Quand vous descendez la rue Stanislas, vous débouchez sur … la place Stanislas et l’hôtel de ville de Nancy et c’est rue Stanislas que Mathieu Klein, le candidat aux prochaines élections municipales de Nancy, a présenté ses vœux dimanche matin. On ne pouvait pas ne pas le savoir car la foule était tellement dense que le trottoir était également envahi par les amis de Mathieu Klein. Du coup, c’était un peu compliqué pour se déplacer et pour partager le verre de l’amitié mais c’est quand même mieux comme ça, on n’est jamais trop nombreux. L’ambiance était sympa et le discours a fait mouche. Mathieu Klein, en plus d’une heure, tient un discours particulièrement construit, énonçant qu’il a une vraie ambition pour Nancy, pour sa ville et ses habitants. Lorsqu’il parle de développement économique, lorsqu’il parle des commerçants du centre-ville, lorsqu’il évoque la tradition de l’Ecole de Nancy où l’art est allé à la rencontre de la nature et qu’il projette de réconcilier la ville avec des espaces naturels, on se dit que Mathieu Klein a énormément travaillé sur un constat, sur un diagnostic et qu’aujourd’hui il a tout le potentiel pour devenir le Maire puisqu’il développe un certain nombre de propositions cohérentes et pragmatiques. Les gens qui l’ont applaudi très chaleureusement et très longtemps ont été séduits par la qualité du discours mais aussi par la personnalité du candidat. Il est clair que le Maire d’une grande ville doit aborder les sujets avec une certaine hauteur, avec une intellectualisation de la problématique mais il doit aussi rester un élu de proximité. Mathieu Klein a toutes les qualités pour devenir le prochain Maire de Nancy.
Hervé Féron a inauguré cet après-midi l'avenue Nelson Mandela. Vous trouverez ci-dessous le texte de son intervention prononcée sur place.
Monsieur le Conseiller Général,
Mesdames, Messieurs les Elus,
Mesdames, Messieurs les Présidents d’Associations,
Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités,
Le 5 décembre 2013, Nelson Mandela nous a quittés. Dès le lendemain, j’ai fait connaître publiquement mon intention de proposer au Conseil Municipal de Tomblaine de dénommer cette voie ouverte au public qui mène à l’aéroport du Grand Nancy – Tomblaine avenue Nelson Mandela. Je regrette sincèrement que pour des raisons uniquement polémiques, un journaliste se soit permis non pas d’annoncer cette décision comme il l’avait fait pour le maire de Nancy mais de ne parler de cette décision prise à Tomblaine que pour insinuer qu’il y avait là une manœuvre peut-être électoraliste. Nous vivons une époque trouble où les médias nous serviraient beaucoup plus à défendre les valeurs humanistes plutôt que de chercher le scoop en usant de commentaires au goût douteux. A Tomblaine, nous n’avons de leçons à recevoir de personne quant à la dénomination des rues. Nous avons été la première commune de Meurthe-et-Moselle à dénommer une allée du 19 Mars 1962, pour commémorer la date officielle de fin de la guerre d’Algérie. Nous avons été une des premières communes de France à dénommer au lendemain de la disparition de François Mitterrand, la place François Mitterrand. Notre centre socio-culturel s’appelle Espace Jean Jaurès parce que Jean Jaurès a été assassiné, coupable d’avoir défendu la paix. Le Conseil Municipal de Tomblaine a décidé à l’unanimité de dénommer cette avenue Nelson Mandela. Nous en sommes très fiers.
Nelson Rolihlahla Mandela est né dans l'ancien Bantoustan, en Afrique du Sud. Son père était l'un des chefs de l'ethnie Xhosa. Après avoir obtenu un diplôme en droit en 1942 à l'Université du Witwatersrand de Johannesburg, il entre à l'ANC (l’African National Congress) qui est alors un parti politique modéré de la bourgeoisie noire.
Avec Oliver Tambo, Nelson Mandela fonde le premier cabinet d'avocats noirs en Afrique du Sud, puis, en mars 1944, crée la Ligue de la jeunesse de l'ANC (Youth League). Au moment où l'apartheid est "officialisé" par le premier ministre sud africain Daniel Malan en 1948, Nelson Mandela et Olivier Tambo parviennent à accéder à la tête de l'ANC avec la Ligue de la jeunesse.
Après plusieurs années de lutte contre l'Apartheid, d'arrestations et de procès, Nelson Mandela est condamné en 1964 avec sept de ses compagnons à la prison à vie pour sabotage, trahison et complot. Durant toute sa captivité, il refuse d'être libéré contre le renoncement public à la lutte anti-apartheid. En 1986 ont lieu des rencontres avec les autorités qui le placent en résidence surveillée à partir de 1988.
Nelson Mandela est finalement libéré le 11 février 1990 après avoir passé 27 ans et demi en prison. Le gouvernement sud africain légalise le Parti communiste et l'ANC dont Mandela devient le président en 1991.
En 1993, avec le président De Klerk, il reçoit le prix Nobel de la paix. Les premières élections pluralistes et multiraciales ont lieu en 1994. L'ANC remporte une très large victoire. La même année, Nelson Mandela est investi Président de l'Afrique du Sud, poste qu'il occupe jusqu'en 1999 pour laisser la place à Thabo Mbeki.
Nelson Mandela crée en 1999 la Fondation Nelson Mandela et se consacre à la lutte contre le sida après la mort de son fils en 2005.
Il nous a quitté le 5 décembre 2013 et est enterré dans son village natal à Kunu.
Nous allons donc inaugurer cette avenue Nelson Mandela aujourd’hui. Je me proposerai de vous dire quelques mots dans quelques instants dans le forum de l’Espace Jean Jaurès avant que nous partagions le verre de l’amitié. Nelson Mandela disait « en faisant scintiller nos lumières, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant ». Conformément à la délibération du Conseil Municipal de Tomblaine le 18 décembre 2013, nous dénommons aujourd’hui l’avenue Nelson Mandela, 1918-2013, homme politique et prix Nobel de la Paix, symbole de la lutte contre l’apartheid.
Puis, tout le monde s'est retrouvé à l'Espace Jean Jaurès où Hervé Féron a prononcé un second discours que vous trouverez ci-dessous.
Mesdames, Messieurs,
Nous vivons une période terrible où le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie sont terriblement banalisés. Il y a peu de temps, c’était la Ministre de la Justice qui était lamentablement insultée par des gens réputés a priori responsables, de façon répétitive et avec insistance. Actuellement, la France vit le feuilleton Dieudonné pour lequel j’avais préconisé qu’on le condamne pour ses délits systématiquement et que la peine soit appliquée mais en aucun cas qu’on lui interdise a priori de présenter un spectacle pour ne pas lui faire de publicité. Je crois qu’aujourd’hui le pire est arrivé puisque de toute sa carrière, il n’a jamais connu autant de publicité. Des dizaines de milliers d’affiches, des émissions de télévision n’ont jamais réussi à le faire connaître à ce point-là. Et ça n’est pas fini, il est aujourd’hui définitivement victimisé et tous les paumés qui se prennent pour des damnés de la Terre, et qui sont prêts à la moindre occasion à céder à la tentation, à la dérive raciste sont prêts à partager le statut de victime avec lui. Quel paradoxe avec l’incroyable manifestation fraternelle, solidaire et universelle de peine à laquelle on a assisté à l’occasion de la disparition de Nelson Mandela. Lui, avait été une vraie victime, il a été pour son peuple un Guide, il est pour l’Humanisme dans sa conception universelle un Repère pour toujours. Alors tout cela fait forcément parler et j’apprends aujourd’hui que tout près de nous, des enfants auraient eu récemment des réflexions particulièrement racistes vis-à-vis de personnels municipaux, que des adultes auraient eu des blagues plus que douteuses dans le même sens. Ce qui est terrible, c’est la banalisation. Tout est grave, rien n’est insignifiant. Nous avons collectivement la responsabilité de considérer que ces remarques, ces insultes, ces blagues sont graves et doivent être combattues. Pour cela, il faut revenir à des fondamentaux. Je souhaite vous lire deux extraits du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 : « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. ». « La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion. »
Il s’agit du préambule de la Constitution Française, acte fondateur de notre République. Et puis dans le discours prononcé par Aimé Césaire à Dakar le 6 avril 1966, il disait : « je dirai, à propos de la négritude, que, dans la perspective de la réification, le racisme et le colonialisme avaient tenu à transformer le Nègre en chose. L’homme noir n’était plus appréhendé par l’homme blanc qu’à travers le prix d’une déformation, de stéréotypes, car c’est toujours de stéréotypes que vivent les préjugés. Et c’est cela le racisme. Le racisme, c’est la non-communication. C’est la chosification de l’autre, du Nègre ou du Juif ; la substitution à l’autre de la caricature de l’autre, une caricature à laquelle on donne valeur d’absolu. L’apparition de la littérature de la négritude et de la poésie de la négritude n’a produit un tel choc que parce qu’elles ont dérangé l’image que l’homme blanc se faisait de l’homme noir, qu’elles ont marqué avec ses qualités, avec ses défauts, donc avec sa charge d’homme, dans le monde des abstractions et des stéréotypes que l’homme blanc s’était jusque-là fabriqué à son sujet de manière unilatérale.
Et c’est bien cela, je crois, le service que la négritude a rendu au monde. C’était par-là contribuer à l’édification d’un véritable humanisme, de l’humanisme universel, car enfin il n’y a pas d’humanisme s’il n’est pas universel, et il n’y a pas d’humanisme sans dialogue, et il ne peut y avoir de dialogue entre un homme et une caricature.
En restituant l’homme noir dans sa stature humaine, dans sa dimension humaine, pour la première fois, la littérature de la négritude a rétabli les possibilités de dialogue entre l’homme blanc et l’homme noir et ce n’est pas un de ses moindres mérites. Il est très vrai que la littérature de la négritude a été une littérature de combat, une littérature de choc et c’est là son honneur ; une machine de guerre contre le colonialisme et le racisme, et c’est là sa justification. »
Si je vous ai lu cet extrait du discours d’Aimé Césaire, c’est parce que je pense qu’il faut proposer à Dieudonné et à ceux qu’il amuse encore de lire et ainsi de s’instruire. Je suis très fier d’être le maire d’une commune qui vient de dénommer une avenue Nelson Mandela, 1918-2013, homme politique et prix Nobel de la Paix, symbole de la lutte contre l’apartheid.
Comme chaque année, suivant la tradition, Hervé Féron a adressé ses meilleurs vœux pour 2014 à la population de Tomblaine ainsi qu’aux personnels municipaux et aux partenaires de la ville, mercredi soir dans le Forum de l’Espace Jean Jaurès.
Précédé par le propos de la Directrice Générale des Services, Hervé Féron a prononcé un discours éminemment politique et manifestement consensuel devant plus de 250 personnes, dressant un bilan très positif de l’action menée par la municipalité au cours de l’année passée. Ce fut également l’occasion de dresser des perspectives : accueil du Tour de France, avancées sur le projet de Maison de Santé Pluriprofessionnelle, ... Les enjeux des prochaines élections municipales de mars 2014 ont été également évoqués, Hervé Féron rappelant que les électeurs choisiront directement et pour la première fois leurs représentants au Conseil de Communauté Urbaine. En raison des compétences multiples qui lui sont dévolues, la Communauté Urbaine du Grand Nancy est un acteur incontournable de la vie locale et par conséquent, il sera déterminant d'en changer la gouvernance.
La cérémonie s’est poursuivie par la mise à l’honneur de plusieurs agents municipaux, récompensés pour leurs états de service et la qualité de leur travail, par la remise de médailles d’honneur régionales, départementales et communales. Deux retraités de la commune ont également été remerciés pour leur action au service de la population lors de leur carrière professionnelle.
La soirée s’est achevée autour d’un apéritif et d’un buffet dans une ambiance conviviale et musicale.
Vous connaissez peut-être la plateforme « prix-carburants.gouv.fr », ce site géré par les services de la brigade de répression des fraudes et permettant à chaque internaute de connaître en temps réel les tarifs pratiqués par les différentes stations-services françaises ? Le gouvernement souhaite mettre en place un portail similaire concernant cette fois le prix des maisons de retraite. Les préparatifs ont même débuté à en croire le ministre de la Consommation, Benoît Hamon.
Cet été, le député socialiste Hervé Féron avait transmis une question écrite à Benoît Hamon, le ministre de la Consommation, afin de lui proposer de mettre en place davantage de comparateurs de prix « gouvernementaux », tels que celui proposé depuis plusieurs années par l’État en matière de carburants. L’élu faisait alors valoir que le développement de « versions publiques, ciblées et thématiques » de ce type de plateforme permettrait « d'inciter à une modération des prix et de dissuader les établissements d'une distorsion des prix pour certains services surfacturés, par exemple en ce qui concerne les services à la personne (à l'instar des maisons de retraite) et les assurances ».
La proposition du député de Meurthe-et-Moselle a manifestement trouvé un écho favorable auprès du gouvernement. Dans sa réponse, publiée hier au Journal Officiel, Benoît Hamon annonce en effet qu’un comparateur de prix portant sur les tarifs pratiqués par les maisons de retraite est en train d’être préparé par les pouvoirs publics. « Le dispositif de comparaison des prix des maisons de retraite projeté devrait aider les personnes âgées et leurs familles à faire le choix d'un établissement et leurs premiers calculs budgétaires » affirme le ministre de la Consommation. Ce dernier affirme que ce nouveau portail serait le bienvenu dans la mesure où les prix d'hébergement de ces établissements « représentent une charge très importante pour les ménages concernés et sont souvent complexes à appréhender et à comparer ».
Mais pour l’heure, l’exécutif planche sur la mise en œuvre pratique de ce futur portail. En effet, pour obtenir les données relatives à la plateforme prix-carburants.gouv.fr, l’État a dû d’une part contraindre les pompistes à lui transmettre leurs tarifs (sous peine d’amende), et d’autre part prévoir les interfaces nécessaires à la remontée des informations (via un serveur vocal ou grâce à Internet). Pour le nouveau comparateur dédié aux maisons de retraites, les défis sont donc similaires.
Les choses semblent néanmoins plutôt bien avancées, puisque le ministre affirme que « la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) a été chargée par le gouvernement de conduire les travaux techniques nécessaires à la mise en place du comparateur des prix ». L’institution doit cependant lever des barrières : « Outre les aspects relatifs au traitement automatique des informations, la variété des prestations offertes nécessite de concevoir une présentation standardisée des offres à défaut de laquelle la comparaison serait impossible ».
D’autre part, s’agissant des aspects juridiques, le locataire de Bercy indique que « le projet de loi portant adaptation de la société au vieillissement, en cours d'élaboration en vue d'un dépôt au Parlement avant la fin de l'année, devra comporter les dispositions instituant d'obliger les établissements hébergeant des personnes âgées à communiquer leurs tarifs à l'autorité administrative ». Cela signifie aussi que si cette nouvelle plateforme voit le jour, ce ne sera vraisemblablement pas avant 2015.
Hormis pour les maisons de retraite, l’exécutif ne semble pas envisager davantage de comparateurs de ce style, alors que le député Féron poussait lui en faveur d'une plateforme de ce style pour les assurances. Explications de Benoît Hamon : « S'il existe des sites publics de comparaison de prix comme, par exemple, le site www.prix-carburants.gouv.fr dont l'objectif est de fournir la meilleure information possible des prix de vente au détail des carburants, la mise en place de tels outils nécessite toutefois de pouvoir standardiser la présentation des offres, ce qui rend indispensable un travail préalable avec les professionnels et constitue une charge pour eux. C'est pourquoi le gouvernement entend réserver ce type de dispositif aux secteurs pour lesquels cela est le plus pertinent. C'est en particulier le cas des maisons de retraite » indique-t-il, sans en citer d’autre.
Journaliste, spécialisé dans les thématiques juridiques et politiques.
Source : PC-Impact, article du 7 janvier 2014 (http://www.pcinpact.com/news/85265-le-gouvernement-prepare-comparateur-prix-maisons-retraite.htm)
M. Hervé Féron attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l’enquête des associations locales d’UFC que choisir concernant les brochures publicitaires dans les salles d’attentes des médecins. 3411 brochures ont été récoltées entre mai et juillet 2013. 53% de ces brochures sont éditées par des entreprises à but lucratif, principalement issues de l’industrie pharmaceutique et de l’agroalimentaire et seulement 18% sont produites par les instances officielles de santé qui diffusent une information de qualité pour les patients. Une grande partie de ces documents proposés à la lecture brouillent les messages utiles à la santé diffusés à leur côté. Au vu de ces éléments, il lui demande quelles mesures elle entend mettre en œuvre afin de garantir une information de qualité chez les médecins.
Avis très pertinent de l'avocate de la Ligue des Droits de l'Homme, Agnès Tricoire, entendu sur France Info, à propos de Dieudonné :
"Une mesure d'interdiction préalable, c'est une mesure extrêmement grave d'atteinte aux libertés fondamentales. Cela pourrait tout à fait créer un précédent ce qui nous paraît très problématique, car c'est quelqu'un qui est extrémiste, qui tient des propos odieux et qui arrive à faire reculer la démocratie en faisant en sorte que le pouvoir prenne une décision qui fasse reculer les libertés. C’est tout à fait désastreux et ça va rassembler autour de lui toute une sympathie, c’est-à-dire produire l’exact inverse du résultat que cherche à obtenir Manuel Valls. Donc il nous semble aussi que sur le plan stratégique, c’est une affaire mal menée. Une démocratie qui tient debout doit répondre de ses principes en les maintenant très fermement. Ici en l’occurrence, à chaque fois que Dieudonné tient un propos qui est réprimable par la loi, il faut le poursuivre et surtout, il faut que les décisions de justice puissent être correctement exécutées, ce qui pour l’instant n’est pas le cas. Les dommages et intérêts auxquels Dieudonné a été condamné, il ne les a jamais payés, il n’a jamais payé ses amendes, là il y aurait quelque chose à faire de la part des pouvoirs publics."
50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.
Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !
Dossier n° 26 – 5 janvier 2014
PV AU CHU, CARTON JAUNE AU STADE PICOT !
Vous avez certainement lu dans la presse quotidienne un article très pertinent qui fait le parallèle entre la difficulté de se stationner quand on est dans des circonstances douloureuses au CHU de Nancy – et où l’on se fait donc systématiquement verbaliser – et la difficulté de se stationner quand on va assister à un match de football au Stade Marcel Picot à Tomblaine où là, personne ne prendra de PV.
C’est manifestement là un manque d’humanité que de ne pas avoir anticipé ce problème dans le secteur du CHU. On ne peut pas dire en la circonstance que cette Communauté Urbaine est aussi humaine. Nombreux sont les Grands Nancéiens qui se sont trouvés dans cette situation d’aller rendre visite à un parent malade et de ne pas trouver d’emplacement pour se garer et se faire verbaliser.
Quant à Tomblaine, les seules personnes qui se feront verbaliser sont celles qui se garent devant une porte d’accès ou de façon particulièrement dangereuse. En effet, à Tomblaine il n’y a pas de parcmètres, et les Tomblainois n’en demandent pas. Cela fonctionne plutôt bien comme ça dans cette ville. Le problème du stationnement pour les supporters de l’AS Nancy Lorraine est spécifique. Pour cela, le Maire de Tomblaine a dit et écrit des propositions depuis 2001. Il a toujours dit que sur les aménagements extérieurs du Stade, on était plus sur une compétence de la Communauté Urbaine et que là, ce n’est pas l’AS Nancy Lorraine qu’il fallait solliciter.
Le Maire de Tomblaine a toujours dit qu’il n’y avait pas une solution mais un ensemble de solutions qui seraient complémentaires et à mettre en œuvre en même temps. Cela consistait :
- A installer un arrêt dans les sens aller et retour pour des transports en commun au niveau du rond-point de la Fraternité à Tomblaine. En effet, jusque là, les personnes qui sortaient du stade pour prendre les transports en commun n’avaient qu’une solution : se précipiter Place Barrois à Saint-Max pour prendre le tram. L’organisation très complexe en termes de circulation de la Place Barrois provoquait alors de formidables bouchons.
- Dans le même temps, il était proposé de développer des possibilités de parking mais surtout pas à proximité immédiate du stade où l’engorgement est d’ores et déjà maximum. Il est nécessaire de développer des possibilités de parking de l’autre côté de la Meurthe sur le Boulevard d’Austrasie, les supporters n’ayant qu’à traverser le pont à pieds lorsqu’ils sortent du Stade, le temps qu’ils arrivent à leur voiture la circulation sera déjà plus fluide.
- De même, à Tomblaine sur la Plaine Flageul, le Maire à proposé à plusieurs reprises au Président de la Communauté Urbaine l’implantation de surfaces commerciales. L’idée était que ces commerces avaient chacun quelques centaines de places de parking qu’ils pouvaient en soirée, par convention, laisser à la disposition de l’ASNL pour ses supporters. Les terrains sur la Plaine Flageul sont la propriété de la Communauté Urbaine, le Maire de Tomblaine avait des propositions d’enseignes qui souhaitaient s’implanter. Le Président de la Communauté Urbaine n’en a jamais rien fait. Pourtant, là encore, on a une belle opportunité puisqu’en passant par le tunnel à pieds sous l’Avenue de la Fraternité, on est à 300 mètres du Stade.
- Enfin, une autre proposition vient s’inscrire dans ce schéma : beaucoup de supporters viennent des Vosges, de Lunéville, … Beaucoup d’entre eux sont des abonnés, si leurs cartes d’abonnés leur permettaient de stationner leurs véhicules sur des parkings du Parc des Expositions et de prendre gratuitement une navette – parce qu’ils ont cette carte d’abonné – et si à l’issue du match ces navettes étaient prioritaires pour sortir des abords du Stade et ramener ces supporters abonnés jusqu’au Parc des Expositions, on aurait vraisemblablement là quelques centaines de véhicules en moins à gérer à proximité du Stade.
C’est donc une approche globale qu’il faut avoir mais le Président de la Communauté Urbaine n’aime pas quand les idées ne viennent pas de lui. Et comme il est amené au Stade en voiture officielle avec chauffeur, cela n’est pas vraiment son problème. Il devrait s’intéresser un peu plus au peuple. A Tomblaine, ce n’est donc pas des sanctions, une verbalisation, qui sont souhaitables mais c’est un véritable plan, réfléchi, concerté, d’accessibilité et de stationnement qu’il faut mettre en œuvre. Sans oublier la nécessaire requalification des parkings actuels qui auraient besoin d’être végétalisés, mieux organisés et entretenus.
Encore une bonne raison pour que la majorité à la Communauté Urbaine du Grand Nancy change très vite.
Hervé Féron avec Najat Vallaud-Belkacem
et la réalisatrice yéménite, Khadija Al-Salami
Intervention d'Hervé Féron en Séance Publique pour les victimes de la répression
de la Commune de Paris
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