Je comprends que le Conseil Départemental ne soit pas content parce que je dis avec franchise ce que je pense...
Alors, on envoie un inconnu du grand public pour "me répondre" par voie de presse... C'est bien la preuve que j'ai visé juste.
Mais le problème, c'est qu'Anthony CAPS ne dit pas la vérité. Il est vrai que le dossier est difficile à assumer.
1) "Hervé Féron a été invité à plusieurs réunions afin de co-construire et mettre en place ce nouveau dispositif", je ne suis effectivement pas allé à une réunion pour laquelle il avait été décidé au préalable et unilatéralement par le Conseil Départemental de supprimer le dispositif "Pass'Sport et Culture" pour mettre en place un nouveau dispositif qui permettrait de faire des économies sur le dos des familles et des associations.
2) Mais j'étais bien présent à la dernière Assemblée Générale de "Pass'port et Culture" qui a eu lieu à Heillecourt, comme il m'est souvent arrivé d'aller, moi, sur le terrain, voir comment se déclinait l'action de l'association
"Pass'Sport et Culture". Je n'y ai jamais rencontré de Conseillers Départementaux en charge de ce dossier...
3) Je n'étais pas présent à l'Assemblée Générale de dissolution, car j'étais contre cette suppression imposée de
ce dispositif et donc contre cette dissolution.
Dire que cette dissolution "a été actée par les membres de l'Association et non par le Département"
est un mensonge par omission. En effet le Conseil départemental a décidé unilatéralement
de couper les vivres à l'Association Pass'Sport et Culture, la contraignant ainsi
à une dissolution que les membres de l'association ne souhaitaient pas.
=> Pourquoi ne pas demander leur avis aux membres de cette association, ou aux salariés de cette association
(qui se retrouvent d'ailleurs au chômage, en raison de promesses non-tenues) ?
=> Si ce que j'ai écrit n'était pas ressenti aussi douloureusement par les familles et les associations,
pensez-vous que mon intervention aurait recueilli des milliers de vues sur mon site et d'aussi nombreux likes sur facebook ?
=> Comment se fait-il qu'avec Michel Dinet, nous ayons pensé que le dispositif Pass'Sport et Culture
était performant dans la complémentarité des "Contrats d'Animation Jeunesse Territoire" en milieu rural
et qu'aujourd'hui le Conseil Départemental le juge "inéquitable" ?
C'est une régression sociale de plus, non assumée. Quant aux autres "explications" données par A. Caps,
elles sont incohérentes et trouvent toutes leurs réponses dans les informations que j'ai communiquées.
Les cahiers de l'été - épisode 2 - "La vraie histoire..."
En 2014, j'avais publié une série d'articles, intitulée "50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la CU du Grand Nancy", en émettant un certain nombre de propositions, mais aussi de craintes quant à l'évolution de bon nombre de dossiers.
Puis il y a eu l'énorme supercherie : André Rossinot, pactisant avec Laurent Hénart, savait qu'il n’aurait pas été réélu Maire, alors il partait en troisième position sur la liste menée par L. Hénart aux municipales de Nancy, ce qui lui permettait, en n'étant plus candidat comme Maire de Nancy, de pouvoir être candidat une fois de plus à la Présidence de la Communauté Urbaine, mais sans passer par le vote direct des électeurs.
On était dans un contexte de grande lassitude des habitants vis à vis de la longévité politique et surtout de l'hégémonie d'André Rossinot. Et il y avait le "syndrome Jean-Marie Rausch", ancien Maire de Metz qui, lui, avait voulu faire "le mandat de trop", après avoir trop duré et qui avait ainsi tout perdu.
Je me souviens que, dans le bureau du DGS d'André Rossinot, pendant tout le mandat 2008-2014, un dessin de Philippe Delestre était encadré et affiché sur le mur. Ce dessin représentait Jean-Marie Rausch et André Rossinot, tous deux portant sceptre et couronne, Jean-Marie Rausch venant de tomber de son trône, alors que Rossinot vacillait... Il était évident que déjà, un seul sujet importait pour André Rossinot : comment durer et garder le pouvoir sans partage le plus longtemps possible ?
Comme à chaque rendez-vous électoral, A. Rossinot activait alors ses réseaux d'influence. Quand on est puissant, en situation de décider seul d'attribution de subventions, de marchés ou de missions... on est forcément très influent... Comme à chaque fois, il envoyait dans les Communes tenues par la Gauche ses "poissons pilotes" comme candidats aux municipales, qui pouvaient ainsi exploiter toutes les petites misères qu'A. Rossinot avait faites aux Maires sortant. C'est ainsi qu'il a envoyé à Villers-les-Nancy François Werner, son gendre, précédemment élu à Nancy...
Quant à la C.U. Il promettait qu'il n’en resterait le Président que trois ans et qu'il céderait sa place au bout de trois ans... Personne n'était dupe et, en tous cas, moi j'avais écrit que je n'en croyais pas un mot...
Comme il y avait de nombreux candidats à la succession (déjà !) dans le camp de droite, il avait formellement promis ou laissé entendre (en privé et séparément) à plusieurs d'entre eux qu'il lui céderait sa place de Président. Parmi ceux-là, au moins Laurent Hénart et le sénateur Husson... Par la suite, il s'employait très vite à les "user"... Pour Hénart, il devenait un Maire fantoche, sans pouvoir d'agir et contraint sans cesse à avaler des couleuvres, pour Husson, il était facile de l'écarter grâce à la loi sur le non cumul des mandats...
À cette époque, il avait fallu aussi étouffer dans l'œuf une velléité de quelques Maires de droite de s'organiser pour soutenir une autre candidature (on se souvient d'une réunion dans une commune du sud de l'agglo qui avait provoqué une grosse colère...)
Voilà, à force d'intrigue et de pressions, André Rossinot était réélu démocratiquement Président de la CUGN.
Dès qu'il fut élu, il s'employa à faire en sorte que la Communauté Urbaine devienne Métropole. Il n'en avait jamais dit un mot publiquement avant les élections. Les électeurs n’avaient en aucun cas été concertés à ce sujet. Au début, on se disait que c'était encore sa volonté obsessionnelle d'hégémonie, de toute-puissance : dans le sens "Metropolis" (dans la Grèce antique la Métropole était "la cité-mère" par rapport à ses colonies...)
Cette nouvelle et soudaine orientation sous-tendait bien sûr qu’il ne pouvait s’arrêter au bout de trois ans comme promis… Il devait assumer sa mission : mettre sur les rails la Métropole du Grand Nancy. Une fois de plus donc, il ne tenait pas sa promesse, allant jusqu’à dire à la presse qu’il n’avait jamais dit ça (!)
A titre personnel, je trouve André Rossinot parfois exécrable et dédaigneux, mais je le trouve aussi souvent sympathique. Il faut lui reconnaitre une grande intelligence et un sens de la stratégie politique largement supérieur à nous tous. Le problème, c’est que depuis trop longtemps il n’use de ces qualités que pour concentrer tous les pouvoirs dans sa main et ainsi durer le plus longtemps possible. L’intérêt public n’est pas son souci. Le problème n’est donc pas l’âge d’A. Rossinot, ni même sa longévité (je lui souhaite de bien se porter le plus longtemps possible), le problème est le déni de démocratie permanent institué par la façon dont il gère cette Métropole.
Comme il n’est pas performant sur tous les dossiers (la Culture, l’écologie, l’humain, les finances, l’esthétisme…) et qu’il n’est pas forcément bien entouré (je trouve que beaucoup d’élus autour de lui ne travaillent pas assez et ne maitrisent, par conséquent, pas bien leurs dossiers), les grandes politiques publiques sont abandonnées contre nature à une technocratie impuissante en la matière (la technocratie selon moi se définit par de grandes dispositions sur le plan technique, mais une absence absolue d’émotion et l’ignorance de l’aspect humain de chaque « dossier à traiter »…). A l’arrivée, on a de beaux rapports, de belles plaquettes de communication, des études aussi brillantes que couteuses, qui constituent une contradiction flagrante et continue avec la réalité de la vie des gens sur le territoire…
J’ai pensé qu’il était important pour le Grand Nancy et pour les Grands-Nancéens que la CUGN devienne Métropole, ne serait-ce que pour organiser un équilibre avec la capitale de la Grande Région Strasbourg, pour bénéficier aussi de plus de dotations de l’Etat et pouvoir conserver la compétence du développement économique.
A la demande d’A. Rossinot, je me suis beaucoup investi comme député, en particulier auprès du Premier Ministre pour le sensibiliser à cette nécessaire évolution. Dans le même temps nous discutions avec A. Rossinot, il m’a proposé pendant plusieurs mois une Vice-Présidence de la Métropole, une seule pour moi… J’ai chaque fois refusé. Ma position a toujours été la même, je pense que, dans une intercommunalité, tous les Maires de gauche comme de droite doivent faire partie de l’exécutif d’une manière ou d’une autre, dès lors que la gouvernance n’est pas démocratique que sur le papier… Je ne voulais jouer seul une carte personnelle.
Je l’ai pris au mot, il s’agissait de « faire Métropole tous ensemble », selon ses propres paroles. Une négociation âpre et très longues s’est engagée. J’étais le Président du groupe d’opposition et nous étions 6 Maires de gauche. J’ai fini par obtenir 4 Vice-Présidences et deux Présidences de commissions, à conditions que le mode de gouvernance change...
Je n’étais pas dupe, en ne proposant pas une Vice-Présidence par Maire, il tentait d’organiser des dissensions entre nous. Mais cela n’a pas marché, on a bien géré. A. Rossinot a été le premier étonné lorsque je lui ai annoncé qui seraient les VP… Je ne demandais rien pour moi, et tout pour mes petits camarades, j’avais flairé l’embrouille, je voulais rester libre.
Mais je peux dire, et j’en suis fier, que j’ai été un des artisans très actifs pour que le Grand Nancy devienne Métropole.
Le problème, c’est qu’une fois de plus, A. Rossinot n’a pas tenu parole. Il n’a rien changé de ses méthodes de gouvernance, il régente tout, il verrouille tout. Il méprise complètement la fonction de Maire à qui il ne reconnait aucune légitimité démocratique.
Et la meilleure preuve pour démonter qu’il n’a rien changé, c’est que l’entrée des Maires de gauche dans l’exécutif n’a en rien influé sur les politiques publiques du Grand Nancy. Au contraire, tout s’est accéléré, tout s’est aggravé : la dette, les projets scandaleux, le Grand Nancy Thermal, Nancy Grand Cœur, la ligne 1 du tram… Ils sont impuissants et ont fait du jour au lendemain allégeance à A. Rossinot pour conserver leur Vice-Présidence. Je ne leur en veux pas, même si je me suis senti immédiatement trahi, quand du jour au lendemain, ils étaient prêts à soutenir n’importe quelle proposition de la droite, quitte à être les premiers à me contredire…
Le piège rossinien s’était refermé sur eux. Pour Christophe Choserot, je n’étais pas étonné, il nous avait trahi depuis longtemps, il n’a jamais été de gauche au sens noble du terme, il a senti une belle opportunité à se dire macronisé quand cela est devenu intéressant, mais il a de toutes façons toujours été plus libéral qu’homme de progrès social. Dommage, car il est brillant et intelligent. Les autres Maires de gauche, eux, ne se sont pas macronisés, mais un peu carbonisés quand même, en acceptant trop souvent de se taire et de fermer les yeux...
Aujourd’hui, la fin de mandat est proche, le bilan est terrifiant de médiocrité.
A droite, ils sont nombreux dans les starting-blocks, prêts en cette année olympique à jouer des coudes et des coups bas pour devenir calife à la place de Dédé… A gauche, ça n’est pas mieux. « Faut vous dire, monsieur, que chez ces gens-là, on n’aime pas monsieur, on calcule… ».
Dans les épisodes suivants, j’évoquerai par exemple l’idée nouvelle à la mode qui circule « la Commune Nouvelle », ou nouvelle embrouille, qu’ils chercheront à vous imposer, après les municipales, sans vous avoir concertés. Pour spolier encore un peu plus les Communes, pour empêcher encore plus les élus locaux d’agir et peut-être même pour permettre à A. Rossinot de durer politiquement encore un peu…
Mais cette fois-ci, quelque chose me dit qu’on ne se laissera pas faire…
Les cahiers de l'été - épisode 1 - Pourquoi ?
Un pavé dans la mare ?
La rentrée politique sera immédiatement tendue, tant les enjeux politiques en particulier sur le territoire de la Métropole du Grand Nancy seront importants à l'occasion du renouvellement des conseils municipaux en mars 2020.
C'est pourquoi je publie ici un certain nombre d'articles, comme un lanceur d'alerte, pour informer, apporter une analyse qui ne soit pas formatée sur commande... J'espère que cela circulera sur les réseaux sociaux et je vous invite à partager largement autour de vous. J'espère aussi que la presse s'intéressera au moins à certains des avis que je vais émettre ... et qu'elle en relaiera même parfois, en toute objectivité. Je ne suis pas le seul à dire ce que j'écris là, nous
sommes même assez nombreux, de la société civile, mais aussi des élus ou même des candidats prochains. Cette contribution, je la puise d'ailleurs également dans le travail d'autres que moi. Peut-être est-ce que cela permettra prochainement de diffuser un journal papier sur l'agglomération en terme de propositions.
... On s'organise !
Avant que de se demander qui sera le prochain Maire de telle ou telle commune ? Qui sera le prochain Président de la Métropole du Grand Nancy ? A quoi ressemblera la prochaine majorité de la Métropole ? L'idée serait d'informer d'abord et sincèrement le grand public sur les grands dossiers des mandats passés et à venir et de se poser la question :
"comment faire société intelligemment, démocratiquement et humainement sur un territoire tel que celui du Grand Nancy ?"
Ce premier épisode, vous explique pourquoi cette démarche de ma part... D'autres viendront à propos de l'histoire... de la fonction de Maire... des élections municipales de Nancy... du tram... du Grand Nancy Thermal... de la dette... de la qualité de la vie dans le Grand Nancy, de l'urgence écologiste... etc. Je serai également, bien sûr, preneur de vos contributions.
Je regrette que, la plupart du temps, les avis que j'exprime sur les grands dossiers et sur la gestion politique et financière calamiteuse du Grand Nancy ne soient pas repris par la presse locale. J'ai pourtant été député 10 ans, j'ai été Président du principal groupe d'opposition (que j'ai volontairement quitté, jugeant que ce groupe était ingérable et pour le moins timoré politiquement...), je suis Maire et président d'un autre groupe d'opposition plus restreint, mais aux positionnements beaucoup plus clairs de la part des élues courageuses que sont Annie Lévi Cyferman, Stéphanie Gruet et Hinde Magada.
J'ai souvent appelé à la vigilance sur les dérapages financiers, sur les "copinages", sur la gestion irresponsable, sur l'autoritarisme, sur la spéculation... et malheureusement, la suite m'a toujours donné raison jusque-là (souvenez-vous du scandale annoncé pour un "Grand Stade Marcel Picot", souvenez-vous aussi de mes interventions quand je disais dès 2010 - et j'étais alors le seul à le dire - que dans le rapport dette par habitant, nous étions la Communauté Urbaine la plus mal placée de France...).
Je pense qu'il faut informer la population justement. Mais ce n'est pas le cas, alors je me bats, avec mes petits moyens...
Mon site internet cumule 3 millions cinq cent mille vues, mes pages facebook totalisent des milliers de vues chaque jour, je diffuse une vidéo qui s'adresse à Emmanuel Macron le 31 décembre ? Je totalise 2,5 millions de vues tous sites confondus en une semaine... J'ai donc la grande prétention de penser que ce que je dis, ce que j'écris, intéresse les citoyens.
J'ai au moins un défaut : je dis les choses avec sincérité, je dis haut et fort ce que beaucoup pensent. Je me considère comme un homme libre, et mes vérités deviennent impertinence… c'est pourquoi je ne me sens pas concerné par tous les amalgames populistes qui sont faits aujourd'hui quotidiennement quant à ce qu’il est convenu d’appeler ordinairement les « hommes politiques » (et on pourrait légitimement s’interroger sur la stratégie qui consiste à transmettre par la dialectique ordinaire un concept antirépublicain qui vise à discréditer systématiquement les élus de la République en les catégorisant et en les mettant tous dans le même sac…)
Je comprends que tout cela puisse irriter, que cela puisse déranger, en particulier quand pèsent lourdement, comme sur le Grand Nancy, microcosme, réseaux d’influence, associations de notables, bienveillance des différents pouvoirs en place.
Mais je ne cherche pas à attiser l'animosité, je suis d'ailleurs assez pacifique dans mes fonctionnements, je n'aime pas le conflit ou les mauvaises relations.
Ce qui m'intéresse c'est le progrès social et sociétal et tant que je serai élu de la République, je continuerai à mener ce combat. Ce que je dis n'est que factuel, montré et démontré. J'ai le plus grand respect pour les autres, y compris mes adversaires politiques. Je ne les combats jamais sur leur personne, mais sur leurs actes et parfois malheureusement, sur leurs méfaits.
ET MAINTENANT, IL FAUT QUE CES COMPORTEMENTS CESSENT A LA METROPOLE DU GRAND NANCY !
Je ne combats ni la Gauche dont je viens, dont je suis et dans laquelle trop souvent je ne reconnais pas les miens, ni les élus de droite, du centre ou de gauche, qui se sont si souvent compromis dans l'acceptation de l'inacceptable en baissant la tête devant André Rossinot, quand ils ne le flattaient pas... Je souhaite juste appeler à la raison retrouvée, à une construction collective et citoyenne (c'est à dire ouverte largement à la contribution et à la participation de citoyens non-encartés...) pour une autre gestion et une belle ambition commune au service des habitants. Je suis persuadé qu'ensemble on peut être nombreux et réussir.
Il faut rompre avec la pensée imposée, nous avons le devoir urgent d'impertinence.
Alors pourquoi aujourd'hui cette démarche ? Qu'est-ce qui me motive ?
J'ai été en quelque sorte un enfant gâté de la politique, puisque j'ai été habitué à toujours gagner les élections. Lors du dernier scrutin uninominal auquel j'ai participé (cantonales 2004) j'ai réalisé dans ma Ville de Tomblaine le score de 79,79% des suffrages...
Et voilà, qu'en 2017, j'ai perdu les élections législatives. J'ai eu du mal à le vivre, car il me semblait que j'avais toujours travaillé énormément en tant que député, je suis toujours resté proche des gens, comme des associations, j'ai défendu de nobles causes, je n'ai pas été un "béni oui-oui", prenant courageusement positions contre les décisions gouvernementales quand elles me semblaient injustes ou incohérentes, même pendant le mandat Hollande... Cela m'a valu beaucoup d'ennuis. Avec les donneurs de leçons du PS et d'ailleurs, ceux qui savent tout, ceux qui rêvent de prendre votre place. Mais j'ai toujours gardé le cap, celui de l'homme libre que je voulais rester. Bien sûr, je pouvais me faire une raison, ma circonscription avait été savamment charcutée par Sarkozy , magouille parmi tant d'autres de V. Debord, ce qui ne l'avait pas empêchée de perdre contre moi en 2012, mais cela mettait ma propre Ville
Tomblaine, ma base, en dehors de ma circonscription et cela me privait d'une partie de mon électorat.
Puis en 2017, la vague populiste macroniste ajoutée à ce contexte défavorable, m'a donc balayé, avec un candidat macroniste de la dernière heure qui a bien arnaqué son électorat (où est-il ? Que fait-il ? Que vote-t-il ?)...
Une fois digéré cet épisode, je suis devenu plus fort, beaucoup plus fort, car j'ai véritablement retrouvé ce plaisir à dire librement ce que chacun a le droit de savoir et à faire vivre mes convictions profondes.
Je pense sincèrement que les partis politiques successivement au pouvoir ont trop failli et qu'ils ne représentent aujourd'hui aucun espoir pour qui que ce soit et en particulier pour les plus faibles et les plus démunis. Je pense que c'est ainsi que la France a voté (faiblement, mais majoritairement) par défaut pour son Président de la République, parce que l'offre politique était trop souvent médiocre par ailleurs. C'est évidemment toute l'histoire du malaise sociétal actuel. Un peuple qui souffre, mais qui n'a pas eu d'autre choix que de donner les clés à celui qui aujourd'hui le trahi et le méprise tous les jours...
Et je pense que ce dysfonctionnement démocratique est le même sur le Grand Nancy, depuis longtemps. Tout cela confère une sorte d'illégitimité démocratique aux puissants, ceux qui décident, ceux qui régentent...
Sincèrement, si tous les électeurs du Grand Nancy étaient interrogés par vote direct, pensez-vous qu'André Rossinot serait encore Président du Grand Nancy ? Non bien sûr, et depuis très longtemps !
Plus que l'homme, c'est donc le système qu'il faudra changer...
L'avenir de la démocratie locale, comme l'avenir de la démocratie nationale sont intimement liées à l'avenir de notre planète. Et puisqu'il s'agit bien de "faire société", je ne veux pas léguer à mes enfants un aussi triste héritage. C'est pourquoi, je m'engage aujourd'hui dans ce nouveau et noble combat, je serai candidat aux élections municipales de Tomblaine, avec une belle équipe diverse et solidaire et avec, à nouveau, un beau projet de territoire à taille humaine. Et parallèlement je souhaite qu'une grande réflexion s'organise sur le devenir et les enjeux de la Métropole du Grand Nancy, pour une co-construction citoyenne, au-delà
des dogmes et des directives de tel ou tel parti, au-delà des réseaux d'influence plus ou moins obscurs et pour que demain ne soit plus jamais comme avant.
Des travaux de pose de jeux et de réparation de sols amortissants ont été
réalisés cet été par des entreprises pour le compte de la Commune.
Réparation de sols amortissants :
Aire de jeux Camille Desmoulins
Aire de jeux Robespierre
Pose d'une structure de jeux Place Ernest Renan.
Pose d’un jeu (locomotive et wagon ludique) + sol amortissant à l'école maternelle Brossolette
Et puis une sonorisation a été installée dans la salle de gymnastique par les services municipaux.
Elle sera très pratique pour le club (qui compte pas moins de 540 adhérents !) et Roger, l'électricien de la Commune s'est appliqué à faire en sorte que les cablages ne soient pas apparents. Bravo, c'est du bon travail...
Voilà le courrier que j'adresse aux familles de Tomblaine.
Derrière le Foyer de Personnes âgées de Tomblaine, il y a un très beau
parc arboré...
Il y a quelques années, nous avions reçu au festival de théâtre un superbe
spectacle "Victor Hugo, mon amour" interprété par une comédienne de
grand talent Anthéa Sogno. Celle-ci jouait le rôle de Juliette Drouet, qui
fut la maîtresse et la muse de Victor Hugo, pendant... 50ans !!! (Savez-vous,
par exemple, que c'est Juliette Drouet qui sauva à deux reprises deux malles
dans lesquelles se trouvait une partie de l’œuvre de V. Hugo dont les manuscrits
des Misérables !). Anthéa Sogno, passionnée, m'avait confié qu'elle menait campagne
pour que des Maires donnent à une rue de leur ville le nom de Juliette Drouet.
En effet, partout en France, on trouve des rues Victor Hugo, des écoles Victor
Hugo, mais jamais au nom de Juliette Drouet.
A cette époque-là, nous avions eu une discussion avec les personnes âgées, résidant
au Foyer, car certaines s'inquiétaient de voir parfois des jeunes "venir se bécoter"
sur le banc dans ce parc. Je leur avais posé la question "à leur âge, que faisiez-vous" ?
La réponse instantanée, dans un grand éclat de rire de la part de dames âgées fut "à
leur âge ? on faisait bien pire !"
Une discussion s'en suivit sur le thème "on a peur de ce que l'on ne connait pas"...
Et nous avons alors convenu avec ces personnes âgées de dénommer ce très joli
parc, le "Parc Juliette Drouet" en hommage à l'amour immense qui unit Juliette et
Victor. Le banc fut, lui, dénommé "le banc des amoureux", avec une petite plaque
rappelant une phrase de Victor Hugo "aimer, c'est plus que vivre"...
L'an dernier, l'association "Aux actes Citoyens" avait souhaité meubler le "village
du festival" avec des sièges, des bancs, des tables réalisés avec du bois de palettes
récupérées. Cette année Pascal, employé municipal a rénové ces meubles avec
talent, ils sont devenus et confortables et esthétiques.
Les personnes âgées ont demandé à l'association "Aux Actes Citoyens" de leur
mettre à disposition dans le Parc Juliette Drouet, ces bancs, hors période du festival
(idée de la directrice Sophie Lhuillier).
Du coup le Parc Juliette Drouet est encore plus agréable...
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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