Dans la série, on se fait tous... posséder...
Question à la majorité de la Métropole : êtes-vous vraiment fiers de ce que vous avez fait ?
Dans la catégorie "fallait oser", la Fondation Abbé Pierre a décerné un "Pic d'or" : le prix
"du dispositif le plus décomplexé" pour ses bancs installés sur la Place Veil, qui a porté pendant des décennies le triste nom de Thiers... Pour la Fondation Abbé Pierre ces bancs "sont là pour empêcher les personnes sans domicile fixe de se reposer".
Aussitôt l'Est Républicain prend la défense d'André Rossinot (il fallait oser) et lui consacre une Une complète (!) en titrant par une affirmation partisane et non un commentaire "des bancs injustement mis au ban".
Ce n'est pas la première fois que la presse locale produit des articles pour faire l'éloge de cette catastrophique réalisation (regardez sur Google le nombre d'articles, cela tourne en véritable propagande). Place, qui pourtant, a été élue par les internautes en 5ème position parmi les places les plus moches de France... Et là, on a moins communiqué !
Mais si André Rossinot avait un tant soit peu le sens de l'art et de l'esthétisme, cela ce saurait...
On peut toujours disserter, mais pourquoi ne pose-t-on pas les questions essentielles ?
Par exemple :
- Trouvez-vous que la Place Veill soit esthétique ? La trouvez-vous fonctionnelle ? La trouvez-vous accueillante, chaleureuse, suffisamment végétalisée ?
- Quel a été le coût total de la Place Thiers ?
Puis :
- Trouvez-vous que ces bancs soient esthétiques ?
- Les trouvez-vous fonctionnels ? Confortables ? Aviez-vous compris que c'était des bancs ?
- Avez-vous déjà été tentés de vous asseoir dessus ?
Et surtout :
- Quel a été le coût de cette réalisation ?
On ne nous en dit rien, mais, comme pour s'excuser à l'avance, on affirme que le coût a été pris sur "le 1% artistique"...
En disant ça, on ne dit toujours rien, c'est 1% de combien pour un telle réalisation ?
Et puis, il faut savoir que le 1% artistique est une mesure (cadrée par la Loi) qui consiste à réserver, à l'occasion d'une construction ou de l'extension de bâtiments publics, une somme permettant la réalisation d'une ou plusieurs œuvres d'art spécialement conçues pour le lieu. La Loi, à la limite, permet la réalisation de ces œuvres dans ses abords...
Mais dans ce cas, de quel bâtiment public parle-t-on étendu ou réalisé sur cette Place ?
La procédure participative très cadrée par la Loi pour le choix de l'artiste et de l'œuvre a-t-elle été respectée ? On ne nous en a pas parlé... Qui a payé ? Le Grand Nancy ? Ou la Ville de Nancy ? Pourquoi ne communique-t-on pas ces informations ?
N'y a-t-il pas eu une fois de plus un petit arrangement entre amis qui a permis au roi de faire ce qu'il voulait ?
Alors je donne mon avis :
"Avec la cruauté d'une bête sauvage, Thiers a tué la Commune, en un rouge carnage"... disait le poète.
- Ces bancs sont laids et pour le coup il y a eu recherche d'harmonie pour s'intégrer dans la laideur ambiante de la Place Veil.
- Cette Place est inhumaine, parce que minéralisée à 100%, quand toutes les grandes villes d'Europe font entrer la nature dans le centre-ville.
- Je pense que ces bancs ont couté une fortune aux contribuables qu'ils sont des repoussoirs à toute velléité de convivialité (Il est loin le temps où Georges Brassenschantait les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics...) pour des bancs qui me font plutôt penser à des invertébrés à corps mou, parasites sous forme larvaire, froids et qui semblent ramper, à la recherche d'un ailleurs meilleur.
L'art doit être absolument critiqué, c'est essentiel parce qu'il doit absolument nous interroger. Mais lorsqu'il a une fonction précise (et dans ce cas hostile) dans l'espace urbain, les citoyens doivent être interrogés avant que l'acte ne soit posé.
L'Association "Aux Actes Citoyens" présente
"Les nanas dans l'rétro" à l'Espace Jean Jaurès à Tomblaine.
On vous prévient : il y a déjà beaucoup de réservations...
Précipitez-vous, c'est à ne manquer sous aucun prétexte !
Samedi avait lieu à la Mairie le vernissage de l'exposition "ANNENCADRE"
proposée par Anne Boivin-Pierron. Cette exposition, visible du 16 février
au 9 mars, revêt une certaine originalité par rapport aux expositions
habituelles, en ce sens que c'est l'encadrement plus que le tableau qui
est à l'honneur. Eh oui, encadrer est un art, dans lequel Anne Boivin-
Pierron excelle. L'exposition est artistique, esthétique et pédagogique,
tant on en apprend sur l'art et la manière d'encadrer et surtout de mettre
en valeur le tableau par le choix des matériaux, par une technique maitrisée,
une précision minutieuse et la recherche permanente de l'harmonie.
Le Maire Hervé Féron et Christiane Defaux, adjointe à la Culture ont accueilli
l'artiste et ont invité le public a venir nombreux découvrir cette exposition,
en mairie de Tomblaine.
Hervé Féron est allé rendre visite cette semaine au Centre de Loisirs, comme à son
habitude. Les enfants sont toujours contents de discuter avec le Maire...
Le Centre de Loisirs est un outil pédagogique remarquable, avec ses chalets qui
permettent les activités d'intérieur dans de bonnes conditions, mais surtout dans
ce cadre naturel exceptionnel, ce parc du Centre de Loisirs, avec ses arbres, ses jeux
pour enfants et qui borde le Bois la Dame. Ici tout est pensé pour que l'enfant soit en
sécurité, puisse jouer, se promener, découvrir, s'épanouir, prendre du plaisir.
Pour ces vacances de février, les effectifs sont peu nombreux avec une moyenne de
80 enfants. Sous la direction de Patou Herman, assistée par Amélie Brachet, les enfants
sont encadrés par une dizaine d'animateurs qualifiés, motivés et formés dans le dispositif
de formation permanente mis en place par la Commune en partenariat avec les Francas
de Meurthe et Moselle.
Et puis il y avait aussi cette semaine à Tomblaine une session de formation d'animateurs,
stage d'approfondissement pour le BAFA. C'est à Tomblaine que ce stage était
organisé par les Francas pour 15 stagiaires dont 8 tomblainois.
Le Maire est également passé pour rencontrer ces jeunes animateurs et leur
expliquer la politique jeunesse de la Ville, les formations proposées et financées
par la Commune, comme le BAFA ou le diplôme de Surveillant de baignade...
Une bonne ambiance pour un stage studieux, pour un engagement citoyen et des
animateurs qui vont pouvoir travailler avec un savoir-faire renforcé au service des
autres... Cela s'appelle l'Education Populaire.
Après le vote du budget et le vote des autorisations de programme qui vont allègrement nous amener à un endettement d'un milliard, selon moi pour 2022 (sauf si le projet Grand Nancy Thermal était remis en cause), on peut se dire que ce Conseil de Métropole a été plutôt serein...
Comme si la droite était anesthésiée, nous avons posé des questions, ils n'ont répondu à rien et d'ailleurs ils ne répondent de rien.
C'est une espèce d'irresponsabilité collective, avec une droite qui s'écrase sous la pression d'André Rossinot, ou pire, une droite qui est complice de cette grande magouille, avec une partie de la gauche qui, a fait l'effort cette fois-ci de s'abstenir ! (Quel manque de courage !) et puis la presse qui banalise terriblement cette gestion catastrophique, alors que par ailleurs, elle ne manque pas de participer à la propagande orchestrée par André Rossinot pour tenter de faire avaler la pilule aux contribuables quant à ses projets iresponsables...
- lorsque je dis que le Grand Nancy Thermal n'est rien d'autre qu'un projet immobilier qui va profiter aux amis, que la Métropole va donner en tout sur ce projet et sur 30 ans plus de 100 millions d'euros, quand la société privée à qui a été attribué la délégation de service public prévoit 87 millions de bénéfices qui seront redistribués intégralement à ses actionnaires, je n'obtiens pas de réponses.
- quand on découvre dans ces autorisations de programme qu'il vous en coûtera 1 million d'euros en plus pour la communication autour du projet Grand Nancy Thermal... pas de réponse.
- quand je dis que le tram choisi coûte plus cher en le faisant passer par Villers (pour faire plaisir au gendre), je n'obtiens pas de réponse...
- quand je dis que le tram ne sera opérationnel qu'en 2028 (et encore faudra-t-il qu'on trouve les financements) et que l'erreur a été de faire monter à Brabois les facs de dentaire et pharma avant même que d'avoir pensé les déplacements, ce qui met en galère des milliers de personnes quotidiennement pour aller travailler ou aller étudier... Là, j'obtiens des réponses, mais tellement décalées, tellement grotesques ! Christophe Choserot, le bon petit soldat de Rossinot, affirme que le tram sera en fonction avant même que d'avoir été payé (mdr !) et A. Rossinot, qui semble piqué au vif, essaie de nous faire gober (c'est nouveau, ça vient de sortir) qu'il n'est en rien responsable du déménagement de dentaire et pharma, mais que c'est la faute de l'Etat !
- quand je dis que ces dépenses pharamineuses entraînent la dégradation des services publics, des objets hétérogènes qui ne sont plus ramassés qu'une seule fois par an, ce qui crée dès incivilités et rend indignes certains quartiers à forte densité quand vous avez des ordures et des hétérogènes qui s'amoncellent autour des containers semi-enterrés... Je n'obtiens pas de réponses.
Les routes qui ne sont plus entretenues, en particulier dans les villes de banlieues et les quartiers excentrés, à la sortie de l'hiver ces routes sont quasi impraticables à certains endroits... Pas de réponses.
Les gymnases insuffisamment chauffés et pas entretenus qui mettent les associations sportives en grandes difficultés... pas de réponse.
Ah si ! Eric Pensalfini est plutôt seul à oser défendre le Grand Nancy Thermal, mais sans répondre aux questions posées, on a l'impression que ce projet c'est son petit château de Versailles à lui... Peu importe ce que ça va coûter aux contribuables pour des activités privées... Et puis il est seul, tout seul à défendre avec opiniâtreté la politique d'accès aux piscines pour les scolaires... Il faut dire qu'il n'y a que lui qui y croit, tout parent, tout enseignant qui a vécu les séances de piscine pour les scolaires, écourtées, dans des parties de bassin en sur-densité, par manque de créneaux, sait qu'en matière de piscine, il faut prioriser le service public et l'accès pour tous plutôt que l'usage privé pour des bénéfices privés grâce à l'argent public...
Excusez-moi de le dire avec insistance, mais aujourd'hui dans cette intercommunalité, c'est l'omerta. Le microcosme des notables est organisé pour que rien ne puisse être contesté. Mais bientôt, quand on se réveillera, Rossinot ne sera plus là pour assumer sa responsabilité et tous ses courtisans oublieront qu'ils ont été complices. Vous, habitants du Grand Nancy, vous n'aurez plus qu'à payer la note, vous serez les plus endettés de France.
Chaque année, au moment des premières grosses chaleurs à l'entrée de l'été, les cygnes quittent le Parc Georges Brassens à Tomblaine, pour migrer vers les rives de Meurthe et y trouver un peu de fraicheur...
Cette année, ils n'étaient pas revenus en automne comme d'habitude, ils viennent seulement d'y revenir en mi-février.
Ils vont nicher dans les roseaux et au printemps, on verra éclore des petits cygneaux. C'est magique, c'est majestueux, la vie et la nature dans sa plus belle expression au coeur de la ville. Nous avons une responsabilité collective, protégeons ces animaux, faisons en sorte qu'ils ne soient pas dérangés. Préservons la quiétude du lieu et la sérénité de ces animaux. Cela nous concerne tous.
Ainsi, les enfants, les ados, les adultes, les cygnes, les canards, les grenouilles, les libellules pourront continuer à co-habiter dans ce beau Parc Georges Brassens où chacun aura sa place autour et sur la grand-mare des canards, comme le chantait le poète.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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