Chaque année depuis 2007, on assiste au même rituel. On commence à en avoir un peu l’habitude. Et puis, Sarkozy nous avait prévenus… L’étonnement serait donc de mauvais augure…
Mais voilà, si la surprise n’est plus au rendez-vous, nous avons encore le droit de nous indigner ! Non ! Nous avons le DEVOIR de nous indigner !!! Mais nous indigner de quoi au juste ? Des suppressions de postes dans la fonction publique bien sûr !
En vertu de la règle de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, ce sont 32 000 postes qui disparaîtront cette année, et quelques 30 500 postes en 2012. Et, une fois n’est pas coutume, la moitié des suppressions concerne une nouvelle fois l’Ecole (et, une fois de plus, nous aurons le droit à l’éternelle double posture de nos députés UMP locaux, qui s’indigneront des fermetures de classes ici, mais auront sans remords voté le budget de l’Etat à l’Assemblée…).
Au total, ce sont désormais 180 200 emplois dans la fonction publique qui auront été supprimés en dix ans… Ajoutons à tout cela le gel actuel des salaires des fonctionnaires, et on obtient le célèbre cocktail explosif à l’origine des mouvements sociaux de la France… Cela, nous ne pouvons décemment pas l’accepter !!!
Derrière ces chiffres, il existe pourtant une réalité : un pays qui souffre, des hôpitaux qui fonctionnent difficilement, une insécurité croissante, une justice mise à mal, un système de santé dégradé, une école malmenée, etc. En clair : la droite orchestre depuis 2007 la mise à sac du service public et, par la même occasion, anéantit le contrat social qui liait jusqu’alors les Français à leurs dirigeants et faisait l’essence même de notre démocratie…
Hervé Féron en compagnie de Marianne James
Le Festival « Aux Actes Citoyens » est le seul festival dans la région qui ne bénéficie jamais de la une de votre quotidien local. Et pourtant, chaque fois, l’évènement est au rendez vous. Pour la 20ème édition qui a débuté samedi, Marianne James était la marraine et a passé plusieurs heures avec le public d’ « Aux Actes Citoyens » qui a découvert les nombreuses installations artistiques étonnantes et qui a même enregistré un hymne composé sur le moment pour « Aux Actes Citoyens ». Cette ouverture a été un grand moment de fête comme en témoigne les centaines de personnes présentes à l’ouverture. Les prochaines représentations du Festival sont quasiment à guichets fermés.
Marianne James avec les demoiselles de Tomblaine Danse
Une superbe reconstitution de la Scala
Hervé FERON, député-maire de Tomblaine où se situe l'aéroport de Nancy-Essey et Jean-Paul MONIN, maire d'Essey-lès-Nancy avaient interpellé le Préfet pour s'étonner de ne pas être invités à accueillir le Président comme cela se fait habituellement de façon républicaine à l'aéroport. Ils avaient précisé espérer ne pas apprendre qu'André ROSSINOT serait lui à l'aéroport, voire même avec des députés UMP, alors que les deux maires en étaient exclus. En réponse, le Préfet leur a fait savoir qu'ils étaient finalement invités à venir accueillir de façon républicaine le Président à l'aéroport.
La vérité, c'est qu'André ROSSINOT y était bien prévu, tout comme dans l'avion du Président voyageaient avec les ministres Xavier BERTRAND et Nadine MORANO, la députée UMP ROSSO-DEBORD. N'étions-nous pas dans le cas de figure où les choses étaient organisées de façon très partisane avec l'argent public ?
Contrairement à ce qui avait été annoncé, nous avons pu constater que des centaines de personnels de police, de gendarmerie, de sécurité étaient mobilisés entre Tomblaine, Laneuveville-devant-Nancy, Nancy pendant une grande partie de la journée.
Le candidat Nicolas SARKOZY est à la recherche de bains de foule, mais pas trop quand même ! La preuve, c'est que pour aller de Tomblaine à l'usine NOVACARB à Laneuveville-devant-Nancy, le chemin le plus rapide est celui qui traverse le quartier en Zone Urbaine Sensible dit "La Californie" à Jarville, quartier peut-être trop populaire pour le Président de la République et qui a été évité soigneusement par le cortège présidentiel, qui a rallongé sa route de plusieurs kilomètres en prenant la direction de Vandoeuvre par autoroute en allant au-delà de Ludres pour prendre la direction de Lunéville, sortir au niveau de Saint-Nicolas-de-Port et revenir pas Laneuveville-devant-Nancy. Tout cela pour éviter le quartier "La Californie".
Dans l'entreprise NOVACARB, le discours du Président était un discours de campagne dans lequel il a tenté de défendre ses mauvaises réformes qui sont celles de la taxe professionnelle ou celle des retraites. Le candidat SARKOZY a annoncé qu'il serait désormais toutes les semaines dans les usines. Il était clair qu'il était en campagne pour l'élection présidentielle.
Question : Combien a coûté aux contribuables ce déplacement ?
300 000, c'est le nombre de visites atteint hier sur le blog d'Hervé Féron. C’est aujourd’hui un des moyens utilisés dans la communication du Député. A cette occasion, il vous propose de venir fêter cela samedi 21 mai à 17h, au local de la section socialiste de Vandoeuvre.
Hervé Féron, député maire de Tomblaine a accueilli Ségolène Royal au nom de la fédération du PS 54. Photo Michel FRITSCH
Elle voulait placer son déplacement en Lorraine sous le signe du social, chômage et pouvoir d'achat au programme. La candidate aux primaires du PS pour la présidentielle et son comité Désirs d'avenir auront été servis au fil de ses trois étapes qui l'ont conduite dans une ferme d'insertion pour personnes en difficultés psychiques et/ou sociales à Bainville-sur-Madon, au sud de Nancy, puis au foyer du Grand Sauvoy, spécialisé dans la réinsertion également, avant de terminer son séjour par une réunion publique à Gentilly qui aura réuni près de 150 personnes. Et surtout offert l'occasion à une délégation d'une douzaine de syndicalistes de la CGT d'Arvato, plate-forme téléphonique de Laxou, où une grève est menée depuis 48 jours, d'exposer ses doléances. « C'est le Moyen-Âge », en déduit allègrement la candidate après avoir entendu que certains salaires nets n'excédaient pas 980 EUR et que l'entreprise mégotait sur 5 EUR de ticket resto. Et de lancer à l'adresse du patron du site : « Respectez vos salariés, augmentez-les, ils seront encore plus efficaces et vous obtiendrez plus de bénéfices », convaincue qu'il est possible de conjuguer « efficacité sociale et efficacité économique ». D'où cet appel à « la force citoyenne, cette capacité à avancer, à reprendre la maîtrise de notre vie », à promouvoir « un ordre social juste ». « Ça ne vous rappelle pas 2007 ? » glisse non sans malice Ségolène Royal, bien décidée à faire entendre sa petite musique, « avec des propositions concrètes », comme « le blocage du prix de l'essence et des 50 produits de première nécessité ». « Ajoutez-y les produits d'hygiène », lui suggère Stéphanie, une jeune mère de famille de Champ-le-Boeuf au RSA, qui lui déroule, sans fard, sa vie de « Deux paires de jumeaux à charge, dont un handicapé, un mari agent d'entretien avec un CDI de 7 h par semaine ». « Votre témoignage souligne la caricature qui a été faite du RSA », rebondit Royal qui veut croire que « les politiques ont encore une grande marge de manoeuvre s'ils le veulent. Tout est possible. Avec Sarkozy ce fut surtout le pire, il a donné encore plus à ceux qui avaient déjà beaucoup. Regardez l'assisté Tapie ! Moi, je commencerai pas le haut de l'échelle sociale ».
« Une société est à inventer »
Ségolène se (re) voit déjà en haut de l'affiche. « Il faudra rassembler après la primaire. Pas comme en 2007, ceux qui avaient été vexés de ne pas avoir été désignés étaient partis dans tous les sens. Pan sur Fabius et... DSK.
« Qui ne tue pas se renforce », glisse celle qui se dit « indifférente aux attaques. Avant, quand je recevais un scud, ça me culpabilisait. Aujourd'hui, ça ne me touche plus. ». Dans la Lorraine, dont le président avait été le premier à se prononcer pour elle, et où elle avait obtenu 64,5 % aux primaires, le parterre d'élus pour l'accueillir était hier clairsemé. Dinet, président du conseil général, Vinchelin, l'un de ses vice-présidents, Féron, député, sont là, en « Républicains ». Déjà 17 déplacements au compteur depuis le 30 novembre. Et le grand meeting de Toulouse de dimanche prochain dans la tête. Candidate jusqu'au bout. « Quand on a quelque chose à dire, il faut le dire. Une société est à inventer. Pour améliorer la vie des gens. Pas je ne sais quel rêve » Ce scud-là est aussi très ajusté.
Philippe RIVET, Est Républicain
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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