Chaque fois que je vois ce président à la télévision, je me dis que la fois précédente il n'avait pas été si mauvais que ça... Ça doit être parce que chaque fois il est pire...
Donc, si je comprends bien, il a dit que tous les enfants vont devoir obligatoirement retourner à l'école à partir du 22 juin. Mais quelques phrases plus loin, il a dit que la distanciation physique était toujours à respecter. Et puis, il n'a rien dit sur le protocole de 63 pages de l'Éducation Nationale qui rend impossible l'accueil de tous les enfants à l'école. Et comme c'est impossible, il veut nous en transférer la responsabilité, histoire de mieux diviser les français et de les opposer les uns aux autres (pendant ce temps-là, ils ne manifesteront pas).
Donc, pour couronner le tout, il annonce une sorte de nouvelle décentralisation (il réussit la prouesse de le dire sans prononcer le nom), décentralisation Balladuresque, puisqu'il dit qu'il veut partager les responsabilités et qu'il oublie juste de préciser s'il va nous donner des moyens en terme de finances et d'autonomie pour assumer ces responsabilités dont il se défausse aujourd'hui.
... La dernière fois, je croyais que le pire était arrivé... et bien non. Quand la République est en marche, le pire est toujours à venir !
J'ai eu le grand plaisir de célébrer cet après-midi le mariage d'un jeune couple tomblainois. C'était le premier mariage en mairie de Tomblaine depuis le confinement ! Ça commençait à me manquer, dans les fonctions d'un maire c'est un moment très sympa.
Évidemment il y avait peu de personnes présentes et la distanciation physique était de mise.
Sur la table était posé un téléphone et grâce à une application, la maman du marié a pu assister en direct vidéo à cette cérémonie. Émouvant.
Félicitations, soyez heureux...
À Tomblaine, cela fait partie de la politique jeunesse, tous les ans des jeunes sont embauchés pour travailler dans les services municipaux pendant l'été. Pour beaucoup, c'est un premier emploi salarié et pour que de nombreux jeunes tomblainois puissent en bénéficier, chacun y a droit une seule fois pour trois semaines.
Cela permet de renforcer les services municipaux en période de vacances, mais cela permet aussi à ces jeunes de gagner un peu d'argent, en s'intégrant à la vie de la ville tout en jouant un rôle dans le service public apporté à la population. C'est de la formation à la citoyenneté active.
Ce samedi matin, ces jeunes rencontraient pour une réunion d'information et de préparation, le Maire et ses adjoints, ainsi que les chefs des services dans lesquels ils vont travailler.
Pour cette réunion, bien sûr distanciation physique et gestes barrière étaient respectés.
C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de ce grand homme de théâtre que fut Marcel Maréchal.
Je me permets de vous faire partager six pages de mon prochain livre (à paraitre), juste pour partager notre émotion.
Hervé Féron.
Miguel Angel Estrella, Edmonde Charles-Roux, Marcel Maréchal, Roger Hanin.
J’avais invité, à plusieurs reprises, Miguel Angel Estrella, à venir donner un concert à Tomblaine. Une amitié s’est nouée (même si je ne l’ai plus revu depuis longtemps) et quand je lui téléphonais, il m’appelait « Hervé, mon petit frère... ».
J’ai beaucoup de respect pour lui. Pianiste, en 1976, persécuté par la junte militaire, il a fui le régime argentin. Il fut emprisonné alors en Uruguay et torturé. Pendant sa détention, il a toujours continué à jouer et à s’exercer sur un clavier muet...
Des personnalités, des intellectuels, écrivains, comédiens, se sont mobilisés alors pour exiger sa libération : Yehudi Menuhin, Yves Montand, Simone Signoret, Edmonde Charles-Roux...
Quand il fut enfin libéré en 1980, il se réfugia en France où il créa « Musique Espérance », ONG reconnue par l’UNESCO, il ne cessera plus d’être un militant de la paix, de la dignité et des Droits de l’Homme. En 1983, Daniel Balavoine lui a même dédié sa chanson « Frappe avec la tête » ! Et depuis 2003, Miguel Angel Estrella est ambassadeur de l’Argentine à l’UNESCO !
Quel parcours ! Il consacre sa vie à donner des concerts, jusqu’aux endroits les plus reculés de la planète et utilise cette opportunité pour agir, en dialoguant avec le public pour la Paix et les Droits de l’Homme.
Grâce à Miguel Angel Estrella, j’ai pu faire venir à Tomblaine l’Orchestre pour la Paix, dont il est à l’origine ! Imaginez un orchestre symphonique, composé de musiciens arabes, palestiniens et israéliens et dont le seul but est d’utiliser la musique pour dépasser les haines fratricides.
Dirigé par le chef d’orchestre de l’Opéra du Caire, je l’avais invité à l’occasion de l’ouverture du festival de théâtre « Aux Actes Citoyens », au cœur d’un quartier où les habitants sont de nationalités les plus diverses. Ce public, non habitué aux concerts de musique classique, avait été très touché et subjugué, tant la symbolique est forte. Quelle belle démonstration, comme quoi, par l’art tout devient possible !
Cette année-là, le parrain de notre festival était Roger Hanin, il avait été bouleversé par cet évènement. Cela lui parlait évidemment. Notre public multiculturel était comblé, car Roger Hanin était aussi un symbole. Il était populaire et tellement proche des gens...
Et puis, dans une autre salle, il y avait une jeune femme, artiste locale, sublime, dans un spectacle de danse orientale. Elle dansait comme un déesse, belle, gracieuse, voluptueuse. Je me souviens qu’elle avait aussi beaucoup impressionné Roger Hanin, qui n’avait d’yeux plus que pour elle... Un esthète, en quelque sorte...
Au détour d’une conversation, Miguel Angel Estrella me confia, un jour, qu’après sa libération et son arrivée en France, il n’avait croisé qu’une seule fois Edmonde Charles-Roux, dans une soirée un peu mondaine. Il savait qu’elle s’était battue pour lui, il l’avait alors approchée, mais il avait été déçu, car il l’avait trouvée distante... Moi, je savais que cela ne ressemblait pas à Edmonde Charles-Roux.
Marcel Maréchal, acteur, metteur en scène et écrivain de talent, était le directeur des « Tréteaux de France », seul Centre Dramatique National itinérant en France. Sous chapiteau, il montait des spectacles de grande qualité, il pouvait emmener ainsi le théâtre classique dans les endroits les plus inattendus.
Je l’ai bien sûr, invité plusieurs fois, dans le cadre de notre festival de théâtre et chaque fois, c’était une fierté que de le recevoir dans le quartier de cette petite ville de banlieue.
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager une longue citation de Marcel Maréchal :
« Je suis de plus en plus attaché à la parole des poètes, en ces temps d’image choc et de suivisme chic où l’on jette la littérature à la poubelle et où l’on place sur le même plan celui qui met sa peau sur la table, comme dit Céline, et le truqueur mondain. La représentation doit jouer de toutes les formes, mais seule, à mon sens, la parole du poète a assez de force et de subtilité pour, au théâtre, recréer le monde par l’imaginaire, déjouer les pièges de l’esthétisme, donner un sens à la confusion, dénoncer les oppressions et dire l’espoir au-delà du désespoir à la cité rassemblée. Ainsi finit mon catéchisme, comme disait Falstaff ».
En 1981, à la demande de Gaston Defferre, maire de Marseille (juste avant que de devenir Ministre de l’Intérieur), Marcel Maréchal avait créé le Théâtre de la Criée à Marseille.
Et lors d’une discussion à Tomblaine, Marcel Maréchal me confia qu’à cette époque-là, il avait souvent rencontré Edmonde-Charles-Roux (puisqu’elle était l’épouse de Gaston Defferre) et qu’il regrettait de ne plus l’avoir vue depuis un certain temps...
Je suis très fier d’avoir connu Edmonde Charles-Roux, femme d’engagements, femme de lettres, journaliste. Quelle vie ! Son courage pendant la guerre, sa solidarité auprès des combattants (elle a même reçu la distinction et le grade de… « caporal d’honneur » de la Légion Étrangère, pour avoir aidé pendant plus de soixante ans des légionnaires parmi les plus démunis), ses combats sur des sujets de société, son talent, sa plume...
Edmonde reçoit le Prix Goncourt en 1989 pour « Oublier Palerme », qui fut adapté au cinéma. Puis, membre de l’Académie Goncourt, elle en sera la Présidente de 2002 à 2014. Une Femme d’action et de conviction, qui aura été essentielle pour les évolutions sociétales en France, où elle aura souvent montré la voie de l’intelligence et du progrès.
Edmonde Charles-Roux était amie de Tomblaine, où elle est souvent venue. D’abord amie de Job Durupt, l’ancien maire de Tomblaine, qui avait mené de beaux combats avec Gaston Defferre, elle est toujours restée fidèle à notre ville, dont elle était officiellement la marraine de la Bibliothèque.
Nous entretenions quelques échanges épistolaires et souvent, il lui arrivait d’adresser un carton de livres qu’elle avait sélectionnés, pour aider la Bibliothèque Edmonde Charles-Roux, pour faciliter l’accès pour tous à la lecture.
Edmonde Charles-Roux était une femme exquise, bien sûr cultivée, mais qui restait très simple... la grande classe.
On se souvient encore, de sa visite à Tomblaine, à l’époque où le club de football de Marseille, l’OM, avait remporté la Coupe d’Europe. Ce jour-là, elle devait prendre la parole à la salle des fêtes, devant une assistance nombreuse. Elle était habillée très élégamment, elle portait un petit tailleur Chanel gris, assez strict et autour de son cou... l’écharpe bleu clair des supporters de l’OM, qu’elle arborait fièrement !
Elle pouvait aussi me faire rire. Et par exemple, elle avait une phobie des trains…
Ce soir-là, nous avions dîné ensemble au Flo, à Nancy, car elle m’avait demandé de l’aider à monter dans le train !
Elle m’avait expliqué, qu’ayant horreur des trains, cette idée la terrorisait et elle savait, qu’elle allait chercher inconsciemment toutes les raisons possibles pour rater son train !
Après le repas, pendant lequel elle trainait le plus possible, en regardant sa montre... et en espérant probablement arriver trop tard pour son train, je l’ai donc accompagnée à la gare. J’ai dû la suivre jusque sur le quai et là... elle nous a interprété un véritable sketch ! Elle a interpellé (gentiment) le responsable du départ du train, pour lui poser de nombreuses questions, avec une mauvaise foi évidente, qui n’avait d’autre but que de trouver une bonne raison de ne pas monter dans le train ! J’en avais les larmes aux yeux !
Cette grande dame, aussi brillante fût-elle, je me trouvais en situation de devoir la raisonner, à une heure tardive, sur ce quai de gare !
Cette année-là, j’ai eu envie de provoquer un moment très fort.
J’ai parlé à Edmonde Charles-Roux de Miguel Angel Estrella et de Marcel Maréchal, elle se souvenait, bien sûr, très bien d’eux. J’ai proposé de les faire se rencontrer tous les trois, au carrefour de l’histoire, de leurs histoires, de faire se croiser leurs trois chemins au même moment, moment d'extrême qualité... à Tomblaine.
Dans la cadre du festival de théâtre « Aux Actes Citoyens », Miguel Angel Estrella a donné à 18h un concert de piano, auquel assistaient dans le public, Edmonde Charles-Roux et Marcel Maréchal.
Ensuite, à 19h, j’ai animé une discussion entre le public et nos trois invités.
Puis, à 20h30, nous sommes allés avec Miguel et Edmonde Charles-Roux, assister au spectacle des Tréteaux de France, mis en scène par Marcel Maréchal. C’était « Oncle Vania » de Tchékhov.
Le chapiteau avait dû être planté dans un champs à proximité, je me souviens des hauts talons d’Edmonde, sur le sol un peu boueux, dans la nuit tombée, après la représentation...
Enfin, vers 22h30, il avait été prévu qu’on se retrouve tous pour dîner.
A l’Espace Jean Jaurès (point central du festival), on avait dressé une table, en « U ».
Un peu comme dans un banquet, à la fin d’une aventure d’Astérix et Obélix, quand l’amitié, la convivialité, la fraternité sont au-dessus de tout.
Ce soir-là, à la même table, pour festoyer ensemble, étaient réunis la littérature, la musique et le théâtre.
Mais surtout, participaient à ce banquet, les bénévoles du festival, les comédiens des Tréteaux de France, les techniciens... un moment populaire et raffiné !
On a ri, on a parlé, on s’est souvenu, on a refait le monde. Nous entrions, tous ensemble, dans notre éternité. Je suis si heureux d’avoir été à l’origine de cette belle rencontre...
C’était un soir, juste un soir, à Tomblaine, c’était bien.
Grande réussite pour cette belle initiative. Pour la seconde fois en trois jours, le bus du dépistage sans rendez-vous, gratuitement et sans ordonnance était cet après-midi Place des Arts à Tomblaine. 290 personnes ont été ainsi testées mardi et plus de 400 ce vendredi, pour un total supérieur à 700. Bravo et merci à ces infirmières du CHRU, à son directeur adjoint (présent mardi et vendredi), à la Protection Civile et aux personnels municipaux de la Ville de Tomblaine qui ont permis que cela soit possible !
En cette époque où il est conseillé d'avancer masqué, ce n'est pas un euphémisme de dire que le Conseil de Métropole convoqué aujourd'hui par A. Rossinot est une mascarade. Convoqué au Centre Prouvé, haut symbole de l'hyper bétonisation du centre de Nancy, mais archétype aussi de la dette abyssale de la Métropole, due aux dépenses dispendieuses et aux budgets insincères et déséquilibrés...
Ils vont être perdus les petits nouveaux du Conseil de Métropole, lorsqu'ils vont devoir pénétrer masqués dans ce gouffre de la communication rossinienne qui va aussitôt les avaler ... au bal, au bal masqué ! Ohé ! Ohé !
Il y a des vieux artistes de music-hall sympathiques qui n’en finissent plus de faire leur tournée d’adieux et cela peut durer parfois des années. A. Rossinot, lui, avait déjà fait un ou deux mandats de trop, puis en 2014 il promet d’arrêter à mi-mandat, mais il ment et il reste, puis avant les élections municipales de mars 2020, il programme un départ théâtral à répétition (conseil municipal, conseil de métropole...) avec la claque organisée... Puis survient le confinement, alors il reste encore et continue à gérer et là, aujourd’hui... il nous revient !
Personne n’est dupe. Il a dealé avec Laurent Hénart le fait qu’après il aura toujours un poste, une fonction, qui lui permettra d’intriguer et de faire fonctionner les réseaux d’influence qui lui resteront... Parce que le pouvoir est une drogue ! Sauf que l’overdose, ce sont les Grands Nancéiens qui en sont les victimes.
C’est pour cela, vous l’aurez remarqué, que Rossinot a longtemps été tiède quant à la candidature de L. Hénart, mais depuis qu’ils ont pactisé, Dédé est une véritable groupie... Il est en campagne !
Je vais me permettre de vous donner quelques informations que malheureusement vous ne trouverez pas dans la plupart des médias locaux.
Je n’irai pas participer à la mascarade. Pourquoi ?
1) Parce que je n’en peux plus d’A. Rossinot, de ses manigances et roueries... Il n’a plus sa place là, il est illégitime dans ce rôle aujourd’hui. Son règne sans autre partage que celui fait à la technocratie inhumaine et donc incompétente, a duré beaucoup, beaucoup trop longtemps . Il faut vite qu’il parte et que l’on tente de sauver ce qu’il restera de sauvable pour les Grands Nancéiens.
2) Parce que ce Conseil de Métropole est une manipulation, une opération de communication mensongère, qui participe à la campagne électorale en utilisant l’argent public (et en faisant cela au Centre Prouvé, ils y mettent les moyens !) Pouvez-vous nous dire ce que coutera réellement une telle opération ?
D’ailleurs le premier point à l’ordre du jour est intitulé « communication - Crise du Covid 19 - Plan de résilience métropolitaine » !!! Ils avouent d’entrée que c’est de la communication ! Cela signifie aussi qu’après d’interminables prises de paroles pour s’auto-satisfaire, s’auto-féliciter, s’auto-glorifier, il n’y aura pas de vote ! Juste des affirmations...
La plupart des points à l’ordre du jour sont d’ailleurs tous de la même veine, celle de la « satisfaction de soi », le point 3 annonce même « Accompagnement de la crise sanitaire et cohésion de la société métropolitaine » ! Il fallait oser !
Le point numéro 6 intitulé « appui au tissu économique dans la crise » aura pour rapporteur, comme par hasard... Laurent Hénart. Je suis sûr qu’ils vont nous parler avec fierté de la plateforme digitale qu’ils ont mise en oeuvre sur Nancy « achetezgrandnancy.fr»... Mais je suis sûr aussi qu’ils oublieront de préciser que cette plate forme est peu dynamique, particulièrement inefficace et qu’elle aura couté ... 37000€ à la collectivité ! Sans compter toute la campagne de publicité faite autour de cette opération (la communication est le domaine pour lequel la Métropole ne communique jamais les coûts...).. Et puis ils ne diront pas que cette plateforme compte parmi ses initiateurs Jean-Martin Mondoloni (Tête de liste Les Républicains à Bastia)...
Le point 7 aborde dans un melting-pot « le soutien à la culture, aux sports et aux loisirs » Alors là ! On décroche le pompon ! En effet à la lecture d’un certain nombre d’équipements et d'événements sportifs et culturels qui seront aidés, on ne peut pas décemment voter contre (même si on peut remarquer que le festival de théâtre « Aux actes Citoyens » de Tomblaine est « oublié »...). Mais la manoeuvre (récurrente de la méthode rossinienne) consiste à noyer dans ce dossier conséquent... « La poursuite du projet du Grand Nancy Thermal» !!!
Donc, les Conseillers Métropolitains auront le choix : soit ils votent pour les aides aux événements culturels et sportifs et ils votent pour le Grand Nancy Thermal (qui est le scandale du siècle) en même temps, soit ils ne veulent pas voter pour le Grand Nancy Thermal et alors là, ils voteront contre les aides aux événements sportifs et culturels !
C’est d’autant plus grave que les nouveaux élus ne savent certainement pas que le Grand Nancy Thermal a fait l’objet de vices de formes et de vices de procédures multiples qui ont été démontrés, mais jusque là toujours étouffés, ils ne savent pas que ce dossier important fait l’objet actuellement de plusieurs recours en justice, ils ne savent pas que ce projet prévoit plus de 80 millions d’euros d’argent public donnés sur 30 ans à des délégataires privés qui ont écrit qu’ils redistribueraient plus de 80 millions d’euros à leurs actionnaires sous forme de dividendes, sur 30 ans...
Ils ne savent pas non plus que ce projet, avec d’autres, a participé à ce que la Métropole (si on laisse faire, si on engage les autorisations de programme enfilées par la bande à Rossinot en janvier 2018) sera endettée d’ici deux à trois ans à hauteur d’un milliard d’euros et qu’elle est la plus mal classée de France dans le rapport dette par habitant !
3) En conclusion, je dirais que si je ne veux pas participer à cette mascarade, c’est que dans le microcosme du Grand Nancy, c’est l’omerta. Ce Conseil de Métropole est un piège pour les nouveaux élus. Il aurait été compréhensible d’organiser une séance pour gérer les affaires courantes, mais cette réunion de communication dans laquelle seront enfilés quelques dossiers très importants est une insulte à la démocratie.
Ce Conseil de Métropole n’aura pas légitimité à voter, car il est fait de bric et de broc... En effet, il sera composé d’anciens élus qui ne le seront plus dans 15 jours, qui jusque là se sont toujours couchés devant Rossinot et qui aujourd’hui n’en ont plus rien à faire. D’anciens élus qui le seront encore dans 15 jours, mais qui se sont également toujours couchés devant Rossinot et qui ne changeront rien à leur attitude... D’anciens élus qui sont encore en campagne et qui ne sont qu’intéressés par la communication... Puis de nouveaux élus, à qui on va soumettre des votes en n’étant informés de rien...
Grand Nancy, ta démocratie a foutu le camp depuis longtemps !
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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