L’Est Républicain, Vendredi le 18 Mars 2011 / Ouverture Région Lorraine
Val D’ajol. La première assemblée générale « Les mécontents de la TNT de l’Est » se tiendra ce soir à 20 heures à l’ancienne école de Courupt (3 km du centre-ville du Val d’Ajol). Alors que depuis une semaine et une nouvelle intervention des services techniques, la réception de la TNT s’est améliorée dans la zone du Val d’Ajol, l’association attire l’attention sur le fait qu’elle demande toujours « une bonne réception de tous les programmes français pour le 31 mars 2011 au plus tard dans la région Est ».
Signe encourageant, ces premières assises se dérouleront en présence de Jean-Yves Haby, Directeur délégué aux Régions France Télé Numérique.
« C’est donc avec satisfaction que l’association a accueilli la nouvelle, ou lors des questions diverses, non seulement les adhérents, mais aussi toutes les personnes qui souhaitent assister à cette réunion pourrons s’exprimer dans le calme et la sérénité, sans agressivité », précise le président de l’association Jean-Claude Becherand. Les maires des communes concernées par le problème de mauvaise réception, où un de leur représentant, sont également cordialement invités par l’association à faire connaître leurs difficultés à se faire entendre lors de ces assises.
Le CSA ouvre une nouvelle enquête technique
Hervé Féron, député PS de Meurthe-et-Moselle qui auditionnait mardi dernier le président du conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et deux de ses membres dans le cadre des travaux de l’Assemblée Nationale sur le passage à la TNT, a posé le problème de la mauvaise réception de la TNT dans certaines « poches » du département. Les réponses ont été selon le député « très globales sans réellement reprendre le problème meurthe-et-mosellan ». Hervé Féron a particulièrement reposé la question « des difficultés entraînées par le choix des opérateurs privés ». Alain Méar, membre du CSA en charge du dossier TNT a alors répondu qu’il ouvrirait une nouvelle enquête technique suite à l’intervention d’Hervé Féron, bien que pour lui, « le dossier était clos ».
Stéphanie SCHMITT stephanie.schmitt2@estrepublicain.fr