inférieurs à 1500 € ». De plus, l’établissement a mis en place une pénalité de 0,65 euro pour un sixième retrait hors du réseau postal et a établi une commission sur les comptes inactifs. La commission d’intervention, pénalité due à la situation de découvert du client, a elle aussi augmenté au cours des dernières années. Il semblerait que la Banque Postale se détourne progressivement de son caractère social.

Par ailleurs, il s’interroge sur la validité de cette décision au regard de l’alinéa 2 de l’article 1134 du Code Civil puisqu’elle constitue une modification unilatérale d’un contrat qui doit légalement être exécuté totalement.

Aussi il lui demande son appréciation sur les implications de la décision de la Banque Postale ainsi que les mesures qui s’offriraient au Gouvernement pour éviter que ne soit ainsi favorisée la précarité de personnes potentiellement fragiles.

Mariage pour tous : ma position

Quelques fois, les propos rapportés dans la presse sont légèrement différents de ceux que l’on a tenus, et donc, je souhaite vous dire clairement quelle est ma position. 

En réponse à un journaliste, j’ai bien sûr annoncé que je voterai la loi sur le mariage pour tous, que je l’appliquerai évidemment dans ma commune. Dans le passé, il m’est arrivé de célébrer des cérémonies qui n’étaient pas un mariage, mais une formalisation de PACS pour des personnes de même sexe. Ces personnes souhaitaient une cérémonie officielle que leur maire ne souhaitait pas faire. Moi, je l’ai fait, dans le respect des textes et des lois, et dans le respect des individus. 

Je pense effectivement qu’historiquement, les religions ont toujours promu un ordre moral, et qu’il appartient aux élus de la République de faire avancer les valeurs de la République. Un maire doit aussi respecter la loi. Bien évidemment, je me place sur le principe de l’égalité des Droits, et lorsque je dis que j’ai du mal à répondre à la question du mariage pour les homosexuels, c’est tout simplement parce que les choix en matière de pratiques sexuelles des gens ne me regardent pas. Je pense que c’est de l’ordre de la vie privée. Quand je marie des gens de sexes différents, jamais nous ne parlons de leurs choix en matière de pratiques sexuelles. Donc là, il me semble important d’avoir la même approche pour ne pas stigmatiser les gens. 

Je suis donc pour le mariage pour tous, sereinement, et en vertu du principe républicain d’égalité des Droits.


Hervé FÉRON

La phrase du jour : « Le SLUC Basket a perdu, l’AS Nancy-Lorraine a perdu, heureusement qu’il nous reste Rossinot pour rêver ! ».

Quelques informations sur l’actualité du Député, ou sur l’actualité de Tomblaine, car on ne sait pourquoi, la presse locale ne s’y intéresse pas beaucoup… 

Il y a plus de quinze jours, la ville de Tomblaine inaugurait une superbe fresque, réalisée par l’artiste Martine Sauvageot, sur un vieux mur en face de la mairie. Cette fresque représente la ferme de Tomblaine au début du XXème siècle. Lors de ce vernissage, le Maire a expliqué que c’était le moyen de lancer la discussion avec les habitants de Tomblaine à propos de cette ferme, tant chargée d’histoire, que la commune a l’intention d’acquérir prochainement. Il est donc particulièrement important de communiquer autour de cet événement. Une quarantaine de personnes étaient présentes à l’inauguration. Chacun s’entend pour dire que la fresque est superbe. Un journaliste, correspondant local de Tomblaine, était présent. Il a pris des notes, pris des photos, puis il est venu participer au pot amical offert à cette occasion. Aucun article n’a été diffusé pour couvrir cet événement, alors que dans la presse locale, trop souvent, la rubrique « Tomblaine » est vide.


Fresque Tomblaine

La fresque représentant la ferme de Tomblaine au début du XXème siècle.


C’est le même correspondant local qui, quelques jours plus tard, assistait à un moment très important dans la vie publique tomblainoise : la réception annuelle des enseignants. L’École Publique est une priorité dans les politiques municipales, et l’Éducation Nationale est le premier employeur sur la ville. Un bel événement, avec beaucoup de sens. Le journaliste s’est attablé, et en buvant un coup et grignotant des petits fours, il a dit tout le mal qu’il pense des politiques publiques tomblainoises et du Maire, à l’enseignante assise en face de lui. Il a quand même fait l’effort d’écrire un article minuscule, et donc très réducteur, sur la soirée, sans aucune photo, trois jours plus tard. 

Vendredi 26 octobre, Hervé Féron, en tant que Député, mais également en tant que Maire, inaugurait la flotte de nouveaux véhicules électriques, achetés par La Poste. Ces nouveaux véhicules roulent désormais sur Tomblaine, où Hervé Féron est Maire, sur Nancy où il est Député, et sur Malzéville. C’était un moment très fort. Le Député-Maire a été invité à prendre la parole, tout comme Jean-Pierre Franoux, Maire de Malzéville. Et comme vous n’avez pas lu cela dans la presse, nous vous en informons.


Véhicules électriques La Poste Véhicules électriques La Poste

Inauguration des véhicules électriques de La Poste, à la plate-forme de Nancy-Lobau.


Enfin, la presse met un coup de projecteur sur quelques personnalités qui sont dans le « Who’s who ». Pour votre information, ceux qui paraissent étonnés de figurer dans le « Who’s who » ne devraient pas l’être. Car pour y figurer, il faut répondre au « Who’s who », qui vous pose la question et vous demande même de valider une fiche descriptive de vous. Vous n’avez pas lu dans cet excellent article qu’Hervé Féron figure dans le « Who’s who », mais il y figure aussi. Par contre, il n’a pas souhaité figurer dans le « Club des 500 » pour lequel il a été sollicité, par manque de temps, mais aussi parce qu’il ne souhaite pas apparaître comme un notable, ce qu’il n’est pas. 

Quant à Valérie ex-Rosso toujours-Debord, le journaliste qui avait fait campagne pour elle n’a pas été informé qu’elle avait perdu les élections législatives, et qu’il n’est plus son directeur de campagne (LOL !).

 

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Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

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Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
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