Actualité

Le départ d'étape du Tour de France à Tomblaine : une réussite programmée !

J'ai souhaité obtenir un départ d'étape à Tomblaine le 7 juillet 2012, pour la ville dont je suis le maire, mais également pour que cela profite à toute la région. Ca a été un grand investissement personnel pour faire valoir cette candidature. Aujourd'hui je ne le regrette pas, le Tour de France est le troisième événement sportif mondial (mais si l'on considère que les Jeux Olympiques et que la Coupe du Monde de Football n'ont lieu qu'une fois tous les quatre ans, le Tour de France est le premier événement au monde) par le nombre de spectateurs et le nombre de téléspectateurs (1,6 milliard).

Je ne le regrette pas non plus, parce que la direction du Tour de France vient de me communiquer le nombre de chambres d'hôtel d'ores et déjà réservées pour la nuit du vendredi 6 au samedi 7 juillet 2012. En Meurthe-et-Moselle, à sept mois de cet événement, 1180 chambres d'hôtel sont d'ores et déjà réservées. Sur ma circonscription, 576 chambres sont déjà réservées : à Vandœuvre, 121 ; à Nancy-Ouest, 205 ; à Laxou, 165 ; à Ludres, 35 ; à Houdemont, 50 ! Je me réjouis de voir que le Tour de France apportera ponctuellement une belle activité sur notre secteur.

Pas complet pour ASNL-OM...

Alors que le journaliste sportif de l’Est Républicain continue son matraquage sur le dossier « Agrandissement du stade Marcel Picot » en vantant les louanges du président Rousselot qui a fait un tour de stade (on hallucine !), on remarquera simplement que l’on avait l’habitude de dire que le stade Marcel Picot à 20.000 places n’était plein qu’une seule fois par an pour Nancy-Marseille. Or, ASNL-OM n’a même pas fait le plein. On comptabilise un peu plus de 19.000 spectateurs et encore, on sait très bien qu’ils comptent les abonnés absents dans le nombre de spectateurs qu’ils annoncent.

Il n’y a vraiment pas de regrets à nourrir. Nancy n’avait pas besoin d’un stade plus grand que celui-là.


La République de la magouille !

Nombreux sont les élus socialistes dans le département qui ont protesté contre la méthode. Depuis quelques semaines, on assiste à une multiplication de « visites ministérielles », qui ne sont en fait que des visites de campagne UMP. En l’occurrence, la très sarkoziste Valérie Rosso-Debord avait organisé la visite du très sarkoziste Xavier Bertrand sur la deuxième circonscription de Meurthe-et-Moselle. Si cela avait été une visite ministérielle, le député de cette circonscription de Vandœuvre, Hervé Féron, aurait été averti conformément à la politesse républicaine, c’est-à-dire suffisamment à l’avance. Mais comme c’est une visite de campagne UMP, cela n’a pas été le cas, et VRD a organisé cette visite en tenant d’ailleurs secret le nom de l’entreprise que le ministre allait visiter après le CHU de Brabois. La République de la grande magouille continue !

Les visites ministérielles préélectorales nous éloignent de l'esprit républicain.

Voilà un communiqué de presse de Jean-Yves LE DEAUT. Je m'y associe pleinement :


Les visites ministérielles préélectorales nous éloignent de l'esprit républicain. 


Député depuis 25 ans, jamais je n'aurais imaginé être invité à accueillir un Ministre la veille pour le lendemain à l'occasion d'une inauguration. C'est pourtant ce que vient de me proposer Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé. Ou cette visite était prévue de longue date, et l'invitation tardive est un camouflet masquant une opération politicienne, ou tout cela est le fruit d'un trou dans l'agenda ministériel, et dans ce cas cela témoigne de l'improvisation dans les rangs du gouvernement, inaugurant à « tout va », avec des « figurants » enrôlés la veille pour une visite ministérielle du lendemain. 

Vous comprendrez que dans ces conditions, je ne participerai pas à ce simulacre de démocratie, d'autant plus que paradoxalement, l'invitation fait part qu'ensuite Xavier Bertrand fera la visite d'une entreprise sans précision sur l'heure, la date et la nature de celle-ci. Je suis également 1er Vice-président de la Région Lorraine chargé de l'économie et je n'ai pas eu plus d'égards à ce titre.

Le clin d'oeil de cette histoire c'est que je suis ce matin, dans le cadre de mon travail ordinaire de parlementaire, à l'Institut Lorrain du Coeur et des Vaisseaux, qui d'ailleurs a été inauguré déjà au moins deux fois, où je rencontre le Professeur Zannad, Président du réseau Icalor. Je repère donc les lieux et je souhaite plein succès à votre visite.

Carnet de Route de Palestine

J'ai apporté quelques modifications à mon "Carnet de Route" en Palestine. Vous pouvez télécharger la nouvelle version au format PDF en cliquant sur les liens ci-dessous :


Partie 1 (Pages 1 à 16)

Partie 2 (Pages 17 à 32)

Partie 3 (Pages 33 à 48)

Partie 4 (Pages 49 à 64)

Je vous prends à témoin : les soucis que j’ai avec la presse locale.

Je vous prends à témoin, car vous êtes très nombreux à m’interpeller : vous ne comprenez pas cet acharnement de la presse locale à mon encontre.

 

Premier acte : il y a trois ans, un journaliste fait trois fois la Une pour me traîner dans la boue et dire que je faisais de la discrimination raciale. J’ai été particulièrement touché par ce comportement, d’autant plus que lorsque la justice m’a complètement innocenté de toutes ces accusations, ce même journal n’a relaté cela qu’en quelques lignes discrètes. Je m’étais permis de commenter cela sur mon blog et de raconter la vérité (et je n’ai pas tout dit !). Cela a déplu, car à notre époque, le journaliste est souvent un notable, et c’est un sacrilège que d’essayer de se défendre quand il vous traîne dans la boue. L’Est Républicain a donc décidé de me boycotter assez systématiquement pendant un certain temps. Finalement, ça n’était pas plus mal.

 

Deuxième acte : la ligne éditoriale de ce journal étant traditionnellement assez réactionnaire, un journaliste fait campagne depuis des mois pour VRD. Cela en est presque risible, il l’a annoncée à plusieurs reprises comme devant devenir Ministre, et chaque fois elle ne l’a pas été ! Une autre journaliste, qui couvre régulièrement le Conseil de Communauté Urbaine, dans ses comptes-rendus ignore souvent ma présence et mes interventions.

 

Troisième acte : dans l’affaire de l’agrandissement du Stade Marcel Picot, ce journal n’a pas été très clean… Il a plusieurs fois refusé de publier mes positions, d’autres fois il les a transformées. J’ai commis le crime de lèse-majesté d’écrire sur mon blog la vérité. Cela n’a pas plu… Aussi, ce journal s’est-il mis en tête de reprendre systématiquement le discours que lui a suggéré la droite nancéienne : « Hervé Féron a des trous de mémoire, il n’a pas toujours eu le même discours sur ce dossier » ! Ca les ennuie de constater que la solution de la raison, de la sagesse choisie aujourd’hui est celle que j’ai défendue. Beaucoup d’entre vous m’ont adressé des messages de félicitations, comme si j’avais remporté une victoire !

 

Quatrième acte : à France 3, j’ai juste refusé de participer à une émission où une journaliste m’avait invité très tardivement (deux heures avant…), et où j’ai jugé qu’elle me tendait un piège. Je trouve ce genre de méthode inacceptable. Contrairement à ce que ces médias ont tenté de vous faire croire, je ne me suis pas fâché, je ne suis pas parti avec fracas, je n’ai pas claqué la porte, il n’y a eu aucune injure, il n’y a pas eu d’excès. J’ai juste refusé de participer à cette émission. Je vous prends à témoin : est-ce un crime ? A-t-on le droit dans cette République d’être en désaccord avec un journaliste ?

 

Derniers actes (provisoires) : l’Est Républicain s’organise pour reprendre le discours de la droite nancéienne. Il faut faire passer dans l’esprit des lecteurs qu’Hervé Féron serait excessif, déraperait, etc. Je vous prends à témoin : vous lisez mon blog régulièrement. Vous êtes nombreux à me dire « Quand ce harcèlement cessera-t-il ? ». Trouvez-vous que je suis coupable d’excès ? Je ne me fâche pas, je défends des idées, des valeurs, avec opiniâtreté. Il me semble que j’ai été élu pour cela. Et ça, ça les dérange…

 

Et puis la semaine dernière, le Conseil Municipal de Tomblaine recevait André Rossinot. Le journaliste, fervent supporter de VRD, n’était pas invité, il est venu quand même. Il y était bien sûr le bienvenu, mais beaucoup étaient surpris, puisque l’Est Républicain ne couvre quasiment plus du tout l’actualité de Tomblaine. Là, je prends à témoin toutes les personnes qui étaient présentes à ce Conseil Municipal. Le journaliste, quand il commence à parler de moi, écrit de façon douteuse et certainement déplacée : « Hervé Féron, bronzé toute l’année, hiver comme été… ». Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? Qu’est-ce qu’il insinue ? Trouvez-vous que cela a un lien réel avec un commentaire à faire sur un Conseil Municipal auquel le Président de la Communauté Urbaine rend visite ? Mais surtout, vous remarquerez qu’à mon sujet il écrit : « Entre deux sorties de route, Hervé Féron… ». Toutes les personnes qui ont été présentes à ce Conseil Municipal (et vous avez été nombreux à réagir) savent qu’il n’y a eu aucune sortie de route, que ce Conseil Municipal s’est passé dans des conditions très sereines, et que c’est donc là un nouveau coup de griffe gratuit. Alors posons-nous la question : pourquoi ?

 

Beaucoup d’entre vous me disent : « Pourquoi ne portes-tu pas plainte ? ». Non, ils auraient trop de plaisir à me comparer à Nadine Morano (c’est-à-dire à ce que je combats), ils se victimiseraient une fois de plus en prenant en otage la Liberté de la Presse, alors que ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

 

Enfin, la journaliste qui couvrait le Conseil de Communauté Urbaine de vendredi commente mes propos une fois de plus en disant que j’ai été excessif. Vous avez l’intégralité de mon intervention sur ce blog. Là encore je vous prends à témoin. Il n’y a rien d’excessif quand on ne dit que la vérité, même si elle dérange. Alors voilà, c’est une cabale peu honorable, ils ont manifestement décidé d’avoir ma peau, mais je suis de plus en plus vivant ! Cela dit, je préférais quand ils me boycottaient… Alors s’il vous plaît, lâchez-moi !

Libération de Salah Hamouri !

Salah HAMOURI a été libéré hier en même temps que 550 autres détenus Palestiniens ! Nous nous en réjouissons, mais nous devons rester vigilants. Voici la question écrite que j'avais posée à Alain JUPPE il y a quelques semaines :

"Monsieur Hervé FERON interroge Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et Européennes, sur la situation de Salah Hamouri. Etudiant français en sociologie à Bethléem, il est accusé d’avoir voulu tuer un rabbin, et d’appartenir au Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), ce qui l’a mené à être inculpé il y a 6 ans par les autorités israéliennes. Depuis, les tentatives pour le faire libérer se sont multipliées de toute part, à l’exception des autorités françaises qui considèrent qu’Israël étant un Etat de droit, aucune ingérence dans le processus judiciaire n’est possible... La dernière tentative devait permettre la libération de Salah Hamouri le 28 novembre 2011. Mais « l’Etat de droit » vient de décider arbitrairement de le garder en détention. Cette décision injuste est un nouveau coup dur porté à Salah et à sa famille. La proposition des autorités françaises de le faire sortir à la mi-décembre, avec la liste des prochains prisonniers palestiniens qui doivent être libérés, redonne un peu d’espoir à la famille. Hervé Féron demande à Monsieur le Ministre que les autorités françaises s’impliquent davantage dans ce dossier, pour que la libération sans conditions soit effective à la mi-décembre."




Ce que vous ne lirez pas dans la presse...

Voici mon intervention en Conseil de Communauté Urbaine de ce soir, vendredi 16 décembre 2011 :


Après mon intervention, Madame Rosso-Debord a été vulgaire vis-à-vis de moi, comme d’habitude...


"Monsieur le Président,


Nous n'avons pas la même lecture de cette histoire.

Aujourd'hui, vous avez décidé tout seul (vous l'avez annoncé avant de le soumettre à l'avis du Conseil) d'en venir aux conclusions qui sont nos propositions depuis deux ans et cela vous honore. Mais enfin, il n'y a aucun scoop, aucune surprise, tout le monde savait ce qui se tramait depuis le début. Vous saviez, nous savions, nous le disions.

Si effectivement, comme vous le faites remarquer innocemment le groupe de Gauche était pour la candidature du Grand Nancy à l'Euro 2016, dès que nous avons compris l'entourloupe qui nous était proposée, c'est-à-dire  en novembre 2009, nous n'avons eu de cesse de nous opposer à ce projet dans cette forme.

Toutes les interventions que j'ai pu faire à chacun des conseils de communauté urbaine qui se sont déroulés depuis, démontrent ce que j'affirme ici. Il est facile de s'y référer.

Vous avez su très vite que Monsieur ROUSSELOT, contrairement à ce qu'il disait, à ce qu'il écrivait, n'a jamais eu l'intention de mettre un centime d'argent privé dans ce projet.

Je vous ai très souvent démontré que Monsieur ROUSSELOT avait commandé une étude à un bureau d'architecte dans lequel travaillait le fils de sa compagne, et que ce bureau avait évalué le projet à 63 millions d'euros. Dès le départ je disais que ce projet était nettement sous évalué volontairement, Monsieur ROUSSELOT souhaitait une participation de 25 millions d'euros de la C.U.G.N. + les 8 millions  d'euros que l'Etat avait souhaité donner à la C.U.G.N. (et non à l'A.S.N.L.) et pour les 30 millions d'euros qui restaient à trouver, Monsieur ROUSSELOT demandait un prêt aux banques. Pour ces 30 millions d'euros, il savait qu'il ne serait pas en capacité de rembourser l'emprunt, ni lui seul, ni avec Vinci, ni avec Bouygues. C'est ce que j'ai toujours dit, c'est ce qui se confirme aujourd'hui. Donc il souhaitait que la C.U.G.N. encore elle, en plus de sa participation pour 33 millions d'euros, se porte garante de l'emprunt de 30 millions, ce qui aurait amené à une participation publique pour qu'un privé se fasse plaisir, inacceptable !

Depuis le début, relisez toutes mes interventions, nous savons tous que les banques n'accepteraient pas de prêter autant d'argent sans participation et garantie de la C.U.G.N. Les banques faisaient déjà cette réponse en septembre 2009.

Dès le mois de décembre 2009, j'expliquais dans mon intervention au conseil de communauté urbaine que le recours au PPP n'était pas envisageable. A l'époque, je ne sais pas qui a raison, mais nous avions évalué qu'un PPP pour un tel projet, aurait engagé la collectivité pour 11 millions d'euros annuels pendant 30 ans, je le disais, ce n'est pas nouveau ! Par conséquent, on ne vient pas de découvrir l'impossibilité de réaliser ce projet. En plus d'être inutile, il était impossible.

Alors quels ont été les vrais problèmes ? Monsieur DUFRAISSE en a fait une affaire personnelle, d'autre l'ont suivi, et je pense qu'il n'est pas sain que des élus aient trop de proximité avec des chefs d'entreprise. Lorsque vous avez compris cela, Monsieur le Président, c'est-à-dire dès décembre 2009, vous ne pouviez pas d'emblée désavouer Monsieur DUFRAISSE. Vous redoutiez aussi les excès incroyables de Monsieur ROUSSELOT, qui peut dire ce qu'il veut quand il veut dans la presse. Forcément puisqu'il achète des pages entières pour s'auto promouvoir aux frais de l'A.S.N.L.

Ceux qui ont prétendu que j'aurais eu des trous de mémoire, que j'aurais changé d'avis, ceux qui m'inventent des excès,  reprenant ainsi les propos de la droite, cette droite qui est à votre droite Président, ceux là se couvrent de ridicule car l'opinion publique, très majoritairement, a tout compris et me le témoignent tous les jours.

Je n'ai pas varié depuis que j'ai compris la grande arnaque qui était proposée :

La preuve, j'ai attaqué personnellement vos décisions au Tribunal Administratif dès le mois de décembre 2009, en référé, le tribunal n'a pas reconnu l'urgence puis ensuite, il a tardé, mais jusqu'à ce jour, l'affaire était toujours en cours. Elle devient caduque.

Les autres preuves, c'est quand je vous ai proposé par un écrit, d'organiser un conseil de communauté urbaine exceptionnel pour pouvoir en connaissance de cause, c'est-à-dire démocratiquement, étudier la possibilité de réaliser l'agrandissement du stade dans les conditions que souhaitait l'A.S.N.L. Vous le savez très bien, je ne vous proposais pas de réaliser ce projet, je vous proposais au contraire que nous puissions l'étudier tous ensemble pour démontrer qu'il était impossible. Vous avez refusé parce que vous saviez que nous aurions démontré toutes ces incohérences à l'époque. Aujourd'hui, c'est démontré.

Combien de fois ai-je terminé ici mes propos en disant, je vous donne rendez-vous, vous verrez qu'au bout du compte, nous, le groupe de Gauche, nous avions raison.

Quand vous avez demandé la suspension de séance pour vous assurer que tous les élus de votre bord allaient voter comme vous, vous aviez besoin de vous en assurer, parce que vous saviez que vous étiez dans l'erreur et vous saviez déjà parce que je crois que vous êtes honnête, que ça se terminerait comme cela aujourd'hui.

Pourquoi n'avez-vous jamais sollicité le Conseil de Développement Durable à ce sujet ?

Pourquoi n'avez-vous pas répondu à ma demande faite en conseil de communauté, d'organiser un référendum à ce sujet ? Ce qui aurait permis d'ailleurs de calmer les ardeurs de Monsieur ROUSSELOT qui se voit déjà maire de Nancy.

Lorsque je vous ai posé la question, au moment du vote du budget 2011, "qu'en est-il des           200 000 euros inscrits pour études pré-opérationnelles pour l'agrandissement du stade, qu'en est-il des 800 000 euros pour l'acquisition de terrains pour l'agrandissement du stade ?", vous ne m'avez pas répondu. Cette question, je vous l'ai posée deux fois. La presse n'a pas souhaité reprendre ces questions. Mais aujourd'hui, je vous repose la question 200 000 € + 800 000 € = 1 million d'€. Où sont-ils ? Pourquoi auraient-ils été engagés alors que le projet n'était pas validé ?

Nous devons regarder aussi d'autres attitudes inquiétantes, lorsque Madame ROSSO-DEBORD est allée tardivement et rapidement défendre une Proposition de Loi déposée par le Député DEPIERRE, ami de Monsieur DUFRAISSE et qui permet désormais d'utiliser de l'argent public au profit des privés, dans le cadre d'un Bail Emphytéotique Administratif. Madame ROSSO-DEBORD savait qu'elle était en train d'ouvrir la possibilité de réaliser le plus gros dérapage financier de la C.U.G.N. depuis le TRAM.

Alors, qu'on ne nous dise pas qu'on ne savait pas. Nous allons voter cette délibération, mais regardons désormais le présent et l'avenir, que se passe-t-il, que va-t-il se passer ?

D'abord, la C.U.G.N. va devoir rembourser les 9 annuités de 2,200 000 euros qu'il lui reste à payer pour les derniers travaux engagés dans ce stade. 9 ans ! Ensuite, la C.U.G.N. va devoir continuer à investir dans les extérieurs du stade comme cela est demandé depuis bien avant que l'on parle du projet d'agrandissement. En effet, l'aménagement de la plaine de la Méchelle, les conditions d'accessibilité, de confort, de sécurité à l'extérieur du stade doivent faire l'objet d'aménagements importants. Les solutions croisées et complémentaires qui devront être mises en œuvre impliquent que la ligne n°3 de transports en commun passe par le carrefour de la Fraternité à Tomblaine, il faut prévoir des parkings de délestage, loin avec navettes prioritaires pour les abonnés. Il faut prévoir aussi des parkings à mutualiser avec des entreprises à quelques centaines de mètres du stade. Ces aménagements dans l'état actuel de la capacité du stade sont indispensables. Je rappelle aussi que les travaux prévus dans le permis de construire et qui ont été réalisés jusqu'en 2003, n'ont pas été terminés en ce qui concerne toujours l'extérieur du stade.

Il va falloir qu'un jour le mode de gouvernance, la façon dont les décisions sont prises dans cette intercommunalité soient différentes dans l'intérêt public et le respect de la démocratie.

Monsieur ROUSSELOT n'arrête plus de protester, de menacer, de se victimiser dans la presse. Posons-nous la question : qu'est-ce qui provoque ainsi sa colère ? Il a rêvé d'un jouet. Il a embarqué dans son rêve quelques fanas de football. Il a oublié de leur dire que ce jouet allait être payé avec l'argent public, avec leurs impôts. La presse a même annoncé à la une une Aréna avec photo en couleur énorme à l'appui (Aréna estimée à 281 millions d'euros) comme étant le projet en cours. Je pense aux pauvres gens qui en ont rêvé.

Aujourd'hui, chacun est revenu à la raison et Monsieur ROUSSELOT ne le supporte pas. Mais sa colère, c'est aussi parce qu'il a conscience de la suite. J'avais démontré quelques incohérences dans ce conseil de communauté urbaine :

L'A.S.N.L. paie 150 000 euros par an de loyer à la C.U.G.N. qui est propriétaire. C'est un loyer très insuffisant et cela est considéré comme une subvention indirecte et donc illégale par la collectivité. En 2002, le rapport de la Chambre Régionale des Comptes de Rhône-Alpes avait épinglé l'agglomération de Saint-Etienne parce que l'AS Saint-Etienne bénéficiait d'un loyer trop peu élevé (environ 150 000 euros, tiens, tiens ?) pour son stade, c'était illégal. Saint-Etienne avait alors régularisé le montant du loyer qui doit être aujourd'hui de 960 000 euros.

Quand je vous avais dit cela, Monsieur le Président, il m'avait été répondu que cette Proposition de Loi permettant tout dans le cadre d'un BEA, la loi permettrait de rentrer dans la légalité. Cela n'était pas moral mais cela devenait légal. Or, aujourd'hui, vous abandonnez le projet de BEA. Monsieur ROUSSELOT sait qu'il va devoir payer ce qu'il doit, c'est là l'origine de sa colère.

Par ailleurs, alors que l'A.S.N.L. ne paye que 150 000 euros de loyer, elle loue régulièrement les salons du stade pour des activités qui n'ont rien à voir avec le sport. Cela a rapporté en 2010, 450 000 euros à l'A.S.N.L. Il me semble que là aussi, les choses ne sont pas suffisamment claires, elles méritent d'être recadrées. Voilà pourquoi, Monsieur ROUSSELOT est tant en colère. Les gens qui relaient ses propos devraient en prendre conscience.

J'ai souvent dit que l'abandon de la candidature pour l'Euro 2016 était une mauvaise nouvelle, que je ne m'en réjouissais pas, mais franchement, si c'était à ce prix, je vous le dis, c'est une bonne nouvelle aujourd'hui. Les contribuables Grand Nancéens ne savent pas à quoi ils ont échappé.

Quand on nous dit que le rayonnement de Nancy va en pâtir, sincèrement, l'agglomération de Nantes qui a immédiatement refusé de se plier aux exigences de l'U.E.F.A. et de candidater, n'est-elle pas une agglomération qui rayonne et qui réussit ?

Revenons aux résultats de l'A.S.N.L., je ne m'en réjouis pas, je l'ai dit souvent, mais ils ne sont pas bons. Regardez la situation de Grenoble dont le club était monté en Ligue 1 il y a deux ans, malheureusement pour eux, le club de Grenoble est redescendu en Ligue 2 et l'année suivante, est redescendu en Nationale. Aujourd'hui le superbe stade de 20 000 places qui avait été construit est là, ils ne savent pas quoi en faire.

Pour terminer Monsieur le Président et Cher(e)s Collègues, être responsable politique, cela passe aussi par le fait de dire ce qui dérange parfois.

Nous avons une Europe en pleine crise économique. Monsieur le Président, regardez mes interventions il y a deux ans, je faisais déjà référence à la crise. Nous ne venons pas de la découvrir. Cette crise économique rend très fragile la situation budgétaire de la totalité des pays européens. Si nos dirigeants sont véritablement responsables, ils se doivent aujourd'hui pour construire l'Europe ensemble, d'interpeller fermement l'U.E.F.A. 

Elle a la responsabilité d'organiser  les grands championnats de football en Europe. L'U.E.F.A vit richement. Allez en Suisse visiter les installations, vous ne serez pas déçus. Pas besoin d'envisager là-bas de programme de Rénovation Urbaine ! Cela n'est pas la crise pour tout le monde. L'Europe doit dire à l'U.E.F.A. qu'elle ne lui permet plus le niveau d'exigence qui est le sien auprès des pays européens qui candidateraient pour les grandes compétitions. C'est à l'Europe de déplacer le curseur de la sagesse.

Savez-vous que pour l'U.E.F.A., la France pour candidater devait rénover la Stade de France qui était jugé obsolète, devait proposer deux stades de plus de 50 000 places, trois de plus de 40 000 places et six de plus de 30 000 places.

Aujourd'hui, cela n'est plus possible. Nous ne pouvons plus vivre au dessus de nos moyens. Il faut le dire et si en Europe on a des compétitions de football dans des stades moins grands et moins luxueux, la sagesse sera retrouvée et on pourra toujours jouer au football.


Hervé FERON"





Fermeture annoncée de l'Agence CARSAT d'Essey : le démantèlement de la Solidarité Nationale continue !

Il y a quelques jours, j'ai été interpellé sur la fermeture annoncée de l'Agence CARSAT d'Essey-lès-Nancy, à ma grande surprise.


Je dis à ma grande surprise, car je me suis déjà battu avec d'autres élus en 2010 pour le maintien de cette agence. Aujourd'hui, la fermeture est de nouveau à l'ordre du jour, alors que les besoins n'ont jamais été aussi importants. J'ai donc immédiatement adressé un courrier et une question écrite à Monsieur SAUVADET, Ministre de la Fonction Publique (ainsi que des copies à Madame la Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, et Monsieur le Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé) :


"Monsieur le Ministre,


Par le présent courrier, je souhaite vous interpeller au sujet de la situation préoccupante de l’Agence CARSAT Nord-Est d’Essey-lès-Nancy. 

L’agence d’Essey-lès-Nancy était déjà menacée de fermeture au mois de décembre 2010. Le 16 décembre, le Conseil Municipal de Tomblaine, dont je suis le maire, avait adopté à l’unanimité une motion et l’avait adressée à Monsieur le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, pour demander le maintien de cette agence. J’avais moi-même adressé une question écrite à Monsieur le Ministre en ce sens.

Un an après, j’apprends que le directeur du Département Retraite a annoncé oralement la fermeture de l’agence en 2012, sans pour autant en préciser la date exacte. Je redoute que la décision ne soit pas communiquée officiellement volontairement avant l’élection présidentielle, alors que les intentions sont bien là.

Cette agence, parfaitement située à l’Est de l’agglomération nancéienne, est particulièrement bien desservie par les transports en commun et équilibre l’offre de ce service public sur le territoire du Grand Nancy. Alors que la génération du « baby-boom » arrive à la retraite, le choix de fermer cette agence me paraît peu concevable. Au contraire, la demande est exponentielle, et l’offre de service public doit s’adapter à cette croissance de la demande.

Je vous demande donc, Monsieur le Ministre, de préciser clairement vos intentions et dans les meilleurs délais. Je demande non seulement le maintien, mais aussi la consolidation de l’agence d’Essey-lès-Nancy. Les employés et les usagers ont besoin d’être rassurés.

Avec mes remerciements anticipés pour l’aimable attention que vous voudrez bien porter à ma demande, 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes sincères salutations.


Hervé FERON"



Question écrite : "Monsieur Hervé Féron attire l'attention de Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, sur la fermeture annoncée de l’agence de la CARSAT Nord-Est d’Essey-lès-Nancy. Le Député était déjà intervenu à ce sujet, par question écrite, pour exprimer ses inquiétudes quant au devenir de cette agence. Le Conseil Municipal de Tomblaine avait même pris une motion en ce sens en date du 16 décembre 2010, et le Député avait lui-même adressé une question écrite. Malheureusement, ces inquiétudes semblent être fondées, puisque le directeur du Département Retraite a annoncé oralement la fermeture de l’agence en 2012, sans préciser la date exacte. Le Député craint que la nouvelle ne soit pas annoncée officiellement volontairement avant la prochaine élection présidentielle, alors que les intentions sont bien là. Le Député demande à Madame et Messieurs les Ministres de préciser clairement leurs intentions et dans les meilleurs délais. Il leur demande non seulement le maintien, mais aussi la consolidation de l’Agence d’Essey-lès-Nancy. Les employés et les usagers ont besoin d’être rassurés."

Hervé FERON au stade Marcel Picot

Député de Jarville dans la deuxième circonscription, Hervé FERON est allé ce dimanche au stade Marcel Picot supporter les Jarvillois qui jouaient en coupe de France contre Sedan, une équipe de Ligue 2.

Sur la photo, vous voyez Hervé FERON avec PEPONNE, le mythique président du club de Jarville !

Invité par les Jarvillois au stade Marcel Picot de Tomblaine, Hervé FERON s'est exclamé : "Je le trouve très bien moi ce stade !".

Et un grand bravo "aux p'tits Rouges" !!!

Quand certains journaux vous disent toute la vérité...

Article paru sur le site de Capital : 


"En abandonnant l’extension de son stade, Nancy évite un nouveau sinistre financier"


"Député socialiste et maire de Tomblaine, la banlieue de Nancy où se dresse le stade Marcel Picot, Hervé Féron est le chef de file des opposants à l’extension de cette arène, qui aurait coûté plus de 70 millions d’euros aux contribuables locaux, comme Capital.fr l’expliquait récemment. Le maire de Nancy, André Rossinot, qui était à l’origine du projet, a jeté l’éponge vendredi 2 décembre.


Capital : Les Nancéiens ont donc échappé à une catastrophe financière ?

Hervé Féron : On a tout simplement évité un nouveau sinistre financier, équivalent à l’ardoise que nous a laissé le tram de Nancy, lancé il y a dix ans par André Rossinot. L’extension du stade aurait fait exploser les impôts locaux et plombé la Communauté urbaine du Grand Nancy (CUGN) pour des années.


Capital : Et pour votre équipe de football, l’AS Nancy Lorraine, c’est aussi une catastrophe ?

Hervé Féron : Ecoutez, après des débuts difficiles, en début de saison, l’AS Nancy Lorraine a l’air de relever la tête et je m’en réjouis. Mais à ses plus belles heures, l’équipe affichait une affluence de 18 000 entrées, ce qui devait en réalité représenter 16 000 spectateurs dans les tribunes parce que les abonnés n’assistent pas à tous les matches. Aujourd’hui les supporteurs sont beaucoup moins nombreux. Du coup, une extension à 32 000 places était surdimensionnée et inutile.


Capital : Ces arguments ont-ils fini par convaincre André Rossinot ?

Hervé Féron : La raison a fini par l’emporter. Mais les raisons invoquées par le maire de Nancy et président de la communauté urbaine pour justifier sa volte-face ne m’ont pas convaincu. Il prétend avoir abandonné le projet sous prétexte que les deux candidats à l’extension du stade présentaient des projets trop coûteux pour la CUGN. Mais ça, on le savait depuis au moins deux ans. Je me souviens d’une discussion à trois, avec André Rossinot et son adjoint Michel Dufraisse, lui aussi très favorable à cette extension. Cela devait être en 2009. A l’époque, je leur avais expliqué qu’une arène de 32 000 places construite en «partenariat public privé» (PPP) allait coûter à la CUGN 11 millions d’euros par an pendant 30 ans. J’ai ensuite fait la même démonstration en conseil de communauté urbaine, sans être contré par André Rossinot. Voilà pourquoi, à l’époque, ils ont abandonné la formule juridique du PPP pour se rabattre sur le bail emphytéotique administratif (BEA), présenté comme moins coûteux.


Capital : Et ce n’était pas le cas ?

Hervé Féron : Le projet soutenu par Jacques Rousselot, le président de l’ASNL, et Vinci tablait sur 33 millions de financements publics plus 30 millions d’emprunts privés garantis par la CUGN. Il faut savoir – et je le tenais de la bouche d’un banquier – que dès 2009 les banques avaient refusé de financer une affaire pareille sans la caution de la communauté urbaine. Et même sous cette forme, c’était irréaliste. J’ai tout de suite prévenu qu’on allait dans le mur…


Capital : C’est donc l’obstacle financier plutôt que la démesure du projet qui a arrêté Rossinot…

Hervé Féron : Il y a autre chose, car André Rossinot a aussi tenté de passer en force. A l’époque, j’avais demandé à la communauté urbaine, qui a compétence en matière d’urbanisme, quelques modifications mineures du plan local d’urbanisme (PLU) de Tomblaine dont je suis maire. En tant que président de la CUGN, il y a répondu favorablement, mais en y incluant l’agrandissement du stade… Or la procédure de la modification du PLU, qui a l’avantage de ne prendre que trois mois, était un peu cavalière et donc inadaptée pour un projet de l’ampleur du stade Marcel Picot. Je lui ai donc fait savoir que je préférais passer par une procédure de révision du PLU, qui suppose des enquêtes d’utilité publique plus sérieuses, mais qui présente l’inconvénient de prendre deux ans. André Rossinot n’a pas voulu prendre le risque d’attendre 2014 pour lancer les travaux de son grand stade.


Propos recueillis par Etienne Gingembre"

Valérie Rosso-Debord et les personnes âgées...

Dans la presse locale d'aujourd'hui, vous avez sans doute pu voir une photo de Valérie Rosso-Debord remettre la médaille d'or de la Ville à une centenaire.

Ce que la photo ne dit pas, c'est si cette dame fait partie du GIR 4 (Groupe Iso-Ressource 4)... Si c'est le cas, VRD a-t-elle eu l'honnêteté de lui dire qu'elle prévoit de lui supprimer son Allocation d'Autonomie Personnalisée ? Bien sûr que non ! Cette spécialiste du double discours ne dit pas en circonscription les lois injustes et régressives sarkozistes qu'elle vote ou propose à Paris...

Remises de médailles de l'ADAPA à Tomblaine

Aujourd'hui encore, votre quotidien local préféré a publié un encart sur les remises de médailles de l'ADAPA qui avaient lieu... le 25 novembre 2011 !!!

Le député-maire Hervé Féron a donc accueilli ce jour-là l'ADAPA à l'Espace Jean Jaurès à Tomblaine, où il a pris la parole, l'a donnée, et a eu l'honneur de distribuer quelques médailles pour le travail qu'accomplissent au quotidien ces personnes dévouées.

Mais comme votre quotidien local n'a pas jugé bon de dire tout ceci, nous vous en informons...

ADAPA

ADAPA 2

Puisque je n’ai pas les moyens de m’exprimer dans la presse, je réponds par le biais de mon blog et je vous remercie de le lire aussi nombreux.


Mensonges 

Dans un article paru aujourd’hui dans l’Est Républicain, quand le journaliste rappelle une fois de plus que je n’ai pas toujours été opposé à l’extension du stade Marcel Picot, il ment. Quand il affirme à plusieurs reprises que j’ai quitté le plateau de France 3 avec fracas, il ment. Quand il écrit que j’ai perdu mon sang-froid, il ment. Quand il écrit que j’ai insulté sa consœur sur Facebook, il ment. Quand il dit que je n’ai pas contesté les positions rapportées dans les colonnes de l’Est Républicain, il ment. Il vous suffit d’aller dans l’historique de mon blog, et vous verrez chaque fois que j’ai essayé de rétablir la vérité, mais hélas ce journal a fait d’autres choix.

Ca les dérange que je dise les choses

L’Est Républicain ressort pour la énième fois cette photo prise sur le stade Marcel Picot avec Rossinot, Rousselot, Dufraisse. Ce que ce journaliste n’apprécie pas, c’est que j’ai dénoncé ensuite la manipulation. Etes-vous choqués que le maire de la commune concernée soit pris en photo (sur proposition du Président de la Communauté Urbaine) sur la pelouse du stade dont il est question ? Est-ce qu’à partir de cette photo, un journaliste bien intentionné doit tirer comme conclusion que je valide la grande arnaque qui nous était alors proposée ?

J’ai été au début, durant trois mois, favorable à ce projet. Je le répète une fois de plus, il s’agissait d’un projet privé, payé par Rousselot (j’ai toutes les preuves pour le démontrer), un projet respectant l’environnement et le voisinage, un projet qui ne venait pas en concurrence par l’organisation de spectacles avec d’autres infrastructures comme le Zénith. Au bout de trois mois, quand j’ai découvert l’arnaque, je n’ai eu de cesse de m’opposer à ce projet, ne parvenant pas à lire dans l’Est Républicain ma position exacte.

Il est évident que les relations commerciales entre ce journal et Jacques Rousselot et l’ASNL, n’incitent pas le journaliste à dire exactement la vérité. Quand par exemple, des pages entières de publicité sont achetées par Jacques Rousselot, peu importe les mensonges constatés dans ces pages du pub, ça fait vivre ! Mais voilà, je suis têtu ! Oui bien sûr, je me suis réjoui de l’obtention du championnat d’Europe 2016 pour Nancy ; oui bien sûr, si j’avais été pilote de ce projet, j’aurais été pour ce projet. Mais les journalistes le savent très bien, car je n’ai jamais varié mon discours, cela n’aurait pas été le même projet. Dès que j’ai découvert l’arnaque, c’est-à-dire l’intention de payer tout ou partie de cette agrandissement inutile avec de l’argent public, en continuant à faire croire aux contribuables que tout serait payé par le privé, l’intention d’organiser de nombreux grands spectacles chaque année, dans une enceinte qui n’est pas prévue pour cela par sa situation, dès que j’ai eu connaissance des projets d’implantation de parkings incohérents, je me suis opposé avec force et de façon continue à ce projet. Le journaliste qui affirme le contraire ne peut être que de mauvaise foi. Si j’avais été pilote du projet (peut-être est-ce qu’un maire sur sa commune peut revendiquer une telle légitimité ?), j’aurais été volontariste pour tenter d’obtenir l’Euro 2016 à Nancy dans des conditions beaucoup plus raisonnables.

C’est un mensonge que de dire que je suis parti avec fracas, d’abord parce que c’est moi qui ai été agressé à France 3 par cette journaliste qui, deux minutes avant l’émission, m'a annoncé son intention de me piéger. C’est moi qui suis la victime dans cette histoire. Elle m’a appelé tardivement pour participer à cette émission dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, je lui ai demandé précisément de quoi il s’agissait, nous avions calé les choses. Deux minutes avant le début de l’émission, elle m’annonce qu’elle va diffuser « les preuves démontrant que je n’aurais pas toujours tenu le même discours ». Je lui ai dit que cela n’était pas correct, qu’en isolant deux phrases, on pouvait démontrer cela, et qu’il ne me semblait pas qu’elle m’avait invité pour démontrer que je serais un menteur. C’est un mensonge que de dire que je suis parti avec fracas. Je me suis levé posément, j’ai dit « Au revoir Madame » et je suis parti. Je n’ai pas claqué de portes. D’ailleurs les portes de France 3 sont coulissantes et automatiques !

La journaliste de France 3 a continué. Moi j’appelle ça de la malhonnêteté intellectuelle. Mais est-ce insulter que de penser cela ? Elle a diffusé ces images en mon absence pour tenter de faire croire que je n’ai pas toujours tenu le même discours. Or, vous remarquerez que cette affirmation est exactement le discours de la droite nancéienne à mon encontre depuis deux ans. J’ai donc expliqué sur mon blog (et vous serez juges) ce qui s’est passé. Et puis sur Facebook, beaucoup de gens ont réagi, et donc il y a eu un article dans lequel je disais à un moment donné que j’appelais cela de la médiocrité.

Je le répète, je pense être celui qui a été agressé, et il n’y a aucun emportement de ma part, ni insultes. Y a-t-il dans ce pays deux catégories de gens ? Des journalistes qui jugent, et des personnes engagées politiquement qui n’ont pas le droit d’expression et pas le droit de se défendre ?

J’ai eu le délégué régional de France 3 au téléphone, et manifestement comme cette journaliste était dérangée par mon article sur Facebook alors que je n’ai fait que répondre, j’ai préféré faire disparaître cet article parce que je le trouvais trop dur. Mais il n’y avait (je le répète) aucune insulte. En aucun cas je n’ai supprimé cet article sur la demande du délégué régional de France 3. Je l’ai fait de moi-même.

Malgré cela, la journaliste de France 3 (et peut-être d’autres) a diffusé un communiqué de presse vengeur dans lequel je suis accusé. La méthode est pitoyable, chacun jugera.

Quant à l’Est Républicain, je vous fais remarquer que le journaliste a écrit son article sans me téléphoner pour demander ma position… Le journal prétend que je n’ai jamais démenti certains propos, ils n’en sont pas à leur premier coup. Chaque fois que j’ai essayé de démentir, cela n’a pas été autrement possible que par mon blog. Par exemple à plusieurs reprises, j’ai été interviewé sur les jardins de la Méchelle pour leur dire que je n’étais pas concerné, puisque ces jardins appartenaient avant à Monsieur Lignac, ancien patron de l’Est Républicain, qui les a ensuite revendus à la Communauté Urbaine. Je vous prends à témoin : vous n’avez jamais lu cela dans la presse. Alors forcément, je dérange ces gens-là…


 

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