Aujourd'hui, vendredi 2 décembre 2011, je serai à 18h30 sur la chaîne de télévision Air (câble et TNT), puis à 19h00 au journal régional de France 3 Lorraine, et lundi je serai en direct sur France Bleu à 8h15 pour réagir à la décision d'arrêt du projet d'agrandissement du Stade Marcel Picot.
"Monsieur Hervé FERON attire l'attention de Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, de la Jeunesse et de la Vie Associative, sur la loi Warsmann et ses conséquences sur la formation continue. La loi Warsmann, une loi « fourre-tout » promulguée le 17 mai 2011, supprime en effet l’article L.423-1 du code de l’Education qui constituait la base juridique des GRETA, pour les transformer en une nouvelle forme juridique : le Groupement d’Intérêt Public (G.I.P.). Il semble cependant que ces GIP n’ont de public que le nom, car ce nouveau statut est bien une porte ouverte à la privatisation de l’Education Nationale et marque la fin des principes fondateurs qui font la qualité du réseau des GRETA. Déjà, les « GIP-GRETA » peuvent choisir dans leur convention constitutive leur régime : public ou privé. En outre, cela signifie que les personnels ne sont pas tous soumis au même régime selon leur GRETA d’appartenance. C’est un manque de cohérence incompréhensible… Par ailleurs, le financement des GIP-GRETA est extrêmement flou, et cela est ressenti par les professionnels de la formation, qui constatent déjà les premières difficultés. En Lorraine, 6 personnes titulaires de l’Education Nationale, provenant de 5 GRETA, ont été obligées de retourner dans la formation initiale (en collège ou lycée) faute de moyens, alors que certaines d’entre elles étaient dans la formation continue depuis 20 ans. Plus globalement, les personnels des « GIP-GRETA » sont très majoritairement liés à des contrats précaires (vacataires, CDD, …) qui n’ont jamais été transformés en contrats statutaires. Leurs conditions de travail se sont fortement dégradées, l’inquiétude est grandissante, et ces avis sont partagés par l’ensemble des formateurs, techniciens, et administratifs de la profession. Le député y voit là une stratégie inadmissible du gouvernement, qui consiste à démanteler les opérateurs publics de la formation des adultes et de l’orientation professionnelle tout au long de la vie, en s’en prenant aux conditions de travail des personnels « GIP-GRETA ». Il demande donc à Monsieur le Ministre de cesser immédiatement cette façon de faire, et de relancer la concertation avec les professionnels du secteur et de dégager davantage de moyens pour mettre en place un organisme de formation continue public et performant."
"Monsieur le Président,
Chers Collègues,
Ma question s'adresse à Monsieur le Ministre du travail et de l'emploi.
La semaine dernière, un sondage publié dans un grand quotidien a révélé une triste image que les Français auraient de la jeunesse : « égoïstes, paresseux, intolérants » : voilà comment les Français verraient leurs jeunes.
Mais comment les considérer comme paresseux quand les seules portes s'ouvrant à eux sont celles de Pôle Emploi ?
Comment les considérer comme égoïstes quand ils constituent la classe la plus pauvre du pays et qu'ils n'ont rien d'autre à partager que leur désespoir. 22,5% d'entre eux en effet vivent sous le seuil de pauvreté !
Comment les considérer comme intolérants quand vous ne savez pas les entendre.
Monsieur le Ministre, en considérant la jeunesse comme un problème a priori, vous vous trompez, car la jeunesse est une chance, une opportunité pour notre société.
En matière de politique pour l'emploi, vos chiffres sont consternants. Vos résultats sont synonymes d'un échec cuisant.
440 000 jeunes de moins de 25 ans sont demandeurs d'emploi.
Le chômage des jeunes vient d'augmenter de 0,6% en un mois.
Quelles perspectives proposez-vous aux jeunes en matière de formation professionnelle ou d'emploi ?
Depuis 5 ans, vous avez beaucoup promis, mais à l'heure du bilan, votre réponse est toujours la même : récession, récession, récession !
Le 10 novembre 2010, Nicolas Sarkozy déclarait : « le chômage reculera l'année prochaine, l'économie repart ». Un an plus tard, 130 000 chômeurs de plus !
Nous voulons dire aux jeunes de ce pays qu'une autre politique économique et sociale est possible. Une véritable ambition pour la jeunesse est possible. Les choix que vous avez faits pour enrichir les nantis ont donné les résultats que nous constatons aujourd'hui.
Monsieur le Ministre, vous avez sacrifié toute une génération, cette génération qui est en droit d'attendre et d'espérer."
Monsieur Hervé FERON interroge Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et Européennes, sur la situation de Salah Hamouri. Etudiant français en sociologie à Bethléem, il est accusé d’avoir voulu tuer un rabbin, et d’appartenir au Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), ce qui l’a mené à être inculpé il y a 6 ans par les autorités israéliennes. Depuis, les tentatives pour le faire libérer se sont multipliées de toute part, à l’exception des autorités françaises qui considèrent qu’Israël étant un Etat de droit, aucune ingérence dans le processus judiciaire n’est possible... La dernière tentative devait permettre la libération de Salah Hamouri le 28 novembre 2011. Mais « l’Etat de droit » vient de décider arbitrairement de le garder en détention. Cette décision injuste est un nouveau coup dur porté à Salah et à sa famille. La proposition des autorités françaises de le faire sortir à la mi-décembre, avec la liste des prochains prisonniers palestiniens qui doivent être libérés, redonne un peu d’espoir à la famille. Hervé Féron demande à Monsieur le Ministre que les autorités françaises s’impliquent davantage dans ce dossier, pour que la libération sans conditions soit effective à la mi-décembre.
La presse vous a habitués à relayer toutes les informations, même les plus fantaisistes, qui lui proviennent des dirigeants de l’A.S. Nancy-Lorraine ou de Michel Dufraisse, mais bien sûr elle ne vous communique pas mes prises de positions…
C’est pourquoi je vous informe que je suis intervenu (comme vous ne l’avez pas lu du tout dans votre quotidien préféré…) en ouverture du Conseil de Communauté Urbaine, vendredi 25 novembre. Voilà en quelques mots ce que j’ai pu dire :
- Ce qui se passe au niveau des jardins ouvriers de la Méchelle n’est absolument pas de ma responsabilité. Le propriétaire de ces terrains était Monsieur Lignac, ex-PDG de l’Est Républicain (ceci explique cela…), qui les a vendus à la communauté urbaine du Grand Nancy (cela explique ceci…). Il est prévu depuis 8 ans dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme de Tomblaine de supprimer ces jardins ouvriers. Je fais remarquer que pour cela, des enquêtes publiques ont été menées très largement et que pas une personne ne s’est opposée à cette décision. Je fais remarquer encore que les personnes qui exploitent ces jardins à cet endroit ont été interpellées à plusieurs reprises sur l’état déplorable de certains jardins (baraquements délabrés non autorisés, bidons en triste état, clôtures faites avec de la tôle ondulée, impression parfois de bidonville), même si souvent certains potagers étaient réellement cultivés et dans de bonnes conditions. La plupart de ces jardiniers n’habitent pas Tomblaine, et aucun n’était propriétaire de ces parcelles. On peut trouver anormal une telle concentration sur Tomblaine de jardins dans un tel état quand d’autres communes n’en veulent pas. J’ai fait remarquer à André Rossinot que je trouvais particulier que l’on parle du stade Marcel Picot de Nancy, de l’aérodrome de Nancy-Essey, de la piscine du Lido comme de la piscine de la Rive Droite, alors que tous ces équipements sont sur le territoire de Tomblaine, et que là, parce qu’il y a problème, on parle des jardins ouvriers de Tomblaine, alors que je viens de vous expliquer que nous ne sommes pas responsables de la situation.
- Personne n’est en mesure de me donner des leçons quant au développement durable. Par exemple, j’étais très seul pendant plusieurs années quand je me suis battu pour faire reconnaître l’île du Foulon et l’île de l’Encensoir en espace naturel sensible, et ainsi faire protéger ces 17 hectares de poumon vert au milieu de la ville.
J’ai proposé aux jardiniers de venir me voir. Malheureusement, ils ne sont jamais venus me rencontrer. Je leur aurais dit que depuis que je suis maire, j’ai fait acheter par la commune de Tomblaine en tout une quarantaine de parcelles que j’ai mis à la disposition de personnes souhaitant jardiner dans la proximité, moyennant une location de 5 euros par an. Je leur aurais dit aussi que j’ai discuté avec André Rossinot, et que nous sommes prêts à leur proposer des parcelles dans les mêmes conditions, c’est-à-dire qu’il faudra bien les entretenir, sur la Plaine Flageole, à 300 mètres de là. Les gens qui s’agitent, qui font beaucoup de bruit autour de ce sujet, sont-ils bien intentionnés ? Quelles sont leurs intentions réelles ? En tout cas, ces personnes me nuisent puisque les médias locaux ne racontent pas l’histoire dans sa réalité.
- Cela dit, au Conseil de Communauté Urbaine, j’ai aussi dit à André Rossinot que les quelques personnes qui protestent à propos des jardins le font parce qu'elles sont contre le projet d’agrandissement du stade et qu’elles ne comprennent pas qu’on ne les informe pas, qu’on ne les entende pas, alors que la presse publie des informations fantaisistes. J’ai alors fait référence à l’effet d’annonce « Aréna », rappelant que je suis le seul à dénoncer depuis le début l’incohérence du projet, sur un plan économique, environnemental, et démocratique, puisque les élus de la seule ville concernée, Tomblaine, ne sont ni informés, ni entendus. Je suis le seul aussi à dire depuis le début que d’autres infrastructures communautaires seront mises en difficulté par un tel projet, et en particulier le Zénith. Aujourd’hui, le journal local se fait à nouveau le relais de Michel Dufraisse par une annonce qui surprend tout le monde quant à des travaux à venir au Zénith. Tiens, tiens… Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre ! De deux choses l’une : soit Michel Dufraisse veut calmer les personnes qui s’inquiètent du devenir du Zénith en raison de l’inutile projet d’agrandissement de Picot, soit il commence à préparer l’opinion publique grâce au relais que lui donne le journal local dans l’éventualité d’un prochain abandon du projet d’agrandissement de Picot. La suite risque d’être croustillante !
Cela dit, je me permets à travers mon blog qui, je le sais, est fort lu, de prendre à témoin l’ensemble des conseillers communautaires du Grand Nancy, de la majorité comme de l’opposition : n’êtes-vous pas étonnés d’apprendre dans la presse que Monsieur Dufraisse ait l’intention d’engager de nouveaux travaux au Zénith ? Personnellement, je trouve que ce serait vraiment très bien, mais ce qui est étonnant, c’est que nous n’en avons jamais entendu parler, alors que lui communique cela à la presse. On est là sur les mêmes façons de faire que pour le projet d’agrandissement du stade Marcel Picot.
En tout cas, le président Rossinot était très embêté pour me répondre succinctement après mon intervention au Conseil de Communauté Urbaine ? Manifestement, ils sont embarrassés…
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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