A propos de la Chaufferie Urbaine… Tout ce que vous voulez savoir.

 
Un long article dans l’Est Républicain d’hier est consacré à la Chaufferie Urbaine, il comporte des erreurs et des omissions et certains d’entre vous m’ont interrogé à ce sujet. Je vous donne donc quelques informations…
Une dame habitant Essey-les-Nancy m’avait adressé un courrier recommandé, avec copies à la Préfète de Meurthe et Moselle, au Maire d’Essey et au Président de la Métropole du Grand Nancy. A ce courrier était adossée une pétition d’habitants d’Essey-lès-Nancy.
J’avais répondu à cette dame pour lui apporter un certain nombre d’éléments à sa connaissance et je lui demandais de bien vouloir transmettre ces éléments à l’ensemble des co-signataires de cette pétition.
Tout d’abord, elle regrettait que « j’autorise la construction d’une chaufferie urbaine sur la commune de Tomblaine en limite de sa ville ».
Je lui ai répondu que cette chaufferie urbaine avait fait l’objet d’un permis de construire signé par madame la Préfète et non pas par le maire de Tomblaine. Avant que de signer ce permis de construire, madame le Préfet avait dit entendre mes arguments et en tenir compte mais ce n’est clairement pas moi qui ai autorisé cette chaufferie et je n’ai pas constaté par la suite que mes arguments avaient été entendus.
De même, l’Est Républicain d’hier dit qu’il y a eu un vote du Conseil Municipal de Tomblaine à ce sujet… C’est faux, il n’y a jamais eu de délibération du CM de Tomblaine en ce sens.
Comment cela s’est-il passé ?
Les services de la Métropole du Grand Nancy ont travaillé sur ce projet sans jamais m’en informer de quelque façon que ce soit. Ce qui est déjà un irrespect incroyable !
Le jour où le projet est arrivé à l’ordre du jour du Conseil de Métropole, je l’ai découvert. Bien sûr je m’en suis offusqué et c’est seulement là que des techniciens de la Métropole m'ont proposé de venir me voir en mairie de Tomblain pour présenter ce projet…. Après qu’il ait été voté en Conseil de Métropole ! Je déplore sans cesse ce manque de considération pour le maire de la commune de la part de la Métropole.
Lorsqu’ils sont venus me présenter le projet, j’ai fait remarquer un certain nombre d’incohérences.
Tout d’abord, l’implantation de la chaufferie était prévue, déjà en limite d’Essey-lès-Nancy, mais en plein sur la trame verte et bleue où toutes constructions nous sont interdites depuis de nombreuses années, par les services de l’Etat et par la Métropole ! J’ai eu le plus grand mal du monde à me faire entendre et à décaler de quelques dizaines de mètres le projet.
Comme je protestais sur le manque de concertation et sur le manque d’information, des personnels de la Métropole et de DALKIA sont venus présenter le projet en Conseil Municipal de Tomblaine. Nous avons alors posé plusieurs questions :
- Comment les camions allaient-ils pouvoir accéder au site, d’une part, pendant les travaux (15 à 20 camions par jour), d’autre part, quand la chaufferie sera en fonctionnement (2 à 3 camions maximum par jour). Nous n’avons obtenu aucune réponse.
- Nous souhaitions en savoir plus sur les éventuelles nuisances et sur le fonctionnement d’une chaufferie urbaine. Il a été proposé au Conseil Municipal une visite de la chaufferie située rue Victor à Nancy.
- Nous remarquions que cette chaufferie urbaine, une fois de plus, ne rapportera aucune recette fiscale à la ville de Tomblaine et ce n’est pas un hasard si la Métropole a encore choisi Tomblaine, comme de nombreuses infrastructures qui appartiennent à la Métropole, au Département ou à la Région, cette chaufferie Urbaine ne sera pas assujettie ni à une Taxe Foncière, ni à la Contribution Foncière des Entreprises !!! Le préjudice financier commence à être très lourd…
Et, dans le même temps, nous faisions remarquer que dans le projet, cette Chaufferie Urbaine ne devait desservir que des bâtiments métropolitains, départementaux ou régionaux,et que par conséquent, il n’était pas prévu dans le projet de desservir des bâtiments municipaux ou des bâtiments d’habitation de Tomblainois. On nous a rassurés et on nous a promis que cela serait corrigé, mais depuis ça n’a pas été corrigé... Pour Tomblaine, c’est la double peine.
Le Conseil Municipal a visité cette chaufferie à Nancy, qui d’extérieur est vraiment inesthétique. La visite a été très instructive et nous a convaincus de son intérêt sur le plan écologique. Nous avons constaté aussi que les premières habitations sont à 5 mètres de la chaufferie et qu’il n’y a aucune nuisance, aucun désagrément perceptible de l’extérieur.
Je pense que la Métropole du Grand Nancy aurait dû informer les habitants d’Essey-lès-Nancy et bien sûr leur maire, proposer une réunion publique d’information voire même une visite de la chaufferie de Nancy.
J’écrivais alors qu’il n’était peut-être pas trop tard pour le faire. Les habitants d’Essey-lès-Nancy constateraient qu’ils n’ont pas à craindre les nuisances extérieures et qu’au contraire de la chaufferie de Nancy, celle qui devrait être implantée à Tomblaine, à proximité d'Essey sera un bâtiment de qualité esthétique. Cela permettrait aussi d’expliquer la perti
A propos de la Chaufferie Urbaine… Tout ce que vous voulez savoir.
Un long article dans l’Est Républicain d’hier est consacré à la Chaufferie Urbaine, il comporte des erreurs et des omissions et certains d’entre vous m’ont interrogé à ce sujet. Je vous donne donc quelques informations…
Une dame habitant Essey-les-Nancy m’avait adressé un courrier recommandé, avec copies à la Préfète de Meurthe et Moselle, au Maire d’Essey et au Président de la Métropole du Grand Nancy. A ce courrier était adossée une pétition d’habitants d’Essey-lès-Nancy.
J’avais répondu à cette dame pour de porter un certain nombre d’éléments à sa connaissance et je lui demandais de bien vouloir transmettre ces éléments à l’ensemble des co-signataires de cette pétition.
Tout d’abord, elle regrettait que « j’autorise la construction d’une chaufferie urbaine sur la commune de Tomblaine en limite de sa ville ».
Je lui ai répondu que cette chaufferie urbaine avait fait l’objet d’un permis de construire signé par madame la Préfète et non pas par le maire de Tomblaine. Avant que de signer ce permis de construire, madame le Préfet avait dit entendre mes arguments et en tenir compte mais ce n’est clairement pas moi qui ai autorisé cette chaufferie et je n’ai pas constaté par la suite que mes arguments avaient été entendus.
De même, l’Est Républicain d’hier dit qu’il y a eu un vote du Conseil Municipal de Tomblaine à ce sujet… C’est faux, il n’y a jamais eu de délibération du CM de Tomblaine en ce sens.
Comment cela s’est-il passé ?
Les services de la Métropole du Grand Nancy ont travaillé sur ce projet sans jamais m’en informer de quelque façon que ce soit. Ce qui est déjà un irrespect incroyable !
Le jour où le projet est arrivé à l’ordre du jour du Conseil de Métropole, je l’ai découvert. Bien sûr je m’en suis offusqué et c’est seulement là que des techniciens de la Métropole m'ont proposé de venir me voir en mairie de Tomblain pour présenter ce projet…. Après qu’il ait été voté en Conseil de Métropole ! Je déplore sans cesse ce manque de considération pour le maire de la commune de la part de la Métropole.
Lorsqu’ils sont venus me présenter le projet, j’ai fait remarquer un certain nombre d’incohérences.
Tout d’abord, l’implantation de la chaufferie était prévue, déjà en limite d’Essey-lès-Nancy, mais en plein sur la trame verte et bleue où toutes constructions nous sont interdites depuis de nombreuses années, par les services de l’Etat et par la Métropole ! J’ai eu le plus grand mal du monde à me faire entendre et à décaler de quelques dizaines de mètres le projet.
Comme je protestais sur le manque de concertation et sur le manque d’information, des personnels de la Métropole et de DALKIA sont venus présenter le projet en Conseil Municipal de Tomblaine. Nous avons alors posé plusieurs questions :
- Comment les camions allaient-ils pouvoir accéder au site, d’une part, pendant les travaux (15 à 20 camions par jour), d’autre part, quand la chaufferie sera en fonctionnement (2 à 3 camions maximum par jour). Nous n’avons obtenu aucune réponse.
- Nous souhaitions en savoir plus sur les éventuelles nuisances et sur le fonctionnement d’une chaufferie urbaine. Il a été proposé au Conseil Municipal une visite de la chaufferie située rue Victor à Nancy.
- Nous remarquions que cette chaufferie urbaine, une fois de plus, ne rapportera aucune recette fiscale à la ville de Tomblaine et ce n’est pas un hasard si la Métropole a encore choisi Tomblaine, comme de nombreuses infrastructures qui appartiennent à la Métropole, au Département ou à la Région, cette chaufferie Urbaine ne sera pas assujettie ni à une Taxe Foncière, ni à la Contribution Foncière des Entreprises !!! Le préjudice financier commence à être très lourd…
Et, dans le même temps, nous faisions remarquer que dans le projet, cette Chaufferie Urbaine ne devait desservir que des bâtiments métropolitains, départementaux ou régionaux,et que par conséquent, il n’était pas prévu dans le projet de desservir des bâtiments municipaux ou des bâtiments d’habitation de Tomblainois. On nous a rassurés et on nous a promis que cela serait corrigé, mais depuis ça n’a pas été corrigé... Pour Tomblaine, c’est la double peine.
Le Conseil Municipal a visité cette chaufferie à Nancy, qui d’extérieur est vraiment inesthétique. La visite a été très instructive et nous a convaincus de son intérêt sur le plan écologique. Nous avons constaté aussi que les premières habitations sont à 5 mètres de la chaufferie et qu’il n’y a aucune nuisance, aucun désagrément perceptible de l’extérieur.
Je pense que la Métropole du Grand Nancy aurait dû informer les habitants d’Essey-lès-Nancy et bien sûr leur maire, proposer une réunion publique d’information voire même une visite de la chaufferie de Nancy.
J’écrivais alors qu’il n’était peut-être pas trop tard pour le faire. Les habitants d’Essey-lès-Nancy constateraient qu’ils n’ont pas à craindre les nuisances extérieures et qu’au contraire de la chaufferie de Nancy, celle qui devrait être implantée à Tomblaine, à proximité d'Essey sera un bâtiment de qualité esthétique. Cela permettrait aussi d’expliquer la pertinence sur le plan écologique du réseau de chaleur métropolitain.
Nous sommes sur une parcelle constructible, on a le droit de construire là et il me semble qu’il n’y aura aucune nuisance pour les habitants même si je peux comprendre qu’ils ont toujours eu l’habitude de ne rien avoir sur cette zone.
Je serais donc favorable à l’implantation de cette chaufferie urbaine, mais aujourd’hui force m’est de constater que :
- Sur le visuel adossé à la demande de permis de construire, on voit une superbe route à deux voies qui permettra le passage des camions par TOMBLAINE sauf que personne n’a prévu de construire cette voie, ni la Métropole, ni DALKIA et personne ne répond aux questions que je pose. J’ai interpellé à plusieurs reprises la Préfète, comme le Président de la Métropole, ils ne me répondent pas.
- Je constate que le projet va permettre de desservir des bâtiments Métropolitains (stade Marcel Picot, stade Raymond Petit, COSEC, piscine du Lido), Régionaux (lycées, Maison Régionale des Sports), Départementaux (collège) plus un bâtiment d’habitation Tomblainois (Le Chardon Rouge – VIVEST) qui apparaît là plus comme un alibi qu’autre chose. En effet, contrairement aux promesses qui ont été faites, il n’est pas prévu de desservir des bâtiments communaux Tomblainois et encore moins des bâtiments d’habitation sur notre commune alors que la distance est la même que pour les autres infrastructures. C’est une fois de plus de la part de la Métropole une façon de maltraiter la ville de Tomblaine en proposant un bâtiment qui n’apportera aucune recette fiscale et aucun service local.
Je rappelle que le projet éco-citoyen de la Ville de Tomblaine prévoit de développer sur ce secteur une véritable opération de restauration écologique, puisque l’Etat a cédé ces terrains à la Métropole sans assumer son devoir de dépollution et que depuis des années l’Etat et La Métropole utilisent illégalement pendant 4 mois, chaque année, cette zone comme aire de grand passage de gens du voyage ce qui a généré de nouvelles pollution, des arbres coupés, de la végétation détruites, incendie, dépôts de détritus, d’huiles, de métaux divers…
Autour du projet Plaine Flageul, plusieurs exemples au niveau écologique : la plus grande station de recharge électrique de la région mise en place par le concessionnaire automobile, projet ralenti et empêché par la Métropole plusieurs années, mais qui a finalement abouti / l’installation du site d’expérimentation Urbanloop sur la Plaine Flageul avec, en contrepartie, promesse de développement sur Tomblaine… promesse pour l’instant pas tenue par mal Métropole / l’avion 100% électrique de l’aéro-club pour lequel une petite subvention avait été sollicitée auprès de la Métropole… la Métropole n’a jamais suivi / le champ solaire de 12 Ha que la CCI veut développer à proximité du site et qui serait entretenu par éco-pâturage… Projet empêché par la Métropole depuis plusieurs année.
Ça fait beaucoup pour un même site, non ???
nence sur le plan écologique du réseau de chaleur métropolitain.
Nous sommes sur une parcelle constructible, on a le droit de construire là et il me semble qu’il n’y aura aucune nuisance pour les habitants même si je peux comprendre qu’ils ont toujours eu l’habitude de ne rien avoir sur cette zone.
Je serais donc favorable à l’implantation de cette chaufferie urbaine, mais aujourd’hui force m’est de constater que :
- Sur le visuel adossé à la demande de permis de construire, on voit une superbe route à deux voies qui permettra le passage des camions par TOMBLAINE sauf que personne n’a prévu de construire cette voie, ni la Métropole, ni DALKIA et personne ne répond aux questions que je pose. J’ai interpellé à plusieurs reprises la Préfète, comme le Président de la Métropole, ils ne me répondent pas.
- Je constate que le projet va permettre de desservir des bâtiments Métropolitains (stade Marcel Picot, stade Raymond Petit, COSEC, piscine du Lido), Régionaux (lycées, Maison Régionale des Sports), Départementaux (collège) plus un bâtiment d’habitation Tomblainois (Le Chardon Rouge – VIVEST) qui apparaît là plus comme un alibi qu’autre chose. En effet, contrairement aux promesses qui ont été faites, il n’est pas prévu de desservir des bâtiments communaux Tomblainois et encore moins des bâtiments d’habitation sur notre commune alors que la distance est la même que pour les autres infrastructures. C’est une fois de plus de la part de la Métropole une façon de maltraiter la ville de Tomblaine en proposant un bâtiment qui n’apportera aucune recette fiscale et aucun service local.
Je rappelle que le projet éco-citoyen de la Ville de Tomblaine prévoit de développer sur ce secteur une véritable opération de restauration écologique, puisque l’Etat a cédé ces terrains à la Métropole sans assumer son devoir de dépollution et que depuis des années l’Etat et La Métropole utilisent illégalement pendant 4 mois, chaque année, cette zone comme aire de grand passage de gens du voyage ce qui a généré de nouvelles pollution, des arbres coupés, de la végétation détruites, incendie, dépôts de détritus, d’huiles, de métaux divers…
Autour du projet Plaine Flageul, plusieurs exemples au niveau écologique : la plus grande station de recharge électrique de la région mise en place par le concessionnaire automobile, projet ralenti et empêché par la Métropole plusieurs années, mais qui a finalement abouti / l’installation du site d’expérimentation Urbanloop sur la Plaine Flageul avec, en contrepartie, promesse de développement sur Tomblaine… promesse pour l’instant pas tenue par mal Métropole / l’avion 100% électrique de l’aéro-club pour lequel une petite subvention avait été sollicitée auprès de la Métropole… la Métropole n’a jamais suivi / le champ solaire de 12 Ha que la CCI veut développer à proximité du site et qui serait entretenu par éco-pâturage… Projet empêché par la Métropole depuis plusieurs année.
Ça fait beaucoup pour un même site, non ???

 

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