Extrait de TF1info.fr du 3 mars 2023 :
Sept départements sont concernés par une pollution aux particules fines, ont annoncé les préfectures vendredi. L’alerte est lancée par la Charente, la Charente-Maritime, la Dordogne, les Deux-Sèvres, la Gironde, la Vienne et la Haute-Vienne.
En cause, les émissions liées aux épandages d’engrais et aux chauffages au bois.
France Bleu Haute Vienne, vendredi 3 mars 2023 :
La préfecture de la Haute-Vienne a déclenché une alerte pollution, ce vendredi, en raison d’un épisode persistant de pollution aux particules fines. L’épandage agricole et les chauffages au bois en sont notamment à l’origine. La vitesse maximale est réduite de 2à km/h sur les routes du département.
« Rue 89 Bordeaux », vendredi 3 mars :
Suite aux informations transmises par l’Observatoire de la qualité de l’air en Nouvelle-Aquitaine (ATMO), le préfet Étienne Guyot a déclenché la procédure d’alerte pollution aux particules fines. D’après ATMO, cette pollution a pour origine les activités agricoles et l’épandage d’engrais. À cela s’ajoute les « émissions de particules liées au chauffage au bois ».
Sud-Ouest le 4 mars :
L’origine principale de cette pollution provient des activités agricoles (épandages d’engrais) auxquelles s’ajoutent les autres sources d’émissions comme le chauffage au bois (foyers ouverts), notamment en soirée.
France Bleu Alsace, vendredi 3 mars 2023 :
Mêmes causes, mêmes conséquences, comme mi-février : la qualité de l’air se dégrade en Alsace en ce début mars. C’est le résultat de conditions météo favorables, peu de vent et des températures basses le matin, alliées à l’émission de particules fines par le chauffage domestique, la circulation et l’épandage d’engrais agricoles.
Libération, mars 2023.
Interview de la physicienne de l’atmosphère Cathy Clerbaux, qui explique les différentes pollutions de l’air. Elle indique notamment :
« De plus, la saison d’épandage des fertilisants commence dans les champs : une partie des engrais s’évapore et se transforme en particules. Celles-ci restent longtemps dans l’atmosphère, se transportent à des dizaines de kilomètres à la ronde et se rajoutent à la pollution des villes. Il y a aussi un lien entre réchauffement climatique et pollution aux particules fines : plus il fait chaud, plus il y a d’évaporation. L’ammoniac des engrais épandus dans les champs au printemps sera plus volatil, ce qui favorisera la formation de particules. A l’inverse, s’il fait plus chaud, on chauffera moins les bâtiments, il y aura donc moins de particules. Finalement, la pollution aux particules baissera au creux de l’hiver, mais la pollution à l’ozone augmentera en été ».