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La réflexion du jour.

La réflexion du jour :

"Amstrong ? Tu m'étonnes qu'il se dopait ! Il a gagné sept fois le Tour de France, il jouait de la trompette comme un Dieu, il a été le premier homme à marcher sur la Lune ! Tu m'étonnes qu'il était dopé !"

La bourde de Martine Aubry.


Et l’on reparle de stades, à Lille, mais aussi à Tomblaine pour le stade Marcel Picot. Même si les journalistes de l’Est Républicain continuent chaque jour à situer le stade Marcel Picot à Nancy, il est bien à Tomblaine. Mais la rédaction sportive de ce journal, après avoir fait une campagne scandaleuse pendant deux ans pour tenter de persuader l’opinion publique de la pertinence du projet Grand Stade à Tomblaine, a continué, après la décision d’abandon du projet par le Président de la Communauté urbaine du Grand Nancy, à faire pression quotidiennement.

Le journaliste sportif qui m’avait interviewé à l’époque pendant plus de deux heures semblait en profond désaccord avec ce que je pensais. C’est pour cela qu’il n’a jamais écrit une ligne sur tous les arguments que je lui avais développés. Il est vrai que lorsque je lui ai expliqué que le projet de Grand Stade à Tomblaine était scandaleux parce qu’il s’agissait de petits arrangements entre amis, et que l’on faisait croire au public qu’il s’agirait d’un investissement privé, alors que la réalité était tout autre ; lorsque je lui ai dit que ce projet serait payé très largement avec l’argent public et que cela aurait une incidence considérable sur l’augmentation des impôts des Grands Nancéiens, ce journaliste m’avait répondu que cela ne le concernait pas, puisqu’il habitait à Neufchâteau dans les Vosges…

Mais la mascarade a continué, avec le retour de Jacques Rousselot au printemps 2012, qui annonce, toujours dans le même journal, qu’il va acheter le stade Marcel Picot… Quelques jours après, Michel Dufraisse dit dans le même journal, mais dans un tout petit entrefilet, que cela n’a pas encore été discuté. Quelques jours plus tard, il est même question de financements qataris ! Qui peut croire que les Qataris vont s’intéresser au club de Nancy, quand on voit leur investissement au PSG… et la réussite qui en découle !





Alors récemment, à l’occasion du match de football Lille-Nancy et de l’inauguration du Grand Stade de Lille, la rédaction sportive toujours du même journal a quotidiennement regretté que Nancy n’ait pas un même stade que Lille. Il nous faut d’abord comparer le potentiel public des deux agglomérations. Considérez par exemple que Nancy a une moyenne de 9.000 abonnés qui ne fréquentent pas systématiquement le stade, et que le stade Marcel Picot de 20.000 places n’est jamais plein.

A Lille, qui comptait 14.500 abonnés la saison dernière, on est passé à 30.000 abonnés pour un Grand Stade de 50.000 places. Le club de Lille est allé jouer pour un match de barrage de la Ligue des Champions à Copenhague, où Lille a perdu 1 à 0. Dans ce stade de 35.000 places, alors que l’on peut penser que Copenhague a un potentiel public important, il y avait moins de 20.000 spectateurs présents pour un match de cette importance.

Revenons au Grand Stade de Lille. Le coût estimé de la conception et de la construction est de 282 M€ (parkings compris), auxquels s’ajoutent 42 M€ pour un programme immobilier d’accompagnement. On arrive donc à 324 M€, sans parler pour l’instant des dépassements de coût. Martine Aubry s’est donc engagée dans un Partenariat Public-Privé (PPP). Le principe est très favorable au privé et lèse complètement les contribuables du Nord Pas-de-Calais. En effet, Lille Métropole et la région Nord Pas-de-Calais apportent 44% de la dépense, et ensuite, Lille Métropole versera 7,5 M€ par an pendant 31 ans pour rembourser la construction. Ce qui nous fera 232,5 M€ en plus des 44% d’apport initial !... Vous trouverez en dessous de cet article un extrait d’un article du journal Le Monde d’avril 2010, dans lequel on parle de PPP (d’ailleurs, je ne serai pas surpris qu’un jour on reparle du bilan financier des Jeux Olympiques de Londres investissement public/investissement privé/bilan économique).

En conclusion, je dirai que quelques journalistes sportifs nancéiens montrent Lille en exemple car ils ne sont pas du tout concernés par le niveau d’imposition des Grands Nancéiens, et qu’ils sont prêts à défendre pour cela n’importe quelle folie. Il y a à Lille un très bon club de football, mais on le voit avec le départ d’Eden Hazard, un seul joueur de football vous manque, et tout peut rapidement être dépeuplé… Dans une situation de crise économique telle que celle vécue par la France, n’est-ce pas une grave erreur que d’endetter autant une collectivité et de mettre autant d’argent public dans une telle infrastructure ?

Le football est un jeu, où l’on peut gagner à tout moment et perdre à tout moment. La politique, l’économie publique, ne sont pas de l’ordre du jeu mais de la responsabilité. Regardez la désescalade de Grenoble qui avait investi dans un stade lorsque ce club était monté en Ligue 1, regardez la situation du FC Metz aujourd’hui en National, ou du Racing Club de Strasbourg jusqu’en CFA.

Pour votre information, la Chambre Régionale des Comptes estime que la dette de Lille Métropole devrait atteindre 1,55 milliard d’euros fin 2012, ce qui est colossal… Je considère comme de nombreux observateurs que Martine Aubry a réalisé là une superbe bourde, peut-être pour se faire un peu de publicité personnelle…

Grâce à notre pression, la CU du Grand Nancy, elle-même beaucoup trop endettée, a fini par ne pas commettre la même erreur. 

Régulièrement, je lis dans ce même journal que Monsieur Rousselot finance souvent de sa poche l’ASNL. C’est peut-être vrai, mais on oublie de rappeler l’ensemble des moyens de la Communauté urbaine du Grand Nancy, financiers, matériels, humains, dont bénéficient l’AS Nancy-Lorraine, et personnellement Monsieur Rousselot, et cela mérite toujours d’être regardé de plus près. 

En tant que maire de Tomblaine, je ne suis pas opposé à ce que le stade Marcel Picot soit vendu à un privé. Encore faudrait-il que le maire de la commune concernée soit concerté sur ce projet, qu’il ait connaissance de tous les éléments du dossier, et que l’on ne reparte pas ainsi dans de petites tractations entre amis.



Article publié sur lemonde.fr, le 27 avril 2010 :


L'endettement caché de la France, par Denis Dessus


Les gouvernements Thatcher et Blair ont créé et développé les PPP-PFI (partenariat public-privé-initiative financière privée), contrats uniques rassemblant conception, construction, entretien, maintenance et gestion d'un équipement public (hôpital, prison, etc.), financé par le groupement privé attributaire du contrat, et payé par l'Etat ou la collectivité sous forme de loyer. Les règles de la comptabilité publique ont été adaptées pour que le montant du marché, passé sur des longues durées de quinze à trente ans, n'apparaisse pas en investissement, masquant ainsi la dette, pourtant bien réelle, mais uniquement en fonctionnement, à hauteur du loyer !

Pour respecter les contraintes de Maastricht sur l'endettement, les autres Etats, poussés par les puissants lobbies du BTP et de la finance, utilisent également ces procédures "innovantes". Nicolas Sarkozy veut les développer, Martine Aubry vient de doubler l'endettement de la communauté urbaine de Lille de 1 à 1,9 milliard d'euros avec le PPP du Grand Stade de Lille, Christine Lagarde s'est félicitée de l'accélération du nombre de PPP et espère voir prospérer ce mode de passation de marchés. Tous oublient que c'est une procédure de stricte exception car le Conseil constitutionnel en a, par deux fois, limité l'usage à cause des risques constitutionnels d'atteinte aux bons usages des deniers publics et à l'égalité devant la commande publique.

Cette procédure est très onéreuse en raison de la limitation drastique de la concurrence de milliers d'entreprises à 3 ou 4 majors, toujours les mêmes, qui se partagent les marchés, avec des risques réels d'entente et de collusion. Les artisans et PME, privés de l'accès à la commande, sont, au mieux, soumis à une sous-traitance sauvage. Le coût de l'emprunt privé est nécessairement plus élevé que s'il était contracté par une collectivité publique. Les seuls frais de procédure pour mettre au point des contrats aussi complexes dépassent pour certains marchés le million d'euros. Les marges du groupement privé sont considérables, engendrées par la construction de l'ouvrage, son fonctionnement et sa maintenance ainsi que les plus-values liées aux modifications de l'ouvrage sur une très longue période.

A cela s'ajoutent des risques qualitatifs évidents et constatés dans les PFI anglais et confirmés dans les premiers exemples français : en annexant, pour les opérations de bâtiment et d'aménagement urbain, l'architecte et son équipe à l'entreprise, le rôle de la maîtrise d'œuvre est perverti. Elle ne travaille plus pour faire le meilleur projet et l'obtenir aux meilleures conditions pour le maître d'ouvrage public, elle va au contraire aider le groupement privé maître d'ouvrage à obtenir la marge maximale, marge payée par le contribuable. Avec une concurrence architecturale également limitée, la qualité du projet, donc la qualité du service, est un critère secondaire de choix, alors qu'elle devrait, selon les propos du président de la république française, être au cœur de nos choix politiques et un enjeu de civilisation ! L'absence de l'architecte aux côtés de l'acheteur public pendant le chantier a également pour conséquence la piètre qualité de réalisation car il ne peut plus contrôler, améliorer, affiner la réalisation, diriger et tirer l'entreprise vers le niveau de performance optimal. Cela explique les dysfonctionnements révélateurs des prisons de Roanne ou de Mont-de-Marsan.

Dans le cadre du plan de relance, N. Sarkozy a annoncé que l'Etat cautionnerait le financement du groupement privé, fabriquant ainsi un étonnant produit financier "pourri" au bénéfice des majors, dont tout le coût et les risques sont portés in fine par les contribuables ! Encore plus fort, le gouvernement britannique, devant une économie prenant l'eau de toute part, a voulu prêter 2 milliards de livres aux groupements qui ne tiennent plus leurs engagements ! Cela a entraîné une levée de boucliers politique face à une procédure très contestée : "le système est devenu terriblement opaque et malhonnête, et sert à cacher les obligations de l'Etat" dénonce le social-démocrate Vince Cable. La réalité des montages PPP commence aujourd'hui à se révéler. Plusieurs hôpitaux britanniques construits sous cette formule n'arrivent plus à payer les loyers. En France, Christian Blanc a annoncé que le recours aux PPP serait une erreur d'ingénierie financière pour le Grand Paris. Au Québec, la ministre de l'économie a dû démissionner à cause de sa volonté de plus en plus critiquée d'utiliser les PPP. Le lendemain de sa démission, ses ex-collègues remettaient en cause les contrats globaux. Aujourd'hui on s'aperçoit que l'agence PPP du Québec avait falsifié les études comparatives entre PPP et mode traditionnel pour favoriser ces contrats globaux.

Les PPP freinés par les positions du Conseil constitutionnel et les risques d'engagement sur le long terme avec des sociétés privées, l'Etat développe la conception-réalisation, un autre outil très utilisé dans les années 1980, marché public de travaux passé avec un groupement réunissant entreprises et concepteurs. Il ne s'agit plus que de construire et non d'exploiter l'équipement. Néanmoins les défauts sont comparables, avec une limitation de la concurrence chez les entreprises et des choix brouillés puisque l'on choisit en même temps prix et projets. Ces procédures ont été responsables, avec les procédures METP d'Ile-de-France, des très nombreuses mises en examen des années 1980-1990, à tel point que leur usage avait été drastiquement limité. Vingt ans plus tard, rien ne permet de penser que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets.

L'iceberg PPP de la dette n'est malheureusement pas soumis au changement climatique, il grossit, et sa part immergée augmente de façon exponentielle, se chiffrant en milliards voire en dizaines de milliards d'euros chez les grands pays européens.

Ces Etats se conduisent comme des ménages surendettés qui trichent sur leurs déclarations pour continuer à emprunter.

Il serait pourtant sage, en ces temps de développement durable, de faire de l'économie durable en ne faisant pas payer très cher par les générations futures nos besoins d'aujourd'hui. 

Denis Dessus est vice-président du Conseil national de l'ordre des architectes.



Merci !



Les leçons de l'UMP sur PSA...


Plusieurs responsables de l’opposition ont eu, aujourd’hui, des expressions particulièrement agressives quant à la politique du gouvernement concernant la situation de PSA et particulièrement contre Arnaud Montebourg.

Il est pour le moins surprenant que des responsables de l’UMP se croient habilités à mettre en cause l’action de l’actuel gouvernement qui a la responsabilité de gérer les conséquences de leur absence de stratégie industrielle pour la France. Les résultats calamiteux de l’ancienne majorité devraient les appeler à plus de modestie. La politique industrielle qu’ils ont menée a été un échec patent : le déficit commercial de notre pays a atteint les 70 milliards d’euros en 2011, tandis que l’emploi industriel connaissait une saignée sans précédent avec la perte de 750 000 emplois dans ce secteur.

Alors que les difficultés de PSA sont connues depuis de nombreux mois, l’ancien gouvernement n’a eu qu’une seule obsession, les mettre sous le tapis en attendant les élections. L’incurie de la droite sur ce dossier comme sur tant d’autres ne l’autorise pas à faire la leçon au ministre du redressement productif, moins encore en des termes aussi grotesques.

Face à ces attaques indignes, le groupe socialiste à l’Assemblée nationale réaffirme son soutien à la politique menée par le gouvernement et par Arnaud Montebourg pour faire face aux difficultés rencontrées par PSA.


Rétablissement d’un impôt sur la fortune à hauteur de 4 milliards d’euros

Les Français ont voulu que la justice soit le cœur du redressement national.

En cinq ans la droite a augmenté tous les impôts sur les ménages (CSG, TVA, taxes). Le seul impôt qu’elle a baissé - en pleine crise ! - c’est l’ISF, distribuant ainsi 2 milliards d’euros au 1% des Français les plus fortunés !

C’est à cette inégalité que nous remédions aujourd’hui, en rétablissant une contribution normale sur la fortune au titre de l’année 2012.

C’est une mesure juste et efficace qui rééquilibre notre système fiscal en taxant davantage la rente et le patrimoine, au profit du travail et de l’économie productive.

Dans la période que nous connaissons, il est nécessaire que l’exemple de l’effort vienne de ceux qui ont le plus.

La vérité sur les heures supplémentaires !


C’était un engagement des campagnes présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a supprimé une des mesures les plus coûteuses et les plus néfastes pour l’emploi du paquet fiscal du précédent gouvernement : la défiscalisation des heures supplémentaires, véritable arme de destruction massive contre l’emploi.


Pourquoi ?

Les exonérations fiscales et sociales des heures supplémentaires ont coûté 20 milliards d’euros en 5 ans, qui ont été intégralement financées par l’emprunt donc par une augmentation du déficit public. Ce sont donc bien tous les Français qui ont payé, à crédit, cette exonération, par leurs impôts.

Cette mesure est responsable de la destruction d’environ 100 000 emplois : elle rend moins cher pour un employeur le recours aux heures supplémentaires par rapport à l’embauche d’un nouveau salarié. Il s’agit donc bien d’une fabrique à chômeurs qui a été supprimée par la gauche.

La France était le seul pays au monde à subventionner les heures supplémentaires alors que le taux de chômage explosait. Quand l’Allemagne, face à la crise, investissait pour sauver l’emploi par le recours au chômage partiel, la droite en France dépensait 5 milliards tous les ans pour un dispositif destructeur d’emploi. Résultat, la France qui avait le même taux de chômage que l’Allemagne avant la crise (7,5 %) a vu son chômage exploser (10 %) tandis que l’Allemagne l’a réduit à moins de 6 %.

Pour le pouvoir d’achat, la suppression de la TVA dite « sociale » restitue près de 400 euros aux 28 millions de familles en France.

La vraie mesure pour le pouvoir d’achat liée aux heures supplémentaires,  c’est la majoration salariale. 

Les salariés qui font des heures supplémentaires continueront à toucher 25 % de salaire en plus de la 36 ème à la 43 ème heure, 50 % au-delà.

C’est cette majoration, toujours défendue par la gauche mais combattue par la droite, qui permet d’accroitre le revenu des salariés et leur pouvoir d’achat, elle est bien sûr maintenue. 

Mais, dans une période difficile pour les finances publiques, la justice commande que ces heures supplémentaires soient soumises aux cotisations sociales et à l’impôt.

Notre priorité, c’est l’emploi. En supprimant ce dispositif qui était un terrible frein à l’embauche, la gauche fait économiser près de 4,5 milliards d’euros tous les ans aux contribuables. 

Le Gouvernement est d’ores et déjà au travail pour mettre en œuvre les mesures pour indispensable pour le redressement industriel et l’emploi  : 150 000 emplois d’avenir en faveur des jeunes sans qualification, le contrat de génération pour les jeunes et les séniors, les outils pour la reconquête industrielle avec la banque publique d’investissement, le lancement d’un livret d’épargne industrie, un régime économique et fiscal favorable aux PME.


Un contrat de progrès en faveur des classes populaires et des classes moyennes

En 2007, l’UMP et Nicolas Sarkozy adoptaient le paquet fiscal : 15 milliards d’euros de cadeaux pour les plus riches intégralement payés par les impôts des Français.

En 2012, la gauche met en place un contrat de progrès au service du pouvoir d’achat des familles et de la croissance. 


De meilleurs salaires pour les travailleurs :

- Coup de pouce au SMIC de 2 % après des années de gel.

Une meilleure rentrée scolaire pour 5 millions d’enfants :

- 25 % d’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire.

Un soulagement pour les ménages :

- 12 milliards d’euros rendus aux familles avec l’abrogation de la TVA sociale (gain : 400 euros par ménage).

Répondre à la crise du logement :

- Encadrement des loyers dans les 40 plus grandes agglomérations de France.

Favoriser l’accès à la culture :

- Baisse de la TVA sur le livre et le spectacle vivant (5,5 %).

Dès la rentrée, d’autres mesures seront adoptées pour mieux encadrer les prix de l’électricité et du gaz et pour limiter les dépassements d’honoraires acquittés par les patients.

Justice fiscale : mise à contribution des grandes fortunes, de la finance et du secteur pétrolier :

- Rétablissement de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), hausse des droits de succession sur les grands patrimoines, relèvement de la taxation des dividendes, augmentation de la taxe sur les transactions financières, création d’une taxe pétrolière payée par Total et les raffineurs.

Un pouvoir plus sobre au service du redressement :

- Baisse de 30 % des salaires du Président de la République, des ministres et du Président de l’Assemblée nationale.

- Limitation des embauches dans les cabinets ministériels. 

39 000 !

Le 15 mai dernier, nous fêtions sur le blog herveferon.fr notre 400 000ième visite !

Deux mois plus tard, dimanche 15 juillet, nous comptons plus de 39 000 visites supplémentaires !

Bravo et merci à tous pour votre fidélité et votre soutien !

M. Varin, assumez vos responsabilités !


Invité de RTL ce matin pour justifier son plan de suppression de 8000 emplois annoncé par son groupe, Philippe Varin, PDG de PSA, s'’est totalement défaussé de ses responsabilités.

Alors que des milliers de familles et des territoires entiers s'’apprêtent à subir les conséquences du plan social de PSA, les déclarations de Monsieur Varin, qui expliquent que le problème est le coût du travail, sont indignes et choquantes. 

Lorsque, en 2010, Monsieur Varin avait quadruplé son salaire en le portant à 3,25 millions d'’euros, la question du coût du travail le préoccupait moins qu'’aujourd’hui.

Faut-il également lui rappeler que PSA a bénéficié d’'un soutien considérable des pouvoirs publics, 4 milliards, pour permettre à la filière automobile française de faire face à la concurrence sur le coût du travail.

Il est temps que les PDG cessent de se défausser de leurs responsabilités sur l’'Etat et le contribuable. C’'est d’abord le manque de vision stratégique de la direction de PSA qui a placé le groupe dans les difficultés qu'’il connaît aujourd’'hui.

Le groupe SRC à l'’Assemblée Nationale est aux côtés du gouvernement face à ce choc national. Nous contestons le fond et la forme du plan présenté par PSA et croyons en la nécessité du plan de soutien à la filière automobile qui sera présenté par le gouvernement le 25 juillet.

Après des années de négligence qui ont conduit à la disparition de 750 000 emplois industriels depuis 2002, la France paie au prix fort le manque d’'ambition de l’'UMP pour l’'emploi, la croissance et la vitalité économique de la nation.

Pour sa part, la majorité ne se résignera jamais face aux difficultés et conduira une politique de reconquête industrielle qui permettra à la France de maintenir son rang dans l’'économie mondiale et de redonner du travail à ceux qui en sont privés.


Daniel Lajoux nous a quittés

C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de notre ami Daniel Lajoux. Militant socialiste de la première heure, Daniel était estimé de tous, il savait être combattif et courtois. Il était homme de conviction, nous partagions les mêmes valeurs. 

Je n’ai pas oublié que Daniel Lajoux a été co-directeur de ma campagne pour les élections législatives de 2007. Je sais ce que je lui dois. Il a été un des grands artisans de cette victoire. Nous sommes nombreux, socialistes et amis, à partager la peine de sa famille. A son épouse Yvette, à son fils Frédéric, et à tous ses proches, je présente mes sincères condoléances.


Hervé Féron


Bernard Bockorni n’est plus…

Bernard Bockorni lui aussi m’a soutenu. C’était un type bien, le père d’Eddy, guitariste de grand talent, et dont Bernard était si fier. Je présente mes condoléances à toute sa famille.

Vers une nouvelle tarification de l’énergie, à la fois sociale et écologique

Les tarifs de l’énergie concernent tout le monde et les foyers les plus modestes y sont particulièrement sensibles. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a la semaine dernière, limité leur hausse à venir au niveau de l’inflation, c'est-à-dire à 2%. Tout en sachant très bien que ce n’était pas ce que réclamaient les opérateurs.

C’est là l’inconséquence du gouvernement Fillon, qui a préféré refiler la « patate chaude », plutôt que de prendre ses responsabilités.

La décision du Conseil d’Etat vient encore aggraver cette situation, puisqu’elle donne des droits à ceux dont on avait justement bloqué les tarifs !

Il y a là une spirale infernale, fruit d’un héritage compliqué, dont il nous faut sortir.

Pour cela, la nouvelle majorité ouvre deux chantiers: il faut d’abord reconsidérer ce qui relève du domaine de compétence de l’autorité de régulation, et ce qui relève des pouvoirs publics. Il faut ensuite mettre en place une nouvelle tarification, à la fois sociale et écologique. Elle devra être juste et, dans le même temps, inciter à des comportements responsables. 


François Brottes,

Président de la commission des Affaires économiques



Sommet social : une priorité, endiguer les plans sociaux

La conférence sociale qu’a ouverte ce matin le président de la République est bien plus qu’un changement de méthode, c’est un changement de finalité : rétablir l’égalité du contrat social, faire de la justice le levier du redressement national. C’est une rupture avec la gestion de la droite qui, pendant dix ans, a réduit le monde du travail à la portion congrue. Désormais, tout sera sur la table, l’emploi, les salaires, l’investissement, la compétitivité, la protection sociale et les réformes s’appuieront sur la responsabilisation des partenaires sociaux, avec une volonté clairement affirmée de dépasser les intérêts corporatistes ou catégoriels.

Ce compromis social ne se fera pas en un jour. Mais il doit dès aujourd’hui se mettre à l’œuvre pour endiguer la vague de plans de licenciements que la droite a renvoyée après les élections sans rien faire pour la prévenir. Cette interpellation s’adresse prioritairement au Medef. Il est inacceptable et indécent que sa seule réponse aux milliers de salariés menacés de perdre leur emploi soit l’assouplissement des conditions de licenciements.

Que les entreprises touchées par la crise soient épaulées par les pouvoirs publics est légitime. Mais quand certains groupes licencient pour optimiser leurs bénéfices, cela relève de l’abus de plans sociaux et doit être pénalisé d’une façon ou d’une autre.  La compétitivité, renvendiquée par le patronat, sera pleinement admise si elle relève d’un donnant/ donnant avec la sécurisation du travail.


Communiqué de Bruno Le Roux,

Président du groupe SRC à l'Assemblée Nationale

Notre règle d'or : la justice !

Mardi 3 juillet, le Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT a prononcé son Discours de Politique Générale. La sauvegarde de notre modèle républicain, la pérennité de notre système social, le redressement économique pour l’emploi, telles sont les priorités qui ont été développées et qui guideront l'action du Gouvernement et des députés socialistes. Il n’y aura aucun renoncement, aucun tournant de la rigueur ! Sérieux, croissance, justice, après plusieurs années de gestion clanique au service exclusif des puissants et des fortunés, le Gouvernement de Jean-Marc AYRAULT replace le progrès au cœur de l’action publique et protège les intérêts des classes populaires et des classes moyennes.

Depuis le début du quinquennat, alors que la session parlementaire vient à peine de démarrer, huit grandes avancées témoignent de la détermination des socialistes à œuvrer dans le sens de la justice et du progrès.

- Annulation de la hausse de la TVA Sarkozy. La mise en œuvre de cette mesure, programmée pour l’automne aurait eu un coût de 13 milliards d’euros par an, massivement supporté par les classes populaires et les classes moyennes.

- Retour de la retraite à 60 ans pour les salariés ayant eu des carrières longues.

- Création de 1855 nouveaux postes dans l’éducation dès la rentrée de septembre (1000 dans le primaire, 355 dans le secondaire, 500 assistants de prévention).

- Coup de pouce au SMIC après des années de gel (hausse de 2%).

- Augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire.

- Embauche de 2000 CDI à Pôle Emploi pour mieux accompagner les chômeurs

- Fin du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Cette règle idéologique et absurde a affaibli le service public sans améliorer l’état des finances publiques. 

- Gel des prix du gaz au niveau de l’inflation.


RAPIDEMENT, NOUS IRONS PLUS LOIN, ET DES LA RENTREE, LES GRANDES REFORMES SERONT LANCEES !



Le Gouvernement de Jean-Marc AYRAULT

 

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