Hervé FERON

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Tribune d'Hervé Féron sur Marianne.fr

Publication d'une tribune d'Hervé Féron sur Marianne.fr :

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Depuis plusieurs années déjà, les conflits en Irak, en Syrie ou en Libye sont régulièrement évoqués dans les médias, de même que les destructions de patrimoine qu’ils provoquent. Un autre pays est sous les bombes, mais personne ou presque n’en parle : il s’agit de l’ « Arabia Felix » ou Arabie Heureuse des Romains, l’actuel Yémen, théâtre d’une guerre civile depuis plus d’un an.

La guerre au Yémen a donné lieu à une véritable catastrophe civile et humanitaire. Depuis mars 2015, on compte plus de 6 000 morts dont la moitié sont des civils, avec plus de 30 000 blessés et deux millions et demi de personnes déplacées depuis le début du conflit. Les écoles et hôpitaux, y compris de Médecins Sans Frontières, ne sont pas épargnés par les bombes.

Mais un autre drame se déroule au Yémen, sur le plan historique et culturel. Depuis des mois, l’UNESCO tente d’alerter sur les dégâts subis, en vain : les pourparlers n’aboutissent à aucun cessez-le-feu durable et les bombardements continuent, touchant détruisant des sites culturels et historiques d’exception ne présentant pas d’intérêt militaire stratégique.

Si les dégâts sont difficiles à évaluer dans un pays dont nous parviennent si peu d’informations, on sait qu’au moins 47 sites et monuments archéologiques ont été endommagés ou réduits à zéro depuis le début des attaques aériennes de la coalition menée par l’Arabie saoudite.

Le Grand Barrage de Ma’rib, véritable chef-d'œuvre d'ingénierie construit vers 750 à 700 avant J.-C., a été sévèrement endommagé et il subit toujours des assauts. Le site de Sirwah, haut lieu religieux du royaume de Saba, est également le théâtre de violents combats, et la muraille extérieure de son remarquable temple Almaqah, jusqu’alors incroyablement préservée, a été endommagée. Dans Baraqish, ville fortifiée la mieux préservée du Yémen, le Temple minéen de Nakrah, qui constitue l'un des plus beaux vestiges datant du premier millénaire avant J.-C., semble également avoir subi des dommages à la suite d'un bombardement aérien.

En outre, organisé de manière de plus en plus professionnelle, le pillage est en plein essor : l’un après l’autre, les sites sont minutieusement pillés, en particulier dans les régions où le gouvernement central n'exerce plus de contrôle. Dans certains cas, ces sites sont systématiquement pilonnés par des bulldozers, laissant derrière eux des champs de désolation.

L'anéantissement de ce patrimoine est d'autant plus tragique qu’il est au cœur de l'identité du peuple yéménite. Or, ces œuvres et monuments sont ciblés en tant que tels et pour ce qu’ils représentent. Car il n’y a pas d’identité sans mémoire ; ainsi, dans son Histoire universelle de la destruction des livres, Fernando Baez développe la notion de  « mémoricide », qui désigne toute politique visant à effacer les traces de la mémoire d’un peuple à travers sa culture afin de reconfigurer son identité dans un but de soumission. Il n’y a pas d’hégémonie religieuse, politique ou militaire sans hégémonie culturelle.

Malgré l’évidente entreprise de destruction, voire de dépeçage, perpétrée par la coalition saoudienne, qui n’empêche pas le développement, au sol, d’une guerre de position entre islamistes et Houthis menaçant la société yéménite de nouvelles divisions, la communauté internationale reste désespérément inactive. On ne peut pas ne pas voir derrière cela les intérêts commerciaux qui musèlent si fortement les porte-parole des pays occidentaux.

Nos amitiés avec certaines puissances ne doivent pas nous faire perdre notre lucidité et il est indispensable que la France participe activement à la résolution de ce conflit qui détruit de nombreuses vies mais aussi un patrimoine irremplaçable, mémoire de civilisations millénaires s’étant succédé en Mésopotamie, lieu de naissance de l'écriture et des premières cités-Etats.

Pour mettre fin à la crise qui ravage le Yémen, l’une des plus graves au monde, seuls des efforts conjoints de la communauté internationale permettront de trouver une solution durable afin de faire en sorte que le Yémen redevienne l’« Arabie Heureuse » d’il y a deux mille ans.

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Un malaise à partager

Avec les Jeux Olympiques 2016, accueillis par la ville de Rio de Janeiro, nous avons assisté à un grand événement sportif de niveau planétaire. Je suis le premier à me réjouir de pouvoir célébrer de tels évènements rassembleurs et les valeurs du sport ainsi véhiculées : la fraternité, la solidarité, enflammant pour quelques jours nos discussions dans un contexte international parfois si sombre. Cela fait du bien de pouvoir honorer l’esprit olympique des sportifs du monde entier et en particulier de nos français, la performance et l’esprit olympique de Kévin Mayer, le courage héroïque de Yohann Diniz ou encore le bonheur du couple en or Tony Yoka et Estelle Mossely. Je me réjouis et je félicite plus largement l’ensemble de la délégation française, qui a rapporté 42 médailles, record absolu pour notre pays (depuis les si particuliers Jeux Olympiques de Paris de 1900 avec les 91 médailles rapportées).

Cependant, malgré ce bonheur et cet enthousiasme collectif, il ne faut pas perdre contact avec la réalité. Et voir une telle manifestation, vectrice d’espoir mais coûteuse, se dérouler à côté d’autant de misère dans la ville de Rio et de ses Favelas doit nous faire réagir, et j’ai vraiment l’impression que personne n’en parle. Dans l’une des deux villes les plus inégalitaires du monde (en 2011, selon Euromonitor), que peut apporter un événement comme les JO ? Quelles améliorations peuvent être envisagées pour la population carioca et à l’ensemble du Brésil ?

Un constat déplorable

Les expériences précédentes étaient déjà bien tristes. Ayant accueilli les Jeux Panaméricains de 2007 ou la Coupe du monde de football 2014, Rio a pu observer des phénomènes de gentrification, l’expulsion et la marginalisation des populations les plus pauvres. Ainsi, les prix de l’immobilier ont augmenté suite à une spéculation appuyée par ces événements planétaires, des murs ont été construits afin de cacher la pauvreté à la vue des touristes et étrangers venus du monde entier. De la même façon, alors que plus de 20% de la population de Rio habite dans ces quartiers déshérités, les inégalités ne semblent pas se réduire, d’autant plus que les infrastructures et autres installations pour les Jeux Olympiques, se construisent majoritairement dans les quartiers les plus favorisés (le quartier Barra da Tijuca par exemple). Dans un pays où la violence est repartie à la hausse depuis la Coupe du monde (augmentation de 14% des meurtres en ce début 2016), où une lourde récession pèse à la fois sur l’inflation, les taux d’intérêt (plus de 20%), le chômage et l’éducation des jeunes et où elle impose une austérité délétère aux brésiliens, il me semble que ces investissements pharaoniques (15 milliards de dollars pour le mondial de football, entre 10 et 13 milliards de dollars pour les Jeux Olympiques) pourraient être repensés. Une répartition plus équitable et plus réfléchie des dépenses et investissements aurait pu éviter les conclusions affolantes du Sondage Datafolha (19/07/2016) selon lequel plus de 64% des brésiliens attendaient plus de préjudices que de bénéfices suite à la tenue des Jeux Olympiques. Cela peut aussi expliquer ces tribunes à moitié vides dans un pays souffrant d’une crise à la fois économique et politique.

Quelles solutions pour l’avenir ?

En nous basant sur les expériences précédentes des JO d’Athènes (en partie responsables des déboires actuels du pays), des JO de Pékin (responsables de l’expulsion de plus de 1,5 millions de personnes) ou ceux de Rio (pour lesquelles il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions), il nous faut penser un nouveau moyen d’organiser ces événements sportifs. Il ne faut plus concevoir les villes hôtes comme un espace dédié aux touristes aisés, aux sponsors et aux entreprises internationales, mais utiliser ces événements sportifs comme un moyen de favoriser un usage populaire et multiculturel des équipements et de la ville dans son ensemble. Pourrait-on alors envisager que 10% des recettes engagées pour l’organisation des Jeux Olympiques soient utilisées pour lutter contre la précarité, pour la scolarisation, la pratique sportive et la dignité de la vie des personnes les plus marginalisées ? Bien qu’une volonté de ne plus négliger les aspects sociaux et environnementaux au sein des pays hôtes transparaisse dans le « Cadre de Référence Olympique » publié par le Comité International Olympique pour les jeux de 2024, une autre approche est nécessaire et urgente alors que les coûts des différents événements sportifs mondiaux ne vont pas en diminuant, en atteste les prévisions pour le mondial de foot au Qatar (environ 200 milliards d’euros).

Et si soudain le monde retrouvait une conscience et devenait courageux ?

Hervé FÉRON

Les Députés

Quel est leur rôle ?

 

Les députés sont élus au suffrage universel direct dans le cadre de circonscriptions. Celles-ci sont délimitées, à l'intérieur de chaque département en tenant compte de l'importance de la population. Leur nombre varie ainsi de 2 à 24 selon le département. Pour être candidat, il faut être âgé de 23 ans, au moins et ne pas être dans un cas d'incapacité ou d'inéligibilité prévu par la loi.


Le député, bien qu'élu dans un cadre géographique restreint, est l'élu de la Nation : il agit et parle au nom de l'intérêt général. Pendant la durée de la session parlementaire qui court du premier jour ouvrable d'octobre au dernier jour ouvrable de juin, l'activité du député se partage entre les séances publiques, le travail au sein des commissions, des offices, délégations et des groupes politiques. Les députés se rassemblent par affinités politiques pour former des groupes d'au moins 20 membres.


Les commissions permanentes

Il s'agit en fait de groupes de travail chargés d'effectuer un premier examen des textes législatifs avant que ceux-ci soient discutés en séance. Elles sont au nombre de six : commission des Lois, des Affaires culturelles et sociales, des Affaires étrangères, de la Production et des échanges, de la Défense et des Finances. Les députés sont tous membres d'une seule commission permanente.

Le vote de la loi

L'initiative des lois appartient au gouvernement qui dépose les projets de loi et aux parlementaires par le biais des propositions de loi ou d'amendements.

A l'Assemblée, le projet ou la proposition de loi est envoyé pour examen à l'une des commissions permanentes qui désigne un rapporteur et se prononce sur le texte qui lui est soumis, souvent modifié par des amendements.
Après une discussion générale sur le projet, en séance publique, l'Assemblée examine articles et amendements. Puis il est procédé au vote sur l'ensemble du texte. Tous les débats sont reproduits au journal officiel.

Le texte, voté par une assemblée est transmis à l'autre jusqu'à l'adoption d'un texte commun. Ces lectures successives s'appellent la " navette ". Le Premier ministre peut, en cas de désaccord, provoquer la réunion d'une commission mixte paritaire composée de sept députés et de sept sénateurs. Si cette procédure de conciliation n'aboutit pas, le gouvernement peut donner le dernier mot à l'Assemblée Nationale.

Après adoption, le Président de la République dispose de quinze jours pour promulguer la loi, délai pendant lequel elle peut être soumise au Conseil constitutionnel, notamment par le Président de l'Assemblée ou du Sénat ou par soixante députés ou soixante sénateurs. La loi promulguée paraît au Journal Officiel.

Le contrôle du Gouvernement

Le gouvernement est politiquement responsable devant la seule Assemblée Nationale. Celle-ci veille à la bonne application de la loi et à l'évaluation des politiques publiques.

La motion de censure, qui doit être signée par au moins un dixième des députés, est adoptée si elle recueille les voix de la majorité des membres de l'Assemblée, soit actuellement 289. Le Premier ministre peut aussi décider d'engager la responsabilité du gouvernement sur son programme, sur une déclaration de politique générale, ou sur le vote d'un texte.

En cas de censure, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission de son gouvernement.

Le contrôle du Gouvernement s'exerce également au moyen des questions orales (du mardi et du mercredi après-midi) ou écrites qui sont publiées, ainsi que les réponses au Journal Officiel.

Chaque année à l'automne, l'examen du budget et de la loi de financement de la sécurité sociale permet aux commissions d'analyser l'action administrative dans tous les domaines. Les rapporteurs budgétaires disposent de pouvoirs de contrôle sur pièces et sur place.

L'Assemblée nationale peut décider de constituer une commission d'enquête d'une durée limitée à six mois. Son rapporteur dispose de pouvoirs d'investigation. Toute personne dont elle juge utile l'audition est tenue de se présenter devant elle et de prêter serment sous peine de sanctions pénales.

L'Assemblée peut également utiliser d'autres organes (missions d'information, délégations et offices parlementaires) destinés à contrôler les politiques publiques dans différents domaines.

 

Plus de renseignements sur le site de l'Assemblée Nationale

 

 
 
 
 

Histoire du Palais Bourbon

Fronton du palais donnant sur les quais de Seine.

 

Le palais Bourbon est le nom communément donné au bâtiment qui abrite l’Assemblée Nationale française. Il est situé sur le quai d'Orsay, dans le 7ème arrondissement de Paris. Il est gardé par le 2ème régiment d'infanterie de la Garde Républicaine.

Le palais Bourbon a été construit pour Louise Françoise de Bourbon, Mademoiselle de Nantes, fille légitimée de Louis XIV et de Madame de Montespan, qui avait épousé Louis III de Bourbon-Condé, duc de Bourbon et 6e prince de Condé.

La construction du bâtiment commence en 1722. Plusieurs architectes se succèdent, Giardini, Pierre Cailleteau dit Lassurance, tous deux prématurément décédés, puis Jean Aubert, et Jacques V Gabriel qui termine les travaux en 1728. Il devient la propriété du prince de Condé qui l’agrandit en 1764. Il a alors la forme d’un vaste palais dans le style du Grand Trianon à Versailles et proche de l’hôtel de Lassay, construit simultanément et auquel il va bientôt être rattaché par une galerie.

La galerie.

 

Confisqué en 1791, le palais est déclaré bien national. Il abrite en 1794 la future École Polytechnique avant d’être affecté en 1795 au Conseil des Cinq-Cents. Un hémicycle est alors aménagé par les architectes Jacques-Pierre de Gisors et Emmanuel-Chérubin Leconte : de cette première salle des séances il ne reste aujourd’hui que le « perchoir » et la « tribune ». En 1809, l'hôtel de Lassay et le palais sont reliés par une galerie en bois transformée en galerie des fêtes en 1848. À la Restauration, le palais ainsi que l’hôtel de Lassay sont officiellement restitués au prince de Condé, mais celui-ci est forcé de louer par un « bail de 3 ans » le palais à la Chambre des députés, avant que l’État n’en devienne définitivement propriétaire en 1827.

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Claude Bartolone, Président de l'Assemblée, au "perchoir".

 

C’est entre 1827 et 1832 que le palais prend, dans son organisation intérieure, sa physionomie actuelle sous la direction de l’architecte Jules de Joly. Ces travaux comprennent alors : l’édification d’un nouvel hémicycle (conservé jusqu’à nos jours, quoiqu’ayant subi plusieurs modifications pour supporter les variations du nombre de députés au gré des différentes constitutions), l’avancement de la façade sud (côté cour) qui a permis de créer trois salons et l’édification de la bibliothèque, accolée à l’aile Est et décorée par le peintre Eugène Delacroix. Du bâtiment originel subsistent deux éléments seulement : le fauteuil du président de la chambre (dessiné par Jacques-Louis David pour le frère de l’empereur, Lucien Bonaparte) et le bas-relief L’Histoire et la renommée, peint par Daumas.

La bibliothèque de l'Assemblée.

 

Le bâtiment n’a pas subi de modifications majeures depuis lors, seulement des rajouts :

-redevenu une propriété de l’État en 1843, l’hôtel de Lassay est alors alloué au président de la chambre basse et relié au palais par une grande salle des fêtes.

-au XXème siècle, les combles ont été aménagés pour gagner de nouveaux espaces de travail, tandis qu’une usine électrique, des parcs de stationnement souterrains et une régie audiovisuelle ont été installés.

-la mise en place d’une « cité Assemblée Nationale » qui couvre aujourd’hui une surface au sol de 124 000 m2 pour près de 9 500 locaux, elle comprend, outre le palais Bourbon, trois immeubles réservés aux bureaux des députés et de leurs collaborateurs (l'immeuble Jacques Chaban-Delmas, bâtiment de 8 étages et 5 niveaux en sous-sol relié au palais par un passage souterrain et construit en 1974, au 101 rue de l’Université, un autre boulevard Saint-Germain, acquis en 1986, et un dernier, acheté en 2002, rue Aristide-Briand). Ces immeubles abritent les bureaux-chambres de la majeure partie des députés, une grande salle de conférence, des salles de réunions, un restaurant, etc.

L’hémicycle est surélevé, à l’inverse du palais : ainsi, pendant la crue de la Seine de 1910, la salle n’est pas inondée et les députés continuent à siéger.

                    Le salon Casimir-Perier, cadre d'échange entre les députés et les membres du Gouvernement.

 

 

 Le plafond du salon Delacroix, où se retrouvent les députés de gauche qui sortent de l'hémicycle.

 

L'hémicycle, théâtre des débats...

 

Pour effectuer une visite virtuelle du Palais Bourbon, cliquez ici.

 

 

 

La deuxième circonscription

L'actuelle circonscription

Redécoupée dans le cadre de la réforme constitutionnelle de 2008, la deuxième circonscription comprend désormais 5 cantons et 8 communes.



Les cantons


Canton de Jarville-la-Malgrange
Jarville-la-Malgrange, Heillecourt, Houdemont, Ludres - 4 communes -  25 200 habitants - 17,88 km².

Canton de Laxou
Laxou, Villers-lès-Nancy - 2 communes -  31 000 habitants - 25,89 km²

Canton de Nancy-Ouest
Nancy - 1 commune -  33 000 habitants.

Canton de Vandœuvre-Est et canton de Vandœuvre-Ouest
Vandœuvre-lès-Nancy - 1 commune - 32 500 habitants - 17,78 km².

 

Dans l'Hémicycle

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