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Mois : mars 2011 (Page 4 de 4)

Article paru sur Numérama, pour lire l’article sur le site, cliquez ici

Un député socialiste, Hervé Féron, demande au gouvernement dans une question écrite d’intervenir contre Google Street View. Il demande au ministre de l’Intérieur de soutenir l’action de CNIL, rappelant que le service de navigation virtuelle de la firme américaine a été au cœur de deux polémiques importantes sur la vie privée.

Tandis que le procès de Google Street View s’est ouvert en Suisse fin février, le service de navigation virtuelle proposé par Google revient sur le devant de la scène en France par le biais d’une question écrite posée par le député socialiste Hervé Féron. Il demande à Claude Guéant, le nouveau ministre de l’Intérieur, d’agir contre Google Street View.

Dans son intervention publiée mardi au Journal officiel, Hervé Féron pointe deux problèmes liés à Google Street View. Le premier concerne la collecte illicite et – a priori – involontaire de données personnelles transitant sur les réseaux sans fil non sécurisés. L’affaire, révélée en mars 2010 par l’Allemagne, avait incité de nombreux régulateurs nationaux, dont la CNIL,  à enquêter sur Google Street View.

« Il s’agit d’une opération totalement illicite et déloyale, ainsi que d’une intolérable intrusion dans la vie privée, puisqu’elle s’effectue à l’insu des personnes concernées » a réagi le parlementaire. En juin dernier, la Commission nationale de l’informatique et des libertés avait, lors de ses premières investigations, noté que des adresses MAC, des noms de réseau SSID, des mots de passe et des extraits de mail avaient été enregistrés.

Le second problème – un peu vite relié au premier dans la question de Hervé Féron – porte sur les photographies réalisées dans le cadre de Google Street View, et les atteintes éventuelles à la vie privée. En effet, le service de navigation virtuelle photographie tous les bâtiments à portée. Cela a déclenché une polémique en Allemagne entre le gouvernement et l’entreprise américaine.

Le député rappelle que « plus de 244 000 Allemands ont demandé à Google, au nom de la législation sur la protection de la vie privée sur Internet, de flouter leur domicile, de crainte que cela ne porte atteinte à leurs droits personnels et que cela facilite le travail de repérage d’éventuels cambrioleurs ». Et de rappeler les nombreuses enquêtes menées dans les différents pays de l’Union européenne et en Amérique du Nord.

En France, « la CNIL a adressé à Google en mai 2010 une mise en demeure de cesser toute collecte indue de données personnelles ». Hervé Féron demande donc si « le gouvernement envisage d’appuyer la demande de la CNIL auprès de Google », dans la mesure où le directeur général de la firme avait déclaré en septembre 2010 son intention de « continuer à développer ce système ».

Rappelons que ce député socialiste n’est pas le premier à se pencher sur Google Street View. Deux ans auparavant, le parlementaire du Nouveau Centre Jean-Christophe Lagarde avait également manifesté des inquiétudes devant ce service de cartographie virtuelle. Le député avait alors pla

Quand on avance caché dans un dossier, ça marche à tous les échelons. Après être passé d’un projet de loi à une proposition de loi (PPL) afin d’éviter l’avis du Conseil d’Etat et l’étude d’impact, la PPL pour l’UEFA 2016 attendue par le Grand Nancy pour permettre d’investir de l’argent public sur un projet privé passe en commission mardi 8 mars. Toujours en cachette, le texte passera dans l’hémicycle entre les deux tours des cantonales.

On notera aussi qu’un seul député est signataire de cette propositionde loi, ce qui démontre qu’elle ne fait pas un tabac même au sein de l’UMP. Avant le passage en commission, le rapporteur, qui est en l’espèce Bernard Depierre, l’auteur même de la PPL et ami de Michel Duffraisse, procède à des auditions qui sont ouvertes à tous les membres de la commission. Très rarement, le rapporteur peut faire le choix de les réaliser à huis clos.

Et bien le député Bernard Depierre, ami de Michel Duffraisse, a préféré réaliser ces auditions sans inviter les autres membres de la commission, en catimini, technique décidément bien usitée dans ce dossier !  Alors qu’il s’agit toujours de permettre l’utilisation de l’argent public !

Et quand on regarde qui a été auditionné, on peut voir aisément la finalité : quelques membres d’instances nationales, et quelques locaux de … Nancy ! A savoir l’ASNL et la CUGN. Aucune autre audition concernant d’autres projets de stade !

Au moins, on soulignera la constance de la méthode … Hervé Féron qui reproche au Président de la CUGN de ne pas avoir donné d’informations sur ses intentions à l’ensemble des conseillers communautaires aura donc là encore été empêché de poser les vrais questions qui dérangent.

Suite à l’echec de la carte musique jeunes, Hervé Féron interpelle le Ministre de la Culture par une Question Ecrite :

Hervé Féron attire l’attention de M. le Ministre de la Culture et de la Communication au sujet de la «Carte Musique Jeunes».

Lancée à grands renforts de communication en 2010, cette carte est un échec avec seulement 50 000 cartes vendues. Monsieur le Ministre a déclaré lors d’un discours au MIDEM qu’il souhaitait réanimer la carte en lançant une nouvelle campagne de communication.

Le Député fait remarquer que le problème n’est pas la forme mais le fond. Les jeunes français attendent de l’Etat la mise en place d’une licence globale permettant un accès aux biens culturels, non un subventionnement des majors de la musique par l’Etat, ce à quoi revient la «Carte Musique Jeunes». Ce n’est pas la réponse qu’attendent les jeunes.

Il demande alors le coût de la première campagne de communication ainsi que celui de la seconde campagne annoncée, et souhaite connaître également le coût total du projet.

Il lui demande aussi si le gouvernement travaille à l’hypothèse d’une licence globale face à l’échec de la HADOPI. Car il n’est pas censé ignorer que, si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la frappe ou la méconnaît a toujours tort.

Si Nicolas Sarkozy et François Fillon estiment aujourd’hui que le bouclier fiscal est une mauvaise idée, pourquoi l’avoir créé et maintenu pendant toute la durée du mandat de Nicolas Sarkozy, jusqu’à un an des prochaines élections présidentielles ? Pourquoi n’avoir pas entendu les socialistes qui l’ont critiqué et demandent depuis le début sa suppression ?

Nous avons déposé une proposition de loi visant sa suppression. J’étais dans l’hémicycle pour défendre cette proposition de loi contre laquelle l’UMP a voté, les 4 députés UMP de Meurthe et Moselle ont voté contre notre proposition de suppression du bouclier fiscal à l’époque !

Le bouclier fiscal, c’est quoi ?

– c’est 700 millions d’euros en moyenne de cadeaux fiscaux aux plus aisés, chaque année depuis 2007

– c’est par exemple un remboursement de 100 millions d’euros en 4 ans à Liliane Bettancourt

La ficelle est un peu grosse : la suppression du bouclier fiscal n’est qu’un effet d’annonce, à visée électoraliste, un peu comme si le Président de la République disait qu’il était un fervent défenseur de la laïcité.

La ficelle est un peu grosse car l’aménagement de l’Impôt Sur la Fortune permettra d’augmenter les exonérations aux plus riches de ce pays ! L’ISF, c’est 4 milliards de recettes pour l’Etat.

Ce Président aura été pendant tout son mandat le Président du scandale !

Comparez la façon dont est traité M Dufraisse dans ce journal de mardi 1er Mars (énorme photo, possibilité de s’expliquer par interview, même si il ment,…) et la façon dont je suis traité dans cette affaire : jamais je n’ai eu la possibilité de parler, ma parole est toujours passée par le filtre du journaliste qui la déforme la plupart du temps. Bien sûr pas de photo, il ne faudrait quand même pas que ça finisse par me faire un peu de publicité et surtout, il est vraiment dérangeant que les gens découvrent que sur le fond j’ai raison !

Alors on en rajoute une couche, on donne une fois de plus la parole à Rousselot qui ment, qui m’insulte en affirmant que je change sans cesse d’avis, il ment aussi lorsqu’il dit qu’il ne fait pas de politique (dans toutes ses discussions, il le dit !), or chacun sait qu’il ne fait que ça, et en particulier lorsqu’il revendique que l’argent public serve au profit du privé., pire encore Rousselot menace à propos de la taxe sur les spectacles qui ne rapporte même pas le montant du petit loyer perçu par la CUGN pour la location du stade à l’ASNL…

– Taxe sur les spectacles perçue en 2010 par la ville de Tomblaine : 148000€
– Loyer annuel dû par l’ASNL à la CUGN pour le stade : 150000
– Recettes encaissées par l’ASNL pour la location du stade en 2010 ( pour des activités qui n’ont rien à voir avec le foot-ball, donc légalement discutable) : 450000€ !!!

Et comme tout cela ne suffit pas, il est écrit ce mercredi 2 Mars que je suis « le vilain petit canard » et qu’il ne faudrait pas que tout cela dure trop.
C’est le même journal qui annonce depuis cinq mois que Valérie Rosso Debord va devenir ministre !

Vous avez dit partisan ?

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