C'est pourquoi l'inauguration de ce samedi revêtait un caractère plus confidentiel. En présence de Philippe Luscan, adjoint de l'Inspecteur d'Académie, des enseignants de cette école, des directrices des autres écoles de Tomblaine, des parents élus au Conseil d’école, de Lionel Adam, Conseiller Départemental, représentant la Présidente du Conseil Départemental Chaynesse Khirouni, de nombreux élus municipaux de Tomblaine, il s'agissait d'inaugurer et surtout de

dénommer l'école Job Durupt, avec son épouse Janine, ses enfants, petits-enfants et toute sa famille.

Moment important, voire historique, parce que Job Durupt, dans ses engagements de toujours, personnels, professionnels ou en tant qu'élu (il a connu tous les niveaux de représentativité d'un élu de la République : local, départemental, régional, national), a toujours défendu avec vigueur et conviction l'école publique et les valeurs de la République. C'est la deuxième école que nous inaugurons en quelques années à Tomblaine et c'est une vraie fierté pour la majorité municipale. Pour l'école Élisabeth et Robert Badinter, la Ministre de l’Éducation Nationale Najat Valaud Belkacem avait dit que c'était "la plus belle école de France", alors pour celle-ci il fallait qu'on soit à la hauteur... Et le résultat est là, cette école est esthétique, fonctionnelle, spacieuse, lumineuse.

On s'est rappelé les deux phrases de Victor Hugo : "Celui qui ouvre une porte d'école ferme une prison"... "Les maîtres d'école sont des jardiniers en intelligences humaines". On a coupé ensemble le ruban inaugural. On a dévoilé, l'une après l'autre, les deux plaques sur lesquelles on peut lire sur le fronton de cette école :

"École Job Durupt" et "Liberté-Egalité-Fraternité".

Puis on a visité l'école, les classes, la salle de restauration scolaire, la cour, le poulailler...

Et puis, on s'est dit que c'était un honneur de donner ce nom à une école de la République en hommage à Job Durupt et que c'était aussi un honneur de donner ce nom de Job Durupt à cette école, en hommage à l’École de la République. Il restera pour toujours le souvenir d'une belle personne, garant des valeurs qu'il a su transmettre à beaucoup d'entre nous.

Et puis on a partagé le verre de la Fraternité. On a même (presque) pas pleuré.