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Contrats aidés : Hervé FERON interpelle le Préfet de Meurthe-et-Moselle

Il y a quelques jours, j'avais écrit au Préfet de Meurthe-et-Moselle pour lui dire ce que je pensais des contrats aidés et de la politique gouvernementale de casse sociale :

 

"Monsieur le Préfet,

 

Par courrier que vous avez cosigné avec Monsieur le Président du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, vous avez bien voulu m'inviter à une réunion le 7 novembre en Préfecture, pour la présentation des modalités du dispositif des contrats uniques d'insertion, et je vous en remercie.

Je souhaite tout de même faire quelques remarques :

- L'Etat et le Conseil Général ont signé une convention annuelle d'objectifs et de moyens et se sont engagés à conclure 1 300 contrats uniques d'insertion. Nous sommes en novembre, il est constaté la contractualisation pour 297 CAE et 22 contrats initiative emploi, plus de 900 contrats peuvent encore être conclus.

- Je remarque que les évolutions des conditions d'attribution de ces contrats décidées par le gouvernement ont eu des conséquences catastrophiques. En effet, de si mauvais résultats trouvent directement leurs causes dans la diminution de la durée des contrats, dans la diminution de la participation de l'Etat sur la prise en charge des salaires en pourcentage, dans l'absence complète de prise en charge de formations par l'Etat, dont les bénéficiaires auraient pourtant besoin.

- Ces contrats devraient être incitatifs pour les employeurs potentiels et pour les bénéficiaires, une passerelle vers l'insertion sociale et professionnelle. Malheureusement, le désengagement de l'Etat a eu les conséquences que nous constatons aujourd'hui, et ce malgré l'effort considérable que le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle fait en la matière.

Je tenais à vous faire part de mes remarques.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l'assurance de mes respectueuses salutations.

 

Hervé FERON"

Retour de Palestine

Comme je vous l'avais annoncé, je reviens d'un périple de six jours en Israël et surtout en Palestine, en Cisjordanie.

J'ai vu beaucoup de choses. J'en ai tellement vues, j'ai été tellement impressionné par les conditions de vie du peuple palestinien, qui est opprimé, humilié, persécuté au quotidien, que j'ai choisi d'écrire pour témoigner.

Il me faudra quelques temps pour écrire tout cela. Je ne manquerai pas de vous communiquer ce témoignage par l'intermédiaire de mon site. J'ai également ramené un film qui a été réalisé par un comité de résistance palestinienne pacifique. Ce film, intitulé "Notre Histoire", est absolument à voir. Je proposerai de le faire tourner et j'organiserai à Tomblaine une soirée de discussion et de projection de ce film. Je vous tiendrai au courant.

Palestinien

Photo : un Palestinien montre au monde un olivier arraché. A cet endroit, il y avait une exploitation agricole gérée par une famille palestinienne. Il y a trois semaines environ, l'armée israélienne est intervenue avec des bulldozers, elle a arraché toute la plantation d'oliviers, les abricotiers, les plantes médicinales. Ce qui n'a pas été détruit a été volé. Les soldats israéliens ont également détruit les puits et les bâtiments de stabulation.

Nancy, 36è ville de France au palmarès des impôts locaux... et un stade de plus de 60 millions d'euros !

Dans l'article précédent, j'évoquais un article paru sur le site www.capital.fr, au sujet du stade Marcel Picot.

Dans le numéro de novembre 2011 de ce même journal disponible en kiosque, que je vous conseille d'acheter, un excellent dossier du palmarès des impôts locaux a été établi pour les 100 principales villes de France.

On y apprend que Nancy se trouve en 36è position, avec une augmentation de 40% des impôts locaux en 10 ans !

Malgré cette forte augmentation, les journalistes font un constat intitulé "Un stade de 32 000 places pour la lanterne rouge de la Ligue 1". Je vous laisse apprécier :

 

"La gabegie vaut aussi pour les stades. A Nancy, par exemple, la communauté urbaine s'est lancée dans la construction d'une arène de 32 000 places, alors que son équipe de foot, lanterne rouge de la Ligue 1, attire en moyenne moins de 15 000 spectateurs par match. Coût de ce futur bijou : 63 millions d'euros. Officiellement, l'Etat en apportera 8, tandis que l'agglomération empruntera 25 millions et le club local une trentaine. Mais si l'AS Nancy-Lorraine, qui est exsangue, se révélait incapable de rembourser, ce qui est tout à fait possible, la note (336 euros par foyers) serait transmise aux contribuables. Les Marseillais, eux, paieront 332 euros pour leur stade, les Lillois 476 euros, et les Niçois 634.

Passe encore si ces dépenses étaient financées avec des fonds propres. Mais, la plupart du temps, elles sont couvertes par des emprunts, souvent logés dans des structures parallèles afin de les dissimuler au grand public. Pour établir la véritable addition de chaque commune, nous avons donc dû mener une enquête de bénédictin dans les budgets annexes, les comptes des communautés urbaines ou des syndicats des eaux. Le résultat valait la peine. Au total, selon la Cour des comptes, la dette globale des collectivités locales s'élevait en 2010 à 163 milliards d'euros, soit 8,3% du PIB."

Brassens vit encore !

A peine descendu du train, de retour de Palestine, je me suis rendu à l'espace Jean Jaurès à Tomblaine où, à l'occasion du trentième anniversaire de la disparition de Georges Brassens, une soirée lui était consacrée.

Extraordinaire ambiance ! 300 personnes avaient répondu à l'invitation de l'association "Aux Actes Citoyens". Soirée de grande qualité avec l'excellent groupe "Concurrence Déloyale". Mais la convivialité était aussi de mise, avec une première partie étonnante grâce à toutes les personnes qui, individuellement ou en groupe, avaient souhaité dire ou chanter Brassens.

En fin de soirée, le groupe "Concurrence Déloyale" a invité tous les participants de la première partie à monter sur scène pour que toute la salle reprenne en chœur "Les copains d'abord" (Géant !!!)

Soirée BRassens

Stade Marcel Picot : enfin un media qui ose dire la vérité !

Voici un article paru aujourd'hui sur le site web de Capital, au sujet du stade Marcel Picot :

 

"Ce n’est pas demain que l’AS Nancy Lorraine jouera à guichets fermés. Et peut-être pas non plus après-demain. Depuis le début de la saison de football, le club de Ligue 1 a accueilli en moyenne 14 449 spectateurs à domicile, alors que son stade dispose d’une capacité de 20 087 places. Et cela ne va pas s’arranger, car l’équipe lorraine est actuellement la lanterne rouge du championnat et pourrait, du coup, se retrouver l’an prochain en Ligue 2. Autant dire que l’ASNL risque bien de jouer devant un stade aux trois-quarts désert, une fois que sera réalisée l’extension à 32 000 places de ses tribunes. Ce projet absurde, auquel s’accroche André Rossinot, le maire de Nancy, coûterait entre 55 et 70 millions d’euros, selon les sources. Une somme que les contribuables locaux vont devoir éponger.

Mais pourquoi faut-il donc qu’André Rossinot tienne tant à ce stade de foot mégalomaniaque, que 57% de ses administrés vont jusqu’à trouver «inutile», selon une enquête TNS Sofres de juin 2011. Le prétexte c’est bien sûr l’organisation, par la France, du championnat d’Europe des nations en 2016. Pour accueillir cette compétition, notre pays était prié d’aligner 12 stades aux normes fixées par l’UEFA. Si des agglomérations comme Montpellier, Nantes et Rennes ont refusé de participer, le maire de Nancy a insisté pour se fourrer dans le guêpier, sans qu’on sache très bien pourquoi. Les retombées économiques des quatre matchs internationaux disputés à Nancy ? Elles seront négligeables. Il n’empêche que la Communauté urbaine du Grand Nancy (CUGN) devra entretenir pendant des décennies une enceinte «inutile» et démesurée, alors que le stade Marcel Picot, dans sa configuration actuelle à 20 000 places, coûte déjà 5,2 millions d’euros par an aux Nancéiens. Il est vrai que cette addition a été calculée par Hervé Féron, le maire socialiste de Tomblaine (commune qui héberge le stade), en épluchant les comptes de la CUGN. Mais personne ne l’a contestée. A une subvention annuelle de 1,5 million d’euros en faveur de l’ASNL s’ajoutent en effet 1,5 million de remboursement des emprunts souscrits pour les travaux précédemment réalisés à Marcel Picot, et 2,2 millions de frais d’entretien et de mise à disposition de personnel.

A ce prix-là, Nancy aurait très bien pu laisser l’ASNL payer toute seule la facture de l’extension à 32 000 places. C’est d’ailleurs ce que Jacques Rousselot, le patron du club, continue étrangement de prétendre : «L’ASNL financera l’intégralité des travaux», affirme le site internet de l’équipe au chardon. Un double langage, car Nicolas Holveck, le directeur général de l’ASNL, a tenu à nous préciser par Email que l’Etat apporterait 8 millions d’euros, la CUGN 25 millions, tandis que le club (associé à Vinci) emprunterait 30 millions d’euros.

En cas de défaillance de l’ASNL, cet emprunt pourrait même être remboursé par le contribuable. Car une loi opportunément votée en avril 2011 permet en effet aux collectivités de se porter garantes des emprunts souscrits par le secteur privé pour «la construction ou la rénovation des enceintes sportives destinées à accueillir l'Euro 2016». A l’assemblée, le texte a été défendu en séance de nuit par Valérie Rosso-Debord, députée de Meurthe-et-Moselle et adjointe au maire de Nancy. Dans les tribunes, un autre Nancéien suivait attentivement les débats : Jacques Rousselot, le président de l’ASNL.

Etienne Gingembre"

 

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