A peine, la triste page des législatives tournée, la violence et l’autoritarisme de l’Etat sont de retour…

 

Certains journalistes m’appellent (ce n’est pas moi qui les sollicitent) et ils me demandent de «  réagir quant à l’attitude de la préfète… »

Ensuite, je lis dans la presse mes propos au conditionnel (« … la maltraitance dont ferait l’objet la commune de Tomblaine… »), comme si ma parole pouvait être mise en doute...Je lis aussi que j’auraiseu « un coup de colère », ce qui tend à me montrer comme quelqu’un d’impulsif, ce qui n’est pas le cas. Si la population de Tomblaine et des environs, ainsi que la totalité du Conseil Municipal sont en colère vis-à-vis de l’attitude de la Préfète, il n’y a pas de « Coup de colère », il y a une colère raisonnée, provoquée, justifiée. Quant à moi, je réagis juste auxpropos et agissements de la Préfète, parce que les journalistes me le demandent… Depuis le début de cette histoire, notre attitude est empreinte de responsabilité, de bon sens et d’humanité.

Je trouve parfois les commentaires réducteurs, alors je vous donne des éléments d’explication…

 

Il y a 6 ans, André ROSSINOT, Président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, avait décidé unilatéralement le déménagement de la caserne des pompiers de Tomblaine, pour mutualiser deux casernes sur Nancy et réaliser ainsi, des économies budgétaires. Il s’agissait surtout de pouvoir libérer les locaux de la caserne Joffre dans le quartier Nancy Grand Cœur, et, une fois de plus, on sacrifiait la Ville de Tomblaine, pour un projet qui intéressait la Ville de Nancy. La réalité de ces économies n’a jamais été démontrée. Le coût de la construction d’une nouvelle caserne et des déménagements est resté occulte, malgré nos demandes d’informations. A l’époque, André ROSSINOT avait pris cette décision sans même en informer le Conseil Municipal de Tomblaine, je m’en étais plaint. 

 

Depuis, je n’avais eu de cesse de demander publiquement et officiellement la date de départ des pompiers, parce que je souhaitais que, dès le départ des pompiers, des travaux soient engagés pour aménager cette parcelle à cet endroit névralgique et éviter ainsi des squats ou lieux de trafics divers, à proximité de la cité scolaire…  Pendant six ans, je n’ai jamais obtenu de réponse de la part de la Métropole. 

Il faut savoir que ce quartier est en tension permanente, étant donné les importants flux de population. Depuis de nombreuses années, je travaille en lien avec les chefs d’établissements scolaires (car malheureusement les Groupes Locaux de Traitement de la Délinquance, qui étaient très efficaces ont été abandonnés par les Procureurs successifs) pour gérer les aller et venues et les activités des élèves en dehors de l’école, les squats, les deals, les bagarres, les agressions et les incivilités diverses… Il faut remarquer que si les Procureurs ont abandonné la pratique d’un Groupe Local de Traitement de la Délinquance sur Tomblaine (c’est tellement plus confortable de tout classer sans suite), il subsiste un GLTD spécialement pour les matches dits « à haut risque » de l’ASNL, qui sont de plus en plus nombreux. Cela démontre de fait, que ce secteur peut être dangereux… La Préfète préfère l’ignorer.

 

Le constat :

 

Nous avons travaillé avec les services de la Métropole dans la perspective d’un projet à court terme, en lieu et place de la caserne des pompiers, pour lequel le Conseil Municipal de Tomblaine s’est positionné unanimement.

En effet, le quartier nord de Tomblaine est étouffé par d’énormes infrastructures (stade Marcel Picot, stade Raymond Petit, Maison Régionale des Sports…), les parkings de ces stades non entretenus constituent un triste univers sans verdure, fait de macadam et de béton. Il s’est ajouté à cela le fait que depuis six années la caserne des pompiers n’a plus été entretenue et donne une piètre image de notre ville, facilement visible de l’extérieur (carreaux cassés, panneaux métalliques rouillés…). La ville de Tomblaine reste la poubelle de Nancy. On avait déjà l’impression d’un no man’s land à l’abandon, avant même que cette caserne ne soit récemment désaffectée.

 

Ce quartier nord de Tomblaine souffre aussi d’êtreenclavé, séparé du reste de la ville par le carrefour de la Fraternité, éloigné des commerces et des écoles.

 

Il a paru nécessaire et urgent au Conseil Municipal de Tomblaine d’installer, sur la parcelle de la caserne des pompiers, un parking relais pour toutes les personnes venues de l’Est de l’agglomération et qui sont obligées soit de stationner leur véhicule sur le parking de la piscine du Lido, empêchant alors les usagers de l’utiliser, soit d’entrer dans Nancy intramuros avec leur véhicule. Un parking relais sur cette parcelle (anticipant ainsi sur le futur trajet du BHNS – Bus à haut niveau de service) résoudrait rapidement ce problème. Ce projet existe, il est dessiné, prêt à être mis en œuvre rapidement. Il y aurait ainsi interconnexion entre les automobiles, l’arrêt futur du BHNS et un arrêt de la ligne Urbanloop prévue à cet endroit.

De plus, tous les 15 jours à l’occasion des matchs de l’AS Nancy Lorraine, tout ce quartier est envahi par des centaines de voitures qui détériorent les pelouses, les terre-pleins centraux, qui créent des situations d’insécurité et qui perturbent la vie de tout un quartier

La ville de Tomblaine et ses habitants subissent cette situation, sans jamais aucun dédommagement ni de la Métropole, ni de l’Etat. Il faut aussi ajouter que depuis longtemps le maire de Tomblaine, en début d’année, distribuait des laissez-passer aux riverains (dans le cadre de son pouvoir de police) pour qu’ils puissent librement sortir de chez eux avant, pendant et après les matchs de l’ASNL. Depuis quelques années, la police nationale ne reconnait plus la légitimité de ces laissez-passer, ce qui décrédibilise encore un peu plus le maire. Les habitants sont dépités et maltraités, ils se sentent abandonnés. C’est ainsi tout un quartier qui tous les 15 jours est puni et consigné chez lui autoritairement.

 

Ce parking silo permettrait de résoudre une grande partie du problème et nous demandons que dans le même temps les parkings de l’AS Nancy Lorraine existants soient reconfigurés, arborés avec des surfaces perméabilisées. Inciter aux transports en commun, végétaliser la ville, perméabiliser les parkings… Tout cela va dans le sens de toutes les belles déclarations politiques et de toutes les politiques publiques prétendues, claironnées, affichées. Nous ne voulons plus de discours, nous voulons des actes.

 

L’idée, pourtant (apparemment) partagée par la Métropole du Grand Nancy, consistera à relier le quartier nord de Tomblaine au centre, en créant une continuité verte et arborée, incitant naturellement à prendre un cheminement doux, depuis les rives de Meurthe jusqu’à la Plaine Flageul.

Dans cette perspective, un appel à participation citoyenne a été lancé par la Commune de Tomblaine au mois de mars 2024 et a connu un énorme succèsEn une formidable mobilisation, 1 100 personnes, en une semaine, sont venues planter des arbres sur une superficie de 2 500 m² (en raison des intempéries, le travail devrait être terminé au mois d’octobre). 

 

A proximité de la parcelle des pompiers, le carrefour de la Fraternité est accidentogène, il dysfonctionne, tout le monde s’accorde sur ce constat. Cela fait 40 ans que ça dure et chacun sait que dans 40 ans la Métropole ne l’aura toujours ni reconfiguré, ni sécurisé. Pourtant les 3000 élèves de la cité scolaire l’utilisent et sont ainsi en danger plusieurs fois par jour, à pied, ou en deux roues… 

 

C’est pourquoi la proposition du Conseil Municipal de Tomblaine, qui concerne un aménagement sécuriséen amont de ce carrefour, à quelques dizaines de mètres, a du sens et sa mise en œuvre est urgente. Elle vise à organiser un chemin d’usage naturel, depuis les bords de Meurthe, jusqu’à la Plaine Flageul, en traversée de la parcelle des pompiers. Ainsi, les deux quartiers seraient reliés, la traversée de l’avenue de la Fraternité pour les vélos, piétons, boosters et pour Urbanloop, se ferait de façon simple, naturelle et sécurisée, trente mètres en amont du carrefour de la Fraternité.

 

Le projet du Conseil Municipal est urgent et d’intérêt public.

 

Le Président de la Métropole m’avait annoncé une cession de ce terrain (parcelle des pompiers) à un privé pour le premier trimestre 2024… ce qui aurait permis de commencer des travaux dès le départ des pompiers… Cela ne s’est pas fait…

 

Le 26 mars 2024, madame la Préfète m’a proposé un rendez-vous en Préfecture en me demandant de « lister tous les petits problèmes que la ville de Tomblaine connaîtrait afin de les étudier ensemble ». Je me suis naïvement rendu à ce rendez-vous, qui n’était autre qu’un piège, voilà les méthodes de l’Etat en 2024.

 

En Préfecture ce jour-là, elle ne s’est pas intéressée du tout aux soucis de la ville de Tomblaine mais elle m’a signifié sa décision soudaine et autoritaire d’installer un camp de migrants sur la parcelle du SDIS dès le mois de septembre 2024, sans la moindre considération envers l’histoire de ce quartier, le contexte, ou encore les projets des élus locaux.

 

J’ai constaté alors que madame la Préfète connaissait mal le sujet puisqu’elle affirmait qu’il n’y avait pas de logements d’habitation à proximité et que ce secteur ne posait aucun problème. Je lui ai immédiatement répondu que sur la même parcelle, nous avons une tour avec 34 familles qui habitent en logements sociaux (environ 130 personnes) et que, dans un rayon de 200 mètres, nous avons deux lotissements (plusieurs centaines d’habitants : « les résidences du stade » et rue Aristide Briand). J’invite madame la Préfète à sortir de son bureau et à venir se rendre compte sur place de la réalité de la situation, peut-être accepterait elle aussi de rencontrer la population, qui le demande ? Nous avons à proximité une Cité Scolaire avec 3 000 élèves et nous avons le stade Marcel Picot, le stade Raymond Petit, la Maison Régionale des Sports (des milliers d’utilisateurs), avec lesquels il y aura forcément conflits d’usage. Mais aujourd’hui, la Préfète souhaite continuer à ignorer tout cela.

 

Dans un premier temps, madame la Préfète a évoqué un hébergement dans de beaux petits chalets en bois. Par la suite, il s’agissait de loger ces personnes dans des conteneurs. 

Le conflit d’usage viendra forcément de par l’activité de la Plage des deux Rives (135 000 personnes dans l’été 2023), du stade Marcel Picot (20 000 places, une moyenne de 9500 spectateurs tous les 15 jours, lors de la saison écoulée, alors que l’ASNL ne joue plus qu’au niveau Nationale…), les nombreux utilisateurs du stade Raymond Petit (importantes manifestations plusieurs fois par mois), de la Maison Régionale des Sports (tous les jours) de la Cité Scolaire (un collège et deux lycées). Il n’y a pas pire endroit pour un regroupement de migrants !

 

Pire encore : tous les 15 jours, lors des matchs de l’ASNL, des forces de police sont déployées largement, ce qui démontre une situation d’insécurité et de danger avérée. Il n’est pas rare que des violences urbaines, bagarres, violences, dégradations, jets de pétards, projectiles, fumigènes, artifices, nécessitent l’intervention des forces de polices à l’issue des matchs. L’AS Nancy Lorraine m’a fait savoir qu’elle partageait mon avis : les migrants seraient installés à une trentaine de mètres de l’endroit où tous les 15 jours, on parque les supporters souvent surexcités des équipes visiteuses. Les migrants seraient mis en danger.

 

Nous considérons donc que ces conditions d’accueil de migrants seraient indignes et dangereuses et nous considérons que ne pas reconnaître le projet des élus Tomblainois dans l’urgence, pour des raisons de sécurité, est un irrespect total.

 

Le Conseil Municipal de Tomblaine depuis fin mars a fait connaître son opposition unanime à ce projet.Nous avons prévenu pendant deux mois que nous irions jusqu’à la démission. La Préfète a choisi de l’ignorer, se réfugiant derrière son oukase.

Deux motions ont été votées en ce sens, toutes les deux à l’unanimité, par le Conseil Municipal de Tomblaine : une le 3 avril 2024, l’autre le 16 mai 2024. Sans réponse, nous avons avisé madame le Préfet de notre projet de démission, elle est restée obstinée sur sa décision, sans aucune considération pour l’avis unanime des élus locaux.

Le Conseil Municipal a donc décidé de démissionner : le maire, ses 8 adjoints et 14 des 17 conseillers municipaux de notre majorité. Les 3 conseillers qui n’ont pas démissionné se sont exprimés pour dire toute leur solidarité à notre démarche.

Les trois conseillers municipaux d’opposition qui avaient voté nos deux motions, nous ont également exprimé leur solidarité, mais n’ont pas démissionné.

 

Nous tenons la Préfète comme directement responsable de l’augmentation du vote d’extrême droite à Tomblaine lors des élections européennes. Ces méthodes autoritaristes et brutales révoltent les habitants…

Depuis, une pétition contre ce projet a été signée par plus de 5000 personnes, c’est-à-dire que la quasi-totalité des personnes majeures de Tomblaine soutiennent leurs élus et dénoncent ce projet.

 

Rien de tout cela n’a fait évoluer la position de madame le Préfet… C’est incroyable ! Elle continue à nous mépriser.

 

Jeudi 13 juin, à la demande de madame le Préfet, je l’ai rencontrée en Préfecture. J’ai fait le constat que, si elle acceptait ma démission et celle de mes 8 adjoints (elle avait jusqu’au 16 juillet pour le faire), nous ne pourrions pas réunir le Conseil Municipal pendant plusieurs mois et que cela générerait des conséquences dommageables pour les habitants de Tomblaine (impossible de voter une décision budgétaire modificative, le recours indispensable à l’emprunt prévu au Budget Primitif, impossible de réunir le CCAS pour attribuer les aides alimentaires d’urgence, etc). J’ai donc proposé à madame le Préfet qu’elle refuse ma démission et celle de mes adjoints. Ce qui nous ferait un total de 15 élus (sur 29) au Conseil Municipal (le maire, les huit adjoints, les trois conseillers municipaux de la majorité qui n’ont pas démissionné et les trois conseillers municipaux de l’opposition). Ainsi, la vie des habitants n’en serait pas perturbée et des élections municipales pourront être convoquées cet automne pour élire un Conseil Municipal au complet (car la démission des 14 conseillers municipaux est irrévocable, le Préfet ne peut pas la refuser).

Madame le Préfet a accepté cette proposition (elle y avait aussi intérêt, car elle était fort embarrassée par la situation) et m’a demandé de lui écrire cette proposition, ce que j’ai fait en date du 17 juin).

J’ai bien sûr précisé à madame le Préfet que j’étais toujours opposé à son projet de concentrer des migrants à cet endroit et que je continuerai à le combattre. Elle m’a répondu « ça, je l’ai bien compris ».

J’ai ensuite souhaité en parler, elle a refusé, se retranchant derrière son obligation de réserve, puisque suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale, annoncée par le Président de la République, on était en période électorale. Elle m’a proposé qu’on se revoit après les législatives pour étudier toutes les solutions envisageables. Mais elle n’a pas tenu cet engagement.

 

Par contre, elle a profité de cette période de réserve pour faire démonter les conteneurs qui se trouvaient à Jarville et quand les journalistes lui ont demandé où elle comptait les réinstaller, elle s’est encore retranchée derrière son obligation de réserve…

 

Nous avons fait plusieurs propositions à madame la Préfète :

 

- D’abord, on aurait pu penser, puisque la Préfète évoque une durée de deux ans, qu’elle aurait pu laisser ces migrants aux deux endroits où ils étaient : Jarville (mais il faut dire que le Maire est devenu tardivement macroniste …) et Vandoeuvre (mais l’Etat a trouvé une aubaine en vendant très cher à la Commune de Vandoeuvre la caserne Faron et en pressant la Métropole pour quelle participe à y financer un projet sportif privé, alors qu’elle n’en a pas forcément compétence…)

 

- la meilleure solution consisterait à répartir ces 40 familles auprès des 13 Communes de la Métropole de plus de 5000 habitants. Si chaque commune accueillait trois familles, ce serait assez simple. Parce qu’une seule famille, ce serait l’isoler. Et 10 familles, ce serait le début d’un ghetto…

Si on confie à la ville de Tomblaine trois familles, je suis en mesure de les loger dans la semaine qui suit, en lien avec les bailleurs sociaux, dans le même quartier, pour qu’elles puissent s’entraider. Je peux le jour même scolariser les enfants, et les intégrer dans des associations sportives ou culturelles. Le CCAS de la Ville peut les accompagner.

Et puis, si l’Etat accepte de donner des papiers, ne serait-ce que pour un an, je me fais fort de trouver du travail aux parents immédiatement pour leur permettre de ne pas être assistés, de subvenir aux besoins de leur famille et de retrouver la dignité

 

- Le Président de la Métropole et Maire de Nancyavait proposé le site des Grands Moulins, au moins là il n’y a pas la proximité du stade et de la cité scolaire… Pour une durée deux ans, cela resterait une bonne solution.

 

- Autre solution, un terrain proposé par François Pelissier, président de la CCI, sur l’emprise de la DSP à Tomblaine. La Préfecture aurait dit que c’était trop éloigné de la ville. Or, on est à 400m du premier arrêt de bus et à 500m du centre de Tomblaine…

 

- Une cinquième solution serait de chercher un autre endroit dans une autre ville de l’agglomération, cela n’a pas été fait.

 

La Préfète a écarté sans discussion toutes ces propositions.

 

Mardi 9 juillet, France Bleu et l’Est Républicain m’appellent pour me demander de réagir aux informations qui leur ont été communiquées par la Préfecture, à savoir que la Préfète prétendait m’avoir adressé notification de son refus de notre démission (ce que nous avions convenu), mais également elle disait m’avoir informé qu’elle avait signé un arrêté de réquisition pour pouvoir installer ces conteneurs dans la cour de la caserne des pompiers. 

 

Voilà un irrespect de plus envers les élus locaux qui consiste à informer les médias avant même qu’il y ait eu communication auprès du Maire. Mais cetteobstination annoncée, juste après le deuxième tour des législatives (comme si le chaos national ne lui suffisait pas) est un retour immédiatement à la violence de l’Etat et à un déni assumé de la démocratie.

 

Par la suite, elle nous a effectivement adressé la notification de refus de notre démission (ce qui est un non évènement), mais elle s’est bien gardée de nous adresser son arrêté de réquisition de la caserne des pompiers… Parce qu’elle sait que nous allons engager une procédure en référé au Tribunal Administratif.

 

Je le lui ai donc demandé par lettre recommandée le mercredi 11 juillet et elle vient seulement de nous envoyer cet arrêté, aujourd’hui 15 juillet.

 

Il faut savoir que tous les chefs d’établissements scolaires de Tomblaine m’ont fait connaître leur hostilité à ce projet (mais ils sont tenus à une obligation de réserve), un dirigeant de l’ASNL, responsable de la sécurité du stade, également.

 

La pétition continue à circuler et à mobiliser des milliers d’habitants, s’étendant maintenant sur les communes proches d’Essey, St Max et Nancy.

 

Le député Thibaud Bazin, nouvellement réélu, soutient la position de la Commune de Tomblaine et de ses habitants, il s’est déclaré contre ce projet, le jugeant dangereux.

 

A la rentrée scolaire, les 6000 parents d’élèves de la cité scolaire seront invités à signer la pétition et dès le 19 août, premier match de l’ASNL, les spectateurs du stade le seront aussi.

 

J’entends aussi dans la population parler de manifestations devant la Préfecture…

 

La réalité aujourd’hui, c’est que la Préfète a commis une énorme erreur, mais elle s’est empêtrée dans sa rigidité et sa volonté de ne pas voir son autorité remise en cause. C’est pourquoi elle s’entête et, du coup, elle a déjà perdu toute crédibilité. Elle est disqualifiée.

Il aurait été tout à son honneur qu’elle reconnaisse s’être trompée et qu’elle étudie sans a priori les autres solutions proposées. Elle aurait pu ainsi être associée à la réussite du projet de développement urbain porté par les élus de Tomblaine (nombreux emplois, activité, attractivité, innovation au service de l’écologie et de l’environnement), projet qu’elle empêche, car d’ores et déjà des investisseurs qui s’étaient positionnés sur la Plaine Flageul se sont mis clairement en stand by, en raison du mauvais projet de la Préfète !

 

Il n’est jamais trop tard pour revenir, en responsabilité, à la Raison. Maire de Tomblaine et porteur d’une volonté affichée des habitants, je reste ouvert à une éventuelle discussion constructive.

 

 

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