Le Conseil Municipal de Tomblaine a voté à l'unanimité contre le Plan Local de l'Habitat Durable du Grand Nancy.
Il est important de remarquer que les élus de droite comme les élus de gauche ont voté contre cette délibération
sur la base des arguments développés par le Maire.
Hervé FERON avec le groupe de Gauche en Conseil de Métropole, avait proposé un amendement qu'André Rossinot
n'a pas voulu mettre au vote. Ce PLHD est en contradiction avec le Code de la Construction et de l'Habitat qui prévoit
dans son article L 302-4 parmi les obligations :
"les objectifs locaux à prendre en compte, sur le territoire de l’Etablissement Public de Coopération
Intercommunale, en matière de diversité de l’habitat, de répartition équilibrée des différents types de
logements et de place d’hébergement, nécessaires pour l’application du second alinéa du II de l’article L.302-1. »
Le Président du Grand Nancy doit accepter l'idée que les Maires sont élus démocratiquement et qu'ils doivent avoir le
pouvoir d'agir dans l'intérêt général avec discernement et dans la proximité par leur connaissance fine de la réalité du terrain...
8. 6ème programme local de l’habitat durable – avis du conseil municipal :
La Métropole du Grand Nancy a arrêté le 30 juin dernier son projet de modification du Programme Local de l’Habitat qui portait sur la période 2011-2016 pour permettre sa prolongation jusqu’à l’entrée en vigueur du PLUi (plan local d’urbanisme intercommunal), soit une prolongation de trois années. La modification permet d’assurer la jonction juridique avec le futur PLUi qui tiendra lieu de PLH et de PDU, ainsi que le renouvellement de la convention de délégation de compétence des aides à la pierre au 1er janvier 2018.
Cet outil de planification et de définition de stratégie d’actions en matière de l’habitat se décline à l’échelle des 20 communes de l’agglomération.
Cette modification s’appuie sur un diagnostic actualisé et a notamment pour finalités :
- D’intégrer de nouvelles actions liées à :
- De redéfinir la territorialisation des objectifs de production au sein des 20 communes avec une volonté de préserver les équilibres résidentiels.
A ce titre, la Ville de Tomblaine est saisie officiellement pour avis sur cette modification du 6ème Programme Local de l’Habitat Durable par la Métropole du Grand Nancy au titre de l’article L302-2 du Code de la Construction et de l’Habitation.
La présente délibération a pour objet la formalisation de cet avis.
Les grandes lignes de la modification du 6ÈME PLHD de la Métropole du Grand Nancy :
A-Diagnostic actualisé:
Le diagnostic actualisé comprend les données suivantes :
- Une métropole de 254 000 habitants, confrontée à une érosion démographique
- Une augmentation du nombre de ménages et une évolution des structures familiales
- Une production de logement qui répond quantitativement aux objectifs du PLH qui doit être confortée et ajustée aux besoins qualitatifs des ménages,
- Un potentiel élevé de besoins en logements familiaux abordables, c’est-à-dire avec une maîtrise des charges,
- Une vacance qui progresse, notamment sur les communes les plus urbaines et qui touche particulièrement les petites surfaces,
- Des besoins de rénovation du parc privé ancien qui restent importants (secteurs pavillonnaires, copropriétés),
- Un effort de rattrapage important fait par les communes SRU depuis 2005 et un rééquilibrage territorial du parc locatif social engagé,
- La pérennisation des acquis du Projet de Rénovation Urbaine (PRU) à assurer et le NPNRU.
Les évolutions législatives et réglementaires (lois LAMY, ALUR, Egalité et Citoyenneté) placent les intercommunalités au cœur des stratégies de mixité sociale.
La nouvelle géographie prioritaire modifie la politique de l’habitat.
Un nouveau zonage (notamment dispositif dit PINEL) calibrant les aides à l’investissement locatif scinde l’agglomération en deux (6 communes en zone B1 et 14 communes en zone B2), ce qui a des conséquences sur les projets de développement sur l’agglomération.
Le passage du Grand Nancy en Métropole a également quelque(s) peu bouleversé le contexte, notamment par la délégation du Fonds de Solidarité Logement (FSL) par le Conseil Départemental, avant son transfert à la Métropole dans deux ans.
Les objectifs quantitatifs de production de logements du 6ème PLHD sont confirmés et ajustés aux objectifs du S.Co.T. : 1 040 logements/an dont 920 logements neufs, soit 5 520 sur 6 ans à territorialiser. Cela représente 40 logements de plus que ce qui a été acté en 2011.
B- FICHES ACTIONS
Les fiches actions relatives à la prolongation du 6ème PLHD sont modifiées pour répondre à ces objectifs.
9 fiches actions sont ajoutées :
- Remobiliser le parc privé vacant,
- Favoriser l’accession sociale et/ou abordable à la propriété,
- Poursuivre le Renouvellement Urbain de 3 quartiers prioritaires de la politique de la ville au titre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU 2015-2025)
- Contribuer à la lutte contre l’habitat indigne et non décent,
- Contribuer à la connaissance des copropriétés, à la prévention de leur fragilité, et au traitement de leur difficulté,
- Veiller au devenir des secteurs pavillonnaires,
- assurer une gestion partagée de la demande de logement social et assurer le droit à l’information du demandeur,
- définir et mettre en œuvre une politique intercommunale des attributions,
- faire du Fonds de Solidarité Logement un outil de la politique locale de l’habitat.
C- LA TERRITORIALISATION
Afin de permettre le renouvellement de la convention de délégation des aides à la pierre, l’Etat impose une règle de territorialisation. Ces aides à la pierre sont les aides que l’Etat octroie aux organismes producteurs de logements pour permettre une mixité sociale. Il s’agit donc du mode de financement des logements. Ce financement répond à certains critères, notamment en lien direct avec le niveau des revenus des futurs occupants de ces logements.
La territorialisation de la production de logements neufs de manière globale (parc privé et parc public) nécessite que les potentiels fonciers identifiés soient croisés avec la desserte de ces secteurs par les transports en commun. Ces secteurs doivent se situer à moins de 500 mètres des arrêts des lignes 1, 2, 3 et 4 et à moins de 300 mètres des arrêts des autres lignes. Tous les potentiels fonciers identifiés répondent à ce critère de proximité de desserte par les transports en commun. Ce potentiel identifié représente environ 7 300 logements (à comparer aux besoins de production identifiés : 5 520).
La territorialisation s’appuie sur une logique de rééquilibrage territorial et de mixité sociale à l’échelle de l’agglomération, tout en maintenant le taux de l’agglomération à 26%. La territorialisation se base sur une logique de solidarité entre les 20 communes.
Objectifs quantitatifs proposés pour la production de logements :
Communes SRU |
35% de logements neufs en PLUS/PLAI |
Communes <26% de LS (hors SRU) |
28% de logements neufs en PLUS/PLAI |
Communes >26% de LS |
20% de logements neufs en PLUS/PLAI |
Communes >50% de LS |
0% de logements neufs en PLUS/PLAI |
Ces objectifs sont réalisés sur 6 ans (2017/2022), avec une clause de revoyure avant l’adoption du P.L.U.i. (en 2018) notamment pour intégrer les futures trames vertes et bleues et pour intégrer les objectifs du N.P.N.R.U. et les réflexions en cours sur la future organisation des transports en commun (ligne 1).
La situation sur Tomblaine :
Alors même qu’une érosion démographique est constatée sur l’ensemble de la Métropole, Tomblaine fait partie des quelques communes dont l’évolution démographique progresse avec près de 10% d’habitants supplémentaires depuis 2009.
Le contexte législatif et réglementaire modifie les méthodologies et les relations entre collectivités.
La Ville de Tomblaine partage complètement la problématique telle qu’elle est posée, le diagnostic, les fiches actions, ainsi que les objectifs quantitatifs proposés.
Mais la méthodologie de la territorialisation de la production de logement n’est pas acceptable.
En effet, la logique de territorialisation à l’échelle de l’agglomération, même si elle est partagée, ne doit pas occulter la nécessaire réflexion au niveau local, c’est-à-dire à l’échelle de la commune. Cette logique territoriale n’est pas toujours compatible avec l’approche de proximité communale, basée sur la prise en compte de l’existant, du contexte et des perspectives d’évolution tant à l’échelle communale qu’à celle du quartier. Il est important que ces objectifs puissent être appliqués avec discernement, c’est-à-dire en tenant compte de l’avis des élus municipaux, qui sont mieux à même d’organiser les équilibres sur leur territoire, dont ils ont une connaissance fine, et ce sur la durée du mandat municipal pour lequel ils se sont engagés envers les habitants.
Ces objectifs sont donc confirmés, mais leur application à chaque programme de construction n’est pas envisageable car elle est contraire à un développement harmonieux et équilibré des communes.
De plus, Tomblaine prend une part importante du rééquilibrage territorial puisqu’elle fait partie des communes qui ont un fort potentiel de production de logements, et donc de logement social. Il est bien évident que l’objectif de la commune de Tomblaine n’est nullement de faire obstacle à la modification du P.L.H.D., qui sur le fond, est en accord avec les objectifs de la commune. La commune de Tomblaine ne souhaite pas non plus stopper toute production de logements sociaux ; elle remplit d’ailleurs ses obligations légales avec un taux de logements sociaux de 22.26%.
Il faut noter que le nombre de logements sociaux n’a pas baissé à Tomblaine et reste important, mais au contraire c’est l’évolution du nombre de logements qui en proportion a fait baisser le pourcentage de logements sociaux.
A plusieurs reprises dans le passé, le débat a eu lieu en Conseil de Métropole, pour la Ville de Tomblaine, mais aussi pour Vandœuvre.
Pour Tomblaine, il s’agissait des bâtiments Batigère, projet sur lequel le maire avait beaucoup travaillé, il était demandeur d’implanter à cet endroit de nouveaux logements sociaux. Mais en limite du Quartier PNRU, sur lequel un gros travail de dédensification et de mixité sociale avait été effectué, il n’était pas souhaitable d’imposer un pourcentage de logements très sociaux type PLAI.
Le Maire avait alors proposé de redistribuer ces logements PLAI sur d’autres secteurs de Tomblaine de façon moins concentrée et avec discernement. En Conseil de Métropole, le Maire n’avait pas été entendu, la délibération avait été votée contre son avis. Mais le Président de la Métropole avait promis que ce règlement serait réétudié, promesse d’ailleurs réitérée lors d’autres Conseils de Métropole, mais jamais tenue.
Nous ne voulons plus que se constituent des ghettos, nous voulons de la mixité sociale. Si ce règlement impose systématiquement, donc stupidement ces pourcentages de logements PLUS/PLAI, les inégalités seront renforcées.
Pour échapper à cette obligation, les maires n’accepteront pas du tout de nouveaux logements sociaux. Sauf là où le Grand Nancy a réservé du foncier via l’EPFL ou par le biais de ZAC, ce qui exclut le Maire des décisions prises pour le développement de sa commune. Cela met aussi l’exécutif de la Métropole en situation de pouvoir gérer ces « équilibres » en fonction de ses affinités politiques.
Comment peut-on expliquer par exemple que dans notre intercommunalité, la commune de Dommartemont ne compte que… quatre logements sociaux ! Logements sociaux habités par… des employés communaux ! Où est la cohérence ? Où est la solidarité intercommunale ? Où est l’Egalité, valeur de la République ? Comment peut-on expliquer que dans la même commune on dissuade toute velléité de construction de logements sociaux. A Dommartemont, il faut un minimum de 2000m² pour pouvoir construire, cela signifie que seuls les riches sont les bienvenus.
Et les maires qui ne construiront pas de logements sociaux, ne se verront pas imposer ces pourcentages de PLUS/PLAI.
Tomblaine a été marquée par l’histoire. A la fin des années 60, il fallait construire un ensemble commercial très intéressant financièrement pour le centre-ville de Nancy. Un quartier entier habité par des gens pauvres a été rasé. Ces personnes ont été relogées au Haut du Lièvre, à la Californie (à Jarville) et dans le quartier JAR-TOM (à Tomblaine). Ces deux quartiers ont été créés à ce moment-là. On y a entassé des habitants très pauvres, dans des conditions indignes de surdensité et d’absence de mixité sociale. Il a fallu 50 ans, après plusieurs plans (DSQ, PNRU,...) pour rendre plus humaines les conditions de vie dans ces quartiers et réparer les erreurs du passé.
A l’époque, les maires ne signaient pas les permis de construire pour ces grands ensembles. L’avis du maire n’avait pas été entendu. Le maire de Tomblaine René Herbuvaux est décédé après une crise cardiaque survenue sur le trottoir à proximité de la Préfecture. René Herbuvaux sortait d’une réunion houleuse, pendant laquelle le Préfet de l’époque lui avait affirmé qu’il signerait le permis de construire du quartier Jar-Tom, qu’il le veuille ou non…
On prend là toute la mesure de décisions autoritaires qui s’imposeraient aux maires, sans discernement. Ce ne serait plus le Préfet, mais la Vice-Présidente de la Métropole…
En dessaisissant ainsi les maires de leur capacité à garantir la cohésion sociale sur leur territoire, on les décrédibilise et les habitants perdent confiance.
En Conseil de Métropole, le Groupe d’opposition a tenté de faire valoir ces arguments, ils n’ont pas été entendus, ce fut une fin de non-recevoir.
Ce même Groupe a proposé un amendement (mais depuis 2001, le Président du Grand Nancy n’a jamais accepté le moindre amendement de la part de la minorité).
Cet amendement proposait : « les maires seront autorisés à déroger à la règle pour autant qu’ils respectent les pourcentages de façon équilibrée sur l’ensemble de leur commune et sur la durée de leur mandat ». Cet amendement a été qualifié d’artifice par le Président qui ne l’a même pas mis au vote en prétextant qu’il n’en avait pas discuté avec l’Etat.
Or, monsieur le Préfet dit qu’il ne s’immisce pas dans la relation Métropole/communes et l’amendement ci-dessus lui semble être tout à fait recevable.
La délibération qui est soumis à l’avis des communes ne prend pas en compte cet amendement, et ne l’évoque même pas en tant que proposition refusée… Cela ne permet pas une bonne information des élus municipaux pour éclairer leur vote.
Cette délibération votée pendant l’été, est soumise au vote des communes dans les deux mois qui suivent sa notification, les communes qui ne voteront pas, verront leur vote considéré comme… favorable ! Combien d’élus municipaux n’en entendront même pas parler ? N’est-ce pas là une volonté d’éviter le débat ?
Afin que cet objectif de territorialisation soit acceptable, il aurait suffi d’adapter la règle de la façon suivante : « Pour chaque opération, le maire de la commune est consulté afin de vérifier la bonne intégration de l’opération dans la commune et le respect de la règle de territorialisation. Si l’opération est de nature à perturber les équilibres locaux (à échelle du quartier notamment), le maire a la possibilité de déroger à la règle du pourcentage de logements sociaux pour cette opération, à la condition que ce dernier respecte le pourcentage de production de logement sociaux (ou en terme de nombre de logements sociaux) sur l’ensemble de la commune, en trouvant des équilibres ailleurs sur la commune et sur la durée de son mandat ».
Dans l’état, ce 6ième PLHD ne pourra que renforcer les inégalités territoriales et ne correspond pas aux objectifs que la Métropole doit développer dans le cadre de sa délégation de compétence. Ces obligations sont développées dans l’article L.302-4 du Code de la Construction et de l’Habitat : « les objectifs locaux à prendre en compte, sur le territoire de l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale, en matière de diversité de l’habitat, de répartition équilibrée des différents types de logements et de place d’hébergement, nécessaires pour l’application du second alinéa du II de l’article L.302-1. »
En conséquence, il est demandé au Conseil Municipal :
- D’EMETTRE un avis défavorable au projet de modification du 6ème P.L.H.D., considérant que l’application de la règle de territorialisation de la production de logements sociaux est incompatible avec le maintien des équilibres et des objectifs de mixité sociale sur la commune
- DE DEMANDER la modification de la méthodologie d’application des objectifs de territorialisation de la production de logements sociaux pour permettre son application et de ce fait permettre une dérogation à la règle à la condition de compensations dans d’autres secteurs de la commune et sur la durée du mandat municipal.
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après le journal régional de 19h.
Il se passe toujours quelque chose à Tomblaine et ce n'est pas
l'actualité de ce week-end
qui le démentira.
Les nouveaux Tomblainois.
Samedi matin, la municipalité accueillait les "Nouveaux Tomblainois"
pour une matinée de présentation des services
publics sur la commune et des politiques publiques locales. Soixante et
une personnes avaient répondu à l'invitation
de la Municipalité pour cette rencontre qui débutait par un
accueil-petit-déjeuner en présence des adjoints au maire
et des chefs de service municipaux.
Les nouveaux Tomblainois.
Le maire souhaita d'abord la bienvenue aux nouveaux arrivés, puis il
commenta la visite de Tomblaine en bus avec arrêts
et explications à la mairie, à la bibliothèque, au Centre de Loisirs, à
la Halte Garderie, au Foyer Résidence pour personnes
âgées Marcel Grandclerc, et enfin à l'Espace Jean Jaurès.
Tomblaine se développe, et cette nouvelle image positive la rend
attractive : les nouveaux habitants sont nombreux, de
même que les nouveaux commerces et les nouvelles entreprises. Ce genre
de matinée est alors important pour créer du
lien social et pour que chacun puisse trouver toute sa place dans la Cité.
explications, informations,...
Le forum des associations
Vers midi le groupe des nouveaux Tomblainois croisa le "forum des
associations" réuni à l'Espace Jean Jaurès. Comme chaque
année, une bonne quarantaine d'associations s'exposait par stands,
démonstrations, documents, pour se faire mieux connaitre
à la population et inciter les habitants à s'inscrire dans leurs
propositions d'activités.
Hervé Féron a pris la parole pour mettre en valeur la vie associative
dense et dynamique à Tomblaine, il a salué la présence de
Mikael Munier, champion du monde de tae-kwon-do, dont la carrière avait
débuté à Tomblaine et qui était venu samedi matin
soutenir le club local. Le Maire a rendu hommage à tous ces bénévoles
qui, par leur engagement toute l'année, font la qualité de
vie ensemble à Tomblaine. (Union des Familles Laïques) au niveau national.
Un petit film sur la Ville de Tomblaine réalisé par la jeune société
"Nancomcy" (deux jeunes de Tomblaine Salim Sehili et Chaouki
Sehili) a été projeté en avant-première, on retrouvera ce film
prochainement sur le site de la Ville de Tomblaine. Superbement
réalisé, il a fait forte impression.
A noter la sortie d'un document municipal annuel : Le Guide des
Associations distribué auprès de tous les habitants.
Quelle effervescence que cette rencontre du monde associatif, des élus et des nouveaux Tomblainois !
L'ACB, Association Culturelle Berbère nous avait amené la "Caravane de
la Laïcité" présente pendant toute cette journée de samedi
au forum des associations. Cet événement a permis une rencontre
conférence débat en début d'après-midi de grande qualité, avec
une intervention brillante de Samuel Fargett vice-président de l'UFAL
(Union des Familles Laïques) au niveau national. Le public s'est
montré passionné et une belle discussion s'est engagée sur un sujet plus
que jamais empreint de modernité.
La Caravane de la Laïcité.
Après cela, Hervé Féron a procédé à deux mariages...
Le Biker's Show des Moilcars !
La journée de dimanche, elle a été bien remplie par le 3ième Biker's
show de l'association des Moilcars présidée par Christian Boff.
Un énorme succès ! Au micro, le maire de Tomblaine a dit combien il
était heureux que cette association de bikers ait choisi Tomblaine
pour développer son activité et pour cette manifestation devenue
désormais le rendez-vous annuel des motards !
Le Maire coupe le ruban pour l'inauguration.
C'est une fête tout public, conviviale, étonnante. Plus de mille
personnes en permanence tout l'après-midi, une quinzaine de stands sur
thème "bikers" : tatoueur, pièceur, sellerie, accessoires de motards, ,
artisans,... Pour la convivialité tout était prévu, des saucisses à la barbe
à papa... Dès 14h Yannick était en rupture de frites, victime de
l'affluence. Plusieurs groupes musicaux, et en particulier "Les Boomers"
étaient
programmés. Côté belles carrosseries, on comptait plus de 200 motos,
pour la plupart Harley Davidson, des Trikes spectaculaires, des voitures
américaines superbes et... Les "Chéries Girls", ravissantes pin-up dans
la pure tradition rock des années 50-60.
avec les pin-up !
Vers 11heures, le Maire a donné le départ d'un grand Run de 60 km,
promenade spectaculaire commencée en traversée de Tomblaine.
le départ.
Au micro, Hervé Féron déclara qu'en ce week-end où d'autres
manifestations étaient mieux couvertes par la presse locale, il était
heureux d'avoir à Tomblaine "le Live sur la Place". C'est une vraie Culture, c'est
populaire et c'est festif !
La girafe photographiée vendredi dans l'atelier de l'artiste Jean-NO.
Certains d'entre vous m'ont posé la question sur facebook "mais pourquoi une girafe ?"
Dans les revues municipales, nous avons déjà expliqué la démarche que la population de Tomblaine s'est bien appropriée, mais comme l'Est Républicain ne nous a pas habitués à mettre en valeur le travail de la municipalité de Tomblaine, tout le monde n'est pas forcément au courant...
Au cœur de l’ancienne Zone Urbaine Sensible à Tomblaine est née, il y a quelques années, la Place des Arts. Construite dans le cadre du Projet National de Rénovation Urbaine, cette Place est bordée par :
- L’Espace Jean Jaurès, centre culturel, sportif et de loisirs très fréquenté, qui a été rénové et agrandi.
- L’école maternelle et élémentaire Elisabeth et Robert Badinter qui a été inaugurée le 1er juin 2015 par Madame Elisabeth Badinter et Madame la Ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem (qui avait qualifié cette école « d’une des plus belles de France »).
- La Maison de Santé Pluriprofessionnelle qui accueille 24 professionnels de santé et un laboratoire d’analyse médicale, établissement inauguré le 16 juin 2016 par Madame la Ministre de la santé, Marisol Tourraine.
La Ville de Tomblaine se transforme, elle se développe, elle s’harmonise et les rapports des habitants entre eux s’en trouvent améliorés. Plus qu’un symbole, la commune a souhaité placer la Culture au cœur de la cité en lui réservant un espace public original à l’architecture résolument moderne : la Place des Arts. On y trouve : une placette constituée par les anciens pavés de la Place Stanislas de Nancy, la reproduction d’une fresque réalisée par les élèves de l’école représentant Voltaire et Emilie du Châtelet (sur le fronton du gymnase scolaire), trois superbes sculptures « Les girouettes Marbela » (en métal) réalisées par Philippe Hiquily (le plus grand sculpteur d’art contemporain), « Les meneuses d’art » (en résine) de Véronique Didierlaurent qui magnifient la femme et les arts, une peinture réalisée par Olivier Gomez pour annoncer la nature des activités pratiquées à l’Espace Jean Jaurès, et une fresque à l’entrée de l’école pour laquelle l’artiste Guillaume Cochinaire s’est adressé aux enfants en travaillant les matériaux dans leur diversité.
La Place des Arts est également végétalisée toute l’année grâce à l’excellent travail des services municipaux et aux compositions florales qui viennent régulièrement compléter les arbres et autres plantations, sans oublier la Maison de Santé à la toiture et aux façades végétalisées.
Cette Place a été inaugurée le 11 septembre 2015 en présence de Madame la Ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin.
La Place des Arts, ainsi offerte à l’usage du public, véritable curiosité touristique aujourd’hui souvent visitée, est devenue la fierté de la Ville de Tomblaine.
Alors… la girafe ?
Il manquait un élément structurant pour signaler au public la Maison de Santé Pluriprofessionnelle, alors pourquoi ne pas choisir pour l’occasion un nouveau geste artistique. Nous nous sommes adressés à l’artiste de renom Jean-No. Architecte-paysagiste lorrain, il est devenu sculpteur professionnel par passion, nous lui avons demandé de réaliser une girafe !
Il s’agira d’une sculpture monumentale représentant cette girafe en taille réelle (plus de 4,50 mètres de haut pour 2,50 mètres de long). Installée comme un totem à proximité de la Maison de Santé Pluri-professionnelle, elle permettra de mieux la situer.
La girafe nous a paru être l’animal le plus approprié, sa hauteur et sa majestuosité par le geste lent, lui conférent une image protectrice et sereine. La girafe est un animal réputé non-agressif, elle symbolisera la Paix et le Vivre-ensemble sur cet espace public. Elle dominera la Place des Arts, prête à se pencher vers vous, au long de son interminable cou, pour vous exprimer sérénité et bienveillance.
Le geste artistique est symbolique et revêt un intérêt pédagogique à plusieurs titres :
La girafe est un animal en voie d’extinction, il est important de sensibiliser à la protection de ces animaux devenus rares.
Dans l’imaginaire, dans les histoires, dans les contes, dans les poèmes et chansons, et même par les jouets, la girafe rassure. Protectrice, elle est amie des enfants.
Jean-No travaille le métal. Il donne une seconde vie aux pièces industrielles issues du recyclage en puisant l’inspiration de ses voyages sur les terres d’Afrique. Ses créations, de drôles de dentelles en fer, gracieuses et puissantes à la fois, lourdes et légères sont uniques. Il y a donc par ce recyclage pour l’art, une vraie démarche écologique et de sensibilisation à l’écologie.
Cette girafe sera mise en place le 18 septembre 2017 sur la Place des Arts. Elle sera inaugurée en présence de l’artiste le jeudi 12 octobre à 15h.
La population sera invitée, ainsi que les enfants des écoles, les enseignants, les professionnels de santé, les élus municipaux...
A cette occasion, plusieurs expositions seront proposées à l’Espace Jean Jaurès, sur la girafe, sur Jean-No, etc... Le film d’animation « ZARAFA », sorti en 2012 et relatant l’arrivée en France de la première girafe, sera diffusé.
Nous avons réalisé un « livret pédagogique » à l'intention des enseignants.
Sur le Temps Périscolaire, des animateurs ont déjà proposé aux enfants de réaliser des girafes avec des objets ou déchets recyclés.
Nous lançons un appel à réalisations de sculptures ou de dessins qui pourront être exposés le jour de l’inauguration.
Ce sera véritablement une belle fête partagée avec les enfants et une valorisation de l'image de Tomblaine.
Mais à celles ou ceux qui continueraient à demander "pourquoi une girafe ?" je réponds d'abord ... "pourquoi pas ?"
Et ensuite je réponds aussi : "pourquoi l'Art ? pourquoi la Culture ?"
Très prochainement, arrivée de la Girafe, place des Arts.On est en train de lui lustrer le poil dans les ateliers de l'artiste Jean NO.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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