Actualité

Tomblaine : commémoration intergénérationnelle du 8 mai 1945

Article de l'Est Républicain du 10.05.2016

7 avril 2016 : commémorations du génocide contre les Tutsis au Rwanda en 1994

Nous aurons l’occasion sur ce site de revenir sur l’histoire du génocide contre les Tutsis, sur la situation actuelle du Peuple Rwandais et sur l’attitude de la France avant, pendant et après ce génocide.  Hervé Féron était l’invité de l’EGAM –mouvement antiraciste européen, dans le cadre de l’initiative « Génocide contre les Tutsis : la vérité, maintenant ! ».

Hervé Féron a donc participé à Kigali aux commémorations du génocide contre les Tutsis au Rwanda qui a fait plus d’1 million de victimes entre avril et juillet 1994. Cette délégation formée par l’EGAM a réuni la jeunesse associative, politique et syndicale européenne, française et rwandaise, ainsi que des députés européens et un député français, Hervé Féron. Il s’agissait de rentre hommage aux victimes du génocide, de connaître et reconnaître l’histoire dramatique du Rwanda ainsi que sa situation actuelle pour sensibiliser la France à la vraie histoire, celle qu’on ne lui a jamais racontée. Il se pose aujourd’hui la question de la reconnaissance de la responsabilité de certains hauts représentants de l’appareil d’Etat, notamment dans leur collaboration avec le régime génocidaire, avant, pendant et après le génocide.

Alors que l’émotion était grande au Rwanda, pour ce 22eme anniversaire, les déclarations d’Alain Juppé, par tweet ont été reçues comme un manque de respect incroyable. Celui-ci a déclaré « faire procès à la France de porter une part de responsabilité dans le génocide au Rwanda est une honte et une falsification historique ». Monsieur Juppé est certainement gêné puisqu’il était Ministre des Affaires étrangères à l’époque, mais on pourrait attendre un peu plus de considération pour les victimes et les familles de victimes en période de commémoration. Quant à la responsabilité de certains représentants de l’Etat français, il serait bon de commencer par ouvrir les archives pour que le travail vers la vérité puisse s’organiser. La déclassification des archives a été annoncée en 2015 mais cela a été de la poudre aux yeux : quelques dizaines de papiers sans intérêt qui ne permettent pas l’investigation. On attend toujours que puisse se dérouler le procès de génocidaires habitants en France aujourd’hui.

La cérémonie de cette année en présence du Président de la République Rwandaise, a été marquée par l’émotion de l’allumage de la flamme de l’espoir qui brûlera pendant les 100 jours de deuil national, et par le discours d’accueil Jean-Damascène Bizimana (historien, président de la commission nationale de lutte contre les génocides) qui a rappelé que les commémorations de cette année mettent au premier plan la lutte contre le négationnisme et a remercié l’EGAM pour sa présence.

Un grand moment d’émotion a été aussi, la rencontre de l’association des étudiants rescapés du génocide. Discussions très constructives mais bouleversantes car la douleur est omniprésente.

L'association des étudiants rescapés du génocide

 

Hervé Féron et la délégation ont étés accueillis au Sénat puis au Ministère des Affaires étrangères. Il s’est entretenu avec Madame la Ministre des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, lors d’un déjeuner avec également Patrick de Saint Exupéry, journaliste et Benjamin Abtan président de l’EGAM. Ce déjeuner a eu lieu à l’Hôtel des Milles Collines tristement célèbre puisque c’est l’hôtel du film « hotel Rwanda ».

 

 

 

Pendant le génocide 3000 Tutsis se sont réfugiés dans cet hôtel, dont une grande partie ont pu être rescapés du génocide.

 

 

 

 

Une tribune cosignée par l’EGAM, des parlementaires, chefs de partis, anciens ministres français et européens ainsi que par des représentants d’associations antiracistes, de jeunesse politique, syndicale, associative, français, rwandais et européens, avait été publiée dans Le Monde (France), Le soir (Belgique), Igihe (Rwanda) et New Time (Rwanda). Cette tribune appelle le gouvernement français à rompre avec le silence sur la collaboration avec le régime génocidaire de certains hauts dirigeants français des années 90, avant, pendant et après le génocide contre les Tutsis au Rwanda en 1994.

Une lettre ouverte au Ministère des Affaires étrangères a été adressée par 44 parlementaires français de tous bords politiques et 43 parlementaires européens pour demander l’envoi d’une délégation parlementaire à Kigali en avril 2016 pour participer aux commémorations du génocide contre les Tutsis, Hervé Féron avait cosigné cette lettre ouverte qui malheureusement n’a  pas reçu de réponse favorable.

Ouverture à Tomblaine du premier Centre Génération Basket de Meurthe-et-Moselle

Ce lundi 4 avril 2016, a eu lieu l’inauguration du premier Centre Génération Basket de Meurthe-et-Moselle à Tomblaine en présence de Thierry Bilichtin, Président du Comité de Basket ball 54, d’Hervé Féron, Député-Maire de Tomblaine,  d’Olivier Rambaut, Président de l’ASPTT Nancy-Tomblaine Basket club et de Franck Wintenberger, Directeur Région Est de GrDF.
Les Centres Génération Basket sont des lieux d’initiation et de perfectionnement au basket par le jeu permettant aux jeunes à partir de 8 ans, de pratiquer gratuitement le basket durant les vacances scolaires, à l’image des fameux « camps de basket américain » et d’ailleurs Tony Parker parraine ces centres et twitte régulièrement des messages.

Depuis novembre 2014, GrDF soutient l’initiative et participe au développement des Centres Génération Basket.
La mise en place de Centres Génération Basket vise à promouvoir la pratique du sport collectif, ils forment tout type de public, licencié ou non licencié d’un club, de tous âges, pour une pratique du basket informelle et ludique. Ce stage gratuit a lieu cette semaine, du 4 au 8 avril 2016 au COSEC, rue Jean Moulin à Tomblaine.
N’hésitez pas, allez-vous inscrire !

La Société Générale

La semaine dernière, j’alertais le Premier Ministre au sujet des dérives de la Société Générale. En effet, j’ai tenu à mettre en évidence les pratiques scandaleuses de cette entreprise bancaire qui, très peu gênée par les contradictions, profite de l’argent public tout en détruisant des emplois et favorisant l’évasion fiscale. En effet, malgré les 38 millions d’euros de subventions reçues au titre du crédit compétitivité emploi (CICE), elle annonçait des suppressions de postes massives. Avec cette stratégie, qui prévoit d’ici 2020 la fermeture de 400 agences et de 6 centres administratifs, la fermeture du centre de Nancy et la suppression de ses 114 emplois aura des conséquences sociales désastreuses pour les salariés et leurs familles, ainsi que pour l’attractivité économique du territoire. Etonnamment, cette politique drastique de réduction des coûts, en ce qui concerne le personnel, n’a pas empêché la banque de distribuer cette année 1612 millions d’euros à ses actionnaires.

Le manque de déontologie de cette entreprise a déjà été mis en évidence au cours des dernières années, à de nombreuses reprises au gré de différents scandales suscités par l’affaire Kerviel. Dans cette affaire, cette vertueuse entreprise nie systématiquement toute responsabilité dans ses erreurs, préférant imputer tous ses déboires à la faute d’un seul homme. Aujourd’hui, la mauvaise foi qui règne au sein de l’exécutif de cette banque prend un sens nouveau, au regard des révélations faites dans le cadre de l’affaire dite « Panama Papers ». Basée sur la fuite de documents confidentiels issus de la firme panaméenne Mossack Fonseca, celle-ci met à jour un vaste système de fraude fiscale qui a permis, via cette firme, la création de sociétés offshores dédiées à l’évasion fiscale ou au blanchiment d’argent.

Au cœur du vaste système frauduleux impliquant la firme Mosssack Fonseca, il semblerait que la Société Générale ait créé, pour le compte de ses clients fortunés, 979 sociétés offshores. Cette performance place ainsi la banque française dans les principaux clients de la firme panaméenne. Cette nouvelle affaire vient, une fois de plus, mettre en lumière les pratiques occultes de cette entreprise.

Ainsi, outre le fait de profiter de subventions publiques en détruisant des emplois sans que cela ne pose le moindre problème de conscience, la banque française se livre à des pratiques frauduleuses, entre optimisation et évasion fiscale. Les révélations de l’affaire « Panama Papers » viennent ainsi appuyer et renforcer les conclusions de trois ONG (CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France et Secours Catholique-Caritas France, en partenariat avec la Plateforme Paradis fiscaux et judiciaires), qui ont déjà mis en lumière les activités lucratives de la banque au sein des paradis fiscaux, et dont je me suis fait l’écho auprès du premier ministre.

Exemptes de remords, des entreprises comme la Société générale font preuve d’une curieuse forme de moralité, qui varie et s’adapte en fonction des clients et des profits. Ainsi, ne voient-elles pas la contradiction qu’il y à profiter de subventions publiques, tout en favorisant l’évasion et l’escamotage fiscal vers l’étranger des comptes de leurs clients les plus fortunés. Cette affaire démontre bien une fois de plus l’opacité du système bancaire et le cynisme de certaines entreprises qui, dans un total mépris des règles du jeu, ne sont pas vraiment gênées lorsqu’il s’agit de confisquer les richesses et détruire les emplois.

Hervé Féron

Après la région Grand Test, la région Grand Est

Dans un article sur ce site du 14 mars dernier, je m'étais étonné de ce simulacre de démocratie, par lequel la nouvelle grande région organisait un pseudo-sondage. En conclusion je trouvais que la solution la moins mauvaise était de dénommer la région « Grand Est ». Vous trouverez ci-dessous une partie de mon intervention :

« Parce que "Grand Est" évoque une situation géographique, mais aussi un territoire pas restrictif. Et parce que dans l'expression "Grand Est", j'entends une déclaration d'intention, peut-être même le début d'un projet de développement et d'ouverture vers les territoires environnants. Et si on faisait la Région ensemble ? »

Il semblerait que l’exécutif de la nouvelle région soit revenu à la raison. Comme quoi, il ne faut jamais perdre espoir...

 

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Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami

 

 

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