Après St Etienne, Metz, Troyes ! Les jeunes de l’ASNL ont réjoui un public venu nombreux cet après-midi au Stade Marcel Picot, en demi-finale de la Coupe Gambardella !

C’était déjà un exploit que de se retrouver à ce niveau-là, quand on sait que pour des raisons économiques, cette équipe avait été rétrogradée de U19 nationaux à U18 R1…

A trop fragiliser les espoirs d’un club, c’est l’avenir du club qu’on obère… A ce niveau-là, les U18 bénéficient de moins de moyens de formation et n’ont pas l’occasion d’être

confrontés à de grosses cylindrées.

C’est bien pour cela qu’ils n’étaient pas favoris dans ce qui représente la Coupe de France des jeunes. Beaucoup de très grands joueurs ont commencé par cette étape.

Les supporters de Nancy ont bien joué le jeu, une affluence de 2700 spectateurs qui ont soutenu leur équipe, sans arrêt, tout au long du match ! Il y a des clubs de Ligue 2

qui rêveraient d'évoluer dans ces conditions ! Et puis, on avait l’impression de retrouver une « esprit club ASNL », avec sur le banc Carlos Curbelo et Cédric Lecluse, qui ont

fait les beaux jours de l’ASNL et dans les tribunes, une grande partie des joueurs pros de Nationale 1 qui étaient venus supporter les jeunes… Sympa !

Ils se sont battus, ça a été dur. Un match physique, dont la fin a été émaillée de plusieurs arrêts de jeu pour cause de crampes. Mais les jeunes sont allés jusqu’au

bout de l’exploit. Score final 1 - 1. A la fin du match, épuisés, plusieurs tombaient à terre… Gaston Curbelo, très pro, les interpellait en criant « debout ! Debout ! »

Il savait qu’il restait la séance de tirs aux buts et qu’il fallait garder l’influx…

La chance a décidé que les tirs aux buts se feraient du côté de la tribune Piantoni, là ou les supporters nancéiens donnaient l’ambiance… Les joueurs de Troyes ont été courageux dans ce climat qui leur était hostile. Mais ce sont les nancéiens qui n’ont pas craqué…

L’ASNL est qualifiée pour la finale de la Coupe Gambardella qui se jouera à Lille, contre… Marseille !!!

Il est évident qu’un tel résultat amène à réfléchir sur le devenir du Centre de Formation. Ce serait un incroyable gâchis que de le fermer, même provisoirement. Ce vivier là, c’est l’avenir du club… A méditer.