Samedi 22 janvier, une demi-page est consacrée dans ce journal au Maire de Nancy et Président de la CUGN au prétexte du mi-mandat. Cela ne devait certainement pas suffire puisque dans les pages suivantes, on le voit remettre des médailles et vaquer à des occupations diverses.
C’est le quotidien de ce quotidien très à l’écoute de la bande Rossinot-Hénart-Rosso Debord. Les lecteurs de moins en moins nombreux seraient-ils lassés ? En tout cas, cet article à mi-mandat (du 5ème mandat de Maire !) apparaît plus comme une fin de règne difficile à justifier. Le fait que l’Est Républicain vante les mérites de ces gens là quotidiennement ne me dérange pas, je n’aurais qu’à pas lire ce journal. Ce qui m’irrite plus, c’est quand on parle de moi et que l’on dénature mes propos ou mes actes.
Ca a été le cas récemment de la part d’un journaliste commentant mon intervention lors des voeux du Maire de Vandoeuvre. Il avait même réussi l’exploit, sans citer mon nom, de transformer complètement le sens de mon intervention en la critiquant négativement bien sûr. Vous êtes un certain nombre à avoir eu l’impression que je dérangeais ce journaliste. Triste conception de ce métier.
Plus particulièrement le dossier du stade Marcel Picot est traité de façon scandaleuse. Je n’ai jamais pu avoir la parole à ce sujet dans ce journal. Par contre, souvent, on a fait parler les autres à mon sujet. J’ai subi des attaques personnelles. Il a été écrit que je retournais ma veste alors que mon positionnement a toujours été le même.
J’ai eu un entretien téléphonique d’une heure et demi avec un journaliste sportif qui avait donné la parole largement à Jacques Rousselot, le président de l’ASNL, lui donnant l’occasion de m’attaquer. J’avais trouvé lors de cette conversation téléphonique le journaliste très partisan, mais j’espérais qu’il me permette au moins quelques mots de Droit de réponse. Rien, pas un mot … Un autre journaliste m’a interviewé au téléphone assez longuement à ce sujet , et le lendemain à la une de l’Est Républicain, des propos complètement différents de ceux que j’avais tenus apparaissaient sous la forme de déclaration de la part du Président de l’ASNL. Il était annoncé notamment que «le montage financier était bouclé». C’est un mensonge !
Vous êtes citoyen, contribuable, on vous ment. Les banques n’ont rien validé, le Conseil de Communauté Urbaine n’a rien validé, la loi (souvenez-vous bien de ce que j’ai toujours dit depuis le début !) n’a toujours pas évolué et rien n’apparaît à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale jusqu’au 10 février. Un bail emphytéotique administratif (BEA) avec participation ou cautionnement de la CUGN est donc pour l’instant légalement impossible. Or la fédération Française de Football a demandé une confirmation de candidature avec montage financier et juridique pour le 31 janvier.
André Rossinot manipule. Il bafoue la démocratie et les élus issus du suffrage universel. Il dit dans cet article à sa gloire : «Monsieur Féron me pousse à emprunter 25 millions d’euros». C’est malhonnête de diffuser cette information. Je ne le pousse à rien (je n’en ai pas les moyens). Je n’ai même pas proposé d’emprunter 25 millions d’euros, j’ai juste proposé qu’on en discute. La nuance est énorme.
Car jamais le Conseil de Communauté Urbaine n’a pu avoir, à aucun moment, un espace de discussion éclairé par des éléments d’analyses précis pour pouvoir construire un projet de décision de façon démocratique.
André Rossinot a refusé ce temps de discussion !
La CUGN est la communauté urbaine la plus endettée de France. Elle n’a pas les moyens d’engager 25 millions d’euros et le temps de discussion que je demandais aurait permis de le démontrer. André Rossinot craint que la loi évolue et permette une participation de la CUGN. C’est pour cela qu’il sollicite sans aucun élément technique, d’information, d’analyse, les finances du Conseil Général et du Conseil Régional par un courrier à leurs Présidents respectifs, après l’avoir annoncé dans la presse.
Il aimerait ainsi leur faire porter la responsabilité de l’échec du projet. Malin ! Mais le règne a été trop long, les citoyennes et citoyens n’en peuvent plus de ce genre de méthodes : les études pour faire travailler les copains, les projets attribués aux amis, et pendant ce temps, une population qui souffre.
Dans cet article, il est dit aussi qu’André Rossinot vient d’écrire au Président de la Fédération Française de Football pour lui indiquer que la Communauté Urbaine a confirmé le choix d’un Un bail emphytéotique administratif (BEA). Mensonge et déni de démocratie, jamais la CUGN n’a délibéré en ce sens. Elle a autorisé le Président à consulter en vue de conclure un BEA mais elle n’a jamais été informée de résultats de cette cosultation, ni même précisément de son objet et le Conseil de Communauté n’a pas validé un BEA, d’autant plus que le mode de financement reste inconnu.
André Rossinot assure avoir été approché par d’autres partenaires potentiels qui s’engagent à investir 50 millions d’euros. De nouveaux amis ? Ou et quand André Rossinot a-t-il eu mandat pour cela ? La mauvaise nouvelle, c’est que vous risquez d’être collectivement sur-endettés pour très longtemps …