Il fallait bien un article spécial pour vous parler de Laxou, où cela ne se passe pas comme ailleurs...
Il était une fois un Maire qui allait de Parti de droite en Parti de droite au gré des opportunités. Il était aussi à l'époque vice-président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy. Mais comme cela ne lui suffisait pas, son épouse s'était fait élire à Nancy, mais sous son nom de jeune fille (alors qu'elle habitait à Laxou avec le Maire de Laxou), tout ça sous la bénédiction de Monseigneur Rossinot. Elle se retrouvait donc à l'époque adjointe au Maire de Nancy et vice-présidente de la CUGN. Dans la plus grande discrétion bien sûr. Lorsque j'avais tenté de dire que je trouvais "moyen" le fait de cumuler dans le même foyer deux vice-présidences du Grand Nancy, le Maire de Laxou de l'époque était devenu très, très méchant avec moi. Menaçant même, mais juste au téléphone...
Mais il voulait grandir encore plus, alors il a décidé de devenir député. Et là, tous les moyens étaient permis. Il a dit, partout qu'il était "neuf en politique" ou même "apolitique", lui qui avait grenouillé dans tous les Partis de droite et qui avait connu les alliances les plus improbables. Puis il a dit partout qu'il ne chercherait pas l'investiture En Marche, alors que pendant des mois il l'a sollicité sans aucune honte. En marche ne voulait pas de lui, puis en dernière minute, il a obtenu cette investiture. Il a gagné, on le sait par défaut, puisque beaucoup d' électeurs ne se sont pas déplacés. Ceux qui se sont déplacés comme les autres ne savaient peut-être pas à quel point ils se faisaient berner...
En effet, une fois élu, il répondait aux gens qui l'interpellaient qu'il n'avait pas grand chose à voir avec Macron... Très pratique pour ne pas à avoir à répondre...
Il voulait décider de qui le remplacerait à la Mairie de Laxou, il ne voulait pas de Laurence Wieser. Et depuis qu'elle est élue, il n'arrête pas de lui mettre des bâtons dans les roues.
Il est aussi beaucoup intervenu auprès du Président du Grand Nancy car il voulait décider de quel élu de Laxou deviendrait vice-président à sa place.
Bref, peu d'élégance dans ce parcours qui le voit aujourd'hui aussi peu présent à l'Assemblée que sur le terrain.
Pour le Temps Périscolaire à Laxou, Madame la maire et son adjointe ont fait tout ce qu'il fallait faire. Il y a eu consultations auprès des parents, des enseignants, des personnels municipaux, en lien avec l'IEN, il y a eu votes dans tous les Conseils d'écoles, il y a eu vote au Conseil Municipal.
Et la proposition retenue et appuyée par la majorité du Conseil Municipal, consiste, conformément au vote de tous les Conseils d'école de rester à 4 jours et demi pour toutes les écoles élémentaires (4) et une école maternelle et de revenir à 4 jours pour les trois autres écoles maternelles.
Mais voilà, madame le Maire a toujours dans les pattes l'ancien Maire (très déchu). Laurent Garcia ne décolère pas quant à cette décision du Conseil Municipal, il l'a largement manifesté... Il est contre.
À la limite, ce n'est là encore pas très élégant, mais pourquoi pas ?
Là où il commence à y avoir un gros problème, c'est quand une fausse lettre a été adressée aux autorités en usurpant l'identité des représentants de parents d'élèves.
Alors qui à Laxou serait capable d'utiliser de telles méthodes ? Certains ont pensé immédiatement au député Laurent Garcia. Mais lui "dément avec énergie".
Et en effet comment peut-on imaginer qu'un élu de la République s'abaisse à rédiger et envoyer un tel faux ?
Les faits sont tout de même troublants, la lettre reprend tout l'argumentaire de Laurent Garcia, certaines expressions caractéristiques sont des expressions qu'il utilise beaucoup, la virulence lui ressemble également beaucoup, les "inexactitudes" aussi (la lettre décrit les Conseils d'Ecoles comme très tendus, alors que c'est faux, ils ne sont pas tendus). La lettre dénigre l'action de l'actuelle municipalité, comme la qualité de la concertation qui a été organisée. Mais elle vante l'action de la précédente municipalité...
Cette lettre a été adressée à "monsieur le Ministre, Monsieur le Sénateur, Madame la Rectrice, Madame la Directrice des Services Académiques"... Étrange, étrange... L'auteur de la lettre n'a écrit qu'à un seul sénateur... celui de droite (JF Husson). Encore plus étrange, il écrit à toutes les autorités, sauf... au député Garcia ! Alors même qu'il développe l'argumentaire mot pour mot de Laurent Garcia.
Cette lettre est signée "les parents et les parents élus des 4 écoles maternelles de Laxou"
Problème... les parents d'élèves démentent officiellement avoir écrit cette lettre. Personne n'en revendique la paternité (ni même la maternité).
On ne peut pas imaginer que Laurent Garcia soit l'auteur de cette fausse lettre. Ce ne serait pas digne et peut-être même délictuel ? En tous les cas incompatible avec la fonction de député.
Il ne manquerait donc plus que les parents d'élèves portent plainte contre X pour qu'il y ait enquête ?
La semaine scolaire à 4 jours ou à 4 jours et demi (article 1).
La presse a évoqué les "choix" de quasiment toutes les communes de l'agglomération nancéienne, sauf... Tomblaine.
Je mets le mot "choix" entre guillemets, car c'est un choix tronqué. Le problème, c'est que le coût restant à charge des Communes pour mettre en œuvre le Temps Périscolaire est très important. On ne le dit pas assez, passer à une semaine scolaire de 4 jours empêche d'organiser le Temps Périscolaire (cadré selon la réforme Peillon et donnant droit à une compensation financière partielle). Alors, on peut-être tenté de passer à 4 jours pour ne plus prendre en charge le Temps Périscolaire et faire ainsi des économies. En baissant les dotations aux Communes, l'Etat les a placées dans un véritable étau et en demandant aux Maires soi-disant de "choisir", l'Etat hypocritement met les Maires en situation d'utiliser l'intérêt de l'enfant comme une variable d'ajustement budgétaire.
Vous ne lisez jamais cela, pourtant c'est une réalité.
=> On a vu comment la Ville de Nancy a tenté de faire croire à un exercice démocratique en organisant un "référendum populaire" (lol) et surtout en escroquant les parents qui auraient souhaité majoritairement la continuité du Temps Périscolaire et donc une solution à 4 jours et demi... Le subterfuge a consisté à proposer un vote en trois propositions : une à 4 jours et deux autres propositions à 4 jours et demi. Comme ça les votes pour 4 jours et demi ont été divisés sur ces deux propositions et le vote pour 4 jours s'est retrouvé majoritaire... ça, c'est de la démocratie participative !
=> On a pu lire que le Maire de Villers se vantait de passer à 4 jours tout en continuant le Temps Périscolaire (exploit !). Là aussi, c'est un vrai mensonge, puisque clairement, le décret ministériel ne permet pas dans le cadrage des horaires journaliers et hebdomadaires de poursuivre le Temps Périscolaire (au sens de la Réforme Peillon), quand on revient à 4 jours.
On ne peut pas dire que l'on poursuit ces activités de temps Périscolaire, rien qu'en organisant des ateliers d'accueil le matin ou le soir (qui étaient mis en place par certaines Communes en plus du Temps Périscolaire) et en remettant en place un Centre aéré le mercredi... Cela n'a rien à voir avec le sens et les objectifs de la Réforme Peillon. Ce n'est pas bien de mentir aux gens !
Souhaiter le retour à 4 jours est une décision respectable, mais elle l'est encore plus quand il y a eu une concertation sincère. Mentir aux parents et ne pas dire que le Maire a privilégié la semaine à 4 jours pour faire des économies, au détriment de l'intérêt de l'enfant, c'est tout de même border line...
=> Petite question par exemple : le Maire de Jarville (ancien enseignant) dans sa première année de mandat avait supprimé les Classes de neige, sous prétexte que "l'organisation du Temps Périscolaire lui coûtait trop cher..."
Si il revient à 4 jours, compte-t-il remettre en place les Classes de neige ?
Il y a des Communes qui décident de revenir à 4 jours et donc de supprimer le Temps Périscolaire, après une concertation qui a validé ce choix, ça c'est respectable.
Le fait de dire clairement que les Communes sont exsangues et ne peuvent plus subir la charge financière du Temps Périscolaire est également entendable.
Les gens attendent d'abord de l'honnêteté intellectuelle...
A Tomblaine,nous avons rencontré les directeurs d'écoles, nous avons organisé une grande réunion de tous les parents et enseignants qui le souhaitaient, nous avons rencontré des parents d'élèves, discuté avec les enseignants.
Puis, nous avons décidé de ne pas émettre d'avis avant que de connaître l'avis prononcé par vote de tous les Conseils d'Ecoles. En effet, il nous semble très hypocrite de la part de l'Etat-Education Nationale de transférer une responsabilité et ses conséquences sur le dos des Maires. On peut se demander aujourd'hui si il y a encore dans ce pays une politique publique d'Education Nationale, à voir ainsi l'Etat se défausser sur les élus locaux...
Les Conseils d'Ecole ont donc voté et ces votes ont confirmé ce que nous avions entendu et relevé lors des différentes
réunions : il se dégage une nette majorité pour le retour à 4 jours pour les écoles maternelles et une nette majorité pour rester à 4 jours et demi en écoles élémentaires et donc continuer le Temps Périscolaire. A partir de ces expressions, un débat a eu lieu au Conseil Municipal et une très large majorité a choisi la solution du retour à 4 jours pour les écoles maternelles, alors que les écoles élémentaires resteraient à 4 jours et demi. C'est cet avis qui a été transmis à l'Inspection Académique qui est seule décisionnaire in fine !
Fabien Ruiz sera l'invité d'Aux Actes Citoyens vendredi 6 avril à 20h30. Réservations : Espace Jean Jaurès : 03 83 33 27 50.
Plus de 5000 vues en moins de 24 heures, sur mon site herveferon.fr pour le seul article concernant le "Projet Métropolitain"... ça mériterait peut-être qu'on en parle ? Non ?
(Ce n'est pas parce que l'on est peu nombreux à partager
un avis, que la Raison n'est pas nôtre...)
Cela s'est passé comme d'habitude. La veille du Conseil de Métropole, le jeudi, une page complète
dans la presse est réservée à André Rossinot et on y est informé des décisions qui seront votées par
le Conseil de Métropole... le lendemain ! C'est une conception particulière de l'exercice démocratique.
Mais c'est la marque de fabrique de la majorité du Grand Nancy.
Donc jeudi 22 mars, cet article complaisant n'était ni plus ni moins qu'un communiqué de presse
d'André Rossinot. La preuve, on y retrouve tout le verbiage habituel qui n'a d'autre intention que
d'endormir le bon peuple.
Morceaux choisis : "les défis de l'audace, du bien-être et des liens",..."Forte de son passé créatif,
la Métropole du Grand Nancy doit inventer une nouvelle ambition pour développer l'attractivité
du territoire",..."faire de Nancy la capitale de l'innovation systémique",... "l'ouverture d'une école
de l'intelligence collective"... Etc, etc.
Comment imaginer l'intelligence collective, quand le propos est ainsi vide de sens ? Cela s'appelle
des éléments de langage fabriqués de toutes pièces et mis à la disposition des communicants...
Il paraitrait que "plus de 350 à 400 élus se sont mobilisés ainsi que l'ensemble des 500 élus des conseils
municipaux de la Métropole pour travailler sur ce Projet Métropolitain"...
Pour ceux qui y étaient, le compte n'y était pas.
Mais comment peut-on parler d'intelligence collective quand la réunion est plombée par un interminable
discours introductif du Président, qui laisse ensuite place aux seules questions autorisées (les autres
sont écartées, il est répondu que ce n'est ni le moment, ni le lieu... Or, ce n'est jamais ni le moment,
ni le lieu de poser les questions pertinentes).
Comment peut-on parler d'intelligence collective, quand le travail du Conseil de Développement
Durable n'est jamais exploité et jamais communiqué aux élus du Conseil de Métropole, alors que
notre règlement l'exige...
Comment peut-on imaginer la démocratie quand au Conseil de Métropole, les Rapporteurs (de droite)
ne sont pas limités en temps, alors que les autres intervenants le sont ?
Résultat : les Conseils de Métropole sont interminables, soporifiques, inintéressants,... Le verbiage est
systématiquement de mise, on aligne des mots derrière des mots pour aboutir à un charabia insensé
et tellement loin du quotidien vécu par nos concitoyens. On légitime tout ça en payant des études aussi
couteuses qu'inutiles. Dans un Conseil de Métropole, où il n'est pas rare de trouver 80 points à l'ordre du
jour, quand sur les premiers points le Rapporteur intervient pendant 20 ou 30 minutes et que le Président
conclut tout aussi longuement après les intervenants (qui ont eux chacun 5 minutes), il n'est pas rare qu'au
bout de trois heures, on n'ait étudié que 4 points sur 80. Alors, par lassitude, les autres points sont survolés
à vitesse grand V. Les élus ont été dissuadés de débattre.
Le Groupe de Gauche demande seulement à ce que les Rapporteurs soient limités à 5 minutes de présentation
de la délibération, que les élus ont de toute manière pu lire avant...
Et puis, il y a le Projet Métropolitain. D'accord, il y a eu des réunions. Mais ce projet est une coquille vide, il n'est
qu'une présentation édulcorée de ce que le Président de la Métropole et ses quelques proches ont décidé.
Juste quelques exemples....
=> Quid de la demande d'une réunion en plénière du Conseil de Métropole à propos du Grand Nancy Thermal
et de ses incidences financières ?
= > Quid de la volonté exprimée par les Grands Nancéiens de voir un vrai tram moderne et fiable qui monte
jusqu'à Brabois sans rupture de charge.
=> Quid du projet d'aménagement du secteur de la Plaine Flageul à Tomblaine en Zone dédiée majoritairement
aux activités sportives et de loisirs, aménagée, moderne et attractive par investissements privés ? Projet cohérent,
d'intérêt métropolitain, que je propose depuis plusieurs années.
Nous vivons une époque formidable ! Quand on veut masquer son impuissance on dénomme les choses ou les
gens différemment, pour être plus décent... Aujourd'hui, il n'y a plus d'aveugles, il y a des non-voyants / plus de
sourds, il y a des malentendants / il n'y a plus de chômeurs, il y a des demandeurs d'emplois / il n'y a plus de
clochards, il y a des SDF...
A Nancy, il n'y a plus le Haut du Lièvre, il y a le Plateau de Haye ! Mais l'ami architecte est toujours là omniprésent...
La Communauté Urbaine hier et la Métropole aujourd'hui sont les collectivités en France qui se sont attribué le plus
de compétences, parce qu'il faut tout maitriser, tout régenter et empêcher ainsi les élus de proximité que sont les maires
de pouvoir agir.
Alors, là aussi, pour ne pas dire que le Grand Nancy et André Rossinot sont compétencivores, ont utilise une
expression très étudiée, on dit que "la Métropole est très intégrée" ! et on ajoute qu'elle va "vers une intégration
toujours plus forte" ! Comment voulez-vous qu'un électeur, un citoyen, normalement intelligent comprenne ce qui est
en train de se "tramer" là ?
Braves gens, ils sont en train de mettre vos communes sous tutelle. Interpellez votre maire, demandez-lui de ne pas se
laisser faire, demandez-lui de vous défendre mieux, car à la fin ce sera toujours vous qui paierez la note.
Le journal reprend ce que je dis depuis plusieurs années (ce sont les mêmes qui me reprochent de trop me répéter...),
il est écrit : "le niveau d'endettement par habitant étant un des plus forts de France (...), il va falloir changer de
paradigme. Mutualiser d'avantage(...) Pour les Maires, c'est un vrai sujet d'inquiétude. La remise en cause de leurs
compétences propres, du moins de ce qu'il en reste" (fin de citation).
La situation est très grave, ils sont en train de vous confisquer vos élus locaux pour vous jeter dans les mains de
cette technocratie inhumaine, qui ignore la notion même de service public de proximité.
Mais pire encore, la Métropole, mal gérée, trop endettée utilise le subterfuge de la mutualisation de moyens pour
piéger les communes qu'elle considère comme une variable d'ajustement budgétaire (exemple : la Place Thiers et
le Palais des Congrès ont couté une fortune, ils récupèrent ça sur ce qu'ils appellent l'entretien des voiries secondaires
dans vos quartiers... Et le citoyen lambda, qui ne sait rien de tout ça, il interpelle le maire impuissant sur les rues et
trottoirs qui se dégradent)
Quelques exemples, si vous voulez informer votre maire :
=> La loi a prévu de transférer l'aide à la pierre à la Métropole. Jusque là, les bailleurs sociaux demandaient aux maires
l'avis et autorisation, lorsqu'ils voulaient revendre des logements sociaux. C'est très importants, parce que les maires
peuvent ainsi organiser le développement de l'habitat sur leur territoire de façon équilibrée, avec discernement, car
ils ont une connaissance fine de chaque quartier... La loi n'oblige pas à transférer cette autorisation au Président de la
Métropole qui n'est pas un élu de proximité et qui ne peut pas organiser les équilibres avec discernement... Et bien
ils ont fait voter ce transfert de compétence au dernier Conseil de Métropole. Le maire n'aura plus rien à dire. Et on
sait comment ça se passe dans cette Métropole, le pouvoir ne se partage pas !
=> La Métropole a prescrit l'élaboration de son RLPI (Règlement Local de Publicité Intercommunal) qui viendra se substituer
aux règlements communaux (encore une compétence de moins)... Savez-vous que la Métropole propose aux mairies "pour
les aider, pour mutualiser les moyens" d'instruire leurs dossiers ? Sachez que rien n'oblige les mairies à transférer ces
instructions de dossiers, d'autant plus que cela induira forcément que la Métropole revendiquera de percevoir les recettes
aujourd'hui perçues par les communes... Dites le à votre maire !
=> La loi rend désormais obligatoire la fonction de DPO (Délégué à la Protection des Données) dans les organismes publics,
pour des missions techniques et complexes dans le cadre de l'évolution règlementaire "Informatique et Libertés".
La Métropole propose aux communes de mutualiser un poste pour cela. Elle demande aux communes 0,35€ par habitant.
A Tomblaine, il en couterait à la Commune 3055,15€ par an. Nous avons préféré conventionner avec le Centre de gestion
qui, pour la même prestation, demande 240€ par an... Dites-le à votre maire.
=> Et puis soyez vigilants, aujourd'hui, on sait que la mutualisation de l'informatique par le Grand Nancy n'est pas satisfaisante
et que cela coute plus cher aux communes qui ont bien voulu l'accepter. Le problème, c'est que les maires sont souvent pris
en otages et qu'ils n'ont pas le choix dans ce système... Il est proposé la mutualisation des Ressources Humaines... Croyez-vous
que beaucoup d'employés communaux ont envie de dépendre administrativement de la Métropole ? Et quand est-ce qu'on leur
demande leur avis ?
Ce n'est pas la Métropole qui doit faire ou défaire les Communes. La Métropole est constituée par les communes, ce sont les
Communes qui doivent faire Métropole. Les Communes ont besoin de la Métropole et la Métropole doit être à leur service.
La Métropole étouffera et ne pourra plus être, si elle continue à dissoudre les Communes. La Commune est peut-être une
exception française... et alors ? C'est le socle de la République, c'est l'assurance par la proximité de la qualité du service
public qui lui est le garant de la Liberté, de l'Egalité, et de la Fraternité. Affaiblir les Communes consiste à abandonner les plus
fragiles, déshumaniser la politique...
Vous avez dit Projet Métropolitain ? Attention... Entreprise de démolition.
Les Rencontres de l'alternance ont lieu toute la journée à Tomblaine et vous y serez bien accueillis !
En effet, les jeunes et les enseignants se sont mobilisés et les visiteurs seront accueillis et orientés
par les étudiants en BTS de la classe de SP3S 1ére année du lycée Varoquaux. C'est une participation
active des élèves de Madame Di Giacomo qu'il faut saluer.
Mais savez-vous que pour la deuxième année consécutive, trois étudiantes de cette même classe
viennent de remporter le concours national de la Sécurité Sociale ? Elles ont été récompensées hier
à Paris par l'Ecole Nationale de la Sécurité Sociale organisatrice de ce concours et par Agnès Buzyn
en personne Ministre des Solidarités et de la Santé ! Elles ont été aussi invitées à visiter le Sénat.
Cela méritait d'être remarqué !
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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